-[Forêt Enchantée - Passé]-
Le carrosse de la princesse Abigaël va à la rencontre du roi George. Elle sort du carrosse.
Roi George : Princesse Abigaël, vous êtes chaque jour un peu plus belle. C’est un honneur de vous voir entrer dans notre famille.
Abigaël : Merci, votre majesté.
Des chevaliers s’agitent derrière le roi.
Abigaël : Que font donc tous vos gardes ?
Roi George : Se sont les préparatifs de votre mariage. Nous devons assurer la sécurité de vos invités. Je vous prie de m’excuser.
Le roi George s’éloigne d’Abigaël pour donner un ordre à un chevalier.
Roi George : Trouvez-le !
Le chevalier s’en va.
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Le prince James chevauche à travers la forêt. Il est poursuivi par la garde royale du roi George. Les chevaliers lui tirent dessus avec des arbalètes, James saute un obstacle sur le sentier et sème les chevaliers.
Chevalier : Attention ! Faite le tour. Allez !
La garde a perdu la trace de James.
Chevalier : Séparons-nous ! Allez.
Ils repartent. James les observe. Il est kidnappé par deux hommes.
-[Storybrooke]-
David et Kathryn dinent chez eux.
David : Le poulet est excellent.
Kathryn : Je voudrais te parler d’une chose, David.
David : Je t’écoute.
Kathryn : Je me suis inscrite en droit.
David : C’est super ça ! Mais… Mais pourquoi tu m’en n’as pas parlé ?
Kathryn : J’en sais rien… Peut-être parce que je croyais n’avoir aucune chance d’être prise… Mais ça a marché. Je l’ai reçue aujourd’hui.
Kathryn donne une lettre à David.
Kathryn : Je suis acceptée.
David : Mais… C’est à Boston.
Kathryn : Les choses ne sont pas faciles entre nous, mais peut-être que ça nous aiderait si on repartait à zéro. On s’est acharné à essayer de retrouver nos souvenirs alors qu’on aurait peut-être du simplement en créer de nouveaux.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
Les deux hommes enlèvent le capuchon de la tête de James. Les mains du prince sont liées derrière son dos. Un des deux hommes sort un poignard.
James : Qui êtes-vous ? Qu’attendez-vous de moi ? Vous croyez que je vous crains ?
L’homme libère James. Abigaël s’approche de lui.
James : Abigaël ? Que faîtes-vous là ?
Abigaël : Je voulais vous retrouver avant que votre père ne vous taille en pièces.
James : Comment saviez-vous que je…
Abigaël : J’ai des hommes de confiance à la cours… Et malgré les efforts de chacun pour m’en préserver, j’ai découvert la vérité… Vous aimez Blanche-Neige… Et vous ne comptez pas vous marier avec moi.
James : Je n’épouserai pas une femme que je n’aime pas. Et je ne veux pas donner à ce despote la satisfaction de l’avoir aidé. S’il y a un pris à payer pour ce choix, je suis prêt.
Abigaël : Vous êtes prêt à sacrifier votre vie ? C’est charmant. Mais je ne suis pas venue vous voir mourir… Je suis là pour vous aider à vous échapper.
James : Pourquoi voudriez-vous m’aider ?
Abigaël : Parce que je ne veux pas non plus vous épouser.
-[Storybrooke]-
Mary Margaret claque la porte de sa voiture. Elle a un rendez-vous avec David.
Mary Margaret : Qu’est ce que tu lui as dit ?
David : Que j’avais besoin de faire un tour, de faire le point, de réfléchir.
Mary Margaret : J’imagine que tu lui as pas dit que tu ferais ce tour avec moi.
David : Non, bien sûr que non.
Mary Margaret : Pourquoi c’est devenu notre façon de faire ? Le mensonge.
David : Parce qu’on est…
Mary Margaret : On est absolument pas honnête… Et… Et bon, je sais que c’est dur, mais, il faut enfin qu’on lui dise la vérité, la vérité sur notre situation, pour nous deux.
David : Je crois pas que je pourrais.
Mary Margaret : Mais, il le faut… Si on n’arrive pas à être honnête avec les autres personnes, comment on pourra l’être entre nous ?
David : Tu crois que c’est ce qui a de mieux à faire ?
Mary Margaret : A quoi tu pensais ? Partir pour Boston ?
David : Non.
Mary Margaret : La seule façon de blesser personne, c’est qu’on arrête complètement de se voir. Alors, c’est ça que tu veux ?
David : Non.
