-[Storybrooke]-
Graham est chez Granny, il joue aux fléchettes. Il lance les fléchettes sur l’image d’une biche. Sidney est assis à une table et le regarde jouer. Ruby s’approche de Graham avec un verre.
Sidney : Joli coup ! Shérif. Je parie 20 dollars que vous ne la remettez pas dans le mille.
Graham boit le verre que Ruby lui a apporté, il lance la fléchette en sur la tête de la biche.
Graham : C’est sa tournée.
Graham s’apprête à tirer une nouvelle fois quand Emma entre dans le restaurant.
Ruby : Emma ! Qu’est ce que je te sers ?
Emma : Rien.
Emma se dirige vers la porte d’entrée du restaurant. Graham lance une fléchette sur le chambranle de la porte pour l’arrêter.
Emma : Qu’est ce que t’as ? J’ai failli me la prendre !
Graham : Je ne rate jamais. Tu m’évites comme ça ? C’est à cause d’hier soir quand tu m’as vu…
Emma : Quitter le maire ? Et c’est un gentil euphémisme. Non, je ne t’évite pas Graham et je n’ai pas envie d’aborder ce sujet. C’est ta vie et j’en ai rien à faire.
Emma sort.
———–
Emma marche dans la rue, Graham la suit.
Graham : Si t’en as rien à faire, pourquoi t’es en colère ?
Emma : Je suis pas en colère !
Graham : Tu mens ! Parce que tu boirais un verre avec moi et tu serais pas en train de t’enfuir.
Emma : Tes histoires me regardent pas, c’est tout !
Graham : S’il te plait, je veux qu’on parle, j’aimerais que tu comprennes.
Emma : Pourquoi ?
Graham : Euh… J’en sais rien… Pour m’aider, pour que j’y voie clair, tu vois ?
Emma : Si t’as besoin d’une analyse, vas voir Archie !
Graham : Je veux discuter avec toi.
Emma : Si tu fais des mauvais choix, c’est ton problème pas le mien !
Graham : Tu ne sais pas comment c’est avec elle ! Je ne ressens rien, t’imagine ce que ça fait ?
Emma : Une relation minable ? Oui, je sais ce qu’ c’est qu’une relation minable mais j’ai pas envie de parler de la tienne.
Graham : Je sais que c’est déjà tendu entre Régina et toi er j’aurai dû t’en parler avant que tu commences à travailler avec moi…
Emma : Oui. Pourquoi tous ces secrets ? On est tous adultes, t’as le droit de faire ce que tu veux !
Graham : Parce que je voulais pas que tu me regardes comme tu le fais là.
Emma : Pourquoi ? T’en a rien à faire de ce que pense ?
Graham : Parce que…
Emma : Quoi ?
Graham embrasse Emma. Des souvenirs de sa vie d’avant lui reviennent. Emma met fin au baiser.
Emma : C’est quoi ce délire ?
Graham : T’as vu ça ?
Emma : T’as bu quoi ce soir ? T’as vraiment dépassé les bornes !
Graham : Je suis désolé, je voulais…
Emma : Quoi ? Tu voulais quoi ?
Graham : Ressentir quelque chose.
Emma : Ecoute, Graham j’ai pigé. T’es soul et t’as des regrets mais je vais te dire une chose, peu importe ce que tu cherches à ressentir, tu l’auras pas avec moi !
Emma s’en va.
———–
Graham frappe à la porte de Régina. Elle lui ouvre.
Régina : Graham ?
Graham : Henry est endormi ?
Régina : Oui, pourquoi ?
Graham entre dans la maison et embrasse Régina.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
Régina est à son balcon, elle regarde Blanche Neige s’approcher du tombeau de son père. Blanche Neige dépose une rose sur la tombe.
Blanche-Neige : Au revoir, cher père.
Régina rejoint Blanche-Neige.
La Reine : Je suis désolée, Blanche Neige.
Blanche-Neige : Je l’aimais… Je l’aimais tellement.
Blanche-Neige enlace Régina.
La Reine : Moi aussi... Moi aussi. Mais le chagrin que j’éprouve en tant qu’épouse est bien léger comparé au chagrin que vous éprouvez en tant que fille. Si je peux vous aider en quoi que se soit, je vous en pris, faîte-le moi savoir. Je ne suis peut-être que votre belle-mère mais je suis là pour vous, de tout mon cœur et pour toujours.
Blanche-Neige enlace Régina.
———–
Régina rentre dans ses appartements.
Le miroir : Félicitation ! Tu auras bientôt accompli ta vengeance !
La Reine : Lui, je l’ai eu ! Il ne reste qu’elle.
Le miroir : Bien sûr, elle ne se doute de rien.
