Précédemment dans Once upon a time
Au pays imaginaire – Dans un campement
Emma : (Voyant quelqu’un de dos.) Henry.
Peter Pan : (Se retournant.) Salut Emma.
Emma : Dis-moi où est Henry ?
Sur le parchemin apparaît la carte de l’île.
Peter Pan : Ce parchemin te mènera tout droit à ton fils.
Au pays imaginaire – Dans la jungle
Kilian : Attention, il a peut-être l’air d’un garçonnet mais c’est un vrai démon.
Peter Pan : (À Henry.) Le cœur du plus pur des croyants. C’est toi l’heureux propriétaire de ce cœur exceptionnel.
Dans la forêt enchantée – Dans le château de Rumplestiltskin
Neal : Robin des Bois.
Robin des Bois : De quel droit violez-vous ma propriété ?
Neal : (Touchant la boule de cristal, faisant apparaître Emma au pays imaginaire.) Oh non, Emma est au pays imaginaire.
Au pays imaginaire – Dans la jungle
Des enfants perdus se mettent à envoyer des flèches vers le groupe.
Kilian : Méfiez-vous de leurs flèches, elles sont couvertes d’ombre-rêve. (David est touché sur le côté par une de ses flèches et regarde sa blessure.) Qui êtes-vous donc, Swan.
Emma : Vous aimeriez le savoir.
Kilian : Ça dépend, peut-être.
Au pays imaginaire – Dans la jungle
Le groupe continue sa progression vers le camp de Peter Pan.
David : Tu as besoin de faire une pause ?
Mary Margaret : Non, ça va.
David : Par cette chaleur, il vaut mieux se ménager, tu ne crois pas.
Mary Margaret : Alors c’est toi qui a besoin d’une pause.
David : Moi ça va.
Mary Margaret : Est-ce que David Nolan se laisserait un peu aller ?
David : Tu trouves que j’ai l’air de me laisser aller.
Regina : Bon, c’est encore loin ?
Emma : Non, on n’est plus très loin du repaire de Peter et de tous ses copains. (Ils s’arrêtent.) Si on continue tout droit, on devrait tomber dessus. (Voyant la croix rouge disparaître sur le parchemin.) Oh, le sale petit… (La croix rouge apparaît de l’autre côté de l’île.) Il est derrière nous maintenant.
Mary Margaret : Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Regina : Vous vous êtes trompée de direction.
Kilian : Non, elle n’y est pour rien. C’est le campement, Peter l’a déplacé.
David : Il s’amuse à nous jouer des tours.
Emma : Si le campement n’arrête pas de bouger, comment on va retrouver Henry ?
Au pays imaginaire – Dans un autre endroit de l’île
Henry est endormi près d’un gros arbre. Peter fait du bruit pour le réveiller.
Peter Pan : Allez, debout et attrape ça. (Il lui lance une pomme.)
Henry : J’aime pas les pommes.
Peter Pan : Tout le monde aime les pommes.
Henry : C’est une histoire de famille.
Peter Pan : (En souriant.) Oh rassure-toi, tu ne vas pas la manger. (Il s’accroupit en face d’Henry.) On s’en sert pour jouer à un jeu très amusant. (Il montre un arc avec une flèche.) J’appelle ça le tir sur cible vivante.
OUVERTURE
La fée Clochette apparaît et fait apparaître un feu d’artifice et disparaît.
Dans la forêt enchantée – Dans le château de Rumplestiltskin
Neal et Robin sont toujours à la recherche d’un moyen pour retrouver Emma. Mulan est avec eux. Neal prend une chaise et s’approche d’une armoire pour tenter de prendre quelque chose.
Mulan : Vous avez trouvé la boule de cristal, que cherchez-vous d’autre ?
Neal : La boule m’a montré où était Emma, maintenant il faut que je la rejoigne.
Robin des Bois : Ce n’est pas là-dedans que vous trouverez un cheval.
Neal : Je n’ai pas besoin d’un cheval mais d’une porte, un moyen d’accéder à un autre monde.
Robin des Bois : Là, je ne vous suis plus, calmez-vous et dites-moi ce qui vous préoccupe, je peux peut-être vous aider.
Neal : Henry est au pays imaginaire avec Peter Pan et c’est de loin l’être le plus maléfique que je connaisse.
Mulan : J’ai vu Emma dans cette boule mais pas Henry.
Neal : (Se retournant.) Je suis allé au pays imaginaire. Peter Pan voulait enlever un jeune garçon en particulier. D’ailleurs, il avait un portrait de lui sur un parchemin et il l’appelait le plus pur des croyants.
Mulan : Et vous croyez qu’il s’agit d’Henry ?
Neal : C’est forcément lui. C’est la seule raison qui pousserait Emma à aller là-bas. Aidez-moi à chercher, on peut faire des portes avec énormément de choses. Des miroirs magiques, des souliers de rubis, certains types de cendres. (Il cherche dans l’armoire et fait tomber quelque chose alors un homme entre dans la pièce.)
Petit Jean : D’où vient ce bruit ?
Robin des Bois : Ce n’est rien, tout va bien Petit Jean. (D’autres hommes arrivent et un petit garçon apparaît. Il passe entre les jambes de Petit Jean et va vers son père. Il se met à rigoler.) Allez viens dans mes bras. (Il le prend dans les bras, ce qui intrigue Neal.)
Neal : C’est qui lui ?
Robin des Bois : Il n’y a pas d’âge pour rejoindre les joyeux compagnons. C’est mon fils, Roland.
Neal : Je sais comment aller au pays imaginaire. (Il descend.) Je sais comment retrouver Henry.
Au pays imaginaire – Dans la jungle
Emma : (Regardant la carte.) Alors cette marche interminable n’a servi à rien.
Regina : Je vous avais dit qu’y aller à pied était idiot, si vous me laissiez recourir à la magie, on pourrait apparaître dans le campement et sauver Henry.
Mary Margaret : Mais on ne sait pas où le campement, vous n’avez pas écouté ce qu’on dit ?
Kilian : Peter peut contrer n’importe quelle magie, en le provoquant de la sorte, tu signerais ton arrêt de mort et par la même occasion le mien. C’est pour cela que nous marchons.
Regina : Dans ce cas, qu’est-ce que tu suggères ? Comment on va le retrouver ?
Kilian : Grâce à une personne qui a toute sa confiance,
David : Qui ? Parce que je doute fort qu’il ait confiance en toi.
Kilian : Une fée qui vivait ici la première fois que je suis venu, elle est peut-être encore sur l’île. Elle pourrait nous apprendre ce que nous avons besoin de savoir, où se trouve le campement, comment y entrer. Et s’il lui reste un peu de poudre de fée, on pourra arriver par les airs.
