-[Storybrooke]-
Le motard répare sa moto devant chez les Mills.
Henry : Qu’est ce que vous faîtes ici ?
Le motard : Je répare ma bécane.
Henry : Non… Je veux dire à Storybrooke ?
Le motard : Je visite.
Henry : C’est quoi ça ?
Le motard : Une valise.
Henry : y a quoi dedans ?
Le motard : Un truc dont je vais avoir besoin pour faire ce que je suis venu faire.
Le motard remet son casque. Régina sort de sa maison et voit Henry en grande conversation avec un inconnu.
Henry : Je croyais que vous visitiez la ville ?
Le motard : Ca ne m’empêche pas d’avoir quelque chose à faire.
Régina : Henry !
Le motard : Tu ferais mieux d’aller à l’école.
Régina s’approche.
Le motard : On dirait qu’une tempête se prépare.
Le motard part, Régina arrive.
Régina : Henry… C’était qui ça ?
Henry hausse les épaules.
———–
Emma est chez elle, elle regarde les prévisions météo tout en déjeunant. Mary Margaret arrive avec sa brosse à dent dans la bouche. Elle met ses chaussures et crache dans l’évier.
Mary Margaret : Je me suis réveillée trop tard !
Emma : Il est 7h10, tu seras largement à l’heure à l’école.
Mary Margaret : Non ! Il faut que j’y soie à 7h15. Je dois aider les enfants à finir leur exposer pour le concours de sciences.
Emma : Je suis sûre que si t’as 5 minutes de retard, ils survivront.
Mary Margaret met son manteau et son écharpe rapidement.
Mary Margaret : On fait un volcan !
Mary Margaret sort.
Emma : Ok.
———–
Mary Margaret si dirige vers le Granny’s Diner. Elle entre dans le restaurant et s’assoit à une table. Elle sort un livre. Prend sa cuillère et recoiffe en regardant son reflet dedans. David entre dans le restaurant. Mary Margaret ouvre son livre et fait mine de lire. David va au comptoir prendre des cafés.
Ruby : Un crème sucré et un café noir.
Mary Margaret dévore David du regard.
David : Merci.
David s’approche de Mary Margaret.
David : Bonjour.
Mary Margaret : Bonjour.
David : Euh… Je vais y aller, il faut pas que j’arrive en retard au travail.
Mary Margaret : Ah oui ! Au refuge pour animaux. Ca se passe bien ?
David : Les singes n’ont pas encore pris le contrôle du refuge.
Mary Margaret : Ca viendra !
David : Pas sous ma surveillance.
Ils rient. David s’en va et rejoint sa femme à sa voiture. Emma arrive.
Emma : C’est comme ça que tu fais un volcan ?
Mary Margaret : Euh... Euh… Je voulais… Seulement…
Emma : Oui, j’ai vu.
Mary Margaret : Il vient ici tous les matins à 7h15 pour prendre deux cafés à emporter.
Emma : Un pour lui, un pour sa femme.
Mary Margaret : Oui, oui, je sais bien… Alors tous les jours… Je passe ici pour le voir.
Emma : En gros tu l’espionnes.
Mary Margaret : Non pas exactement… Enfin peut-être un petit peu… Mais c’est pas comme si je le suivais. Je sais seulement que le matin il passe un peu de temps avec Kathryn, il prend son café ensuite il va au refuge, il commence le travail à 7h30 et il fini vers 17h.
Emma : Oh ! Et c’est tout ?
Mary Margaret : Le jeudi, ils prennent à emporter chez le chinois… J’arrive pas à me le sortir de la tête.
Emma : Je sais… Tu pourrais peut-être commencer par ne pas venir demain matin ?
Mary Margaret : L’amour c’est vraiment l’horreur. Si seulement il y avait un remède magique pour en guérir.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
Blanche-Neige chasse dans la forêt. Elle entend un bruit et se prépare à lancer sa lance. C’est Scarlett.
Scarlett : Hé ! Attention ! C’est moi !
Blanche-Neige : Que fais-tu là ?
Scarlett : Veux-tu bien baisser ta lance.
Blanche-Neige : Oh ! Pardon. Je ne t’attendais que dans un mois.
Scarlett : Et bien, cela fait un mois.
Blanche-Neige : Déjà ?
Scarlett : Tu t’es bien habituée à la solitude à ce que je vois.
Blanche-Neige : Cela me convient ! C’est exactement ce que je voulais, me retirer loin du monde.
Scarlett : Dans ce cas tu es servie. Tiens c’est pour toi.
Scarlett donne un panier de provisions à Blanche-Neige.
Blanche-Neige : Merci… Alors… Quelles sont les nouvelles du royaume ?
Scarlett : Vas-y pose-la, la question qui te brûle les lèvres.
Blanche-Neige : J’ignore de quoi tu parles.
Scarlett : Hum ?
Blanche-Neige : Oh ! Très bien ! Dis-moi.
Scarlett : Le mariage aura bien lieu. Le prince James et la fille du roi Midas vont bientôt être unis l’un à l’autre… Dans deux jours exactement… Tu ne dis rien.