La Reine : Se doute-t-elle que je suis responsable de sa mort ? Elle a cherché du réconfort auprès de moi. C’était écœurant ! Si j’avais voulu, j’aurai pu tout de suite mette fin à sa triste existence, c’était très tentant crois-moi.
Le miroir : Cela aurait rassasié ton âme.
La Reine : Le royaume lui est toujours loyal. Les gens se seraient retournés contre moi. Ils n’ont pas vu comme moi la noirceur qu’il y a en elle. Ils ne savent pas ce qu’elle m’a fait. Nous devons nous montrer très subtils dans la phase suivante car pour sa mise à mort, je n’ai pas le droit à l’erreur.
Le miroir : Peut-être qu’un de vos chevaliers ferait l’affaire ?
La Reine : Non ! Je veux quelqu’un qui soit un expert en meurtre. Un homme dépourvu de pitié.
Le miroir : Un homme qui n’a pas de cœur.
La Reine : Tu as compris, c’est ça.
Le miroir : Et bien dans ce cas. C’est un chasseur qu’il te faut.
———–
Un cerf gambade dans la forêt. Une flèche lui transperce le cœur. Un homme s’approche de lui.
Le Chasseur : Tu es mort pour que je puisse vivre, pardonne-moi. Ton sacrifice était honorable. Je te remercie.
Le chasseur pleure. Il entend un loup grogner. Le loup s’approche de lui.
Le Chasseur : Soit tranquille, mon loup, tu n’auras pas faim ce soir.
-[Storybrooke]-
Graham se réveille en sursaut dans la chambre de Régina.
Régina : Qu’est ce qu’il y a ?
Graham : Je viens de faire un rêve très étrange. J’étais dans la forêt, je chassais, j’ai tué un cerf. Il y avait aussi un loup.
Régina : Il y avait un loup ?
Graham : Ses yeux… L’un était noir comme la nuit et l’autre était rouge comme le sang. Le plus étrange, c’est que je crois avoir déjà vu ce loup.
Régina embrasse Graham sur l’épaule.
Régina : Tu devrais essayer de te rendormir. C’était qu’un mauvais rêve.
Graham : Ca ressemblait pas à un rêve… C’était plutôt comme un souvenir.
Graham se lève et prend ses affaires.
Régina : Graham…
Graham : J’ai besoin d’air et de réfléchir.
Régina : S’il te plait… Graham, recouche-toi.
Graham : J’ai laissé ma voiture devant chez Granny. Je dois aller la récupérer. Je dois faire le vide.
Régina : Graham… Ecoute… Il est tard, tu es fatigué, sûrement encore soul, ne t’en vas pas.
Graham : C’est nouveau ! Pourquoi tu veux que je reste avec toi ?
Régina : Tu n’es pas bien.
Graham : Ca va !
Graham part.
———–
Graham est retourné à sa voiture, il fait tomber ses clés par terre. Le loup aux yeux noir et rouge est là. Graham a peur, le loup s’en va.
———–
Un bouquet de fleurs est posé sur la table chez Mary Margaret. Emma descend les escaliers. Elle se dirige vers la table.
Emma : C’est pas vrai !
Emma prend le bouquet et se dirige vers la poubelle. Mary Margaret sort de sa chambre.
Mary Margaret : Oh ! Attend ! Qu’est ce que tu fais ?
Emma jette le bouquet.
Emma : C’est Graham. S’il croit m’avoir avec des fleurs…
Mary Margaret : Non… Elles étaient… Pour moi.
Emma : Oh ! Cadeau de David ?
Mary Margaret : Non… Elles sont… Du Dr Whale.
Emma : Et pourquoi Whale ?
Mary Margaret se retourne.
Emma : Non, c’est vrai ?
Mary Margaret : C’est n’importe quoi, je sais.
Emma : Non, c’est surprenant. Tu passes à autre chose, c’est bien.
Mary Margaret : Hum… Et d’un, je n’ai pas à passer à autre chose et deux c’était une aventure d’une nuit.
Emma : Les fleurs disent le contraire.
Mary Margaret : Peut-être que j’aurais pas dû l’appeler.
Emma : Ca alors, tu l’as appelé ? Ce n’est assurément pas une histoire d’une nuit.
Mary Margaret : Oh ! Je l’admets, je n’y connais rien, je n’ai jamais fait ça. Je me suis sentie coupable.
Emma : Pourquoi ? Aucune raison, t’as rien fait de mal, crois-moi ! Mes histoires ne durent jamais plus d’une nuit.
Mary Margaret : Oui, mais ça c’est parce que t’es…
Emma : Parce que… Parce que je suis, quoi ?