Mary Margaret : Dans ce cas-là, si non ne veut plus se cacher tu dois lui parler. Il vaut mieux qu’elle l’apprenne par toi que par quelqu’un d’autre. Il faut que tu fasses un choix, David.
David : Je te choisis, toi.
Mary Margaret : Alors, il faut que tu le dises à Kathryn.
David acquiesce. Mary Margaret part.
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La moto d’Auguste est garée près de Granny’s Diner. Emma la voit elle s’apprête à rentrer dans le restaurant quand August en sort.
August : Ca tombe bien, je voulais justement vous voir. En fait, j’espérais qu’on irait prendre ce verre que vous m’avez promis.
Emma : C’est un rendez-vous ?
August : Bon et bien, s’il faut absolument mettre une étiquette dessus pour que ça vous rassure, oui c’en est un.
Emma : Je croyais que vous étiez venu pour écrire, trouver l’inspiration.
August : J’ai un bon feeling pour notre rendez-vous.
Emma : J’ai des principe, je refuse de sortir avec quelqu’un qui me dit pas son nom, ça élimine les mecs qui aiment garder les petits secrets comme le fait qu’ils sont mariés ou qu’ils ont un mort planqués dans le congélateur. Ravie d’avoir discuté.
Emma le dépasse pour rentrer dans le restaurant.
August : Je m’appelle August. August W. Booth.
Emma : Ah oui. Et c’est pourquoi le W ?
August : Simplement pour Wayne. Vous n’avez plus aucune raison pour ne pas me retrouver ici après votre travail.
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Emma entre dans le restaurant, elle va s’asseoir à la table de Mary Margaret.
Mary Margaret : Qui c’était ?
Emma : Je ne sais pas encore.
Mary Margaret : Ah tiens. Et tu vas le découvrir ?
Emma : Laisse, c’est rien.
Mary Margaret : Avec toi, rien, c’est pas rien, parce que si c’était rien, on serait pas en train d’en parler.
Emma : Tu m’excuseras, je croyais que tu m’avais appelé pour parler de toi.
Mary Margaret : Ouais, mais là, c’est plus facile de parler de toi.
Emma : Qu’est-ce qui a ? Qu’est-ce qui se passe ?
Mary Margaret : Tu te rappelles quand tu m’as dit de plus voir David et que j’étais d’accord avec toi ?
Emma : Oui.
Mary Margaret : J’ai craqué.
Emma : Ouais, je sais.
Mary Margaret : T’es au courant ? Comment ?
Emma : Parce que je suis shérif et que tu es une institutrice amoureuse. La discrétion, c’est pas ton fort !
Mary Margaret : Non attends, j’ai été… Eté discrète.
Emma : Deux tasses de au fond de l’évier, nouveau parfum, décolleté plongeant, soirées tardives, c’est pas difficile de deviner.
Mary Margaret : Plongeant ?
Emma : Quand je t’es connu ma chère, tu étais le genre de fille boutonnée jusqu’au col.
Mary Margaret : Pourquoi tu n’as rien dit ?
Emma : Je suis pas ta mère.
Mary Margaret : C’est vrai, je suis la tienne d’après Henry.
Emma : En fait, je me suis simplement dit que tu en parlerais quand ce serait le moment. Je suppose que le moment est venu ?
Mary Margaret : Il va le dire à Kathryn.
Emma : Quoi, tout ?
Mary Margaret : Il va tout lu dire.
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Kathryn est sur son ordinateur.
Kathryn : David ? David, vient jeter un coup d’œil, j’ai trouvé plein d’annonces d’appartements. Je sais pas dans quel quartier il vaut mieux chercher mais… T’es déjà allé à Boston ?
David : Non… Non, j’y suis jamais allé.
Kathryn : Peut-être qu’on devrait voir ça avec le shérif Swan. Elle est de là-bas. Si elle peut pas…
David : Kathryn… Je peux pas aller à Boston avec toi.
Kathryn : C’est ça, dit que tu veux pas.
David : Je suis navré… Je suis vraiment navré. Et… Kathryn… Je sais pas quoi dire.
Kathryn : Dis-moi la vérité… David, je devrais savoir quelque chose dont tu ne me parles pas ?
David : Non. Non pas du tout ! Enfin, je l’explique pas. Il s’est passé quelque chose, je sais pas quoi mais ça me bloque et… Et ça m’empêche d’être là. Je n’ai pas le droit de laisser mon malaise te gâcher aussi la vie. T’as raison, tu dois repartir à zéro, mais ce ne sera pas avec moi.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
Des cavalier escortent Abigaël et James jusqu’au royaume de Midas.