Emma : Vous voulez dire de la poussière de fée ?
David : Non, de la poudre. C’est encore plus puissant, une sorte de concentré de poussière de fée.
Emma : Une minute, une fée qui vit ici ? C’est la fée Clochette ?
Kilian : Vous la connaissez ?
Emma : Tous les enfants du monde connaissent cette fée.
Regina : Ce n’est pas une bonne idée. Je dirais même que c’est une perte de temps. Croyez-moi sur parole, cette fée Clochette ne voudra pas nous aider.
Dans la forêt enchantée – Dans le château de Regina – Passé
Regina est dans son château et est en train de manger. Rumplestiltskin apparaît.
Rumplestiltskin : Je te croyais morte. (Elle sursaute.)
Regina : Sors de chez moi. (Elle boit son verre.)
Rumplestiltskin : Tu as manqué ta leçon, j’en ai déduit que tu étais passée de vie à trépas. Et pourtant, te voilà. C’est un signe que tu manges. (Il se lève et s’approche d’elle. Il ricane) Un signe blanc comme la neige, je ne vois que cela ne te fais pas rire.
Regina : Je ne suis plus sûre de vouloir suivre ton enseignement. Je ne veux pas que mon avenir ressemble à…
Rumplestiltskin : … À quoi ?
Regina : À toi pour commencer.
Rumplestiltskin : Oh, vous n’êtes pas satisfaite de votre vie, majesté ?
Regina : Comment pourrais-je l’être ? Je suis la reine mais en réalité je ne suis qu’une prisonnière liée pour toujours à un homme dont le cœur ne bat que pour sa défunte épouse et sa fille aussi insignifiante que niaise. C’est insupportable. Je ne peux rien faire, je n’ai nulle part où aller. (En se levant.) Je veux être libre. Je veux avoir le choix.
Rumplestiltskin : C’est impossible. Laisse-moi t’expliquer pourquoi. Tu t’imagines que tu es invitée à un festin où tu goûtes à tous les plats, un peu de ténèbres, un peu d’affection. Ce que tu n’as pas encore compris c’est qu’en réalité, c’est toi le festin et que les ténèbres t’ont déjà goûté.
Regina : Ah, tu es répugnant. Je ne veux plus te voir chez moi.
Rumplestiltskin : Les ténèbres aiment le goût que tu leur laisses, très chère. L’amertume ne leur déplait pas. Et maintenant qu’elles ont commencé, elles veulent finir leur dîner. Tu ne peux pas plus échapper à ton destin que ce misérable volatile. (Il montre une oie inanimée posé sur la table.) Alors, à demain, ne sois pas en retard. Oh, et apporte cette terrible colère qui te ronge. C’est tout ce qu’il te reste. (Il disparaît, la laissant seule. Elle quitte la pièce et rejoint sa chambre. Elle va au balcon.
Regina : (Tapant sur la barrière.) Assez… Je veux… Seulement… (En frappant sur la barrière elle provoque la chute de cette dernière et elle tombe.) Ahhh ! (Elle est sur le point de s’écraser sur le sol lorsqu’une fée la rattrape in extremis avec de la poudre.) Pose-moi sur le sol. Qu’est-ce que tu fais ?
Fée Clochette : Je t’offre une seconde chance. (Elle la remonte jusqu’au balcon et la fée la rejoint, se transformant en taille humaine.)
Regina : Qui es-tu ?
Fée Clochette : La fée Clochette.
Dans la forêt enchantée – Dans un village
Un cavalier traverse un village alors que Clochette et Regina sont assises en train de manger.
Fée Clochette : Blanche-Neige, c’est son vrai nom ? Même moi je trouve niais mais pourtant le mien c’est Clochette. (Elle boit.)
Regina : C’est un monstre. Elle est vénérée et bien trop gâtée. Elle passe son temps à trahir les secrets les plus intimes de ceux qui l’entourent. Elle a fait tuer mon fiancé de cette façon.
Fée Clochette : Non.
Regina : Les seuls moments où cette vie est tolérable, ce sont ceux où le roi et sa fille adorée sont loin.
Fée Clochette : Tu es contente quand ton époux s’en va ?
Regina : (En rigolant.) Ce n’est pas un mariage. C’est une mascarade. (À voix basse.) Je suis peut-être la reine mais seule dans ce palais j’ai l’impression que cette couronne n’est qu’un mirage.
Fée Clochette : Je comprends que tu aies voulu sauter.
Regina : Je suis tombée de ce balcon.
Fée Clochette : Bien sûr, tu es tombée.
Regina : C’est la vérité. Mais si j’avais sauté, eh bien trinquons aux bonnes raisons que j’ai eues de le faire. (Elles choquent leurs tasses et Regina boit.)
Fée Clochette : Je viens d’avoir une idée. Je peux aider les gens à trouver ce dont ils ont réellement besoin.
Regina : Et de quoi ai-je besoin ?
Fée Clochette : Tu n’en as même pas conscience ? Oh Regina que c’est triste. D’amour. Tu as besoin d’amour.
Regina : Tu voudrais trouver un remplaçant à l’amour de ma vie ?
Fée Clochette : On peut aimer une deuxième fois. Je n’ai jamais vu la poudre de fée échouer. Elle trouvera la personne qui est faite pour toi, si tu la laisses te guider, tu auras droit à une fin heureuse.
Regina : Ma seule fin heureuse est la tête de Blanche-Neige sur un plateau.
Fée Clochette : Non, n’as-tu pas envie de savoir si je peux vraiment le faire ?
Regina : Si c’est le cas, tu es une vraie magicienne.
Fée Clochette : Non, une fée. Et c’est pour cela que tu devrais croire en moi.
Au pays imaginaire – Dans la jungle – Présent
Regina s’est isolée du reste du groupe et s’essuie le visage et le cou avec un mouchoir qu’elle met dans la poche mais elle le laisse tomber. Elle continue son chemin et Clochette, qui se trouve derrière elle, prend le mouchoir et la suit. Pendant ce temps, Kilian, Emma, Mary Margaret et David continuent leur route. Regina arrive derrière eux.
Regina : Emma. (Cette dernière se retourne.) Il y a un autre moyen.
Emma : Lequel ?
Regina : La magie.
Emma : Je croyais que la discussion était close.
Regina : Non, je ne parle pas de mes pouvoirs, de nous deux.
Emma : C’est hors de question.
Regina : Nos pouvoirs réunis.
Emma : Quand on fait appel à la magie, il y a toujours un prix à payer.
