-[Storybrooke]-
Mary Margaret s’enfuit dans la forêt.
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Henry attend Emma au bureau du Shérif, il lit son livre de contes. Emma et Mr Gold arrivent.
Emma : Henry ? Qu’est-ce que tu fais là ?
Henry : Je suis venue te féliciter.
Emma : Pourquoi ?
Henry : Ton super plan d’enfer.
Mr Gold : De quel plan tu parles ?
Henry ne répond pas.
Mr Gold : Bien.
Mr Gold laisse Emma et Henry seuls.
Henry : Désolé. Je croyais que Mr Gold savait, vu que Mlle Blanchard l’a maintenant comme avocat.
Emma : Savait quoi ?
Henry : Qu’elle allait s’enfuir.
Emma : Comment ?
Mr Gold revient.
Mr Gold : Shérif, venez s’il-vous-plait.
Emma et Henry entrent dans le bureau.
Mr Gold : Elle est partie.
Emma : Henry, qu’est-ce que tu as fait ?
Henry : Rien du tout. Elle était plus là quand je suis arrivé.
Mr Gold : Sa mise en accusation est demain, si elle ne vient pas…
Emma : Se sera une fugitive. Et qu’elle soit déclarée coupable ou pas pour Kathryn, elle est foutue. Je dois la retrouver avant qu’on s’aperçoive qu’elle est partie.
Mr Gold : On, c’est Régina ?
Emma : Le rendez-vous est à 8h du matin, je suis sûre qu’elle arrivera tôt pour savourer sa victoire.
Mr Gold : Vous avez jusqu’à 8h demain.
Henry : Qu’est-ce que je fais, moi ? Je peux t’aider ?
Emma : Rentre chez toi !
Henry : Emma, si elle quitte Storybrooke…
Emma : Pas maintenant. Allez vient.
Mr Gold : Shérif. Je sais que c’est un contre la montre mais si Mlle Blanchard reste dans la nature… Son avenir sera très menacé et si jamais vous l’aidez, le votre aussi.
Emma : J’en ai rien à faire, je préfère perdre mon boulot que mon amie.
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Emma monte dans sa voiture et conduit dans le brouillard dans la forêt. Elle manque de renverser un homme sur le bas côté de la route. Elle s’arrête et va à la rencontre de l’homme.
Emma : Excusez-moi ! Vous n’avez rien ? Je vous avais pas vu.
Jefferson : Ouais, je crois que ça va.
Emma : Vous êtes sûr ?
Jefferson : Ouais, j’ai rien. C’est rare de voir passer une voiture si tard. Vous êtes le shérif, n’est-ce-pas ?
Emma : Euh… Oui.
Jefferson : Qu’est-ce que vous faîtes là au milieu de la nuit ?
Emma : Oh, c’est rien de bien grave. Je cherche un chien qui s’est enfui.
Jefferson : Alors, bonne chance pour le retrouver.
Emma : Merci.
Jefferson essaie de marcher mais il boite.
Emma : Mais si vous êtes blessé.
Jefferson : Non, je me suis juste un peu tordu la cheville. Je suis plus qu’à un kilomètre de chez moi, ça va aller.
Emma : Je vais vous y conduire. J’insiste.
Jefferson : Je vous remercie. Jefferson.
Emma : Emma.
Ils grimpent dans la voiture d’Emma.
-[La Forêt Enchantée - Passé]-
Jefferson court à travers la forêt. Il s’arrête derrière une souche.
Grace : Papa, je t’ai trouvé.
Jefferson : Et tu m’as vite trouvé. Oui, tu es un vrai limier ma petite Grace.
Grace : Maintenant, c’est moi qui me cache et toi qui me cherche.
Jefferson : Excuse-moi, on n’a plus le temps. Mais tu peux utiliser ton flair pour chasser le champignon. Il nous en faut pour le marché, demain. Alors tu les cherches avec moi ? Gare à vous nous voilà !