Abigaël : Nous voici dans le royaume de mon père. Nous devrions être en sécurité.
Ils descendent de cheval.
Abigaël : Je vous ai fait préparer des provisions.
James : Je n’en veux pas ! Pas avant que vous me disiez la vérité.
Abigaël : Je vous l’ai dit, je veux…
James : Ne jouez pas à ce jeu avec moi. Si vous n’avez aucun sentiments comme vous me l’avez dit, alors pourquoi cette gentillesse ? Qu’est ce que vous ne m’avez pas dit ?
Abigaël : Vous n’êtes pas seul à être léser, James… Je le suis moi aussi… Je ne veux pas vous épouser parce que mon cœur également appartient à quelqu’un d’autre... A un homme que je devais épouser… Il s’appelait Frederick.
James : Que s’est-il passé ?
Abigaël : Nous avons tous nos propres tragédies, perdre un amour étant la pire… Vous permettre de retrouver votre bienaimée m’apportera peut-être un peu de consolation.
James : Seulement… J’ai bien peur de vous décevoir, ma chère… Ma bienaimée m’a signifié de façon tout ce qu’il y a de plus clair que ce que je ressentais pour elle… N’était pas réciproque… On ne retrouve pas ce qui n’existe pas… Et voilà ! Telle est ma tragédie !
Abigaël : C’est loin d’être une tragédie. Venez… Suivez-moi.
Abigaël mène David jusqu’à une statue gardée par des chevaliers dans la forêt.
Abigaël : Veuillez nous laisser.
Les gardes s’en vont.
Abigaël : C’est ici que mon bienaimé a sacrifié sa vie.
James : J’en suis désolé. Il est mort au combat ?
Abigaël : Nous voyagions avec mon père, le roi Midas, quand nous sommes tombés dans une embuscade. Frederick nous défendit bravement, il donna sa vie afin que celle de mon père soit sauvée.
James : Un bel hommage ! L’ouvrage est vraiment… Remarquable. Je n’ai… Jamais rien vu d’aussi réaliste.
Il touche la statue.
Abigaël : Parce que la main que vous touchez, est celle de Frederick.
James : Que dîtes vous ?
Abigaël : Ce n’est pas une statue. Frederick a vu venir nos assaillants avant tout le monde et il s’est jeté devant mon père, le poussant à terre. Malheureusement, il le toucha et il fut aussitôt changé en or.
James : Toute malédiction peut-être rompue. Avez-vous essayé de l’embrasser ?
Abigaël : Mes lèvres en ont même saignées.
James : L’or a annulé l’effet… Il doit bien avoir quelque chose d’autre à faire.
Abigaël : Il existe une légende au sujet d’un lac, le Lac Nostos. Ses eaux ont, dit-on les propriétés magiques de faire revenir ce que vous avez perdu.
James : Et, vous n’avez pas essayé ?
Abigaël : Bien sûr que si. Mais le lac est gardé par une épouvantable créature qui noie tous ceux qui s’en approche. De tous ceux qui l’ont affrontée, aucun n’est revenu.
James : Ne perdez pas espoir. Je vais affronter cette créature et je vous rapporterai l’eau qui brisera enfin cette malédiction.
Abigaël : Aucun jusque là n’a réussi.
James : Aucun ne possédait ma témérité.
Abigaël : Ou plutôt votre mépris pour votre propre vie.
James : En tout cas, l’un de nous deux, au moins doit connaître le bonheur.
Abigaël : Si vous mourez, aucun de nous ne le connaîtra.
James : Ce n’est pas vrai ! Vous ne voyez pas ? Si je réussis, vous pourrez épouser Frederick et votre malheur sera fini. Si j’échoue, le malheur qui prendra fin, sera le mien.
-[Storybrooke]-
August a le livre d’Henry. Il prend des pages du livre et les mouille puis les étend sur une corde à linge. Il prend des pages sèches puis les disposent sur d’autres pages et les recoud ensemble.
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Régina et Henry sont assis sur le canapé du bureau du maire. Régina a offert un cadeau à Henry.
Régina : Allez ! Vas-y ouvre vite !
Henry : C’est à quelle occasion ?
Régina : L’occasion de te dire que je t’aime. Vas-y, ouvre.
Henry ouvre la boîte, il y a un jeu vidéo à l’intérieur.
Régina : Je sais que ton livre te manque, mais avec ça, c’est toi qui fais les histoires. Tu sauveras autant de princesses que tu veux. Tu peux être un héros… Henry, il faut que tu me croies, j’ai détruit le terrain de jeux parce que je voulais garantir ta sécurité. Ne soit pas fâché contre moi, hein ? Je ne savais pas que ton livre était là-bas.