Mary Margaret : C’est pas grave.
Emma : Non. Dis-moi, vas-y. Je suis quoi alors ?
Mary Margaret : Tu te protèges tout le temps. Tu restes derrière ton mur.
Emma : Non. Pas du tout, mais je m’emballe pas.
Mary Margaret : Quoi tu t’emballes pas quand il s’agit de mec ? Ton allergie au bouquet de fleur dit le contraire.
Emma : Ah ouais… Et qu’est ce que ça dit ?
Mary Margaret : Ce qui est évident pour tout le monde, excepté toi on dirait. Il est clair que t’as des sentiments pour Graham.
Emma : Oh ! Pitié…
Mary Margaret : Tu vois ? Ton mur.
Emma : C’est pas un mur !
Mary Margaret sort le bouquet de la poubelle.
Mary Margaret : Vraiment ?
Emma : Je fais attention, ça se comprend ?
Mary Margaret : Ouais… Ca ouais, bien sûr… Mais… Le mur que tu t’es construit t’évites peut-être certains chagrins, c’est vrai. Mais il fait aussi barrière à l’amour, aux sentiments. Enfin bref.
———–
Graham cout dans la forêt à la recherche du loup. Il entend des bruits. C’est Mr. Gold qui était en train d’enterrer quelque chose.
Mr. Gold : Oh ! Bonjour Shérif. Excusez-moi si je vous ai fait peur.
Graham : Non. Désolé, j’ai cru que vous étiez un loup.
Mr. Gold : Aurais-je oublié de me raser ?
Graham : Qu’est ce que vous faîte là si tôt ?
Mr. Gold : Un peu de jardinage. Et vous ?
Graham : Je cherchais un…
Mr. Gold : Un loup ? Oui… Oui, j’avais bien entendu ce que vous avez dit. Autant que je sache, Shérif, il n’y a pas de loup à Storybrooke… Ou en tout cas au sens propre… D’où sort-il ce loup ?
Graham : Vous allez croire que je suis cinglé.
Mr. Gold : Je vous écoute.
Graham : J’en ai vu un en rêve et juste après… J’en ai vu un en vrai… C’était il y a quelques heures. Vous n’avez rien vu d’inhabituel dans le coin ?
Mr. Gold : J’ai bien peur que non. J’aimerais pouvoir vous être plus utile. Vous savez… On dit que les rêves sont des souvenirs… Des souvenirs d’une autre vie.
Graham : Et vous ? Vous en pensez quoi ?
Mr. Gold : Je n’exclus aucune éventualité. Bonne chance Shérif, j’espère que vous trouverez ce que vous recherchez.
Mr. Gold s’en va, Graham repart à la recherche du loup.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
Le Chasseur et son loup marchent dans la forêt jusqu'à une auberge. Il y rentre. La serveuse sert à boire au Chasseur.
Homme 1 : Ils laissent entrer les animaux ici maintenant ? On est pas dans un chenil.
Homme 2 : Oublie-le ! C’est peut-être un loup lui aussi. Il paraît qu’il a été élevé par une meute.
Homme 1 : Il pue autant qu’eux en tout cas.
Homme 2 : C’est une honte ! On dit aussi qu’il pleure sur les bêtes qu’il tue.
Homme 1 : Dis-moi le Chasseur. Quel genre d’homme pleure sur le sang d’un animal ?
Le Chasseur : Un homme honorable.
Homme 1 : Tu sais ce que c’est le sens de l’honneur ?
Le Chasseur : Oui, je l’ai. Eux, ils l’ont. Et toi, non.
Homme 1 : Les animaux tu dis ?
Le Chasseur : Ils ont le cœur pur, ils ne sont pas égoïstes et intéressés… Comme les hommes.
Le loup de lève et grogne.
Homme 1 : Fais-toi obéir ! Qu’il arrête de me menacer ! Parce que tu sais ce que je fais aux chiens qui me montre les crocs ?
L’homme dégaine son épée.
Homme 1 : Je cloue leur tête sur mon mur.
Le Chasseur tue l’homme qui le menaçait.
Le Chasseur : Ce n’est pas un chien !
Le deuxième homme l’attaque et le Chasseur l’assomme. Un troisième homme se met en garde mais s’enfuit devant le chasseur.
———–
Régina regarde le Chasseur dans son miroir depuis ses appartements.
La Reine : Il est parfait ! Amenez-moi-le vite !
Le soldat : A vos ordres.
-[Storybrooke]-
Graham court dans la forêt. Il entend des loups hurler. Il suit leurs voix. Graham retrouve le loup.
Graham : Qu’est ce que tu veux ?
Le loup s’en va.
Graham : Hep !
