Précédemment dans Once upon a time
Au pays imaginaire – Dans la jungle – Présent
Emma : (Prenant peur devant Peter Pan.) Qui es-tu ?
Peter Pan : Peter Pan.
Au pays imaginaire – Près d’une grotte
Mary Margaret et tous les autres menacent de leurs armes Clochette.
Regina : Cette fée Clochette ne voudra pas nous aider.
Mary Margaret : Tu sais où Peter se trouve.
Clochette : Évidemment.
Au pays imaginaire – Dans la jungle
David : (Alors qu’il regarde sa blessure.) La flèche m’a à peine égratigné. Combien de temps il me reste ?
Kilian : Quelques jours, quelques semaines peut-être.
Au pays imaginaire – Dans le campement de Peter
Henry : Je ne suis pas à ma place ici.
Peter Pan : Tu as été conçu pour une bonne raison et je t’aiderai à découvrir laquelle.
Dans la forêt enchantée – Passé
Rumplestiltskin retient son fils pour qu’il ne tombe pas dans le vortex.
Baelfire : Papa, non. (Il tombe dans le vortex.)
Storybrooke – Sur le pont – Présent
Belle : Tu ne reviendras pas c’est ça ?
Gold : Il faut que je le fasse en mémoire de Baelfire.
Dans la forêt enchantée – Dans le château de Rumplestiltskin
Neal : Je sais comment aller au pays imaginaire.
Au pays imaginaire – Dans la jungle
L’ombre et Neal volent à travers le pays imaginaire et il est tombé. Felix l’attend.
Felix : Bienvenue à la maison, Baelfire. (Ils continuent leur route et Neal a les mains attachées.) J’ai l’impression que c’était hier quand je t’ai accueilli pour la première fois au pays imaginaire Baelfire. Mais je dois l’avouer, j’espérais ne jamais te revoir.
Neal : Alors, Peter n’aurait pas dû enlever mon fils.
Felix : Et peut-être que tu n’aurais pas dû le laisser seul.
Neal : Je vais le lui reprendre.
Felix : Tu le crois vraiment ? Tu as été un enfant perdu, tu sais qu’on ne doit pas traiter Peter Pan à la légère. Tu sais depuis combien de temps il est à la recherche du cœur du plus pur des croyants ? Alors tu penses réellement qu’il va simplement le laisser partir. (Neal arrive à enlever ses liens.)
Neal : Je ne sais pas, si je lui demande gentiment.
Felix : (En rigolant.) Tu as peut-être grandi Baelfire mais on dirait qu’en grandissant, tu es devenu très bête.
Neal : Ça j’ai grandi et peut-être que je suis devenu bête (il enroule la corde autour de sa main) mais au moins moi, je sais encore faire un nœud. (Il le frappe au visage avec la corde. Felix tombe au sol et Neal enlève sa veste. Il parle pour lui-même.) Je ne suis plus un petit garçon Felix et je suis certainement pas perdu. (Il s’en va laissant sa veste au sol avec la corde.)
OUVERTURE
Un enfant perdu tourne autour d’un feu de camp.
Dans la forêt enchantée – Dans la maison de Rumplestiltskin – Passé
Baelfire est en train de dessiner lorsque son père entre dans la maison.
Rumplestiltskin : Baelfire. (Il lève la tête.) C’est pour toi, pour tailler tes crayons. (Il pose un petit couteau sur la table.)
Baelfire : (Prenant le couteau.) Où tu l’as eu ?
Rumplestiltskin : D’un homme qui n’en avait plus l’usage.
Baelfire : Dis plutôt que tu le lui as pris pour te rembourser.
Rumplestiltskin : Peut-être.
Baelfire : Papa, je te l’ai dit, non, je ne veux pas à ce que tu prends aux pauvres gens que tu terrorises. (Il jette le couteau.)
Rumplestiltskin : Qu’est-ce que tu veux alors ? Dis-moi mon fils, qu’est-ce qui te ferais plaisir ?
Baelfire : (Se levant pas content, il va vers la cheminée.) Je voudrais partir. J’en ai assez de ce taudis et de vivre enfermer.
Rumplestiltskin : (En ricanant.) Mais ça s’arrange ça. Tu veux un château ? Je peux te construire un palais si imposant que son ombre couvrira la campagne alentour.
Baelfire : (Se retournant.) Tu n’as pas compris. Je veux aller dehors, avoir des amis, voir ce qu’il y a au-delà de ces murs. Pourquoi tu ne me fais pas assez confiance pour me laisser sortir ?
Rumplestiltskin : Je te fais confiance mais aux autres, aux autres non. Je ne peux pas car tu sais, j’ai beaucoup d’ennemis qui me guettent là dehors. Si tu sors, l’un d’entre eux pourrait s’attaquer à toi.
Baelfire : Tu es sûr que tu n’as pas d’autre raison. Peut-être que ce qui te fait peur, c’est que si je m’en vais un jour, je ne revienne pas.
Rumplestiltskin : Oh, non, non, non, non, non, non. Je m’inquiète pour ta sécurité. (Baelfire se rassoit à la table.) Et c’est ici l’endroit le plus sûr pour toi. Si je te perdais, je ne sais pas ce que je ferais.
Au pays imaginaire – Dans la jungle – Présent
Gold utilise une pierre et l’utilise sur une autre pierre qui a du liquide. Il pose la pierre dessus et met sa main sur le liquide noir et utilise ses doigts pour dessiner des traits sur son visage.
Belle : Tu t’es toujours senti plus à l’aise caché derrière un masque.
Gold : Toi seule a réussi à voir ce qu’il y avait derrière ce masque. (Belle sourit.) Derrière le masque du monstre.
Belle : Mais pourquoi tu le remets aujourd’hui.
Gold : Il se trouve que j’ai besoin du monstre. Sans lui, je n’arriverai pas à le sauver et c’est ce que j’ai décidé, je vais sauver Henry.
Belle : La prophétie dit que c’est lui justement qui causera ta fin. C’est une mort certaine qui t’attend en le sauvant.
Gold : Tu crois que j’en suis incapable.