Regina : Oui mais ne pas avoir recours à la magie, coûte parfois plus cher encore. (David et Mary Margaret se retournent pour voir ce qui se passe.) Je suis persuadée qu’en unissant nos pouvoirs, nous serions assez puissantes pour vaincre Peter.
Emma : Et si on ne l’est pas ? (Mary Margaret arrive vers elles.) Je ne peux pas prendre ce risque, vous comprenez. C’est la vie d’Henry qui est en jeu.
Regina : J’en suis bien consciente.
Emma : Écoutez, je sais que vous désapprouvez notre plan d’attaque mais laissez-nous au moins essayer voir si on peut trouver cette fée Clochette.
Regina : Vous trouvez que c’est une bonne idée parce qu’elle vient de votre petit copain.
Emma : Mon petit copain ? Crochet ? Qu’est-ce que vous insinuez ?
Mary Margaret : Elle vient juste de perdre Neal.
Regina : Je vous demande pardon. Mais j’avoue que je suis inquiète pour Henry.
Au pays imaginaire – Dans le camp de Peter
Henry reste dans le camp de Peter et le voit en train de prendre une flèche et de la mettre dans un pot.
Henry : Qu’est-ce que c’est ?
Peter Pan : De l’ombre-rêve. Un poison mortel. (Il souffle sur la pointe. Il la met sur l’arc.) Selon une vieille légende, un homme aurait transpercé d’une flèche une pomme posée sur la tête de son propre fils. Nous allons voir si c’est possible.
Henry : Si tu vises la pomme, pourquoi tu trempes la flèche dans du poison ?
Peter Pan : C’est une motivation pour bien viser. (À Felix.) Felix, viens par ici. (Il rejoint Peter qui se met à viser.)
Henry : Heu, attends, t’es sûr que c’est un bon tireur ?
Peter Pan : Aucune importance. (Felix se met à rigoler.) Puisque c’est toi qui va tirer. (Il lui donne l’arc.)
Henry : Mais je n’ai pas du tout envie de tirer. (Un enfant perdu donne la pomme à Felix.)
Enfants perdus : Tire, tire, tire, tire, tire, tire…
Peter Pan : Tu ne le toucheras pas.
Enfants perdus : …Tire, tire, tire, tire, tire, tire…
Peter Pan : Fais-toi confiance, tu vas y arriver. (Felix met la pomme sur sa tête.) C’est grisant tu vas voir.
Enfants perdus : …Tire, tire, tire, tire, tire…
Felix avec les autres enfants : Tire, tire, tire, tire, tire, tire, tire.
Peter Pan : Tire, tire, tire, tire. (Henry vise Felix mais préfère se tourner pour envoyer la flèche vers Peter qui la rattrape in extremis. Tout le monde applaudit et rigole.) Je t’avais dit que c’était grisant. (Il prend l’arc.) Suis-moi, (il prend l’arc) j’ai quelque chose à te montrer. (Ils s’en vont.)
Au pays imaginaire – Dans une autre partie de l’île
Le groupe continue sa marche en avant. Kilian s’arrête pour attendre David qui souffre de son côté où se trouve sa blessure.
Kilian : Tu comptes lui dire ?
David : Lui dire quoi ?
Kilian : J’ai vu que tu as été touché. Laisse-moi regarder. (David le regarde et tourne la tête vers le groupe pour voir s’il est seul puis lui montre sa blessure.)
David : La flèche m’a à peine égratigné. (La blessure se propage.)
Kilian : Je suis navré.
David : (Remettant son sweat.) Combien de temps il me reste tu crois ?
Kilian : Quelques jours, quelques semaines peut-être. Tu ne tiendras pas jusqu’à l’été. C’est un sacré coup du sort, tu devrais peut-être lui en parler.
David : Non.
Kilian : (Ils se remettent à marcher.) Tu ne peux pas faire autrement. (Ils s’arrêtent.)
David : Il y a peut-être une solution.
Kilian : Quelle solution ?
David : La poudre de fée. Tu crois vraiment que cette fée Clochette peut nous aider et nous donner de la poudre de fée.
Kilian : Oui, je le crois.
David : Dans ce cas, il faut la retrouver.
Dans la forêt enchantée – Passé
Regina et la fée Clochette sont sorties de table et quittent le village.
Regina : Tu crois sincèrement que cela pourrait faire mon bonheur ?
Fée Clochette : J’en suis convaincue. (Entendant la cloche.) Je suis en retard. Je dois m’en aller. (Elle déploie ses ailes.) À bientôt. (Elle reprend sa taille normale et s’envole dans le ciel. Regina la regarde. Elle arrive au royaume des fées et est accueillie par la fée bleue qui ne semble pas contente.)
Fée bleue : Bonsoir Fée Verte.
Fée Clochette : Bonsoir Fée Bleue. Tu es ravissante, tu n’aurais pas…
Fée bleue : Tu es en retard. Tu as déjà enfreinte toutes les règles des fées concernant le couvre-feu, l’utilisation de la poudre de fée et tu as pris la taille humaine sans raison.
Fée Clochette : (En soupirant.) Oh si, j’avais une très bonne raison, au contraire. J’ai fait tout cela pour aider quelqu’un. Une reine de la forêt enchantée, Regina.
Fée bleue : Sais-tu seulement qui elle est ? C’est la fille de Cora, (montrant qu’elle prend quelque chose) celle qui arrache à mains nues le cœur des gens. Et elle suit les enseignements du Ténébreux.
Fée Clochette : Et alors ?
Fée bleue : Alors, tu devrais t’estimer heureuse d’être encore vivante. Fée verte, tu ne peux pas aider une femme comme elle. Elle est entourée par les ténèbres.
Fée Clochette : Il me semble que c’est une excellente raison de lui venir en aide. Si tu m’autorisais à prendre de la poudre de fée…
Fée bleue : Tu sais que c’est hors de question. Ne cherche pas à revoir cette femme, Fée Verte.
Fée Clochette : Je ne m’appelle pas Fée Verte, c’est Clochette mon nom et je ne peux pas croire que tu me demandes d’abandonner une personne dans le besoin. Ce n’est pas digne d’une fée.
Fée bleue : C’est à moi que revient le soin de juger ce qui est digne d’une fée.
Fée Clochette : Mais je…
Fée bleue : Assez discuter. Je veux que tu restes ici jusqu’à nouvel ordre, je me chargerai personnellement d’achever ta formation. C’est compris ?
Fée Clochette : Oui, Fée Bleue. (La fée reprend sa taille et s’envole. Clochette reste toute seule mais en profite pour repartir vers le monde des humains en passant par une fleur.)