Blanche-Neige : Je croyais qu’en restant ici, il me serait plus facile de l’oublier… Mais… C’est tout le contraire, je ne fais que penser à lui.
Scarlett : J’en suis désolée.
Blanche-Neige : Si seulement, il y avait un moyen de me le sortir enfin de la tête… Y en aurait-il un ?
Scarlett : Bien sûr que non, on ne peut pas aller…
Blanche-Neige : Tu me caches quelque chose ? S’il te plait, à une époque, j’ai été la seule à t’aider, alors maintenant, dis-moi ce que tu sais.
Scarlett : Et bien… Il y a certains bruits qui courent… On raconte qu’il existe un homme qui exhausse même les vœux les plus inavouables… Un homme qui sait faire ce que tu demandes.
Blanche-Neige : Qui est cet homme ?
———–
Blanche-Neige rame sur une rivière embrumée. Elle arrive à un ponton. Elle descend de sa barque et l’attache.
Rumplestiltskin : Quel est ton prix ?
Blanche-Neige : Je vous demande pardon ?
Rumplestiltskin : Pour le bateau… C’est de la belle ouvrage… Absolument magnifique.
Blanche-Neige : Il n’est pas à vendre.
Rumplestiltskin : Bien sûr que si ma chère… Nul ne vient me voir sans être prêt à conclure un marcher.
Blanche-Neige : Tu es Rumplestiltskin.
Rumplestiltskin : En effet, c’est bien moi… J’étais impatient de te rencontrer… Oh ! C’est dont vrai tu es réellement le plus belle d’entre toutes. Que puis-je faire pour toi ?
Blanche-Neige : Je cherche un remède.
Rumplestiltskin : Quel mal veux-tu soigner ?
Blanche-Neige : Un cœur brisé.
Rumplestiltskin : Ah ! La plus douloureuse et profonde des afflictions. Malheureusement, je ne peux pas le contraindre à t’aimer, rien ni personne ne le peut.
Blanche-Neige : Non ! Le problème n’est pas là. Nous ne pourrons jamais être ensemble.
Rumplestiltskin : Pour cela, en revanche je peux t’aider.
Rumplestiltskin sort une fiole de sa poche et la remplie d’eau. Il utilise ses pouvoirs et l’eau devient blanche.
Blanche-Neige : C’est tout ! Il ne suffit que d’un peu d’eau.
Rumplestiltskin : Pas tout à fait. Chaque histoire d’amour est unique. Le remède doit être plus…
Rumplestiltskin arrache des cheveux de Blanche Neige.
Rumplestiltskin : Personnel.
Il met un cheveu dans la fiole.
Blanche-Neige : Si je bois le contenu de cette fiole, je ne l’aimerais plus ?
Rumplestiltskin : La prochaine fois que tu verras l’objet de tes tourments, tu ne te rappelleras même plus qui il est.
Blanche-Neige : Je n’aurais plus le moindre souvenir de lui ?
Rumplestiltskin : L’amour est une forme de magie des plus puissantes. Le remède se soit donc… D’être extrême.
Blanche-Neige : Extrême, me paraît ici être un doux euphémisme.
Rumplestiltskin : Tu ne vas pas reculer maintenant, très chère… L’amour nous détruit, il hante nos rêves, ronge nos jours… L’amour a tué plus de personne que n’importe quelle maladie… Ce remède est une chance inestimable.
Blanche-Neige : Quel est le prix à payer ?
Rumplestiltskin : Ceci me suffit.
Blanche-Neige : Que veux-tu faire de mes cheveux ?
Rumplestiltskin : Et toi, que peux-tu en faire maintenant qu’ils ne sont plus sur ta tête ? Marcher conclu ?
Blanche-Neige prend la fiole.
Rumplestiltskin : J’en étais sûr… Bois-le et tu retrouveras ta santé t’en temps, douce Blanche Neige.
Rumplestiltskin s’en va.
-[Storybrooke]-
Mary Margaret fait des courses. Elle percute Kathryn.
Kathryn : Oh ! Oh !
Mary Margaret : Pardon, j’ai pas fait exprès.
Kathryn : Ne vous en faîtes pas pour ça.
Mary Margaret : Je ne regardais pas où j’allais.
Régina : C’est le moins qu’on puisse dire.
Kathryn : C’est à vous ?
Mary Margaret : Oui merci… Et ça… Ce test de grossesse, c’est sûrement à vous ? Bonne chance.
Kathryn : Merci.
Mary Margaret et Kathryn se relève. Kathryn part et Régina va parler à Mary Margaret.
Régina : Je compte sur vous pour être discrète.
Mary Margaret ne comprend pas.
Régina : Se sont leurs affaires… Pas les vôtres.
Mary Margaret acquiesce. Régina s’en va.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
Le Prince Charmant est dans sa chambre, il ne prend pas part à la fête donnée en son honneur. Le roi entre.
Roi George : James ?
Prince Charmant : La fête bat son plein on dirait.
Roi George : Votre absence se fait sentir, après tout c’est en votre honneur que ce banquais à lieu.
Le roi George a posé une boîte sur une table.