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Jefferson et Grace arrivent devant leur maison. La Reine attend Jefferson chez lui.
Grace : C’est le carrosse de qui ?
Jefferson : De la Reine.
Grace : La Reine devant chez nous ? Tu la connais ?
Jefferson : Bien sûr que non ! Bon écoute-moi bien. Ecoute-moi, tu vas te cacher dans la forêt, comme on fait ensemble. Je vais voir ce qu’elle vient faire ici.
Jefferson se dirige vers sa maison et Grace va se cacher.
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Jefferson entre chez lui. Régina tiens une des poupées de sa fille dans les mains.
Régina : J’aimerais bien dire que tu as l’air de bien aller, mais ça serait mentir. La pauvreté ne te va pas, Jefferson.
Jefferson : Qu’est-ce que tu fais ici, Régina ?
Régina : J’ai du travail pour toi.
Jefferson : J’ai arrêté, c’est terminé.
Régina : Oui, effectivement, j’ai entendu parler de ça. Pourquoi ? Est-ce à cause de Grace, ta fille chérie.
Jefferson : A cause de ce que je faisais, elle a déjà perdue sa mère, je ne veux pas qu’elle perde aussi son père.
Régina : Et tu vis dont de la cueillette des champignons ? Mais quel genre d’avenir offriras-tu ainsi à ta fille ? Accepte de faire ce dernier travail pour moi et tu pourras lui donner la vie qu’elle mérite.
Jefferson : Si je te dis non, c’est pour ça. On n’abandonne pas sa famille… Voilà ce que ma fille mérite. S’il-te-plait, vas-t-en !
Régina : Je veux que tu me conduises quelque part, je ne t’en demande pas plus. Quelque part où tu es déjà allé. Fais-le et je changerais ta vie.
Elle tend un papier à Jefferson. Il le prend.
Jefferson : Et pour quelle raison veux-tu aller là-bas ?
Régina : On m’a pris quelque chose et c’est là qu’il se trouve. Je veux le récupérer.
Jefferson : Débrouille-toi avec quelqu’un d’autre.
Régina : Je vois. Cette dure vie a affermi tes résolutions. Je regrette de ne pas t’avoir convaincue mais je comprends… Rien n’est plus important que la famille.
Régina s’en va mais laisse le papier sur une commode.
-[Storybrooke]-
Emma se gare devant chez Jefferson.
Emma : Et ben, c’est votre maison ? On dirait un hôtel. Vous devez avoir une grande famille.
Jefferson : Non. Il n’y a que moi.
Emma voit Jefferson sautiller alors qu’il veut monter des escaliers.
Emma : Attendez !
Emma arrête se voiture et va l’aider.
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Emma attend dans le salon de Jefferson.
Jefferson : Et voilà. Pour vous réchauffer avant de reprendre vos recherches. Il fait froid dehors.
Emma : Merci, c’est très gentil mais je crois que je devrais repartir tout de suite.
Il tend une tasse de thé à Emma.
Jefferson : Je m’en doute c’est pour ça que j’ai apporté ça. Justement, je suis cartographe amateur. Etablir la carte du coin ça m’amuse. Peut-être qu’un coup d’œil là-dessus vous aidera à trouver votre chien.
Emma : Whao !
Jefferson : C’est quoi son nom ?
Emma : Spot.
Jefferson : Hum. C’est mignon.
Emma regarde la carte.
Emma : Alors voyons, la route six longe la limite de la forêt donc… Donc si je la suis en voiture je… Je devrais pouvoir.
Jefferson : Ca ne va pas ?
Emma : C’est bizarre, je… J’ai la tête.
Jefferson rattrape Emma.
Jefferson : Oh, je vais vous aider.
Emma : Qui tourne.
Jefferson : Je vais vous allonger là. Voilà. Je vais ouvrir un peu.
Emma : Vous ne boitez plus.
Jefferson : Oh. Non. Vous m’avez démasqué.