Henry : D’accord. Mais il n’y a pas que ça.
Régina : Alors qu’est-ce qu’il y a ?
Henry : C’est Emma, j’ai envie de la voir.
Kathryn frappe à la porte et entre.
Kathryn : Régina, vous auriez… Désolée.
Régina : Oh, non ! Ce n’est pas grave. Henry, tu devrais rentrer à la maison pour faire tes devoirs. J’arrive tout de suite et on pourra dîner.
Henry : Ouais, d’accord.
Henry s’en va et Kathryn se met à pleurer.
Régina : Oh, Kathryn, qu’est-ce qu’il y a ?
Kathryn : C’est David, il a décidé de me quitter.
Régina : Elle a réussi, la garce !
Kathryn : Excusez-moi ?
Régina : Il a fallu qu’elle continue à le voir et elle a réussi.
Kathryn : De quoi vous voulez parler ?
Régina : Mais de Mary Margaret, évidemment.
Kathryn : Qu’est-ce que Mary Margaret à avoir avec ça ? Qu’est-ce que Mary Margaret vient faire là-dedans ? Si vous savez quelque chose, dîtes-le moi.
Régina : David et elle ont une liaison.
Kathryn : Comment est-ce que vous le savez ? Vous les avez vu c’est ça ?
Régina : Non… J’ai vu des photos. Sidney cherchait un scandale pour son journal, ça fait vendre. Il me les a montrés. Je l’ai empêché de s’en servir bien sûr.
Kathryn : Montrez-les moi.
Régina : Kathryn…
Kathryn : Non ! Montrez-les moi !
Régina prend une enveloppe sur son bureau, elle l’a donné à Kathryn. Kathryn regarde les photos.
Kathryn : Pourquoi vous ne m’avez rien dit ?
Régina : Parce que je croyais que vous étiez en train de vous réconcilier. Je voulais que vous vous retrouviez tous les deux. Sincèrement, je veux que vous soyez ensemble.
Kathryn : Pourquoi ? Qu’est ce que ça peut vous faire ce qui nous arrive ?
Régina : Voyons, je suis votre amie.
Kathryn : Non vous ne l’êtes pas ! Une amie ne ferait pas ça. Une amie ne m’aurait pas menti. Tout le monde me ment.
Kathryn s’en va.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
Abigaël et James arrivent près d’un autel.
James : Qu’est-ce que c’est ?
Abigaël : C’est l’autel dédié à la créature du lac. Chaque personne qui l’affronte laisse d’abord une offrande pour s’attirer sa clémence.
James : Je vais continuer le chemin tout seul.
Abigaël : Vous le faîte pour moi… Laissez-moi vous accompagner.
James : Non ! Je ne veux être responsable que de ma propre vie.
Abigaël : Bonne chance alors… N’oubliez pas votre offrande.
James : C’est vrai que pour eux, ça a marché !
Il s’en va vers le lac.
-[Storybrooke]-
David regarde des photos de lui et de Kathryn. Il prend son téléphone. Mary Margaret est à l’école, son téléphone sonne, elle décroche.
Mary Margaret : Allo. Ca y est… Tu lui as dit ?
David : Ouais… Ca a été difficile.
Mary Margaret : Oh, j’imagine, oui.
David : En fait… C’était carrément… C’était vraiment terrible.
Mary Margaret : Mais tu lui as dit la vérité. Maintenant, on peut rassembler les morceaux et on peut repartir sur de bonnes bases.
David : J’ai envie de te voir, je peux venir te chercher après les cours ?
Mary Margaret : Avec plaisir. A tout à l’heure. Hé David, tu as fait ce qu’il fallait.
Ils raccrochent. Kathryn entre dans le couloir. Elle percute un professeur de sport.
Le professeur : Oh ! Hé ! Faîtes attention !
Mary Margaret : Kathryn ? Oh… Je suis désolée.
Kathryn baffe Mary Margaret.
Kathryn : Vous pouvez vous les garder vos désolés !
Mary Margaret : Je… Je comprends très bien que vous soyez en colère, c’est normal.
Kathryn : Merci pour cette analyse.
Mary Margaret : Si nous pouvions… S’il vous plait aller parler en privé ?
Kathryn : En privé ? Pourquoi j’aurais de la considération pour vous ? Vous en avez eu aucune pour moi ! L’un comme l’autre, vous avez menti sans arrêt !