Roi George : J’ai pensé que ceci pourrait vous encourager à sortir de votre chambre.
La boîte contient une couronne en or.
Prince Charmant : Vous pourriez nourrir le royaume tout entier rien qu’avec cette couronne.
Roi George : C’est un cadeau de la part du roi Midas. Vous la porterez le jour où vous épouserez sa fille. Une fois que le mariage sera célébré, notre nouvelle prospérité nous permettra de nourrir le royaume jusqu’à la fin des temps… Vous pourriez être plus enthousiaste.
Prince Charmant : L’enthousiasme ne fait pas parti de notre accord… Le mariage a lieu dans deux jours, j’ai honoré tous mes engagements.
Roi George : Je veux plus que votre honneur, je veux votre cœur.
Prince Charmant : Mon cœur appartiendra à Abigaël.
Roi George : Vous me prenez pour un imbécile ? Votre cœur n’appartient pas à Abigaël puisqu’il bat pour une autre femme… Inutile de le nier ! Je connais ce regard. Qui est-elle ?
Prince Charmant : Je l’ai rencontré en traversant la forêt… Je ne l’ai jamais revue… Elle reste dans mon cœur.
Roi George : Oubliez-la !
James : Vous me dîtes cela comme si c’était facile.
Roi George : Nul ne prétend que la noblesse est chose facile. Les richesses, le pouvoir que nous exerçons sur nos sujets… Tout ceci n’est pas sans coût, James.
Prince Charmant : Je n’avais rien demandé !
Roi George : Vous avez été choisi pour être mon fils… Arraché à la pauvreté pour ne plus jamais manquer de rien… Vous devriez me remercier.
Prince Charmant : Vous ne l’avez pas fait par charité… C’était le seul moyen de sauver votre royaume.
Roi George : Prenez garde à ce que vous dîtes. C’est un choix que vous avez fait, un rôle que vous avez endossé, honorez-le ! L’enjeu est trop grand pour risquer de décevoir Midas ! Alors faîtes ce qu’il faut pour vous sortir cette femme de la tête au plus vite… Parce que ce mariage aura lieu que vous le vouliez où non !
Le roi George quitte la chambre de James. James va s’asseoir à son bureau et commence à écrire une lettre.
Prince Charmant : Très chère Blanche…
Il envoie la lettre à Blanche par oiseau.
Prince Charmant : Retrouve-là.
-[Storybrooke]-
Mary Margaret fait une randonnée dans la forêt. Elle entend une colombe roucouler, elle va voir. Elle trouve une colombe piégé dans un grillage.
Mary Margaret : Oh ! Attend. Comment t’as fait pour t’enrouler là-dedans ? Allez, viens, on va arranger ça.
Elle prend la colombe et part.
———–
Au refuge pour animaux. David est présent.
Le vétérinaire : La bonne nouvelle, c’est qu’elle est pas blessée. Elle était un peu déshydratée mais je lui ai donné à boire et elle devrait vite s’en remettre.
Mary Margaret : Et la mauvaise nouvelle ?
Le vétérinaire : Et bien, c’est une colombe de l’atlantique nord… Il s’agit d’une espèce migratoire unique parmi les colombes d’Amérique et elles ont la particularité de former des couples monogames, ce qui veut dire…
Mary Margaret : Si je la ramène pas à son groupe… Elle… Elle sera seule pour toujours.
Mary Margaret lance un regard à David.
Le vétérinaire : Ouais… Vous avez peu de chance d’y arriver mais ça vaut le coup d’essayer. Si elle reste ici, elle survivra mais elle sera jamais vraiment heureuse.
Autre petit regard à David.
Mary Margaret : Je vais faire mon possible… Merci docteur.
Le vétérinaire : Je vous en pris. Bonne chance.
David : Attends ! Il y a une tempête qui se prépare, tu devrais pas aller en forêt.
Mary Margaret : La tempête n’arrive que demain et… Si j’attends trop elle se retrouvera seule pour toujours… Complètement perdue… Personne ne mérite ça.
David : Alors laisse-moi au moins t’emmener.
Mary Margaret : Non, c’est pas la peine, je vais me débrouiller.
Mary Margaret s’en va. David ramasse une des plumes de la colombe sur le comptoir.
———–
Emma prépare ses affaires en vu de la tempête dans sa voiture. Régina vient lui parler.
Emma : Si vous venez me reprocher l’arrivée de cette tempête, vous abusez un peu !
Régina : J’aimerais que vous enquêtiez discrètement pour moi, shérif… Une personne vient t’arriver en ville… Une personne inconnue.
Emma : Je sais. Je lui ai expliqué comment aller chez Granny l’autre soir.
Régina : Vous lui avez parlé ? Qu’est ce qu’il vous a dit ?
Emma : Ben… Il m’a demandé son chemin. C’est quoi le problème ? Qui c’est ?
Régina : Je n’en sais rien. Je me suis renseignée mais apparemment personne n’est au courant de rien. C’est bizarre, j’ai l’impression de l’avoir déjà vu quelque part.
Emma : Il fait sûrement parti des millions de personnes que vous avez ensorcelées.
Régina : Pardon ?