Dans la forêt enchantée – Dans le château de Rumplestiltskin – Présent
Robin des Bois et Neal ont une conversation privée.
Robin des Bois : (Rentrant dans une pièce du château avec Neal.) Avez-vous perdu l’esprit ? Ce n’est qu’un enfant, un enfant de quatre ans. (Neal ferme la porte.)
Neal : L’ombre ne lui fera aucun mal, je vous le promets.
Robin des Bois : Comment pouvez-vous en être sûr ?
Neal : Parce que c’est elle qui m’a emmené au pays imaginaire quand j’étais enfant. Tout ce que Roland aura à faire c’est l’appeler, ensuite je me débrouillerai, c’est moi qui irai au pays imaginaire pas votre fils.
Robin des Bois : Si je comprends bien, dans le meilleur des cas, mon fils servira simplement d’appât (il pose la lanterne sur la table) et dans le pire des cas, une ombre démoniaque le conduira dans un autre monde pour le livrer à l’être le plus maléfique que vous connaissez.
Neal : S’il vous plaît, il faut que j’y retourne.
Robin des Bois : J’ai perdu ma femme il y a quelques temps et avant cela, nous avons failli ne jamais avoir Roland tellement elle était malade. Maintenant qu’elle nous a quittés, il est tout ce qu’il me reste. Je ne peux pas risquer de perdre mon fils.
Neal : Alors, vous savez ce que je ressens. J’ai besoin de mon fils et d’Emma, ils sont tout ce que j’ai dans la vie.
Robin des Bois : Eh parce que je sais ce que c’est d’aimer ma famille, je dois sacrifier la mienne ?
Neal : À l’époque où elle était malade, votre femme, comment elle a pu survivre et mettre au monde votre enfant ?
Robin des Bois : Vous le savez très bien.
Neal : Oui, c’est grâce à mon père, il les a sauvés, elle et votre fils.
Robin des Bois : Ah. (Il se retourne et regarde vers la fenêtre, il se tourne à nouveau vers Neal.) D’accord, une seule fois. Il se met à la fenêtre et il l’appelle une fois, s’il ne se passe rien, c’est fini. Pas de seconde chance.
Neal : Vous devez comprendre que c’est déjà ma seconde chance.
Au pays imaginaire – Dans la jungle
Le groupe continue son chemin à travers la jungle. Regina s’arrête.
Emma : Eh.
Regina : Quoi ?
Emma : Vous êtes un peu à la traîne. Crochet pense qu’elle vit tout près d’ici. Venez.
Regina : Oui, enfin, si elle est toujours sur l’île. Allez perdre votre temps à la chercher, je vous attends là.
Emma : (S’approchant d’elle.) Vous lui avez fait quoi ?
Regina : Pardon ? Qu’est-ce qui vous fait penser que je lui ai fait quelque chose ?
Emma : Vous l’avez déjà rencontrée, c’était dans la forêt enchantée ? Vous avez tué son petit frère, volé son auréole ?
Regina : C’est une fée, pas un ange. Très bien, en fait c’est un peu compliqué entre elle et moi.
Emma : J’en étais sûre.
Regina : Je ne vais pas entrer dans les détails mais je sais que si elle me voit, elle ne vous aidera pas. (Emma se retourne.) Alors si elle est réellement notre seul moyen de localiser le campement, croyez-moi, nous mettre face-à-face elle et moi n’est pas dans l’intérêt de l’opération Henry. (Elle s’assoit.)
Emma : L’opération Henry ?
Regina : Oui, c’est le nom que je lui donne dans ma tête parce que…
Emma : C’est comme ça qu’il l’aurait appelée.
Regina : Hmm. Il aurait trouvé un meilleur nom mais c’est ce qui m’est venue alors.
Emma : D’accord. On la retrouve et on revient vous chercher.
Regina : Non, ce n’est pas la peine. Il vaut sûrement mieux qu’on ne se revoit jamais. Et si vous n’arrivez pas à la localiser, continuez quand même jusqu’à ce que vous retrouviez Henry. Ne vous en faites pas pour cette fée Clochette.
Emma : Qu’est-ce que vous lui avez fait ?
Regina : Ce que je fais toujours. (Emma s’en va la laissant seule.)
Dans la forêt enchantée – Dans la château de Regina – Passé
La fée Clochette apparaît dans la chambre de Regina qui écrit.
Fée Clochette : Tu as envie de t’envoler ? (Regina se retourne vers elle.)
Regina : Tu l’as, ça y est ?
Fée Clochette : Je n’en ai même plus qu’il n’en faut. (Regina se lève et s’approche de Clochette.) Alors, en route. C’est en t’aidant à trouver le bonheur, en te sauvant que je trouverai le salut.
Regina : En réalité, cette poudre de fée n’est pas à toi.
Fée Clochette : Quand on y réfléchit, la poudre de fée n’appartient à personne.
Regina : Pourtant les fées sont peu disposées à partager cette précieuse substance. Si elles apprennent que tu l’as volée…
Fée Clochette : Ne t’inquiète pas pour moi, c’est de toi qu’il s’agit aujourd’hui. (Elle lui couvre le corps de la poudre de fée et elle se met à s’envoler avec Clochette. Elle est contente. Clochette rajoute encore de la poudre de fée pour montrer le chemin.) Regarde.
Regina : Qu’est-ce que c’est ?
Fée Clochette : Le chemin qui te guidera au bonheur et à celui que tu attends. (Elles volent vers l’endroit où la poudre de fée les conduit. Elles arrivent devant un bar dans une ruelle.) C’est ici dans cette taverne que commence ton bonheur. Toutes tes souffrances passées ne seront plus que celles-là, du passé. (Elles arrivent devant la porte.)
Regina : (En reculant.) Laisse-moi du temps avant d’entrer.
Fée Clochette : Tu es nerveuse, c’est compréhensible. Mais regarde, c’est lui juste là. (Elle s’avance et regarde l’homme.) L’homme qui a un lion tatoué sur l’avant-bras.
Regina : C’est lui l’homme de ma vie ?
Fée Clochette : La poudre de fée ne ment jamais. Qu’attends-tu ? C’est ta seule chance d’aimer et d’être enfin heureuse. Ce sera un nouveau départ, une nouvelle vie loin de cette colère qui te rend misérable. Vas-le voir.
Regina : Entendu. Oui, je peux le faire. Cet homme va me rendre heureuse ?
Fée Clochette : J’en suis sûre et certaine. Entre. (Elle s’en va pendant que Regina attend, ne sachant pas quoi faire et elle se décide à ouvrir la porte en souriant. Elle regarde l’homme mais prenant peur, se met à s’enfuir.)