Belle : Je crois que tes intentions sont sincères mais toute ta vie, tu n’as servi que ton intérêt personnel et c’est une mauvaise habitude dont tu n’as jamais réussi à te débarrasser.
Gold : Les choses ont changé.
Belle : Comment ça ? Qu’est-ce qui est différent ?
Gold : Je n’ai plus aucune raison de vivre.
Belle : Ah bon (elle prend sa main) et, et je ne compte pas moi ?
Gold : Tu n’es pas réelle, tu n’es qu’une vision.
Belle : Oui, mais je suis à Storybrooke et je t’attends.
Gold : Tu ne devrais pas. Quand je t’ai dit au revoir, toi et moi, nous savions que c’était pour toujours.
Belle : (Alors que Gold se lève.) Peut-être que je crois quand même que tu vas revenir.
Gold : Même si je revenais, un jour ou l’autre, tu me quitterais parce que tu finirais par voir qui je suis vraiment. Là, tu penses que je suis un homme bon mais à terme, tu verrais le monstre. Mon fils est mort, tout ce que je peux faire pour me racheter, c’est sauver la vie de son fils Henry et accepter de donner la mienne.
Au pays imaginaire – Dans le campement du groupe
Emma : (Montrant un schéma à l’aide d’un bâton sur le sol.) Voici l’endroit où est Henry, le camp de Peter. Comme me l’a décrit euh…
Clochette : Clochette.
Emma : Oui, Clochette. Ça fait toujours drôle de dire ça.
Clochette : Appelle-moi Clo.
Emma : Euh, non, ce n’est pas mieux, enfin bref. Donc, d’après elle, il y a des sentinelles postées devant et c’est pour ça que nous, nous allons arriver par l’arrière par là et elle, elle va se présenter devant et entrer. Et quand elle verra que la voie est libre, on en profitera pour se faufiler à l’intérieur.
Clochette : Oui et une fois dedans, vous aurez affaire aux enfants perdus.
Regina : Ce ne sont que des enfants avec des bâtons pointus, je pense qu’on s’en sortira.
Clochette : (Pliant une couverture.) Ce n’est pas des bâtons dont vous devez vous méfier, c’est du poison qu’il y a sur leur pointe. (Kilian regarde David qui se retourne.)
Mary Margaret : L’ombre-rêve, Crochet nous a déjà avertis.
Clochette : Tant mieux, parce qu’une seule petite égratignure et vous êtes condamnés…
David : (Se levant.) Une égratignure et c’est la mort, on le sait. Alors qu’est-ce qu’on attend pour lancer cette mission de sauvetage ?
Clochette : Je suis prête à y aller dès que vous m’aurez dit comment vous comptez quitter l’île. (Tout le monde se regarde.) Pour notre fuite, vous avez un plan, non ?
Mary Margaret : Non, non, pas vraiment, non. On s’était dit qu’on improviserait en fait.
Clochette : Si vous n’avez pas un moyen de quitter l’île, autant laisser tomber.
Regina : (Se levant.) Nous en trouverons un.
Clochette : Vous en trouverez un ? Personne n’arrive sur l’île ou n’en repart s’il ne l’a pas décidé. On perd notre temps, franchement.
David : Quand on dit qu’on trouvera une solution, on en trouve toujours.
Clochette : Tu ne comprends rien, tenez, je vais vous montrer quelque chose. (Elle sort une montre.) Vous savez ce que c’est ?
Mary Margaret : Oui, une montre.
Clochette : Elle était à la jeune femme qui a amené votre fils sur l’île.
Emma : (Rejoignant Clochette.) Greg et Tamara, ils sont où ? Pourquoi ils te l’ont donnée ?
Clochette : Ils ne me l’ont pas donnée, elle était morte, j’ai mis des heures à enlever le sang qui avait dessus. Quant à son copain, il restait si peu de choses de lui qu’il n’y avait rien à récupérer. (Regina sourit.) Voilà ce qu’a fait Peter à des gens qui l’employaient, qu’est-ce que vous croyez qu’il va vous faire ? Alors je ne tenterai rien contre lui sans être sûre de pouvoir quitter l’île. Quand vous aurez la solution, vous saurez où me trouver.
Mary Margaret : Mais où est-ce qu’elle va ?
David : (S’en allant.) T’inquiète pas, je la ramène.
Emma : Laisse-la, elle a raison. Si je sais une chose c’est que tu n’entres pas quelque part sans savoir comment ressortir.
Regina : Ah bon, vous avez appris ça à l’école des garants de caution.
Emma : Je l’ai appris par Neal.
Regina : Oh.
David : (Se retournant.) Crochet, tu n’as pas une idée ? Tu as déjà quitté cette île.
Kilian : Oui, oui, à bord de mon navire. J’ai eu recours à une forme de magie pour créer une porte. Magie que Peter m’a donné en passant un accord qu’il ne voudra sans doute pas réitéré.
Regina : Donc, personne n’a jamais quitté l’île sans la permission de Peter.
Kilian : Un seul l’a fait, son complice d’autrefois Neal.
Emma : Comment ?
Kilian : Peut-être qu’on peut le découvrir. (Tout le monde quitte le campement.)
Au pays imaginaire – Dans la jungle
Gold continue sa traversée de la jungle pour chercher où se trouve le campement de Peter. Des voix d’enfants perdus s’entendent.
Enfant perdu 1 : Tu es toujours en train de râler…
Enfant perdu 2 : Tu ne vas pas me dire que tu es fatigué.
Enfant perdu 1 : Si. Qu’est-ce qu’on fait après ?
Les enfants se retournent et voient Gold.
Enfant perdu 2 : (Il le menace avec sa lance.) Reste où tu es. (Gold utilise de la poudre pour endormir les enfants.)
Gold : Personne ne me donne d’ordre. (Il prend la lance et voit quelqu’un débouler devant lui et le menace. Il s’agit de Neal.) Baelfire.
Neal : Oh.
Gold : Tu n’es pas réel. Tu es mort.
Neal : Si, je suis réel, (il hausse la voix) qu’est-ce que tu racontes ?
Gold : Tu es une vision, comme Belle.
Neal : Non, non, attends. Écoute-moi, c’est moi. On m’a tiré dessus, c’est vrai mais j’ai survécu, tu vois je suis vivant.