Emma : Qui êtes-vous ?
Elle laisse tomber sa tasse et s’endort sur le canapé.
-[La Forêt Enchantée - Passé]-
Jefferson et Grace sont sur le marché.
Grace : La vendeuse des jouets ! Oh c’est beau.
La vendeuse : Allez ! Approchez !
Grace prend une peluche de lapin.
Grace : Regarde, il fera un invité parfait quand on prend le thé papa. Je peux l’avoir ? Allez s’il-te-plait ?
Jefferson : Excusez-moi, combien coûte le lapin ?
La vendeuse : Le lapin, une pièce d’argent.
Jefferson : Vous le vendriez pour huit sous ? C’est tout ce que j’ai.
La vendeuse : Oh, vous êtes un bon père. Vous sacrifiez vos derniers sous pour faire plaisir à votre fille.
Jefferson : Merci.
La vendeuse : Je n’ai pas dis que j’acceptais vos huit sous. Hélas je ne peux le vendre pour moins d’une pièce d’argent. Se sont les affaires, vous comprenez ?
Grace : Ca ne fait rien papa. On y va, on empêche les gens de voir.
Jefferson : Excusez-moi, mais je me permets d’insister.
Grace : S’il-te-plait, je n’en ai pas besoin.
Jefferson : Allez, viens, mon cœur.
La vieille dame se dirige vers un miroir.
Le miroir : C’était très cruel. La petite aurait pu au moins avoir le jouet.
La vendeuse : Ca n’aurait pas été aussi drôle.
La vendeuse se transforme en Régina.
-[Storybrooke]-
Emma se réveille ligoté sur le canapé. Jefferson n’est pas là. Elle voit que sa tasse est toujours sur le sol. Elle prend un cousin, le pose sur la tasse et l’écrase avec les pieds. Elle va ensuite prendre un morceau de la tasse pour couper ces liens. Elle se libère. Elle regarde si elle peut ouvrir les fenêtres sans succès. Elle remarque une longue-vue, elle regarde dedans et voit que Jefferson observe le bureau du shérif. Emma entend un bruit. Elle ouvre délicatement la porte et voit Jefferson aiguiser des ciseaux.
-[La Forêt Enchantée - Passé]-
Jefferson et Grace sont chez eux. Jefferson a fabriqué un lapin en peluche pour sa fille.
Jefferson : Je sais qu’il n’est pas exactement comme celui que tu voulais.
Grace : Je l’aime beaucoup, papa. Merci.
Grace prétend servir et boire du thé.
Grace : Mm. Ce thé est excellent. N’est-ce-pas qu’il est bon, Mr Tortue ? Papa, tu le trouves bon aussi ?
Jefferson : Ma chérie, je vais te laisser avec les voisins pour le restant de la journée ? J’ai quelque chose à faire.
Grace : Je n’ai qu’à t’accompagner. J’aime bien aller avec toi dans la forêt.
Jefferson : Je ne vais pas dans la forêt.
Grace : C’est à cause de la visite de la Reine, c’est ça ? Quoiqu’elle t’ait demandé, ne le fait pas.
Jefferson : Grace. Je n’ai pas le choix. Je veux que tu ais tout ce que tu souhaites.
Grace : Tout ce que je veux, c’est toi, papa. Allez, reste.
Jefferson : Viens, je sais bien. Je suis désolé mais je dois y aller.
Grace : Alors promets-moi que tu reviendras. Tu dois me le promettre.
Jefferson : Mais bien sûr.
Grace : Tu rentreras pour le thé, promis ?
Jefferson : Je te le promets, pour rien au monde je ne le manquerais.
Jefferson embrasse sa fille et ouvre la porte.
Jefferson : Vas-y.
Elle quitte la maison. Jefferson ouvre un coffre et en sort une boîte.