Graham siffle le loup qui vient se faire caresser. Quand Graham touche le loup, des souvenirs lui reviennent. Graham revient à lui et le loup a disparu.
———–
Graham rend visite à Mary Margaret à l’école primaire.
Graham : Mary Margaret, tu as une seconde ?
Mary Margaret : Graham ? Ca va ? Qu’est ce qui a ?
Graham : J’ai une question… On se connaissait déjà avant ?
Mary Margaret : Oui, on se connaît depuis longtemps.
Graham : Non. On c’était rencontré autre part… Autre part qu’à Storybrooke.
Mary Margaret : Mais où alors ?
Graham : Dans une autre vie.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
Un soldat guide le Chasseur jusqu’à Régina.
La Reine : Tu as un nom ? Ou dois-je t’appeler le Chasseur tout simplement ? Toi, tu es du genre torturer, n’est ce pas ? Est-ce parce que tes parents t’ont abandonné entre les griffes des loups ?
Le Chasseur : Ces gens là n’étaient pas mes parents, ils m’ont simplement mis au monde. Les loups sont ma seule famille.
La Reine : Les loups… C’est intéressant. J’ai toujours pensé qu’il existait deux types de personnes. D’un côté les loups, de l’autre les moutons. Ceux qui tuent et ceux qui se font tuer. Et toi mon beau Chasseur tu es sans aucun doute du côté des loups.
Le Chasseur : Pourquoi suis-je ici ?
La Reine : Je voudrais que tu tues quelqu’un pour moi, le ferais-tu ?
Le Chasseur : Je tue pour mon compte. Pourquoi je vous rendrais service ?
La Reine : Si tu le fais, j’ai beaucoup à t’offrir. Une place au sein de ma cour. Tu deviendras mon chasseur et ceci officiellement.
Le Chasseur : Je ne suis pas un animal de compagnie, votre cour est une cage.
La Reine : Tu vivras dans le plus grand luxe, tous tes désirs seront satisfaits.
Le Chasseur : Vous avez une armée, pourquoi vous adressez-vous à moi ?
La Reine : Ma proie est aimée et chérie par tout le royaume, il me faut quelqu’un insensible à cette affection. Une personne sans une once de compassion… Une personne qui n’aura aucun scrupule à lui arracher le cœur et à me le rapporter pour ma collection.
Le Chasseur : Je suis votre homme.
La Reine : C’est ce que j’avais pensé. Alors, dis-moi qu’est ce que tu exiges ? Qu’est ce que tu veux ? Qu’est ce qui pourrait te faire plaisir ?
Le Chasseur : Interdisez la chasse aux loups, qu’on les laisse vivre en paix et qu’ils soient protégés.
La Reine : C’est comme si c’était fait.
Le Chasseur : Qui dois-je tuer ?
-[Storybrooke]-
Dans la salle de classe de Mary Margaret.
Graham : Depuis quand on se connaît tous les deux ?
Mary Margaret : Eum… J’en sais rien ça fait longtemps.
Graham : Tu te rappelles quand on s’est rencontré ?
Mary Margaret : Euh… Et bin… Hum… Non.
Graham : Moi non plus. Je ne me rappelle plus quand je t’aie rencontré toi, ni personne d’autre. Tu trouves pas ça bizarre ?
Mary Margaret : J’en sais rien… Peut-être. Oh… Enfin, oui c’est bizarre. Mais… C’est la vie qui veut ça, non ? Les souvenirs s’estompent.
Graham : Est-ce que… Est-ce-que je t’ai déjà fait du mal ?
Mary Margaret : Oh ! Graham… Non… Non bien sûr que non. Qu’est ce qui t’arrives ?
Graham : Tu penses qu’on peut avoir plusieurs vies ?
Mary Margaret : Tu parles qu’une vie après la mort ?
Graham : Je pense plutôt à une vie antérieure.
Mary Margaret : Hum ! Toi tu as vu Henry.
Graham : Henry ?
Mary Margaret : Oui. Il a un livre, un recueil d’histoire. Il est persuadé que nous en sommes les personnages. D’après lui, nous venons d’un autre pays et nous avons oublié qui nous sommes réellement. Ce qui n’a bien sûr aucun sens.
Graham : Non… Non, c’est sûr.
Mary Margaret : Graham…
Mary Margaret touche le front de Graham.
Mary Margaret : Tu es… Brûlant de fièvre. Rentre chez toi te reposer et tu te sentiras nettement mieux quand tu auras dormi un peu.
Graham : Oui… Tu as tout à fait raison.
Mary Margaret : Hum…
Graham : Excuse-moi de t’avoir dérangé.
Mary Margaret : Hum.