Mary Margaret : Ecoutez… Ecoutez, on aurait du vous parler plutôt mais nous n’avons pas menti, nous avons toujours été honnêtes…
Kathryn : Toujours honnêtes ? Vous avez tout manigancé. Vous lui avez demandé de ma quitter en lui racontant des mensonges débiles ! Du genre, il est en plein malaise, il ne veut pas gâcher ma vie… Apparemment il n’y a plus de malaise quand il est avec vous.
Mary Margaret : Il ne vous a rien dit pour nous deux ?
Kathryn : Bien sûr que non ! Pourtant ça aurait été bien plus honnête.
Mary Margaret : Mais, il m’a dit qu’il vous le dirait.
Kathryn : Et bien, il vous a menti à vous aussi. Bonne chance pour votre grande histoire. Vous vous êtes bien trouvés tous les deux !
Kathryn part.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
James arrive au Lac Nostos. Il ôte sa cape. Il plonge sa gourde dans le lac. Des petites vagues se forment. James se lève et s’adresse à la créature du lac.
James : Où es-tu ? Allez ! Montre-toi !
James prend son épée.
James : Montre-toi ! Que je voie qui tu es.
Des bulles apparaissent sur le lac. Une jeune femme sort de l’eau.
La Sirène : Me voilà.
-[Storybrooke]-
August se gare devant Granny’s Diner. Emma vient le voir. Granny et Ruby les regardent.
Emma : Vous entrez pas ? On devait prendre un verre.
August : Bien sûr… Mais qui a dit que ça sera là ? Grimpez.
Emma : Vous voulez que je monte sur ce terrible engin ?
August : C’est ce que grimper veut dire.
Emma : Je peux vous emmener quelque part en voiture.
August : Moi, je voudrais que vous arrêtiez de tout contrôler et que vous ayez un peu foi en moi. Vous me devez un verre, alors montez ! Je connais une source où l’eau est fraîche.
Granny : Si elle refuse, j’y vais.
August sort un casque, Emma le prend, le met et monte sur la moto. Ils partent.
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August gare sa moto dans la forêt près d’un puits.
Emma : Une source où l’eau est fraîche. C’était pas une blague.
August : Pensez ce que vous voulez de moi, mais je dis toujours la vérité.
Emma : Je pensais qu’on prendrait un verre dans un endroit bien au chaud.
August : Vous vouliez que je vous sorte le grand jeu ?
Emma : Non !
August : Alors, la prochaine fois.
Emma : Vous êtes optimiste.
August apporte deux tasses. Il rejoint Emma.
August : Il paraît que ce puits est très particulier. Et même qu’il y a une légende.
Emma : Mm.
August : Il paraît que l’eau de ce puits vénérable vient d’un lac souterrain et que ce lac à certaines propriétés magiques.
Emma : De la magie ? Je croirais entendre Henry.
August : C’est un petit malin. La légende dit que si vous buvez de cette eau et que vous regrettez une chose que vous avez perdue elle vous sera rendue.
Emma : Pour un étranger, vous en savez beaucoup sur cette ville.
August : Et vous, vous en savez très peu pour un shérif.
Emma : Comment vous le savez ? Vous êtes déjà venu ?
August : Je connais cette histoire pour une simple raison, j’ai lu la plaque.
Emma va voir la plaque.
Emma : Puits aux souhaits. Vous y croyez vraiment ?
August : Je suis écrivain, je dois avoir l’esprit ouvert.
Emma : Ouais, mais la magie ?
August : L’eau est un élément très puissant. Depuis la nuit des temps, les hommes ont vénéré l’eau, elle traverse toutes les terres et relie toutes les régions du monde. Si quelque chose à des propriétés mystiques, si quelque chose doit être magique, alors je dirais que c’est l’eau.
Emma : Je trouve ça assez dur à croire, même avec un peu de foi.
August : S’il vous faut toujours des preuves à tout, Emma. Vous risquez d’être coincée et de faire du surplace pendant très longtemps.
Emma : Peut-être… Ou alors peut-être que je trouverais la vérité avant les autres.
Il tend une tasse à Emma.
August : Peut-être Mlle j’y-crois-pas. En tout cas, il y a une chose dont je suis sûr qui ne demande pas à avoir la foi et pour laquelle vous serez d’accord avec moi.
Il boit.
Emma : Qu’est-ce que c’est ?
August : Cette eau est bonne.
Ils trinquent et elle boit.
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Mary Margaret marche dans la rue. Les gens la regardent bizarrement et murmurent. Elle percute Granny.
Granny : Oh ! Oh ! Pardon.