Au pays imaginaire – Dans la jungle – Présent
Regina est toujours assise sur un tronc d’arbre, attendant la venue de Clochette. Elle se lève.
Regina : Montre-toi qu’on en finisse. Je sais que tu es là. (Clochette arrive derrière elle.)
Clochette : « C’est un peu compliqué entre elle et moi » ? Tu as une manière très diplomate de présenter les choses.
Regina : Tu n’es plus que l’ombre de toi-même.
Clochette : Tu essaies de me provoquer ?
Regina : Vas-y, viens me chercher Clochette.
Clochette : Tes amis et toi vous vous croyez très malin mais vous allez échouer tous autant que vous êtes. (Elle lui souffle de la poudre de fée au visage et Regina se met à tomber. Clochette sourit.)
Au pays imaginaire – Dans une cabane
Kilian entre dans une cabane avec une lampe et regarde autour de lui.
Kilian : Il n’y a personne. Vous pouvez monter.
David : (Montant à son tour.) Où est la poudre de fée ?
Kilian : Inutile de chercher, elle ne l’aurait jamais laissé dans un endroit aussi facile d’accès. (David enlève une couverture d’un hamac pour voir s’il y a quelque chose, ce qui n’est pas le cas.) Je peux vous assurer que vous n’en trouverez pas ici. (Emma monte à son tour.) Je regrette.
Emma : C’est minimaliste ici. Ça me rappelle vaguement quelque chose.
Mary Margaret : (Montant également.) Une cabane dans un arbre, ça devrait être chaleureux.
Emma : Ça y est, ça me rappelle l’endroit où je vivais avant.
Mary Margaret : (Alors que David ouvre un cocon et qu’il n’y a rien dedans.) Parce que c’est uniquement un abri pour dormir.
Emma : Toi, tu ne risques pas de savoir ce que c’est.
Mary Margaret : Je n’ai pas toujours dormi dans un lit à baldaquin. Moi aussi j’ai vécu dans un endroit de ce genre à une époque.
Emma : C’est vrai ?
Mary Margaret : Je vivais dans une souche d’arbre quand j’essayais d’échapper à la reine. Crois-le ou non, je la comprends cette fée Clochette. La vraie question c’est pourquoi il y a une échelle ? Je veux dire, les fées ont des ailes.
David : (Montrant un tissu.) Ah, j’ai trouvé quelque chose d’intéressant. Je crois que c’est un mouchoir.
Mary Margaret : (Le prenant pendant que Kilian se lève.) C’est celui de Regina. Qu’est-ce qu’il fait ici ?
Emma : Elle sait qu’on est là, elle surveillait Regina.
Mary Margaret : Mais si c’est Regina qu’elle surveillait…
Kilian : Nous ne sommes pas au bon endroit.
David : Où est Regina ? (Ils se mettent tous à descendre.)
Au pays imaginaire – Dans une grotte
Regina est dans un autre endroit de la jungle allongée et les mains attachées. Elle se réveille.
Clochette : Enfin, tu retrouves tes esprits. Ce n’est pas trop tôt, cela fait longtemps que j’attends d’avoir cette conversation avec toi.
Regina : Attends, tu ne sais pas pourquoi je suis là.
Clochette : Oh si, je sais exactement pourquoi tu es là. Tu veux retrouver ton fils.
Regina : (Tentant de se lever.) Et vu que tu m’as ligotée, j’en déduis que tu ne vas pas nous aider.
Clochette : Bien sûr que non. Tu es la dernière personne que j’aiderai après la déchéance que tu m’as fait subir.
Regina : Que je t’ai fait subir ? C’est toi qui es venue t’immiscer dans ma vie.
Clochette : Et tu en as profité pour briser la mienne.
Regina : Qu’est-ce que tu comptes me faire ? Tu veux me tuer ? Tu crois que c’est si facile. Je ne sais pas ce que tu as fait pour m’endormir mais ce n’était pas de la magie. Peut-être de la fleur de pavot. Mais son effet commence à s’estomper. (Elle se lève.) Et si aujourd’hui tu en es réduite à ça, ça ne peut signifier qu’une chose : tu n’as plus tes pouvoirs. Mais moi je les ai toujours. (Elle arrive à enlever la corde de ses mains. Clochette met une flèche près du cou de Regina.)
Clochette : Oui, je m’en suis aperçue. Mais tes pouvoirs ne peuvent rien contre ce poison. Tu as déjà entendu parler de l’ombre-rêve ?
Regina : Oui.
Clochette : Tant mieux. (Elle met la pointe la pointe de la flèche sur le cou de Regina.)
Regina : Comment as-tu pu changer à ce point-là ?
Clochette : J’ai fait ta rencontre.
Dans la forêt enchantée – Dans le château de Regina – Passé
La fée Clochette s’approche de la chambre de Regina.
Fée Clochette : Alors, comment était-ce ?
Regina : Euh, eh bien, je… (Clochette se transforme en taille humaine.)
Fée Clochette : (S’asseyant sur le lit.) Que s’est-il passé ? Je ne comprends pas ce nouvel amour devrait être te rendre rayonnante alors pourquoi ne l’aies-tu pas ?
Regina : Parce que cela n’a pas fonctionné. La poudre de fée s’est trompée visiblement. Je suis entrée, j’ai parlé à cet homme, il était odieux, il était absolument ignoble.
Fée Clochette : Es-tu sûre d’être allé voir la bonne personne ?
Regina : Oui, l’homme qui avait un lion tatoué sur l’avant-bras. Ce n’est pas de là que vient le problème.
Fée Clochette : Alors d’où vient-il ?
Regina : Il vient de toi.
Fée Clochette : De moi ?
Regina : Oui. De toi, il est clair que tu n’es pas faite pour être fée.
Fée Clochette : Tu n’es même pas entrée, avoue-le.
Regina : Comment oses-tu mettre ma parole en doute ?
Fée Clochette : Cela ne fait rien, je comprends que tu aies eu peur.
Regina : Je n’ai peur de rien ni de personne, tu entends. Comment ai-je pu me laisser distraire par ces sornettes ?
Fée Clochette : Non. Tu ne peux pas renoncer, ce qui peut te sauver, c’est l’amour.
Regina : (Sur un ton de colère.) J’ai déjà connu l’amour, il est mort et j’ai souffert. L’homme auquel tu me destinais ne peut pas changer cela alors au revoir.
Fée Clochette : Et que fais-tu de moi ? J’ai volé pour toi et maintenant tu me dis que cela n’a servi à rien. Je vais avoir de gros problèmes.