Graham : Je te remercie.
Mary Margaret : Je t’en prie.
Graham s’en va.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
Blanche-Neige et le Chasseur font une promenade dans la forêt.
Blanche-Neige : Vous savez, quand j’étais petite fille, je préférais le palais d’été… Pour moi les montagnes qui l’entourent étaient comme un berceau… Elles me donnaient une impression de sécurité… Et à présent, j’ai hâte d’y retourner… Il fait chaud là-dedans ?
Le Chasseur enlève son casque.
Blanche-Neige : Tenez.
Blanche Neige sort de son sac deux pommes.
Le Chasseur : Non !
Blanche Neige mord dans sa pomme.
Blanche-Neige : Vous n’êtes pas un chevalier.
Le Chasseur : Pourquoi dîtes-vous ça ?
Blanche-Neige : Tous les hommes de mon père n’ont pas manqués de me présenter leurs condoléances… Sauf vous.
Le Chasseur : Veuillez accepter mes condoléances.
Blanche-Neige : Et ils savent porter une armure. Elle vous a choisi pour m’accompagner, pourquoi ?
Le Chasseur : Vous le savez.
Blanche-Neige : Vous allez me tuer.
Le Chasseur : Vous avez un bon instinct.
Blanche-Neige : Et votre armure est trop lourde.
Blanche-Neige frappe le Chasseur, il tombe à terre. Elle s’enfuit. Il lui court après.
-[Storybrooke]-
Emma est au bureau du Shérif. Elle prend une fléchette qui trainait sur son bureau, elle vise et rate la cible.
Emma : Oh !
Elle ramasse la fléchette. Régina entre dans la pièce.
Régina : C’est pour ça qu’on vous verse un salaire ?
Emma : Graham n’est pas là. Je croyais qu’il avait pris un jour d’arrêt maladie, avec vous.
Régina : Vous êtes dont au courant pour nous deux ? Je suis contente, c’est pour ça que je suis venue, parce que je sais aussi que vous avez une relation avec lui.
Emma : J’ai pas de relation avec lui.
Régina : Hun ! Il ne s’est dont jamais rien passé entre vous deux ?
Emma : Hum !
Régina : Mlle Swan, n’oubliez pas que j’ai des yeux partout.
Emma : En tout cas, ça ne voulait rien dire.
Régina : Bien sûr, puisque vous êtes incapable de ressentir quoi que se soit pour qui que se soit. Ce qui explique pourquoi vous êtes seule, non ?
Emma : Veuillez m’excuser. Ce que je fais de ma vie, c’est pas vos affaires.
Régina : Ca le devient quand ça commence à empiéter sur ma vie. Ne vous approchez plus de Graham. Vous pensez peut-être n’avoir aucune influence mais vous lui mettez des idées en tête… Des idées qui ne sont pas bonnes pour son propre intérêt… Vous êtes en train de lui faire prendre la voie de l’autodestruction… Laissez-le tranquille !
Régina s’en va.
———–
Graham sonne chez les Mills. Henry vient lui ouvrir.
Henry : Bonjour Shérif. Ma mère n’est pas là.
Graham : En fait… Euh… C’est toi que je suis venu voir Henry, peut-être que tu peux m’aider.
Henry : Pourquoi vous avez besoin de moi ?
Graham : Tu sais ton livre… Dis-moi si je suis dedans.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
Blanche-Neige est assise dans la forêt, elle écrit une lettre. Le Chasseur arrive.
Le Chasseur : Vous écrivez une lettre alors que je suis en train de vous pourchasser ? Je ne comprendrais jamais les gens comme vous.
Blanche-Neige : Je ne connais pas cette forêt. Vous êtes apparemment un bon chasseur, vous m’auriez retrouvé. Quoique je fasse, je sais comment ça finira.
Le Chasseur : Oui.
Blanche-Neige : Il n’y a qu’une seule chose que je vous demanderais de faire quand vous m’aurez tuée… S’il vous plait, donnez ceci à la Reine.
Blanche-Neige lui tend la lettre qu’elle a écrite.
Le Chasseur : N’essayez pas de ruser avec moi !
Blanche-Neige : Ce n’est pas une ruse. Donnez-lui cette lettre… Et dîtes-lui que je pense chacun de ces mots.
Le Chasseur prend la lettre et la lit. Il pleure. Il prend son poignard et coupe une herbe. Il perce de trous dedans et la donne à Blanche-Neige.
Le Chasseur : Utilisez-le en cas de besoin.
Blanche-Neige : Quoi ?
Le Chasseur : C’est un sifflet… Sifflez dedans et on vous portera secours. Maintenant allez-vous-en.