Emma : Vous savez… La malédiction… Les histoires d’Henry…
Régina : Ce que je veux, c’est que vous découvriez qui est cette homme, ce qu’il veut et ce qu’il vient faire ici.
Emma : Ecoutez, je sais que vous auriez aimé qu’il y en ait une à mon arrivée, mais il n’y a aucune loi qui interdit de visiter Storybrooke.
Régina : Là il ne s’agit pas des lois Mlle Swan… Vous allez le faire parce que je vous le demande et parce que vous allez vite vous rendre compte que c’est la meilleure chose à faire.
Emma : Pour quelle raison ?
Régina : Parce que je l’ai surpris devant ma maison en train de s’intéresser d’un peu trop près à ce que vous et moi avons de plus cher, Henry.
Emma : Je vais me renseigner sur ce type.
———–
L’orage gronde. Mary Margaret conduit dans la forêt.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
Blanche-Neige regarde la fiole. Une colombe vient se poser sur la main. Elle prend la lettre à la patte de la colombe et la lit.
Prince Charmant : Très chère Blanche. Je n’ai plus de nouvelles depuis notre rencontre et je ne peux qu’espérer que tu as trouvé le bonheur auquel tu aspires mais il faut que tu saches que pas un jour ne passe sans que je pense à toi. Dans deux jours je dois me marier, viens à moi avant cette date funeste ! Viens à moi pour me dire que tu ressens la même chose à mon égard et que plus rien ne nous séparera. Si tu ne viens pas je saurais à quoi m’en tenir.
-[Storybrooke]-
Mary Margaret roule dans la forêt, elle arrive à un barrage.
Mary Margaret : oh ! La route est barrée ! On y va ! Tes copains doivent pas être loin, il faut qu’on les retrouve avant que l’a tempête arrive… Viens, ils t’attendent !
Mary Margaret prend la cage et descend de voiture.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
Blanche-Neige se trouve dans la cour du château du roi George. Elle a un panier de fleurs jaunes avec elle.
L’homme : Que faîtes-vous ici ? Vous devriez déjà être aux écuries ! Dois-je demander aux gardes de vous y conduire de force ? Et vous là-bas allez avec lui, l’attelage du roi George doit briller de milles feux pour le voyage de demain.
Blanche-Neige s’approche de l’homme.
Blanche-Neige : Des fleurs pour le prince James de la part du royaume de Midas.
L’homme : Emmenez-les au sommet de la tour nord-est mais prenez l’escalier de service, si vous ne voulez pas que les gardes vous bousculent.
Blanche-Neige entre dans le château. Elle pose le panier de fleurs dans un couloir et se débarrasse de sa cape. Elle prend la lettre de Charmant. Elle entend du bruit se cache mais elle a laissé tomber la lettre sur le sol. Elle l’a ramasse. Charmant entre dans le couloir. Il passe à côté d’elle mais elle se cache. Blanche-Neige est arrêtée par un garde.
———–
Blanche-Neige est jetée en prison.
Blanche-Neige : Attendez ! Je suis un émissaire royale !
Le soldat à pris la lettre et il la lit.
Le soldat : Oui, de toute évidence ! C’est le roi qui décidera de votre sort.
Le soldat part. Blanche-Neige essaie de sortir de la cellule. Elle grimpe sur la paroi mais tombe. Elle voit qu’il y a quelqu’un dans la cellule adjacente à la sienne.
Blanche-Neige : Qui est là ?
Grincheux : Que regardes-tu ainsi ? J’ai tout essayé ! Les barreaux paraissent de plus en plus solides à mesure que nos forces s’amenuisent.
Blanche-Neige : Peut-être… Mais quoiqu’il arrive, jamais… Je n’abandonnerai !
Grincheux : Nous verrons cela. Je suis Grincheux.
Blanche-Neige : N’exagérons rien tu es seulement un peu taciturne.
Grincheux : Non… C’est mon nom… Grincheux… Et je peux t’affirmer avec certitude qu’il n’y a pas d’issue.
Blanche-Neige : Moi c’est Blanche Neige et je compte bien en trouver une.
Grincheux : Je t’aurais prévenu.
Blanche-Neige : Il y a quelqu’un là dehors qui m’attend. Quelqu’un que j’aime plus que tout au monde et que j’ai bien l’intention de rejoindre au plus vite.
Grincheux : Ah ! L’amour… Il n’est pas de pire fléau.
Blanche-Neige : Que sais-tu de l’amour ?
Grincheux : C’est lui qui m’a mené tout droit dans ce trou.
Blanche-Neige : Moua !!
Grincheux : J’étais fou amoureux… Elle était si belle, si belle… Une vraie fée, mais je l’ai perdue… J’étais prêt à tout pour qu’elle me revienne… Alors j’ai élaboré un plan, j’ai accepté de travailler à la mine de diamants, j’ai cédé tous mes salaires au contremaitre en échange d’un diamant pour la bague de fiançailles de ma promise mais il m’a escroqué… La pierre était volée, moi j’étais le coupable idéal… Je ne suis pas un voleur même s’ils le croient… J’aurais dû me méfier… Mais j’étais aveuglé… Aveuglé par l’amour… Maintenant je suis enfermé dans ce cachot sans espoir d’en sortir un jour.