Gold : (Poussant Neal contre un arbre et le menaçant avec la lance.) Mon fils est mort, tu es là pour me rappeler mon échéance.
Neal : Mais tu te trompes.
Gold : Et ma faiblesse.
Neal : Lâche-moi et baisse ta lance s’il te plaît.
Gold : Tu veux que je doute de ma résolution mais tu perds ton temps. Je vais sacrifier ma vie pour Henry et rien ne pourras m’arrêter.
Neal : (Étranglé par son père.) Je t’en prie, papa.
Gold : (Comprenant qu’il a fait une erreur.) Baelfire, c’est vraiment toi ?
Neal : Oui.
Gold : (Faisant tomber son bâton.) J’ai cru t’avoir perdu pour toujours.
Dans la forêt enchantée – Dans la maison de Rumplestiltskin – Passé
Rumplestiltskin : (Entrant dans la maison.) J’ai réfléchi, seuls les rois vivent dans un château alors essaie ça pour voir si elle est à ta taille. (Il montre une couronne et s’arrête quand il voit qu’il n’y a plus personne. Il regarde autour de lui.) Baelfire ?
Dans la forêt enchantée – Dans un village
Un groupe de villageois se sont massés autour d'une place pour rechercher des enfants.
Villageois : Écoutez-moi tous, nous allons nous organiser et commencer les recherches sur-le-champ.
Rumplestiltskin : (Arrivant sur la place du village.) Vous pensez pouvoir le cacher ? (Les villageois prennent peur.) Où est-il ? Où est mon fils ?
Villageois : Il n’est pas là, Ténébreux, je te le jure.
Rumplestiltskin : Ne me mens pas. La magie m’a amené jusqu’à ce trou-à-rats. Sa trace s’arrête là, à Hamelin. Je sais que vous le cachez quelque part.
Villageois : Non, non pas du tout. (Il descend de l’estrade.) Des garçons à nous ont aussi disparu la nuit dernière. Ils ont été tirés de leur lit par une étrange musique.
Rumplestiltskin : Quel genre de musique ?
Villageois : Jouée sur une flûte. Seuls les enfants l’entendaient, certains d’entre eux l’ont dit à leurs parents mais ils n’ont pas voulu les croire. Ils les ont renvoyés se coucher et ce matin, ils n’étaient plus là.
Rumplestiltskin : Et qui jouait de cette musique ?
Villageois : Personne n’a vu son visage. Ce n’était qu’une silhouette, ce n’était qu’une ombre cachée par un grand manteau tout bigarré, qui les a menés de leur maison jusque dans la forêt. Vous ne comprenez donc pas c’est, c’est forcément cet homme qui a aussi enlevé votre fils.
Rumplestiltskin : Qui que ce soit, ce joueur de flûte nocturne ne va pas tarder à souffler sa dernière note.
Au pays imaginaire – Dans la jungle – Présent
Gold : Comment est-ce possible ?
Neal : C’est une longue histoire, disons que Robin des Bois n’a plus de dette envers toi.
Gold : Tu étais dans la forêt enchantée ?
Neal : (Ramassant la lance.) Ouais, mais je suis là, et ce qui compte maintenant c’est que j’aide Emma à sauver Henry. Où est-ce qu’elle est ?
Gold : Je l’ai laissée avec les autres sur le bateau du pirate. Leurs intentions sont peut-être nobles mais ils n’ont pas le courage de faire ce qu’il faut.
Neal : (Tournant autour des enfants perdus.) C’est-à-dire ce que tu as fait à ces garçons. Ils ne sont pas…
Gold : Non, ils ne sont qu’endormis, pour l’instant.
Neal : Alors, laisse-les comme ça. (Il prend les flèches à un enfant perdu.)
Gold : Toi aussi tu manques de courage.
Neal : Non, j’irais jusqu’au bout. Mais les enfants perdus, on n’est pas obligé de les tuer.
Gold : Nous verrons.
Neal : Je suppose que tu as un plan ? Qu’en parlant de sacrifier ta vie, tu faisais un peu dans le dramatique.
Gold : C’est la seule solution, Peter Pan est trop puissant. Il faut être prêt à mourir pour le vaincre et je le suis.
Neal : Et si je te disais qu’on pouvait faire autrement. (Il lui donne le bâton et s’en va. Ils sont désormais près d’un lac.)
Gold : Que comptes-tu faire ?
Neal : (Il met les flèches sur le sol.) Tu connais ce truc, en collant un coquillage sur ton oreille, tu entends l’océan. Avec certains, ça peut être l’inverse, c’est l’océan qui t’entend. (Neal souffle dans le coquillage, provoquant un bruit strident.)
Gold : Baelfire, qu’est-ce que tu as à lui dire ? (Neal montre l’agitation de la mer.) Qu’est-ce que tu as fait ?
Neal : Donne-moi la lance. (Un monstre apparaît et il lance la lance vers lui et le touche. Ils tirent sur le fil de toute leur force.)
Gold : Une seiche.
Neal : Et ouais. Tu sais comment extraire l’encre de ces grosses bêtes n’est-ce pas ?
Gold : De l’encre de seiche ? C’est à ça que tu pensais.
Neal : Elle peut paralyser la plus magique des créatures, au moins pour un moment, même Peter Pan.
Gold : J’en ai déjà fait l’expérience tu sais.
Neal : Tu peux en récupérer ?
Gold : Oui mais faudra t’approcher de Peter pour t’en servir.
Neal : Non, je resterai loin. (Il prend l’arc et les flèches.) Avec un tir bien ajusté, je lui reprendrai Henry.
Gold : Alors, laisse-moi faire.
Au pays imaginaire – Dans la jungle
Tout le groupe continue sa route vers le campement de Peter Pan. Ils arrivent près d’un rocher.
Regina : C’est quoi exactement ?
Emma : Neal s’est enfui de l’île grâce à un pied de vigne ?
Kilian : Si l’un de vous avez la gentillesse de m’aider, ma chère Sauveuse.
David : (La retenant.) Non, laisse.
Kilian : Tu as l’air fiévreux, camarade. (Ils tirent sur une corde.)