Blanche-Neige : Qu’est ce que ça veut dire ? Vous n’allez pas me tuer ?
Le Chasseur : Partez vite !
Blanche-Neige s’enfuit. Le chasseur voit une biche.
-[Storybrooke]-
Graham et Henry sont dans la chambre d’Henry, ils regardent le livre de contes.
Henry : Depuis quand vous avez de flashes ?
Graham : Euh… Depuis que j’ai embrassé Emma.
Henry : Hein… Vous avez embrassé ma mère ? Et vous avez vu quoi ?
Graham : J’ai vu un loup… Je me suis aussi vu avec un couteau à la main et j’étais… J’étais avec Mary Margaret.
Henry : Vous deviez la tuer, c’est ça ?
Graham : Oui… Comment tu le sais ?
Henry : Parce que Mary Margaret…Est Blanche Neige et… Vous êtes donc le Chasseur.
Graham : Alors… Tu penses réellement… Que je suis peut-être une autre personne ?
Henry : Moi, ça me paraît logique. Vous avez été élevé par des loups, c’est pour ça que vous en voyez un… C’est votre ami… C’est votre guide… Il essaie de vous aider.
Graham : Et je me souviens de ça parce que j’ai embrassé ta mère ? Comment c’est possible ?
Henry : Ben… Le truc c’est que vous avez un lien très particulier vous deux. En fait… Elle vous doit la vie.
Graham : Quoi ?
Henry : Blanche Neige est sa mère et vous l’avez épargnée… Si ça n’avait pas été le cas… Ma maman ne serait jamais née.
Graham : Que… Qu’est ce qui s’est passé après que j’ai sauvée Blanche Neige ?
Henry : La Reine vous a volé votre cœur. Elle vous l’a arraché, c’est comme ça qu’elle fait. Elle voulait que vous ne ressentiez plus jamais rien.
Graham : Fais voir ton bouquin.
Graham tourne les pages du livre et voit une illustration du caveau de la Reine.
Graham : C’est quoi ? Je l’ai aussi vu en rêve et le loup lui hurlait après.
Henry : Ca, c’est son caveau… C’est là qu’elle a mis votre cœur.
Graham : Le loup veut que je le retrouve. Merci Henry.
Graham s’en va.
———–
Emma est dans sa voiture devant chez Régina. Elle voit Graham.
Emma : Hey ! Tu as une journée difficile ?
Graham : Qui t’as dit ça ?
Emma : A peu près tout le monde. Tu devrais rentrer chez toi pour te reposer.
Graham : Je vais bien !
Emma : Non, c’est à un gamin de dix ans que tu viens de demander un coup de main.
Graham : C’est le seul qui me paraisse sensé.
Emma : Mais qu’est ce qui a ? Qu’est ce que t’as ? Sérieux, quoi… Dis-le-moi.
Graham : C’est mon cœur tu comprends, je dois le retrouver.
Emma : D’accord. Bon… Et comment tu vas faire ?
Graham : Et bien, je n’ai qu’à suivre le loup.
Emma : Quoi ? Mais quel loup ?
Graham : Celui que j’ai vu en rêve. Il va m’aider à retrouver mon cœur.
Emma : Je suis désolée… Je croyais… Je croyais que c’était une métaphore. Tu penses sérieusement que t’as pas de cœur ?
Graham : C’est ce qui me paraît le plus plausible. C’est la seule façon d’expliquer que je ne ressente rien.
Emma : Ecoute-moi bien. Tu as un cœur. Je peux te le prouver.
Emma mets sa main sur la poitrine de Graham.
Emma : Tu le sens ? Il bat. Il est bien là.
Graham nie. Emma lui met la main sur son cœur.
Emma : Tu le sens ? C’est ton cœur.
Graham : Non, j’ai été ensorcelé.
Emma : Tu vas tout de même pas croire à cette histoire ?
Emma a l’air choqué.
Graham : Quoi ?
Graham se retourne et voit le loup. Il lui court après, Emma le suit.
———–
Le loup guide Graham et Emma dans le cimetière.
Emma : Graham, fait attention !
Graham : C’est mon ami, il nous fera rien.
Le loup hurle puis continue sa course, Graham et Emma le suivent. Ils sont devant le caveau de la famille Mills.
Emma : Qu’est ce que c’est ?
Graham : Mon cœur est là. Il est là-dedans.
———–
Graham : Je dois entrer là-dedans !
Emma : Non ! Reste là !
Graham : Je dois y entrer, s’il te plait.
Emma : Non attends ! Tu crois vraiment que ton cœur est là ?
Graham acquiesce.
Emma : D’accord, on va voir.
Emma tente d’ouvrir la porte du caveau.
Emma : Ouvre-toi.