Regina : Je te l’ai dit, tu n’es pas faite pour être fée.
Fée Clochette : Je croyais que nous étions amies.
Regina : Je n’ai pas d’amis. Va-t-en vilain papillon de nuit. (En souriant.) Prends garde de ne pas coincer tes ailes dans une fenêtre en sortant.
Au pays imaginaire – Dans une grotte – Présent
Regina : (Toujours avec la pointe de la flèche sur son cou.) Bon d’accord, tu as l’intention de me tuer dans ce cas je vais te faciliter la tâche. (Elle arrache son cœur de sa poitrine.)
Clochette : Qu’est-ce que tu fais ?
Regina : Tu veux vraiment me tuer, alors ne laisse pas le poison s’en charger. Fais-le de tes propres mains. Vas-y, aller, écrase-le.
Clochette : Tu crois que je n’oserai pas le faire.
Regina : Ah, j’espère bien que si. Montre-moi qui tu es, fée Clochette.
Clochette : Avec joie.
Dans la forêt enchantée – Passé
La fée Clochette s’en va de la chambre de Regina et vole vers le bas du château. La fée bleue arrive derrière elle.
Fée bleue : Reste où tu es. Tu as volé cette poudre de fée.
Fée Clochette : Oui, je le reconnais. Je croyais en avoir besoin pour te prouver que je peux être une bonne fée.
Fée bleue : Tu aurais pu me le prouver en te comportant comme une bonne fée et en m’écoutant.
Fée Clochette : Je n’ai fait que suivre mon intuition.
Fée bleue : Malheureusement ton intuition n’était pas la bonne. Ce que tu as fait est impardonnable.
Fée Clochette : Non attends, tout le monde mérite une seconde chance, c’est ce que nous disons toujours à ceux qui nous demandent notre aide.
Fée bleue : C’est vrai mais, c’était déjà ta seconde chance.
Fée Clochette : (En pleurant.) Juste une chance. Je promets de ne plus recommencer, je regrette.
Fée bleue : Cette fois, tu as trahi ma confiance.
Fée Clochette : Je saurais la regagner. Accorde-moi une dernière chance.
Fée bleue : Je ne peux pas pour une raison à la fois simple et tragique. Je ne crois plus en toi. (Elle lui enlève ses ailes et Clochette tombe au sol. Fée Bleue s’envole et laisse toute seule Clochette toute triste.)
Au pays imaginaire – Dans une grotte – Présent
Clochette a le cœur de Regina dans la main et le serre, ce qui lui fait mal.
Clochette : Sais-tu ce que ça m’a coûté ta trahison ?
Regina : Tu as perdu tes ailes.
Clochette : (Qui a toujours le cœur dans la main.) Pourquoi ?
Regina : Que veux-tu savoir ? Pourquoi je me suis même arrachée le cœur ?
Clochette : (Se retournant, en colère.) Non, pourquoi tu as menti ? J’ai repensé à cette maudite nuit des milliers de fois, le sortilège fonctionnait. Tu n’es pas entrée dans la taverne, c’est la seule explication. Qu’est-ce qui t’as empêché de franchir cette porte et de rencontrer l’amour de ta vie ? Connaître enfin le bonheur te paraissait si insupportable ?
Regina : Oui, c’était insupportable. Tu as raison, je ne suis pas entrée, j’étais terrifiée. C’était si… L’instant d’avant, tu avais dit que l’amour ferait disparaître toute ma colère et tout à coup, j’ai eu l’impression que sans elle, je serais perdue. La colère était tout ce que j’avais. Qu’allais-je bien pouvoir être sans elle ?
Clochette : Une femme heureuse.
Regina : (Faisant non de la tête.) Vulnérable.
Clochette : Et en fin de compte, qu’est-ce qu’elle t’a apportée ? Toute cette puissance que tu as acquise. Tu as beau être redoutable, j’ai ton cœur dans ma main et je n’ai pas trouvé une seule bonne raison de renoncer à le réduire en cendres.
Regina : Très bien, tu veux une bonne raison, je vais t’en donner une. Tu penses que j’ai été lâche. Tu penses que j’ai fait le mauvais choix. Et bien, tu es sur le point de commettre exactement la même erreur. J’ai préféré la vengeance à l’espoir et tu tiens le résultat dans ta main. (Prenant la main de Clochette pour mettre le cœur en face du visage de celle-ci.) Un cœur froid, desséché, noir et endurci. Si tu fais le même choix que moi aujourd’hui, ce que tu as dans la main est ton propre destin. (Clochette enlève sa main et la met près du corps.) Ce n’est pas à moi de te dire ce que tu devrais faire. Le choix te revient Clochette. Soit tu me tues, soit… tu agis comme la fée que tu es.
Clochette : Ce jour-là tu as dit que je n’étais pas faite pour être fée.
Regina : Prouve-moi que j’avais tord en préférant l’espoir à la vengeance. Choisis l’amour et aide-moi à retrouver mon fils.
Clochette : Tu aimes ton fils ?
Regina : Plus que tu ne peux l’imaginer, en devenant sa mère, j’ai enfin fait une chose dont je peux être fière. Tu n’as pas envie de pouvoir dire la même chose ?
Clochette : Il est trop tard pour moi.
Regina : Seulement si tu choisis de me tuer.
Clochette : Je ne vais pas te tuer rassure-toi mais je ne vais pas non plus t’aider. De toute manière, il est sûrement déjà trop tard. Il est resté avec lui trop longtemps. (Regina reprend son cœur et le met contre sa poitrine.)
Au pays imaginaire – Dans le campement de Peter Pan
Les enfants perdus s’amusent avec des couteaux qu’ils jettent au sol.
Peter Pan : (À Henry qui se trouve à côté de lui.) Tu as vu comme ils s’amusent. Le plus gros intérêt de cet endroit c’est qu’il n’y a personne pour te dire non. Tu peux faire tout ce que tu veux. (Ils s’assoient.)
Henry : Ça leur arrive pas de se blesser ?
Peter Pan : Si, tout le temps. (Ils continuent à planter des couteaux au sol.) À un moment, j’en avais quatre qui avaient des doigts en moins. Ça ne les dérangeaient pas, ça fait partie du jeu.
Henry : Je ne suis pas à ma place ici.
Peter Pan : Tu as tord de dire ça. Ça faisait longtemps qu’on t’attendait les enfants perdus et moi. On t’attendait avant ta venue au monde.
Henry : Laisse tomber, je ne te crois pas.