Furtif : Moi je sais comment en sortir
Un homme s’approche.
Grincheux : Furtif, c’est toi ?
Furtif : On rentre à la maison.
Furtif libère Grincheux.
Grincheux : Comment es-tu entré ?
Furtif : Prof a préparé un gaz soporifique qui a endormi tous les gardes… Les autres nous attendent avec la carriole.
Blanche Neige : Vous êtes combien au juste ?
Furtif : Qui est-ce ? Elle est belle.
Grincheux : Personne… Viens, allons-nous en.
Grincheux et Furtif s’en vont.
Blanche-Neige : Grincheux ! Bonne chance… Je te souhaite de tout cœur qu’elle revienne.
Grincheux : Non d’une… Donne-moi ces clés !
Grincheux ouvre la cage de Blanche-Neige.
Grincheux : Allez ! Viens !
-[Storybrooke]-
Mary Margaret marche dans la forêt avec la cage à oiseau. Elle entend des colombes.
Mary Margaret : Tu entends ? Ils sont plus très loin.
Elle s’arrête, il y a eu un éboulement. Elle pose la cage par terre. Un coup de tonnerre survient. Elle tombe et glisse jusqu’à une falaise. Mary Margaret s’accroche à des racine pour éviter d’être précipité dans le vide.
———–
Mary Margaret essaye de remonter mais elle a les mains qui glissent. Elle est sur le point de tomber quand David la rattrape.
David : Je te tiens !
Mary Margaret : David !
David : Attrape ma main !
Mary Margaret s’exécute.
David : Surtout lâche pas !
David aide Mary Margaret à remonter.
David : Allez ! Tu y es presque !
David prend Mary Margaret dans ses bras.
David : Tu croyais que j’allais te laissez venir ici toute seule ? Ca va ?
Mary Margaret : Ouais… Ca va merci.
Mary Margaret repart. David la suit.
David : Où tu vas ?
Mary Margaret : Je suis venue ici pour retrouver les autres colombes.
David : Et moi je suis venu pour te ramener en ville avant qu’il t’arrive quelque chose.
Il se met à pleuvoir.
David : Il faut qu’on rentre.
Mary Margaret : Non !
David : Faire ça à pied, c’est vraiment pas une bonne idée !
Mary Margaret : Il y avait une barrière au milieu de la route.
David : Oui... Je sais, j’ai vu… Ecoute, c’est trop tard, maintenant il faut qu’on rentre.
Mary Margaret : Et la colombe ?
David : Mary Margaret, c’est trop dangereux, ok ! Il faut qu’on s’en aille ! Suis-moi.
Ils courent sous la pluie.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
Furtif, Grincheux et Blanche Neige sont dans les souterrains du château.
Blanche-Neige : Attendez ! Les escaliers.
Furtif : Non ! On va sortir par la cours !
Blanche-Neige : Il vaut mieux passer sur la coursive, j’ai passé ma vie à fuir les rois et les reines.
Furtif : Je suis sûr que la cours est déserte mais elle ne le sera plus très longtemps.
Grincheux : Je suis désolé, Furtif m’a mené jusqu’ici.
Grincheux et Furtif partent de leur côté.
Blanche-Neige : Grincheux ! S’il te plait revient !
———–
Grincheux et Furtif sont dans la cours. Des soldats et le roi arrivent.
Le soldat : Halte-là ! Se sont des prisonniers.
Furtif : Cours, Grincheux ! Cours.
Furtif s’enfuit.
Grincheux : Furtif ! Non !
Un soldat tue Furtif.
Grincheux : Non ! Furtif !
Roi George : Où est la jeune fille ?
Grincheux : Quelle jeune fille ?
Roi George : Tuez-le !
Un soldat dégaine son épée pour décapiter Grincheux quand Blanche-Neige l’interrompt.
Blanche-Neige : C’est moi que vous chercher ?
Elle a une torche.
Blanche-Neige : Laissez-le partir ou ce château brûlera.
Roi George : Disparaît voleur de diamant.
Grincheux : Hors de question.
Blanche-Neige : Va, Grincheux.
Grincheux s’enfuit.
Roi George : Maintenant à nous deux Blanche Neige.
Un soldat prend la torche de Blanche-Neige un autre l’empoigne.
Roi George : Nous avons des choses à nous dire.
-[Storybrooke]-
Mary Margaret et David sont pris dans la tempête.
David : Regarde.
David a vu une cabane.
David : Viens !
Ils sa dirigent vers la cabane.
———–
Mary Margaret et David sont devant la porte de la cabane.
Mary Margaret : Hé ho ? Hé ho ? Y a quelqu’un là dedans ? Y a personne.
David force l’entrée de la cabane. Ils entrent.
———–
David a allumé un feu dans la cheminée.
David : Bon… Il faut te réchauffer.
Mary Margaret : On est chez qui ici ? T’es sûr qu’on a le droit de rentrer comme ça ?
David a trouvé une couverture.