Elle met un coup de pied dedans, la porte s’ouvre, ils entrent.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
Un soldat mène le Chasseur jusqu’au appartement de la Reine.
Le soldat : Reste là !
Le Chasseur : Vous êtes toujours en deuil ?
La Reine : Non, mon deuil est fini, mais je trouve que le noir me va bien. Alors dis-moi vite… Ca y est, elle est morte ?
Le Chasseur : J’ai son cœur comme vous le vouliez. Mais j’ai d’abord une chose à vous donner.
Le Chasseur tend la lettre de Blanche-Neige à Régina.
La Reine : Qu’est ce que c’est ?
Le Chasseur : Elle l’a écrite pour vous.
La Reine : Lis la moi !
Le Chasseur/Blanche-Neige : Ma très chère belle-mère. Je serais morte quand vous lirez cette missive. Je sais qu’à cause de moi, vous ne connaîtrez jamais l’amour. Il est donc juste que ce bonheur me soit aussi refusé. Pour le bien du royaume, j’espère que ma mort apaisera votre soif de vengeance ainsi vous dirigerez peut-être les sujets de mon père comme ils le méritent, d’une main douce et avec compassion. Je sais que vous pensez accomplir votre vengeance, moi je préfère penser que c’est un sacrifice qui servira le bien de tous. Sachant cela, je ne redoute pas la fin qui m’attend et j’espère que vous retiendrez mon dernier message, je suis désolée et je vous pardonne.
La Reine arrache la lettre des mains du Chasseur. Elle la brûle dans la cheminée.
La Reine : Ne me dis pas que tu es devenu un mouton.
Le Chasseur : Elle place les intérêts des autres avant le sien et pourtant vous la haïssez. Que vous a-t-elle fait ?
La Reine : Je lui ai confié un secret et elle n’a pas su le garder pour elle et cette trahison… Je l’ai payé très chère… Maintenant… Fais-moi voir son cœur !
Le Chasseur donne sa sacoche à la Reine. Elle la prend et fonce dans son caveau. Elle dépose le cœur dans une boîte et la met devant une étagère. Rien ne se passe.
La Reine : Cela devrait s’ouvrir.
La Reine rouvre la boîte et prend le cœur. Elle retourne voir le Chasseur.
La Reine : Ce n’est pas son cœur. Ce n’est pas un cœur humain, ça ! Alors qu’est ce que tu as fait ?
-[Storybrooke]-
Graham et Emma sont dans le caveau.
Graham : Il est sûrement là-dedans. Quelque part.
Graham commence à chercher. Emma ferme la porte.
Graham : Il doit y avoir une porte secrète. Un levier…
Graham prend une urne.
Emma : Qu’est ce que tu fais ?
Graham : Je vais trouver !
Emma : Graham, écout… Ecoute-moi. Il n’y a rien ici.
Graham : Il doit être là parce que sinon…
Emma : Ca va aller… Ne t’inquiète pas… Ca va aller.
Régina : Vous pouvez me dire ce que vous faîtes là ?
Emma sort du caveau.
Emma : Et vous, qu’est ce que vous faîtes là ?
Régina : Je viens déposer des fleurs sur la tombe de mon père comme tous les mercredis.
Graham : Ne t’en prend pas à elle… C’est ma faute… C’est moi qui aie voulu entrer.
Régina : Vraiment, et pourquoi ? Qu’est ce que tu cherchais ?
Graham : Rien… Rien du tout… Je ne cherchais rien.
Régina : Tu n’as pas l’air bien. Je te ramène chez toi.
Graham : Non, je ne veux pas rentrer chez moi. Pas avec toi.
Régina : Oh ! Mais avec elle, oui.
Emma : Hey ! Laissez-moi en dehors de ça, c’est votre problème.
Graham : Elle a raison ! C’est notre problème et les choses doivent changer.
Régina : Je me demande bien pourquoi c’est si soudain.
Graham : Ca n’a rien à voir avec elle… Je me suis rendu compte que je ne ressentais rien, Régina. Et je sais que ça ne vient pas de moi, c’est toi.
Régina : Oh ! C’est pour elle que tu me quittes alors.
Graham : Non, je le fais pour moi.
Régina : Tu n’es pas bien, tu n’as pas les idées claires.
Graham : Si ! Et je vois enfin les choses comme elles sont ! Je veux pas me contenter de si peux… Je préfère ne rien avoir. Rien, c’est mieux que ce que nous avions.
Régina : Oh !
Graham : J’ai besoin de ressentir enfin quelque chose et si je veux que ça m’arrive, il faut que je m’en donne la chance.
Régina : Graham…
Graham : Je suis désolé. C’est fini.