David : Il fait cinquante degrés dans cette jungle, normal que j’ai chaud. (Il continue de tirer sur la corde et une porte s’ouvre.)
Kilian : Mesdames, je vous en prie. (Emma, Mary Margaret et Regina entrent dans le rocher.) Tu comptes jouer cette comédie encore longtemps. Ta famille a le droit de savoir que tu vas mourir.
David : En quoi ça t’intéresse ?
Kilian : Toi, ça devrait t’intéresser.
David : À quoi ça servirait que je leur parle puisqu’on ne peut rien faire pour arrêter le poison puisqu’il n’y a aucun espoir.
Kilian : Et bien si j’ai compris une chose avec vous les héros c’est qu’il y a toujours un espoir.
David : Il y a quelque chose que tu ne me dis pas, matelot.
Kilian : Hélas, l’espoir et la réalité se rejoignent très rarement. Je t’ai dit la vérité. Tu n’arriveras pas à quitter cette île vivant.
David : Ouais, alors ça reste entre nous. Le seul qu’elles doivent chercher à sauver c’est Henry. (Il entre à son tour dans le rocher, laissant Kilian seul.)
Emma : Crochet ! C’est quoi cet endroit, qu’est-ce qu’on fait là ? (Kilian tente de faire du feu avec une pierre et son crochet mais n’y arrive pas. David prend un briquet et allume la torche. Ils voient des dessins sur les murs.) Neal. C’est là qu’il vivait.
Kilian : Oui, Baelfire a fait un séjour sur cette île quand il était enfant, c’était son refuge.
Mary Margaret : Donc, vous croyez qu’il a laissé quelque chose qui nous indiquerai comment il s’est enfui ?
Kilian : Oui, espérons-le. Sinon, nous serons aussi perdu qu’il l’était. (Emma regarde autour d’elle.)
Dans la forêt enchantée – Dans un village – Passé
Rumplestiltskin est assis sur un toit en attendant que cela se passe. Il entend une musique et voit un enfant qui quitte sa chambre. Un autre enfant sort également et ils descendent grâce à une corde. D’autres enfants se joignent à eux et avancent dans le village.
Dans la forêt enchantée – Près d’un feu de camp
Rumplestiltskin se trouve désormais près d’un feu de camp où des enfants perdus s’amusent.
Rumplestiltskin : Baelfire. Où es-tu ? (Il prend un enfant mais ce n’est pas son fils. Il en fait de même avec deux autres enfants.) Baelfire. (Il voit le joueur de flûte qui joue et va le rejoindre.) Où est mon fils, joueur de flûte ? (Il la casse en deux.)
Peter Pan : C’est comme ça qu’ils m’appellent. Mais nous connaissons nos vrais noms toi et moi. (Il enlève sa capuche.) Ça faisait longtemps, hein petit gars. Je suis heureux que tu sois des nôtres. (Rumplestiltskin comprend que c’est quelqu’un qu’il connaît.)
Dans la forêt enchantée – Près d’un feu de camp
Les enfants continuent de s’amuser.
Peter Pan : Tu es surpris de me voir, mon ami ? Je peux le comprendre, je suis un peu surpris moi aussi. Tu as bien grandi et te voilà devenu le Ténébreux, quelle réussite.
Rumplestiltskin : Qu’est-ce que tu fais là ?
Peter Pan : Je m’ennuie au pays imaginaire, les enfants qui viennent pendant leurs rêves sont mes seuls amis. Mais ils ne restent jamais. Alors je vais emmener ces garçons et ils resteront.
Rumplestiltskin : Tu es là pour mon fils.
Peter Pan : Oui c’est vrai.
Rumplestiltskin : Ce n’est pas avec ta petite flûte de paon que tu pourras l’enlever.
Peter Pan : Tu sais ce que cette flûte a de terrible, seuls certains peuvent l’entendre. Les garçons qui se sentent mal aimés, qui se sentent perdus, c’est pour ça que tu l’entends toi aussi. Avoue-le.
Rumplestiltskin : Ne vas pas croire que tu me connais. Ce temps est fini, tu ne me connais plus.
Peter Pan : Oh si au contraire. Malgré tout tes pouvoirs, tu n’es toujours qu’un garçon solitaire, mal aimé, un enfant perdu. J’aime bien ce que je viens de dire. Ce sera le nom de mes nouveaux amis, les enfants perdus. Ça sonne bien, non ?
Rumplestiltskin : Tu peux appeler tes amis comme ça te chante, Baelfire ne sera jamais l’un d’eux.
Peter Pan : Oh si, il est déjà des nôtres. La question c’est : qu’es-tu prêt à faire pour le reprendre ?
Rumplestiltskin : Je vais te faire regretter d’avoir poser cette question.
Peter Pan : Oh, tu es en colère, je comprends. La plupart des parents redoutent surtout que leur enfant leur soit enlevé. Mais ta plus grande peur à toi, ce n’est pas ça. Non, toi tu n’as pas peur un instant qu’on t’enlève Baelfire, tu as peur qu’il te quitte. Tu sais ce que ça fait d’être abandonné. Tous ceux auxquels tu tenais ont fini par partir. Comme Milah, la mère de ton fils ou ton père avant elle. Alors pourquoi Baelfire ne ferait pas comme eux ?
Rumplestiltskin : Tu as tord.
Peter Pan : Ah oui ? Eh bien, on n’a qu’à vérifier. Tu n’as qu’à demander à ton fils s’il préfère me suivre au pays imaginaire ou s’il veut rester avec toi. Je te propose un marché : s’il veut rester, je le laisserai libre. Tu es d’accord ?
Rumplestiltskin : Je refuse de marchander avec toi.
Peter Pan : Pourquoi tu ne veux pas jouer ? Qu’est-ce que tu risques si tu es sûr qu’il veuille rester ? (Rumplestiltskin le regarde, ne sachant pas quoi dire.)
Au pays imaginaire – Dans le campement de Peter – Présent
Henry est toujours assis alors que les enfants perdus dansent et jouent de la musique. Peter Pan regarde Henry. Il va vers lui.
Peter Pan : Tu ne veux pas faire la fête Henry ?
Henry : J’ai rien à fêter.