David : Ben… Le shérif de la ville est ta colloc… Je pense pas qu’elle va nous accuser d’être rentrés par effraction. Tiens.
David met la couverture sur les épaules de Mary Margaret.
Mary Margaret : Non !
David : Tu sais… Moi, je suis venu pour t’aider rien de plus. Qu’est ce qui t’arrives aujourd’hui ?
Mary Margaret : Qu’est-ce qui m’arrive ? Ce qui m’arrive c’est que j’ai des sentiments pour toi.
David : Quoi ?
Mary Margaret : Pourquoi tu crois que je vais chez Granny tous les matins à 7h15 ? C’est pour te voir… Et je sais même pas pourquoi étant donné que ça me rend horriblement malheureuse… Chaque fois que je te vois là-bas, ça me rappelle que tu as choisi Kathryn et pas moi… D’ailleurs c’est pour ça que je voulais pas que tu viennes avec moi… Parce que me retrouver seule avec toi c’est… c’est… Ca fait trop mal, désolée.
David : Hum !
Mary Margaret : Tu trouves ça drôle ?
David : Non… Non en fait, si moi je vais chez Granny tous les matins à 7h15, c’est uniquement pour te voir.
David est sur le point d’embrasser Mary Margaret quand elle l’arrête.
Mary Margaret : Comment tu peux faire ça ?
David : Attends. De quoi tu parles ?
Mary Margaret : Oh ! David, je suis au courant.
David : Au courant de quoi ?
Mary Margaret : Pour Kathryn.
David : Comment ça pour Ka…
Mary Margaret : Je sais qu’elle est peut-être enceinte.
David : Quoi ?
———–
Emma entre chez Granny. Elle voit le motard.
Emma : Il faut qu’on parle.
Le motard : Pourquoi ?
Emma : Parce que… Vous avez un comportement suspect.
Le motard : Quoi assis, là ? Dans un lieu public, en train de boire un café ? J’ose pas imaginer les réactions que j’aurais provoquées si j’avais commandé un donut.
Emma : Vous avez parlé à Henry.
Le motard : Le petit garçon qui est venu me voir et m’a posé toute sortes de questions ? Ca lui arrive jamais de se montrer curieux et plus mûr que les autres ?
Emma : Qu’est ce que vous faisiez devant chez lui ?
Le motard : Ma moto est tombée en panne… Ca arrive, non ?
Emma : Votre mystérieuse valise, y a quoi dedans ?
Le motard : C’est terriblement frustrant de ne pas savoir, hein ?
Emma : Allez, dites-le moi.
Le motard : Pourquoi ? C’est illégal de transporter une valise dans ce patelin ?
Emma : Non. Pas plus ici qu’ailleurs.
Le motard : Vous avez très envie de savoir ce qu’il y a dedans, avouez-le ?
Emma : Non ! Enfin, peut-être bien.
Emma s’assoit.
Le motard : Je vais vous faire mariner… Vous allez devoir attendre très longtemps et me regarder la trimballer partout sous votre nez dans des endroits étranges, mystérieux voire inquiétants… Chaque jour, le mystère deviendra de plus en plus fascinant. Votre imagination s’enflammera et votre frustration avec à force d’essayer de deviner sans jamais savoir ce qui peut bien être planqué dans cette valise… Où alors, vous pourriez me laisser vous offrir un verre à l’occasion comme ça je vous dirai immédiatement ce que c’est.
Emma : Vous voulez m’offrir un verre ?
Le motard : Ouais.
Emma : D’accord, je vous y autorise.
Le motard prend se valise et l’ouvre. Il s’agit d’une machine à écrire.
Emma : C’est tout ?
Le motard : Je suis écrivain.
Emma : C’est pour ça que vous êtes ici ?
Le motard : Je trouve que cette ville est propice… A l’inspiration… Pas vous ?
Il referme la valise.
Emma : Attendez, vous êtes déjà venu ici ?
Le motard : J’ai jamais dit ça.
Le motard paye sa consommation. Il prend sa valise et s’en va. Emma se retourne.
Emma : Vous deviez pas m’offrir un verre ?
Le motard : J’ai dit à l’occasion.
———–
Dans la cabane.
Mary Margaret : Attends, tu savais pas ?
David : Non… Je…
Mary Margaret : Et tous les deux… Vous essayez pas de…
David : Non ! Enfin, pas à ma connaissance. Je te promets que c’est la vérité, il faut que tu me croies.
Mary Margaret : Chut… David… Il s’est arrêté de pleuvoir… Il faut que je l’emmène !
David : Non ! Non ! Mary Margaret, attends !
Elle sort, David la suit.
———–
Mary Margaret et David marchent dans la forêt.
David : Reviens ici, s’il te plait. Dis-moi au moins…
Mary Margaret : Chuuut… Ecoute… Les colombes… Elles sont encore là.
David : Elles devaient surement attendre la fin de la tempête.
Mary Margaret sort la colombe de la cage.
Mary Margaret : Allez ! A toi de jouer ! C’est le moment de rejoindre tes amis, tu vas y arriver.
Mary Margaret relâche la colombe qui rejoint les autres. David prend la main de Mary Margaret.