Régina : Je ne sais pas ce que je vous ai fait Mlle Swan pour mériter ça… Il faut absolument que vous vous en preniez à tout ce qui me tient à cœur !
Graham : Je t’ai dit qu’elle n’y était pour rien !
Régina : Tout allait très bien jusqu’à ce qu’elle s’installe ici !
Emma : Excusez-moi, vous ne vous êtes jamais dit que le problème ne venait peut-être pas de moi mais plutôt de vous ?
Régina : Où voulez-vous en venir ?
Emma : C’est Henry qui m’a retrouvé… Et c’est Graham qui m’a embrassé… Apparemment, ils étaient malheureux… A mon avis Madame le Maire, vous devriez bien regarder dans votre miroir et vous demandez pourquoi ils en sont là ? Pourquoi tout le monde est en train de vous fuir ?
Régina : Hum.
Régina frappe Emma.
Graham : Régina !
Emma frappe Régina, elles commencent à se battre.
Graham : Arrêtez ! Arrêtez ! Arrêtez !
Graham sépare Emma de Régina. Régina ramasse son bouquet.
Emma : Vous n’en valez pas le coup.
Emma s’en va.
Régina : Graham…
Graham s’en va.
———–
Au bureau du Shérif. Graham prend une poche de glace pour soigner l’arcade sourcilière d’Emma.
Graham : Je suis désolé.
Emma prend la poche de glace.
Graham : Je sais pas ce qui m’a pris. Pourquoi j’ai pété les plombs.
Emma : C’est rien… Tu avais de la fièvre… Tu étais fatigué… Et très malheureux.
Graham : Je sais pas comment je me suis laissé prendre dans cette histoire avec elle.
Emma : Mais parce que c’était facile et sans risque. C’est tout ! Ne rien ressentir de ce côté, c’est assez reposant quand tu te débats avec tout le reste.
Graham désinfecte la coupure d’Emma.
Emma : Mmm… Aie… Ca je l’ai sentie.
Graham : Hum Hum !
———–
Régina entre dans son caveau. Elle dépose les fleurs sur la tombe de son père. Elle pousse la tombe, il y a un passage secret en dessous. Elle descend.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
Régina et le Chasseur sont dans son caveau.
La Reine : Tu pensais me tromper avec le cœur d’une biche ?
La Reine ferme la porte avec ses pouvoirs.
La Reine : Et non ! Tu n’iras nulle part !
Le Chasseur : Elle ne mérite pas de mourir.
La Reine : Qu’est ce que tu crois ? Ce n’est pas à toi d’en décider ! Je voulais un cœur et ce cœur, je l’aurais !
La Reine arrache le cœur du Chasseur.
Le Chasseur : Qu’est ce que vous allez faire de moi ?
La Reine embrasse le Chasseur.
La Reine : Tu es à moi… Tu es mon loup apprivoisé.
La Reine ouvre un compartiment dans son étagère à cœurs.
La Reine : Et regarde… Voici ta cage… A partir de maintenant, tu feras tout ce que je te dirai de faire et si jamais tu me désobéis… Si jamais l’idée te vient de vouloir t’enfuir, je n’aurais qu’à serrer ton cœur.
La Reine écrase le cœur du Chasseur et il s’effondre de douleur.
La Reine : Gardes !
Les gardes entrent dans le caveau. Ils se saisissent du Chasseur.
La Reine : Ta vie est entre mes mains ! Maintenant et pour toujours ! Emmenez-le dans mes appartements.
Les gardes sortent, la Reine range le cœur du Chasseur.
-[Storybrooke]-
Régina descend dans son caveau, elle va prendre la boîte qui contient le cœur de Graham.
———–
Au bureau du Shérif. Graham soigne Emma.
Graham : Ca va mieux ?
Emma : Ouais.
Graham : Quoi ?
Emma sourit et s’approche de Graham. Elle embrasse Graham. Graham a des flashes de sa vie d’avant. Il est sous le choque.
Emma : Graham ?
———–
Régina prend le cœur de Graham.
———–
Emma : Ca va ?
Graham : Je me rappelle.
Emma : Graham ?
Graham : Je me rappelle.
Emma : Tu te rappelles quoi ?
Graham : Merci.
Graham est sur le point d’embrasser Emma.
———–
Régina écrase le cœur de Graham.
———–
Graham s’effondre. Emma le prend dans ses bras.
Emma : Graham ? Graham ! Tu m’entends ? Graham ! Reste avec moi ! Graham !
———–
Régina pleure.
———–
Emma : Graham ! Non ! Non… Reste avec moi, je t’en pris ! Graham ! Non… Oh non !
Emma est en pleurs.