Peter Pan : Rien à fêter ? Alors tu ne te rends pas compte qu’on fait ça rien que pour toi.
Henry : Moi, et pourquoi ?
Peter Pan : Parce que tu vas sauver la magie. Et si tu veux mon avis, c’est bien la meilleure raison qu’on est de faire la fête. Regarde-les. (Henry les regarde.)
Henry : D’abord, je ne suis pas comme eux ni comme toi.
Peter Pan : Bien sûr que si. Tu es un garçon comme nous. Peut-être que si je joue, tu voudras danser. (Il se met à jouer de la flûte.)
Henry : Désolé, je n’entends pas ce que tu joues.
Peter Pan : Intéressant. En fait, cette flûte est enchantée. Seulement, certains enfants l’entendent.
Henry : Lesquels ? (Felix revient de son expédition et s’arrête près du camp.)
Peter Pan : Tu le saurais bientôt, je te le promets. (Il rejoint Felix.) Felix, je connais ce regard, que s’est-il passé ?
Felix : Baelfire. Il a réussi à s’enfuir.
Peter Pan : Pourquoi tu ne l’as pas rattrapé ?
Felix : J’ai essayé. J’ai suivi sa piste et je suis tombé sur deux de nos sentinelles endormies par le charme du sommeil.
Peter Pan : Le Ténébreux.
Felix : Hmm, hmm.
Peter Pan : Alors, le père et le fils sont enfin réunis.
Felix : Ils vont essayer de nous prendre le petit. On devrait l’amener en lieu sûr.
Peter Pan : Eh bien quoi Felix, tu as perdu le goût du risque ? On ne va pas mettre fin à la fête alors qu’on commence à s’amuser. (Henry est toujours seul assis.)
Au pays imaginaire – Dans la grotte
Emma regarde les inscriptions sur le mur. Kilian rompt le silence.
Kilian : Vous avez vu quelque chose ?
Emma : Difficile à dire. Je ne savais pas qu’il dessinait.
Kilian : Il tient de ça de sa mère. (Regina et Mary Margaret regardent dans les affaires de Neal.)
Emma : J’espère qu’un de ses dessins nous dira quelque chose. Il y a peut-être caché une carte ou au moins une sorte d’indice. (Demandant à David.) Donne-moi cette bougie. (David l’allume avec un briquet.) Et vous, vous avez trouvé quelque chose ?
Kilian : En tout cas, je n’ai pas trouvé de tourbillon ni de haricot magique sous le tapis. Il n’y a pas de tapis d’ailleurs. (Emma regarde les dessins à l’aide de la bougie, il y a quatre personnages dessiné sur le mur.) Il y a aussi des dessins sur l’autre mur mais apparemment, ils ne disent rien de plus que cela. Ce n’était sûrement qu’un moyen de s’occuper, de passer le temps.
Emma : Vous le connaissiez bien on dirait.
Kilian : On a passé un certain temps ensemble. (Il voit qu’elle regarde au sol.) Ça va Swan ?
Emma : Ça va. Vous devez avoir raison, ce ne sont que des dessins. (Voyant des objets sur une table.) Qu’est-ce que c’est ?
Mary Margaret : De la vaisselle, qu’il a fabriquée avec ce qu’il a trouvé ici.
David : (Agitant un cocon.) En tout cas, ça ne devait pas être pratique pour boire, il y a plein de trous dedans.
Mary Margaret : C’est peut-être une sorte de passoire. (Emma le prend et voit qu’elle peut l’utiliser sur la bougie.)
Regina : Oui parce que Baelfire pré adolescent devait souvent se faire des spaghettis.
Emma : Attendez, Crochet, éteignez la torche. (Il prend un bâton avec un gobelet et éteint la torche. Emma met l’autre partie du cocon sur la bougie.)
Regina : On doit être impressionné par ce qu’il a fabriqué une lampe.
Emma : (Levant la tête en l’air.) Regardez le plafond. (Grâce aux trous, apparaissent toute une série d’étoiles. Les autres regardent aussi.)
Mary Margaret : Des étoiles.
Kilian : C’est une carte.
David : Pour aller où ?
Emma : À la maison.
Au pays imaginaire – Dans le campement de Peter Pan
Les enfants perdus continuent de s’amuser et Henry toujours assis. De la poussière arrive vers eux, éteignant le feu de camp, ils tombent au sol sauf Peter.
Peter Pan : (Il sourit et se lève.) On a un invité. Sans doute quelqu’un qui sait que j’adore les devinettes. Qui ça peut être ? Je sais. (Il rallume le feu de camp alors que Gold arrive devant lui.) Le Ténébreux. (Neal arrive derrière eux avec son arc à la main.) Alors, p’tit gars, tu es venu chercher Henry. Comme c’est excitant. Le Ténébreux prêt à sacrifier sa vie pour sa famille. En parlant de famille, (il utilise son pouvoir pour allumer une torche) tu peux te montrer, Baelfire. (Il arrive et le menace avec son arc.)
Neal : C’est Neal maintenant.
Peter Pan : Un nouveau nom mais toujours les mêmes ruses. C’est touchant de voir le père et le fils œuvrant la main dans la main et pourtant, tu l’avais abandonné ce fils. On croirait voir une famille modèle.
Gold : Qu’est-ce que tu attends ?
Neal : Laisse-moi faire. (Il tire une flèche empoisonnée vers Peter qui la rattrape de justesse.)
Peter Pan : Joli tir, mais on est déjà passé par là, Baelfire. Tu ne te rappelles pas ?
Neal : Si, je me rappelle. (Peter lâche la flèche.) Le poison n’était pas sur la pointe. (Peter ne peut plus bouger.)
Gold : Récupère ton fils. (Ils courent vers Henry.)
Peter Pan : (Une ombre lumineuse parcourt son corps.) Sur ce coup-là, tu m’impressionnes. (Neal prend Henry dans ses bras.) Mais tu es vraiment sûr de lui rendre service ?
Neal : Qu’est-ce qui pourrait être pire que de vivre avec toi ?
Peter Pan : C’est à ton père que tu dois poser la question. (Neal regarde Gold et se tourne vers Peter.) Les personnes dont on devrait avoir le plus peur sont parfois les plus proches de nous.