Mary Margaret : Non ! Fais pas ça, c’est trop douloureux.
David : Ca pourrait ne pas l’être… Kathryn est peut-être pas enceinte.
Mary Margaret : Ca change rien, c’est elle que t’as choisie.
David : Je sais… Mais j’ai toujours des sentiments pour toi.
Mary Margaret : Tu peux pas en avoir pour les deux.
David : Pourtant, j’en ai pour vous deux… Je sais… Je sais que ça peut paraître bizarre… Mais c’est comme si je vivais deux vies incompatibles… Avec les souvenirs de mes sentiments pour elle… Et de vrais sentiments pour toi.
Mary Margaret : Qui peut dire lesquels sont vrais ?
David : J’arrive pas à te sortir de ma tête.
Mary Margaret : Je sais… Je sais, moi non plus… Mais… On n’a pas le choix, il le faut… Alors on va devoir s’oublier mutuellement.
Mary Margaret s’en va.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
Le roi George inspecte Blanche-Neige.
Roi George : Alors, c’est vous l’élue de son cœur.
Blanche-Neige : Je ne vois pas de quoi vous parler…
Roi George : Assez ! Inutile de mentir, je sais tout ! Vous avez empoisonné son cœur, son mariage à venir et par conséquent notre royaume et ce parce que vous faîtes passer vos sentiments avant tout le reste.
Blanche-Neige : J’aimerais pouvoir étouffer mes sentiments mais je ne peux pas.
Roi George : Bien sûr que si, voyons ! L’amour est une maladie et comme toutes les maladies on ne peut la vaincre que de deux manières différentes : un remède ou la mort… Savez-vous où est votre bienaimé à cet instant ? Il fait ses bagages tout au bout de ce couloir, prêt à débuter une nouvelle vie.
Blanche-Neige : Il ne saura jamais que je suis venue.
Roi George : Oh ! Si, il le saura. Il le saura parce que vous allez traverser ce couloir, le rejoindre et lui dire que vous avez reçu sa lettre. Vous allez lui dire pourquoi vous êtes venue… Parce que vous ne l’aimez pas… Cela lui brisera le cœur et le guérira.
Blanche-Neige : Sinon vous me tuerez ?
Roi George : Ah, non ! C’est lui que je tuerai… Morte, il ne vous aimerait que d’avantage. Son mariage s’effondrerait entrainant notre royaume dans sa perte… Mais si c’était lui qui mourait assassiné, il deviendrait un martyr, Midas pardonnerait et célèbrerait le défunt, la réunion des royaumes serait maintenue.
Blanche-Neige : Vous feriez cela à votre propre enfant ?
Roi George : Ce n’est pas… Mon enfant !
———–
Blanche-Neige entre dans la chambre de James qui fait ses bagages. Elle le regarde avant de fermer la porte bruyamment. Charmant la voit, elle s’approche de lui.
Blanche-Neige : James.
Prince Charmant : Blanche.
Blanche-Neige : J’ai reçu ta lettre.
Prince Charmant : Tu es venue. Tu es venue ! Quel bonheur !
Charmant prend Blanche-Neige dans es bras.
Prince Charmant : Tu es venue.
Charmant tente d’embrasser Blanche Neige mais elle le repousse.
Blanche-Neige : Non. Attends ! Je sais ce que tu souhaites et… Cela n’arrivera pas.
Prince Charmant : Pourquoi dis-tu cela ? Bien sûr que si… Tu es venue, nous pouvons fuir ensemble, nous pouvons être heureux loin d’ici… Je sais que ce ne sera pas sans conséquences mais j’ai tout prévu, ils ne pourront pas nous atteindre… Je t’aime. Désormais je sais que c’est réciproque.
Blanche-Neige : Cela ne l’est pas.
Prince Charmant : Pardon ?
Blanche-Neige : Réciproque… Je suis désolée… Sincèrement. Tu dis que je serai à jamais dans ton cœur et… Et c’est un sort bien trop cruel… Reprends le court de ta vie. Vis-la sans moi parce que je ne pourrais jamais t’offrir ce que tu attends.
Charmant pleure.
Blanche-Neige : Un jour c’est à une autre que ton cœur appartiendra… Une autre qui sera t’aimer comme moi je ne t’ai jamais aimé… Comme moi, je ne t’aimerai jamais.
Elle redonne sa lettre à Charmant et s’en va en pleurant.
-[Storybrooke]-
David est dans sa chambre, il se prépare à sortir. Kathryn entre.
David : T’as pas un truc à me dire ?
Kathryn : De quoi tu parles ?
David : Fait pas semblant de pas comprendre… Qu’est-ce qui a ?
Kathryn : J’ai l’impression que… Depuis que t’es revenu vivre à la maison… Tu es là mais… Tu es… Pas… Vraiment là… Je sais que tu fais de ton mieux et que tu as vécu des choses pas évidentes… Mais….