Peter Pan : Tu devrais. C’est l’imagination qui fait vivre cette île, la foi. Mais votre monde a cessé de croire, la magie se meurt et c’est toi Henry qui doit la sauver.
Henry : Dans le monde d’où je viens tu veux dire.
Peter Pan : Dans tous les mondes. Tu dois ramener la magie, c’est ta destinée. Tu es là pour faire renaître la magie, pour être le Sauveur.
Henry : C’est ma mère, Emma, la Sauveuse, c’est pas moi.
Peter Pan : Elle a rompu une malédiction c’est vrai j’en sais plus que j’en ai l’air. Mais je crois que ce n’est pas le fait d’avoir rompu la malédiction qui fait d’elle la Sauveuse, mais plutôt le fait de t’avoir mis au monde. Quand on y pense, tu descends de l’incarnation de la lumière et de celles des ténèbres. Tu crois que c’est une coïncidence si le fils du Ténébreux a rencontré la fille de Blanche-Neige. Tu as été conçu pour une bonne raison et je t’aiderai à découvrir laquelle.
Henry : Alors tu penses que c’est moi qui vais sauver la magie ?
Peter Pan : Je ne pense pas, je crois. Tu te rappelles tout à l’heure je t’ai dit que j’avais quelque chose à te montrer. (Montrant un bout de papier.) Tiens, j’ai ceci depuis très longtemps. Je l’avais avant que tes parents se rencontrent. Regarde et tu comprendras pourquoi je suis convaincu que tu es le héros dont la magie a tellement besoin. (Henry le prend puis profite que Peter soit parti pour le jeter au sol.)
Henry : Je ne te crois pas de toute façon.
Peter Pan : Tu me rappelles vraiment ton père. (Il s’éloigne.)
Dans la forêt enchantée – Dans le château de Rumplestiltskin
Neal est toujours dans la pièce avec Robin et Mulan.
Mulan : Je vais me mettre là près de la fenêtre. Robin, vous vous cacherez derrière la table. Neal, vous vous accroupirez sur le rebord de la fenêtre, ainsi vous serez pile en dessous de l’ombre.
Robin des Bois : Excellent plan de bataille. (Elle prend une table ronde.)
Mulan : Oui je sais.
Neal : Robin, je vous remercie encore.
Robin des Bois : Vous me remercierez quand votre famille sera réunie. (Voyant la tête de Neal.) Vous n’avez pas l’air convaincu ?
Neal : Ben, ce qui est sûr, c’est que je vais tenter de les sauver. (Il s’assoit.) Ça ne veut pas dire qu’on sera tous réunis.
Robin des Bois : Je croyais que vous les aimiez ?
Neal : C’est le cas. Mais je ne sais pas s’ils voudront encore de moi.
Mulan : (Ramassant des affaires.) Pourquoi ne voudraient-ils pas de vous ?
Neal : (Pendant que Mulan prend un oreiller.) Je n’ai pas vraiment assuré la première fois. Mais j’aurais peut-être droit à une seconde chance. Quand Emma m’a dit qu’elle m’aimait, j’ai… j’ai attendu bien trop longtemps pour lui dire que c’était réciproque. Je ne referais pas deux fois cette erreur.
Mulan : Je suis sûre qu’elle vous pardonnera.
Neal : Espérons-le. Enfin, j’aurais au moins appris une chose : quand on aime quelqu’un, il faut pas le cacher. Faut toujours lui dire. (Petit Jean entre avec Roland dans la pièce.)
Petit Jean : Tu es prêt ?
Robin des Bois : Autant que je peux l’être. (Il prend son fils dans ses bras.) Viens mon petit gars. (Il le pose au sol et lui parle.) Voilà. Bon écoute, (montrant la table) je vais me mettre là, juste derrière toi. Cela risque d’être un peu impressionnant mais il ne t’arrivera rien, tu as compris ? (Roland fait oui de la tête.) Tu te rappelles ce que tu dois dire ?
Roland : Oui, je dois dire… (Tout le monde l’interrompt.)
Neal : Non, non, attends.
Mulan : Pas tout de suite. Attends un instant. En place messieurs.
Robin des Bois : Bien. (Il l’embrasse et se cache derrière la table, Neal derrière le fauteuil et Mulan derrière un bureau où elle garde son épée près d’elle.) Mets-toi ici face à la fenêtre. Tout va bien se passer. (Roland reste debout près de la fenêtre et Robin des Bois attend puis se lance.)
Robin des Bois : Maintenant, vas-y Roland, dis-le.
Roland : Viens me chercher, j’y crois. (Ils sont prêts à contre attaquer mais rien ne se passe.)
Neal : Il pourrait peut-être le dire une deuxième fois.
Robin des Bois : (Se mettant debout.) Non, je regrette mon ami, c’est terminé. (Neal baisse la tête de dépit mais la fenêtre se met à ouvrir. L’ombre arrive dans la pièce et Robin des Bois porte Roland dans ses bras mais l’ombre le veut alors le petit crie.)
Neal : (S’approchant de l’ombre.) Lâche-le.
Mulan : Laissez-la-moi. (Elle prend l’épée et frappe sur le bras de l’ombre qui s’échappe.) Vite Neal, elle se sauve. (Neal court après l’ombre et l’attrape de justesse. Il s’envole et Mulan semble contente de voir que ça a fonctionné.
Dans la forêt enchantée – Dans le château de Rumplestiltskin
Mulan rouvre la porte de la pièce où se trouve Robin et Roland qui dort.) Il va bien ?
Robin des Bois : Oui, merci Mulan, je vous suis redevable. Il n’a pas une seule égratignure.
Mulan : C’est ce qui était prévu.
Robin des Bois : Et maintenant, quelle est la suite pour vous ? Que comptez-vous faire ? Si vous souhaitez faire bon usage de vos remarquables talents, vous pourriez prêter main forte à mes joyeux compagnons. Vous seriez la première femme à nous rejoindre, j’espère que cela n’a rien de dissuasif.
Mulan : Ce ne serait pas la première fois.
Robin des Bois : Alors vous acceptez ?
Mulan : Je suis très honorée, mais il y a une personne à qui je dois parler avant qu’il ne soit trop tard.
Robin des Bois : Le grand amour.
Mulan : L’avenir le dira.
Dans la forêt enchantée – Dans le château d’Aurore
Mulan a rejoint Aurore et elles se mettent à discuter.
Aurore : Mulan. Tu es là depuis longtemps, que faisais-tu ? (Elle la rejoint.)
Mulan : Ah, je rassemblais mon courage.
Aurore : Ton courage, mais pourquoi ? Je suis tellement heureuse que tu sois de retour.