Mary Margaret : Je suis désolée, je regardais pas où j’allais.
Granny : Vous.
Mary Margaret : Excusez-moi ?
Granny : Vous devriez avoir honte de vous.
Granny continue son chemin.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
Au Lac Nostos. La Sirène s’avance vers James.
La Sirène : Comment t’appelles-tu ? Aimerais-tu connaître mon nom ? Tu sais je peux être qui tu veux, tu n’as qu’à me demander.
James : N’avance pas ! Je sais ce que tu es. Tu es une Sirène. Tu veux m’attirer dans la mort avec tes mots trompeurs et tes promesses trop douces.
La Sirène : Je ne ferais jamais de mal à un homme si puissant et courageux. Surtout quand nous pourrions faire tant d’autre chose tous les deux.
James : Je te l’ai dit n’avance plus ! Je ne succomberai pas à tes tromperies.
La Sirène : Tiens dont ! Tu es insensible à mes charmes ?
La Sirène recule. Elle prend de l’eau et la fait couler sur son visage. Elle prend l’apparence de Blanche Neige.
La Sirène : Tu me préfère comme ça, Charmant ?
James : Non. Tu n’es pas vraiment elle. Ce n’est pas réel, ce n’est qu’une illusion.
La Sirène : Parfois, les illusions valent mieux que la réalité. Tout ce que tu désires et que tu n’as pas, qu’on te refuse… Je te le donnerai. Tout ce que tu as à faire… C’est m’embrasser. Je sais que tu en as envie, je le sens.
James : Non.
Ils s’embrassent. James laisse tomber son épée. La Sirène mène James au milieu du lac.
James : Non. Je ne veux pas d’une illusion. Je veux la réalité ou rien.
La Sirène : Et ceci n’était pas assez réel ?
La Sirène embrasse James.
James : Blanche Neige.
La Sirène : Oh Oui je suis là. C’est moi.
La Sirène embrasse encore le prince.
La Sirène : Comme je t’aime.
James : Non. Ce n’est pas toi.
La Sirène : Qu’est-ce que tu raconte ? Tu sais que je t’aime.
James : Non. Ce n’est pas de l’amour, je l’ai déjà ressenti, ce n’est pas comme ça. Je sais faire la différence.
La Sirène : Je dois dire que tu es bien le premier. Je te félicite.
La Sirène pousse James dans l’eau. Elle l’entraine au fond du lac. James voit tout un tas de cadavre au fond. Il décide de nager vers la surface. Une plante l’agrippe et le retient prisonnier au fond du lac La Sirène nage vers lui. James remarque un poignard sur les cailloux. La Sirène embrasse James qui la poignarde. La Sirène reprend son apparence normale. James se libère et nage vers la surface.
-[Storybrooke]-
David nettoie un graffiti sur la voiture de Mary Margaret. Elle arrive.
Mary Margaret : Qui a fait ça ?
David : Je sais pas… Je sais pas comment tout ça est arrivé. Je suis désolé.
Mary Margaret : T’en sais rien ? Tu veux rire ?
David : Mary Margaret, je peux pas contrôler tout ce que les gens font.
Mary Margaret : Non ! Mais tu peux contrôler ce que tu fais. Et tu as menti ! Maintenant, je me fais traiter de trainée par tout le monde.
David : Qui lui a dit ?
Mary Margaret : Là, tu te poses la mauvaise question. La bonne question, c’est pourquoi tu n’as pas fait ce qu’on avait décidé. Pourquoi tu lui as rien dit ?
David : Je croyais que ça lui éviterait d’avoir de la peine.
Mary Margaret : Ouais, tu croyais… C’est pas nous, c’est toi. Alors que nous en avions discuté.
David : Je voulais faire souffrir personne.
Mary Margaret : Résultat, tout le monde souffre. On s’était entendu. Tous les deux, on avait un accord. Non seulement tu lui as caché la vérité mais en plus, tu m’as menti.
David : S’il te plait. Ecoute-moi. Si nous voulons enfin voir… Si ce que nous avons, ce qui nous lie, c’est de l’amour… Maintenant, il faut qu’on fasse ce que tu disais… Il faut qu’on rassemble les morceaux et qu’on reparte de l’avant.
Mary Margaret : David, c’est pas de l’amour.
David : Quoi ?
Mary Margaret : C’est totalement différent ce qui nous lie tous les deux. Les sentiments qu’on a sont destructeurs. Il est temps de tout arrêter.
David : Tout arrêter ? Qu’est-ce que tu racontes ?
Mary Margaret : On ne devrait pas être ensemble.