Neal : De quoi il parle ?
Gold : Ne l’écoute pas.
Peter Pan : Comment ça, tu ne lui as pas dit ?
Neal : Pas dit quoi ?
Peter Pan : Il ne t’a pas parlé de la prophétie, bien sûr.
Neal : Quelle prophétie ? De quoi il parle ?
Peter Pan : De la prophétie qui fera ton malheur. Ton père n’est pas là pour sauver ton fils, il est là pour le tuer.
Au pays imaginaire - Dans un campement
Ils continuent la conversation mais sans Peter.
Neal : (Posant Henry sur le sol.) Alors, de quoi il parlait ?
Gold : Oublie ce qu’il a dit.
Neal : Il a dit que tu voulais tuer Henry.
Gold : Il voulait que tu doutes, t’embrouiller l’esprit. L’important c’est qu’on ait ton fils et qu’on s’est éloigné de lui.
Neal : Où on est ?
Gold : On est à l’autre bout de l’île. Nous sommes en sécurité pour le moment.
Neal : (Tentant de réveiller Henry.) Hey, Henry, c’est moi, c’est ton père.
Gold : Laisse-le, il n’entend rien.
Neal : Alors, vas-y, réveille-le.
Gold : Le sortir de son sommeil peut être dangereux, il se réveillera tout seul dans quelques heures et tout ira bien.
Neal : (Se relevant.) D’accord, en attendant, tu vas m’expliquer de quoi parler Peter. C’est quoi cette prophétie ? Pourquoi il a dit que tu voulais tuer Henry ?
Gold : Je n’en sais rien, pour semer le trouble entre nous.
Neal : Tu es en train d’esquiver. Je suis sûr qu’il y a un rapport avec ce qu’il s’est passé quand je t’ai trouvé. Tu m’as pris pour une vision et tu as parlé de ta résolution de sauver Henry. Qu’est-ce que ça voulait dire ?
Gold : Baelfire.
Neal : (En colère.) C’est Neal ! Arrête de biaiser et dis-moi toute la vérité !
Gold : (Après une pause.) Il y a longtemps, une voyante a fait une prophétie, un certain garçon me permettrait de te retrouver enfin. Et ce même garçon causerait aussi ma perte.
Neal : Henry ?
Gold : Je ne savais pas que c’était mon petit-fils. C’est en te retrouvant à New York que j’ai appris que tu étais son père.
Neal : Tu avais décidé de t’en débarrasser et tu t’en foutais de savoir qui c’était, tu voulais tricher avec le destin et déjouer la prophétie et tu ne pensais qu’à ça espèce d’ordure. Tu allais le tuer.
Gold : Oui.
Neal : (Mettant le doigt en face de lui.) Va-t-en, ne t’approche plus de lui.
Gold : C’était avant, les choses ont changé, je ne suis pas venu au pays imaginaire pour tuer Henry. Je suis venu pour le sauver.
Neal : Après ce que tu viens de me dire, je devrais te croire ?
Gold : Je ne vais pas te mentir. Suivre mon instinct de survie est une mauvaise habitude que j’ai eu ma vie entière. Je suis là pour m’amender, pour changer. Je suis prêt à sauver ton fils même si ça veut dire que je dois sacrifier ma vie. Tu dois me faire confiance.
Neal : Après tout ça.
Dans la forêt enchantée – Dans un campement – Passé
Rumplestiltskin continue de regarder autour de lui à la recherche de son fils. Les enfants perdus sont toujours en train de s’amuser. Peter est à côté de lui.
Peter Pan : Tu ne le reconnais même pas.
Rumplestiltskin : Ce n’est pas étonnant, il porte un masque.
Peter Pan : Oh, ce n’est pas le masque qui t’empêche de le reconnaître. Regarde-le bien. Il fait ce qu’il veut, il joue avec d’autres garçons, il est tout simplement heureux. C’est pour ça que tu ne le reconnais pas. (Rumplestiltskin arrête un enfant avec un masque.)
Rumplestiltskin : Baelfire. (Il enlève son masque et voit son fils.) Ah, Baelfire. Est-ce que ça va ?
Baelfire : Oui bien sûr. Qu’est-ce que tu fais là ?
Rumplestiltskin : Tu es persuadé que je ne me soucie pas de toi, mais c’est faux, je vais te le prouver.
Baelfire : Comment ça ?
Peter Pan : Vas-y, prouve-lui.
Baelfire : (Alors que son père le prend dans ses bras.) Papa, qu’est-ce que tu fais ?
Rumplestiltskin : Je te protège. (Il utilise son pouvoir pour faire disparaître son fils.)
Peter Pan : Tu regretteras d’avoir refusé mon offre. (Ils ont disparu et apparaissent désormais dans leur maison.)
Dans la forêt enchantée – Dans la maison de Rumplestiltskin
Baelfire : (Alors qu’il recule.) Ne me touche pas, laisse-moi.
Rumplestiltskin : Tu es en sécurité maintenant, ça va aller.
Baelfire : En sécurité ? J’étais pas en danger, le joueur de flûte était mon ami.
Rumplestiltskin : C’est ce qu’il a voulu te faire croire, mais je sais de quoi je parle. Il t’aurait fait du mal.
Baelfire : Pourquoi ? Qui est-ce ? Encore quelqu’un que tu as maltraité ?
Rumplestiltskin : Il s’appelle Peter Pan. Je l’ai connu quand j’étais enfant. Nous avons grandi ensemble, nous étions devenus comme des frères.
Baelfire : Alors, il est immortel lui aussi ?
Rumplestiltskin : Il ne l’a pas toujours été. Un jour, il est allé au pays imaginaire, il m’a tout simplement trahi. Il faut s’en méfier.
Baelfire : Que s’est-il passé ?
Rumplestiltskin : Tout ce qui compte, c’est qu’il m’a trompé pendant très longtemps avant que je vois sa véritable nature et elle est si noire et si repoussante que tu ne dois pas y être exposé.
Baelfire : Il ne peut pas être pire que toi.
Rumplestiltskin : Il fallait bien que je te protège, je n’avais pas le choix.