Mulan : Philippe est là ?
Aurore : Non, mais veux-tu que je l’appelle ?
Mulan : Non, non, ce n’est pas utile, c’est, c’est à toi que je veux parler. À vrai dire j’ai… (Aurore sourit.) Qu’y a-t-il, pourquoi tu souris comme ça ?
Aurore : Je sens que tu as une nouvelle importante à m’annoncer et il se trouve que moi aussi.
Mulan : Toi aussi ?
Aurore : Eh bien, Philippe et moi allons bientôt avoir un bébé.
Mulan : C’est une excellente nouvelle. (Elles se congratulent.)
Aurore : C’est un rêve qui devient réalité. (Elle recule.) À toi à présent, de quoi voulais-tu me parler ?
Mulan : Je… Je vais rejoindre Robin des Bois.
Aurore : Comment ? Tu vas nous quitter ?
Mulan : Oui, j’en ai bien peur. Au revoir. (Elles se remettent dans les bras. Mulan la quitte, semblant triste.)
Au pays imaginaire – Dans la jungle - Devant la grotte
Clochette sort de la grotte lorsqu’Emma, David, Mary Margaret et Kilian arrivent devant elle. Mary Margaret pointe sa flèche vers elle et Emma son épée, elle les arrête. David sort son épée.
Emma : Où est Regina ?
Clochette : (Ne comprenant pas ce qu’il se passe.) Qui es-tu ?
Emma : Une mère hyper remontée alors où elle est ? (Clochette est toujours sous la menace du groupe.)
Regina : (Sortant de la grotte.) Je suis là, je vais bien.
Clochette : Si vous baissiez vos armes pour commencer, si vous essayez de me tuer, je vous entraîne avec moi dans la mort.
Regina : Elle ne vous fera aucun mal, vous n’avez rien à craindre alors baissez vos armes.
Kilian : Mais accepte-t-elle de nous aider ? (Ils baissent leurs armes.)
Clochette : Tiens, regardez qui est là. La reine t’a mis dans ses valises. Bonjour Crochet.
Kilian : Mademoiselle.
Regina : Ne vous faites pas d’illusion, elle ne nous aidera pas.
Emma : Pourquoi ?
Kilian : Clochette, après tout ce qu’on a traversé tous les deux, tu pourrais faire un effort.
Regina : De toute façon, elle n’a plus de pouvoirs magiques.
David : Elle n’a pas non plus de poudre de fée ?
Regina : Elle a même perdu ses ailes.
Emma : Comment ça se fait ?
Clochette : C’est parce que les gens ne croyaient plus en moi et même si je voulais vous aider, il est bien trop puissant.
Mary Margaret : Mais tu sais où Peter se trouve.
Clochette : Évidemment mais cela ne vous avance pas à grand-chose.
Mary Margaret : Ça c’est à nous d’en juger. Il a confiance en toi.
Emma : Tu peux nous faire entrer dans le campement.
Clochette : Peut-être. (Elle croise ses bras.) Mais pourquoi je le ferais ?
Mary Margaret : Parce que moi je crois en toi.
Emma : Tu n’auras qu’à nous faire entrer, ensuite on se débrouillera.
Clochette : Et moi, qu’est-ce que j’y gagne ? Excepté la certitude que Peter me tuera une fois que vous vous serez enfui avec le petit.
Emma : Tu pourrais venir avec nous.
Mary Margaret : C’est ça, un foyer. C’est bien ce que tu cherches, n’est-ce pas ?
Clochette : (Faisant le tour de tout le monde avec les yeux.) Entendu, que les choses soient claires, Peter a confiance en moi, il me laissera entrer. Et alors peut-être, je dis bien peut-être que je vous laisserai accéder au camp. Mais vous n’aurez qu’une seule chance, alors votre plan devra être parfait.
Emma : Merci, il le sera.
Mary Margaret : Viens à notre campement, on va y réfléchir. (Tout le monde s’en va et David reste et Mary Margaret l’a vu. Elle le rejoint.) Hey, ça va, t’as l’air contrarié.
David : Ouais, je suis pressé de retrouver Henry, c’est tout.
Mary Margaret : On y travaille.
David : Comment t’as su que ça marcherai, de lui proposer un foyer ?
Mary Margaret : Ça aurait marché pour moi. Quand j’étais hors-la-loi, tout ce que je voulais c’était un foyer et un chez-moi et ce n’est que quand je t’ai rencontré que je l’ai vraiment trouvé. D’ailleurs, aujourd’hui encore, je n’ai besoin de rien d’autre. Du moment que tu es là, je suis bien. (Voyant son regard.) Tu es sûr que ça va ?
David : Ouais. Je t’aime.
Mary Margaret : Hmm. (Ils s’embrassent.) Allons-y. Je n’ai pas envie qu’on se perde dans cette jungle. (David semble inquiet, ne sachant pas quoi faire concernant sa blessure.)
Au pays imaginaire – Dans le campement de Peter
Henry est toujours assis et les enfants perdus le regardent. Il ramasse le bout de papier qu’il a jeté et le regarde, ne sachant pas quoi faire. Il le déroule et voit un dessus d’un enfant, en fait lui. Il regarde dans le ciel. Pendant ce temps, l’ombre amène Neal au pays imaginaire et le fait tomber. Il atterri dans la jungle. Felix est là pour l’accueillir.
Felix : Bienvenue à la maison, Baelfire. Peter sera très heureux de te revoir. (Neal le regarde.)
Au pays imaginaire – Dans le campement du groupe
Kilian ouvre une noix de coco avec son crochet.
Kilian : Voilà. (Il la donne à Emma.)
Emma : Merci. (Il en fait de même pour la sienne. Clochette se lève et rejoint Regina qui semble préoccupée.)
Clochette : As-tu au moins tenté de le retrouver ? L’homme au tatouage de lion.
Regina : Non.
Clochette : J’ai du mal à le croire. Sais-tu à quel point c’est égoïste ?
Regina : On peut dire des tas de choses sur ce que j’ai fait mais en quoi j’étais égoïste ?
Clochette : Parce que tu n’as pas seulement gâché ta vie, (elle se tourne vers Regina) tu as gâché la sienne.
Dans la forêt enchantée – Dans la forêt de Sherwood
Le groupe de Robin des Bois est dans la forêt et Mulan arrive vers eux. Robin des Bois se lève et la rejoint. Ils se serrent la main.
Robin des Bois : Bienvenue. (Sur son bras, se trouve un tatouage de lion, c’est lui l’homme mystérieux dont Regina devait tomber amoureuse. Ils s’assoient.)