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Emma enlève les feuilles morte sur sa voiture. Elle voit une boîte en fer dans le caniveau. Elle la ramasse et l’ouvre. Le livre d’Henry est à l’intérieur. August regarde Emma depuis l’angle de la rue.
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Régina arrose ses plantes dans son bureau. Kathryn entre.
Kathryn : Elles sont magnifiques… Je ne savais pas que vous étiez douée avec les plantes.
Régina : Euh… Enfin… Plus douée qu’avec les gens, on dirait. Qu’est-ce que vous faîtes là ? Vu ce qui est arrivé hier, je pensais être la dernière personne que vous auriez envie de voir.
Kathryn : Moi aussi. Mais j’ai réfléchi un peu et je me suis rendue compte que je vous devais des excuses.
Régina : Oh ! Kathryn…
Kathryn : Je sais que vous ne chercheriez jamais à me faire du mal. Mais j’étais tellement en colère, tellement désorientée que j’ai explosée. Je suis désolée. Depuis le début, je me suis battue si dure pour garder David, qu’en faite, je n’ai jamais pris le temps de me demander pourquoi.
Régina : C’est votre mari. Vous vous aimez tous les deux. Vous vous êtes toujours aimés.
Kathryn : Non. Ce n’est pas vrai.
Kathryn montre une photo de David et Mary Margaret à Régina.
Kathryn : Vous voyez comme il la regarde ? Ce regard, il l’a jamais eu pour moi, même avant son accident.
Régina : Kathryn, une relation ça demande des efforts. Vous ne devez pas abandonner si vite.
Kathryn : Vous avez déjà été amoureuse ?
Régina : Oui. Une fois.
Kathryn : Vous avez de la chance… Parce que moi je commence à réaliser que je ne l’ai jamais été… Ce qu’il y a entre eux, c’est vrai, c’est concret/ Mon mariage avec David, c’était… Ce n’était qu’une sorte d’illusion. Je ne sais pas comment c’est arrivé mais ça n’a jamais été sincère. Maintenant, je le sais. Il y a vraiment quelque chose quand il la regarde… Et je veux qu’on me regarde comme ça. Cet amour, je vais le chercher et je le trouverai.
Régina : De quoi est-ce que vous parler ?
Kathryn : Je m’en tiens à mon plan et je pars pour Boston. Toute seule. Si je reste ici, je ne serais jamais heureuse.
Régina : Que faîtes-vous de David ?
Kathryn : J’ai écrit une lettre pour lui et Mary Margaret. Je leur dis qu’ils devraient être ensemble.
Régina : Excusez-moi, vous avez fait quoi ?
Kathryn : Je ne veux pas le voir. Pas tout de suite… Ca me ferait trop mal.
Kathryn enlace Régina.
Kathryn : Vous allez me manquer, Régina. Vous avez été une vrai amie.
Régina : Vous partez vraiment ?
Kathryn : C’est drôle, j’ai toujours eu une peur irrationnelle de quitter Storybrooke. C’est comme si quelque chose me retenait, c’est dingue, non ?
Régina : Non. Le changement fait toujours peur. Mais vous savez, vous avez peut-être raison de faire ça. Peut-être que vous trouverez ce que vous cherchez.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
Abigaël attend le retour de James près de Frederick.
James : Voici votre eau, puisée dans le Lac Nostos, comme vous me l’avez demandé.
Abigaël : Formidable. Comment avez-vous fait pour abattre la créature ?
James : Le destin de votre bel amour était en jeu. C’est un combat qu’il ne m’était pas permis de perdre.
Abigaël verse l’eau sur la statue de Frederick. L’or se dissout. Frédéric revient à la normal. Abigaël enlève le casque du soldat. Elle l’embrasse.
Frederick : Abigaël, que m’est-il arrivé ?
Abigaël : Tu étais prisonnier, maintenant tu es libre. Voici James, c’est lui qui t’as libéré.
Frederick sert la main de James.
Frederick : Je vous en serais éternellement redevable.
James : Si vous pouviez mener, celle que vous aimez de tout cœur devant l’autel, j’effacerai votre dette. Et pourriez-vous aussi me donner un cheval et des provisions pour voyager ?
Frederick : Accordé.
Abigaël : Je vous remercie de tout mon cœur. Où voulez-vous aller ?
James : A la recherche de Blanche Neige.
Abigaël : Vous voulez dont la revoir ?
James : Aimer, n’est pas chose aisée mais il faut accepter de se battre. Car une fois qu’on a trouvé l’amour de sa vie, rien ne peut le remplacer.