Baelfire : (Se retournant, il va vers lui.) S’il te plaît, ne mens pas. Tu avais le choix, je suis au courant de ce que t’a proposé Peter. Tout ce que tu devais faire, c’était de me demander de rentrer avec toi.
Rumplestiltskin : Il te l’avait dit.
Baelfire : C’était la seule façon de savoir si tu avais confiance en moi, si pour toi je comptais.
Rumpelstiltskin : Écoute-moi, je t’en prie.
Baelfire : Il fallait me le demander, je serais rentré avec toi, c’est toi que j’aurais choisi. Tu n’as même pas essayé.
Rumplestiltskin : Non, je t’en prie.
Baelfire : Peut-être qu’on aurait pu redevenir une famille.
Rumplestiltskin : Mais on peut, attends. (Baelfire s’en va.) Baelfire. (Il ferme la porte alors que Rumplestiltskin ne sait pas quoi faire.)
Au pays imaginaire – Sur un campement – Présent
Neal est assis alors qu’Henry ne s’est toujours pas réveillé. Gold est toujours debout.
Gold : Dis-moi ce que je dois faire pour regagner ta confiance et je le ferais.
Neal : Donne-moi la dague du Ténébreux. Je te connais, je sais que tu ne serais pas venu sur cette île sans elle. C’est la seule chose qui peut te contrôler et qui peut t’arrêter. T’as pas pris le risque de la laisser.
Gold : Je ne l’ai pas.
Neal : Pourquoi tu mens ?
Gold : Je ne te mens pas, je l’ai cachée, je ne voulais pas que Peter l’utilise, l’utilise contre moi.
Neal : Retrouve-la alors.
Gold : Mon ombre l’a prise.
Neal : (En rigolant.) Rien que ça. (En se levant.) T’as toujours réponse à tout, hein.
Gold : Je te jure que je te dis la vérité.
Neal : Ouais, peut-être que t’as caché la dague et que tu veux sauver Henry mais c’est ce que tu penses là. Demain, tu penseras quoi ?
Gold : J’ai changé.
Neal : Vraiment ?
Gold : Oui.
Neal : Et la prophétie alors. Il causera ta fin même si c’est toi qui le sauve.
Gold : Je veux le sauver même si je dois mourir.
Neal : Et si on retourne à Storybrooke et que tu y retrouves Belle, qu’est-ce que tu feras quand tu verras que ce qui t’empêche de donner une fin heureuse à l’histoire, c’est mon fils ? Est-ce que tu seras toujours aussi décidé à accepter ta fin ?
Gold : C’est toi ma fin heureuse. C’est là, maintenant parce que ce sera ma rédemption, je serais fort mon fils, si tu as foi en moi.
Neal : (Prenant la main de son père.) Tu sais, quand je vivais ici, je dormais dans une grotte et je rêvais régulièrement que tu venais à mon secours. Mais au réveil, je me rappelais comment tu m’avais abandonné.
Gold : (En pleurant.) Non.
Neal : Tu m’a déjà abandonné parce que la magie passait avant tout alors en quoi ce serait différent aujourd’hui. (Il enlève ses mains de la main de son père qui a une feuille dessus. Elle s’en va et sur sa main se trouve de l’encre de seiche. Du bleu parcourt tout son corps et il est figé.)
Gold : Qu’est-ce que tu fais ? (Neal prend Henry sur son épaule.)
Neal : Je vais retrouver Emma et les autres et on va se tirer de cette île. Je vais ramener ma famille à la maison. (Il s’en va puis s’arrête.)
Gold : Tu ne peux pas traverser la jungle tout seul. Sans la protection de mes pouvoirs, Peter vous captura tous les deux.
Neal : Désolé, j’ai pas le choix. On a plus de chances de réussir sans toi. Au revoir, papa. (Il quitte le campement alors que Gold continue de pleurer.)
Au pays imaginaire – Dans la grotte
Mary Margaret : (Alors que le groupe a les yeux rivés au plafond.) Vous êtes sûrs que c’est une carte, c’est pas évident.
Kilian : Avant d’être sur l’île, Baelfire a passé un peu de temps sur mon navire. Je lui ai appris à naviguer en suivant les étoiles. Ce que vous regardez est le fruit de mon enseignement.
Regina : Donc, tu peux la lire ?
Kilian : Non, désolé. (Emma se tourne vers lui.)
David : Tu viens de dire qu’il tenait ça de toi.
Kilian : Oui mais je lui ai aussi enseigné le principe qui fait qu’on est un bon pirate, le secret. Les meilleurs capitaines utilisent un code pour leur carte. Neal apprenait très bien.
Mary Margaret : Donc, pour faire court, en dehors de lui, personne ne peut décrypter cette carte.
Emma : (Triste.) Le seul qui pouvait la lire est mort alors tout ça ne sert à rien. (Mary Margaret va la voir à l’extérieur avec David.)
David : Emma attends.
Emma : Laissez-moi, c’est pas le moment.
Mary Margaret : On ne peut même pas imaginer la tristesse que tu dois ressentir.
Emma : Je ne suis pas triste mais en colère. Alors, oui Neal vient de mourir (en pleurant) mais je l’avais perdu il y a longtemps. Toutes ces années, j’ai pensé qu’il ne m’aimait pas et quand je découvre que c’est le contraire, il est trop tard. Je suis là avec ma colère et je peux pas lui en parler. J’ai pas pu lui dire combien j’ai mal quand il m’a laissée ni que j’étais terrifiée quand on s’est retrouvé parce que j’ai su au moment où je l’ai revu, que j’avais… que j’avais jamais arrêté de l’aimer. (Elle s’en va.)
David : (Regardant Mary Margaret.) Elle va se calmer.
Mary Margaret : Tu crois ?
David : On a fait tout ce qu’on pouvait.
Mary Margaret : Non, il y a un problème. Je ne sais pas comment réconforter ma fille, c’est ce qu’une mère est censée faire et je ne peux rien pour elle.
David : Je sais, je ressens la même chose mais elle est bouleversée, il faut lui…
Mary Margaret : Ça au moins, je peux le comprendre. Si tu mourrais, je ne pourrais pas continuer à avancer.