David : Non ! Non… Tu sais pas…
Kathryn : S’il te plait ! Laisse-moi eu moins finir. Je suis consciente que pour toi, ça a été dur… Mais ça l’est aussi pour moi… Je veux fonder une famille avec toi… Je veux des enfants. Je vais être franche, il y a quelques jours, j’ai cru que j’étais enceinte et quand le test s’est révélé négatif, au début j’étais un petit peu déçu mais ensuite… J’avoue que j’étais soulagée… On n’est pas prêt… Si je tombais enceinte maintenant… Se serait vraiment une catastrophe.
David : Ouais.
Kathryn : Mais j’ai envie que ça s’arrange entre nous.
David : Moi aussi.
Kathryn : T’es sûr ? Alors il faut qu’on aille voir le docteur Hopper… Qu’on fasse une thérapie de couple… Tu veux bien faire ça pour nous donner une chance de nous en sortir ?
David : Oui… Ecoute… Toi et moi… On est sensé être… On devrait être amoureux… J’ai envie que ça fonctionne.
Kathryn : Il est 7h10. Il faut qu’on y aille si tu veux pouvoir te prendre un café avant d’aller au travail.
David : Non… Je crois que je préfère qu’on descende se préparer un bon petit déjeuner.
Kathryn : D’accord.
David : Super.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
Blanche-Neige s’éloigne du château du roi George les larmes aux yeux. Elle est rejointe par les nains.
Grincheux : Tu vas bien ?
Blanche-Neige : Non… Jamais je ne me suis sentie aussi mal.
Grincheux : Tu ne l’as pas trouvé ?
Blanche-Neige : Pire encore… Je l’ai perdu.
Grincheux prend la main de Blanche-Neige.
Grincheux : Viens avec nous.
Blanche-Neige : Où comptez-vous m’emmener ?
Grincheux : A la maison… Nous avons tous perdu quelqu’un.
Prof : Nous ne sommes plus que sept.
Grincheux : Sans toi, je ne serais plus de ce monde alors tu vas venir vivre avec nous et nous assurerons ta protection.
Blanche-Neige : La seule chose qu’il fallait protéger est désormais détruite… Mon cœur.
Grincheux : Il s’en remettra.
Blanche-Neige : Oui, c’est vrai.
Blanche Neige sort la fiole que Rumplestiltskin lui a donnée.
Blanche-Neige : Il oubliera. Cette potion prendra tous mes sentiments, toutes mes souffrances et les détruira.
Grincheux prend la potion.
Grincheux : Non !
Blanche-Neige : Pourquoi ? Tu devrais me comprendre toi aussi tu as perdu l’amour… Imagine que ta souffrance puisse disparaître.
Grincheux : Je ne veux pas que ma souffrance disparaisse… Aussi terrible qu’elle soit… Je tiens à ma souffrance, elle fait de moi celui que je suis… Sans elle, je ne suis pas grincheux… Regarde autour de toi, tu n’es plus seule, je te promets que c’est le seul remède dont tu as besoin… Garde ta potion, si la douleur est trop grande, tu pourras toujours la boire, mais ce soir… Range-la.
Blanche-Neige : D’accord.
Blanche-Neige part avec les sept nains.
-[Storybrooke]-
Emma s’attable pour prendre son petit déjeuner. Mary Margaret est assise en face d’elle, elle regarde la pendule. Emma voit qu’il est 7h15, elle prend la main de Mary Margaret.
-[Forêt Enchantée – Passé]-
Charmant chevauche jusqu’à la ferme de Blanche-Neige.
Prince Charmant : Blanche ! Blanche Neige !
Il descend de cheval. Scarlett arrive.
Prince Charmant : Blanche Neige ! Où es-tu ?
Scarlett : Elle n’est plus là. Elle est partie après avoir reçu ta lettre et elle n’est jamais revenue.
Prince Charmant : Alors je la retrouverais… Je la retrouverais toujours.
———–
Grincheux rentre tout excité dans la maison des nains.
Grincheux : Où est-elle ? Où est Blanche Neige.
Prof lui indique la direction de la chambre de Blanche-Neige.
Grincheux : Blanche-Neige ! Le mariage, il n’aura pas lieu ! Tout le royaume ne parle que de cela. Il l’a quitté ! James a quitté Abigaël !
Blanche-Neige est allongé sur son lit.
Grincheux : Tu m’entends, ton prince charmant ne va pas se marier.
Blanche-Neige : Qui ?
Grincheux voit que Blanche-Neige a bu la potion.
-[Storybrooke]-
Il est 7h45, Mary Margaret prend un café à emporter chez Granny.
Mary Margaret : Merci Ruby.
David entre dans le restaurant, il est choqué de voir Mary Margaret. Il sort rapidement. Mary Margaret le suit.
Mary Margaret : Qu’est ce que tu fais ici ?
David : Il est 7h45.
Mary Margaret : Je sais !
David : Et j’essaie d’éviter de te croiser.
Mary Margaret : Ah oui ! Moi aussi j’essaie d’éviter de te croiser.
David : Alors comment on fait pour plus se voir ?
Mary Margaret : Apparemment on peut pas !
David : Ca va poser problème.
Mary Margaret : Oui ! C’est clair !
David : Elle est pas enceinte.
Ils s’embrassent. Régina le voit depuis sa voiture.