Abigaël : Comment saurez-vous où la trouver ?
James : Un oiseau m’a déjà aidé à la chercher, il le fera peut-être encore.
Abigaël : Et bien, bonne chance. Oh ! James, surtout hâtez-vous. Quand le roi George saura que l’union des deux royaumes a été annulée, il se lancera à votre poursuite. Certaines personnes sont prêtes à tout pour détruire le bonheur des autres.
James part.
-[Storybrooke]-
Régina ouvre la porte de la maison des Nolan. Elle entre et prend la lettre que Kathryn a laissée à David.
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Henry est assis sur un banc près de l’école. Il joue au jeu que Régina lui a offert. Emma vient s’assoir avec lui.
Emma : Ah ! J’adore ce jeu ! Comme dans les films Tron.
Henry : Ouais, c’est maman qui me l’a offert.
Emma : J’ai pas arrêté d’y jouer quand j’étais petite. Relâche les poignets. Te crispe pas.
Henry : Et voilà. Tu sais ma mère va venir me prendre dans à peine 5 minutes.
Emma : D’accord, je fais vite. Quelque chose que j’aimerai bien te rendre.
Emma donne son livre à Henry.
Henry : Tu l’as retrouvé ! Où il était ?
Emma : Je l’ai trouvé dans un caniveau. Il a du tomber du camion qui apportait les gravas à la décharge, il a été entrainé par l’eau de pluie et il est revenu jusqu’à moi.
Henry : Whao. Quel coup de chance !
Emma : Je vois pas vraiment d’autre explication.
Henry : Ouais… Ouais, j’en sais rien.
Emma : Enfin quoi qu’il en soit, je l’ai retrouvé.
Henry : Peut-être que la chance est de nouveau avec toi. L’Opération Cobra est repartie. C’est forcément en signe, les choses vont s’arranger.
Emma : J’espère que c’est vrai. J’y vais.
Emma part. Henry ouvre le livre de contes.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
James chevauche jusqu’à une ferme cacher derrière une forêt.
James : Blanche Neige ! Blanche Neige !
Il descend de cheval.
James : Blanche Neige ! Où es-tu ?
Scarlett se fraie un chemin dans les bois jusqu’à lui.
Scarlett : Elle n’est plus là. Elle est partie te chercher et elle n’est jamais revenue.
James : Alors, je la retrouverai. Je la retrouverai toujours. Je lui ferai voir que nous devons être ensemble. Je me battrai toujours pour elle, peu importe les obstacles.
Scarlett : Tu n’auras pas beaucoup à te battre.
James : Que veux-tu dire par-là ?
Scarlett : Elle veut plus que tout être avec toi.
James : Ne rit pas de moi. Elle ne m’aime pas, Scarlett, voilà ce qu’elle est venue me dire. Tu comprends ?
Scarlett : Elle allait te voir pour empêcher ton mariage parce qu’elle est amoureuse de toi… Ou alors elle a peut-être changée d’avis en route.
James : On l’y a poussé ! Et je sais qui.
Des chevaux hennissent. Le roi George et ses hommes chevauchent vers James et Scarlett.
Un soldat : Allons-y ! Droit devant !
Scarlett : James… Qui est-ce ?
James : Celui dont je parlais. Le roi George.
Le roi George : Apportez-moi sa tête !
James : Viens !
James remonte sur son cheval, il aide Scarlett à faire pareil. Il s’enfuit sous les tires de l’escouade du roi George.
-[Storybrooke]-
Mary Margaret est allongée sur son lit. Elle pleure. Emma entre.
Emma : Tu as envie d’en parler ou pas ?
Mary Margaret : Non, Emma.
Emma : Tu veux rester seule ?
Mary Margaret : Non plus.
Emma s’allonge sur le lit à côté de Mary Margaret.
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Régina prend la lettre de Kathryn dans un des tiroirs de son bureau. Dans ce même tiroir est rangée la bombe de peinture qu’elle a utilisée sur la voiture de Mary Margaret. Elle prend un briquet.
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Kathryn est en voiture, elle sourit.
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Régina brûle la lettre.
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Kathryn conduit jusqu’à la sortie de la ville.
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Régina regarde la lettre brûler tout en souriant et le jette au feu dans la cheminée.
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Le prof de gym conduit vers la sortie de Storybrooke. Il voit une voiture accidentée sur le bord de la route, il s’arrête. Il descend de voiture et de dirige vers l’autre voiture ? L’airbag est sorti, il n’y a personne à l’intérieur.
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Régina jubile en regardant la lettre brûler.