David : Il le faudrait, enfin, je dis ça comme ça mais chaque jour qu’on passe ici peut mal tourner. Et moi si je devais mourir, je voudrais que tu te battes, que tu fasses tout pour être heureuse.
Mary Margaret : (Posant ses mains sur le visage de David.) C’est gentil mais il ne t’arrivera rien. (Elle met ses bras autour de lui.) Tant que je serais avec toi. (David comprend que ce ne sera pas le cas.)
Au pays imaginaire – Dans un campement
Neal arrive avec Henry sur ses épaules dans un campement. Il pose Henry sur le sol puis met ses mains au-dessus d’un feu de camp.
Neal : Emma. (Il sourit.)
Peter Pan : Tu étais sur le point de la retrouver. (Neal se retourne, surpris. Des enfants perdus arrivent près de Neal.) Tu me déçois, tu n’as pas retenu mes leçons. Ne jamais entrer nulle part sans savoir comment ressortir.
Neal : La prochaine fois je m’en souviendrai.
Peter Pan : Il n’y aura pas de prochaine fois mais au moins tu as tenté ta chance. (Felix prend Henry sur son épaule, Neal regarde faire.) Bien sûr, ton père vous aurait protégé contre moi. Mais qui aurait protégé Henry contre ton père ? Entre la peste et le choléra, que choisir ?
Neal : (Il s’avance vers Peter.) Je compte bien récupérer mon fils, quoi qu’il arrive.
Peter Pan : Tu ne comprends rien, là n’est pas le problème. Tu me le prends, je te le reprends. Ça, c’est le jeu. Ce que tu ne comprends pas, le vrai problème pour toi, c’est qu’on ne s’enfuit pas du pays imaginaire. Personne ne quitte cette île sans ma permission.
Neal : Mais je l’ai déjà fait.
Peter Pan : Tu crois ? Et maintenant, regarde où tu es, à croire que tu n’es jamais parti.
Neal : Tu veux dire que tu m’as laissé partir ?
Peter Pan : Tout le monde est là où je veux qu’il soit. (Henry se réveille.) Je te laisse réfléchir. (Aux enfants perdus.) Emmenez-le là où vous savez.
Neal : (Pendant que deux enfants perdus le prennent par les bras, il voit partir son fils et tente de se débattre.) Non, Henry.
Peter Pan : Ne t’inquiète pas, ça ne sera pas très long.
Neal : (Il est emmené par les enfants perdus.) Je suis vivant.
Peter Pan : Attends que je redistribue les cartes. Tu vas voir les règles du jeu vont changer. (Il s’en va.)
Neal : Non, ne te décourage pas Henry, je vais revenir te chercher. Je te le promets.
Au pays imaginaire – Dans la jungle
Gold est toujours figé mais l’effet s’estompe et il arrive à présent à bouger. Il prend sa petite poupée et Belle arrive près de lui.
Belle : Je suis navrée pour toi. Oui, Neal aurait dû te faire confiance.
Gold : Je le comprends. (Il s’assoit à côté de Belle.) Après tout ce que j’ai fait.
Belle : (Prenant sa main.) Eh bien, il n’a pas vu ce que tu avais au plus profond de toi mais moi je l’ai vu. Tu aurais absolument tout fait pour protéger Henry. Tu aurais même donné ta vie pour montrer à Neal que tu avais changé.
Gold : C’est une question que tu me poses ou c’est ce que tu penses vraiment ?
Belle : J’en suis intimement persuadée. (Elle sourit.) Ce qui m’échappe, c’est pourquoi tu es si troublé à présent. Au moins, tu sais qu’il est vivant, Baelfire est là, tu as une raison de vivre à nouveau.
Gold : Mais ça n’efface pas la prophétie. (Il se lève.) C’est Henry qui causera ma perte.
Belle : C’est donc cela qui te trouble ? Tu étais décidé à mourir pour le petit mais la donne a changé. Maintenant que tu as retrouvé une raison de vivre, ton instinct de conservation a repris le dessus, c’est ça ? Alors écoute-moi. Une mauvaise habitude, ça peut se perdre, tu ne crois pas ?
Gold : Va-t-en Belle, je n’ai pas envie de discuter. (Elle a disparu.)
Au pays imaginaire – Dans le campement de Peter
Les enfants perdus dansent autour d’un feu de camp. Henry se réveille et se lève, Peter est en face de lui.
Henry : Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Peter Pan : Rien, tu t’es endormi.
Henry : Ah ouais.
Peter Pan : (Avec sa flûte dans la main.) C’est pas grave, tu n’as pas dormi très longtemps. Et il n’est pas si tard. (Felix s’amuse avec un bâton et les enfants dansent toujours.)
Henry : Attends, il y a un truc qui me revient, mon père. Pendant que je dormais, je pourrais jurer que je l’ai entendu m’appeler.
Peter Pan : (Faisant semblant d’être surpris.) C’est vrai ?
Henry : Je l’ai sûrement rêvé.
Peter Pan : Comment tu peux en être si sûr ?
Henry : Parce que mon père est mort.
Peter Pan : Je suis désolé, Henry. Ce n’est pas étonnant que tu rêves de ce que tu as perdu ou bien de ce que tu espères, comme ton père qui serait vivant ou ta mère qui viendrait te chercher mais tu verras, tu finiras par rêver d’autres choses et dès que ça commencera à t’arriver, elles deviendront réalité.
Henry : Comment tu le sais ?
Peter Pan : Oh, parce que c’est ce que j’ai fait et maintenant tu es là. Le pays imaginaire était un endroit où les rêves prenaient forme. Toi, tu peux faire revenir cette magie sur l’île et nous, on peut être ta famille. (Il sourit. Il se lève et se met à hausser le ton pour tous les enfants perdus.) J’aimerai jouer un morceau, un morceau pour notre invité d’honneur, Henry. (Ce dernier s’est mis debout. Il se met à jouer de la flûte et Henry, entendant la mélodie, se met à danser avec les autres.) Tu entends la musique maintenant ?
Henry : Ouais. (Il se met à tourner autour du feu de camp avec les autres et s’amuse en leur compagnie, prenant du plaisir. Il rigole, ce qui ravit Peter.)