-[Storybrooke]-
Pendant que Jefferson aiguise ses ciseaux, Emma sort du salon. Elle fait un petit bruit. Jefferson l’entend mais il la laisse sa glisser dans une autre pièce. Emma découvre Mary Margaret ligotée à une chaise.
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Emma va délivrer Mary Margaret.
Emma : Qu’est ce qui t’es arrivée ?
Mary Margaret : Emma, t’es là.
Emma : Qu’est-ce que tu fais ici ?
Mary Margaret : J’étais dans les bois en train de m’enfuir quand ce type est apparu tout à coup et m’a attrapé. Comment t’es arrivée là ?
Emma : Je te cherchais, tu t’es échappée, t’as pas oublié ? Comment tu es sortie ?
Mary Margaret : Il y avait une clé… Dans ma cellule, sous mon oreiller. On l’a mise là.
Emma : Qui ?
Mary Margaret : J’en ai aucune idée. J’aimerais le savoir autant que toi.
Emma et Mary Margaret sortent de la pièce.
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Emma : Allez ! On y va.
Jefferson les attendait avec une arme à feu.
Jefferson : Je vois que vous avez trouvé Spot.
Emma : J’ai appelé du renfort, il ne vont pas tarder à être là.
Jefferson : Vous n’avez appelé personne. Pour la même raison que vous n’avez rien dit pour elle. Vous ne voulez surtout pas qu’on sache que vous êtes là, ce qui veut dire que personne ne le sait. Attachez-la s’il-vous-plait.
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Emma rattache Mary Margaret.
Mary Margaret : Emma…
Emma : On va s’en sortir. Avec votre télescope vous m’observiez. Pourquoi ?
Jefferson : J’ai besoin que vous fassiez quelque chose.
Mary Margaret : Emma… Ne lui faîtes rien !
Jefferson entraine Emma hors de la pièce.
-[La Forêt Enchantée - Passé]-
Jefferson se présente devant la Reine avec sa boîte.
Régina : Jefferson. Voilà qui te ressemble plus, j’en suis heureuse. Je suppose que tu es là parce que tu as reconsidéré ma petite offre ?
Jefferson : Je veux la garantie que si je fais ce que tu souhaites, ma fille ne manquera de rien.
Régina : Tu as ma parole. Ouvrons cette boîte que tu as apportée et voyons en quoi elle peut nous aider.
Il sort un chapeau de la boîte.
Régina : J’ai toujours aimé les hommes qui ont le goût de s’habiller pour l’occasion.
Jefferson pose le chapeau sur le sol et le fait tourner.
Jefferson : Recule-toi.
Un vortex se forme autour du chapeau.
Jefferson : A toi l’honneur.
Régina : Allons-y tous les deux.
Jefferson : Accroche-toi.
Ils sautent dans le vortex.
-[Storybrooke]-
Jefferson pousse Emma dans une pièce remplie de chapeaux.
Emma : Je sais pas ce que vous comptez faire, mais si vous vous en prenez à mon amie vous allez le regretter.
Jefferson : M’en prendre à elle ? Je crois plutôt que je lui sauve la vie.
Emma : Pourquoi vous dîtes ça ?
Jefferson : Ne faîtes pas l’idiote. Vous et moi on sait ce qui se passe quand les gens veulent quitter Storybrooke.
Emma : De quoi vous parlez ?
Jefferson : Le sortilège.
Emma : Quel sortilège ?
Jefferson : La malédiction qui fait qu’on est tous piégés ici. Tous excepté vous.
Emma : Vous avez lu le livre d’Henry ?
Jefferson : Henry ? Le père de la Reine ?
Emma : Le fils adoptif du maire.
Jefferson : Ah oui, bien sûr, votre enfant et son livre d’histoires que vous avez choisi d’ignorer. Si vous aviez su ce que je sais, vous l’auriez peut-être cru.
Emma : Pourquoi vous m’avez espionné ?
Jefferson : Parce que ces vingt-huit dernières années, je suis resté enfermé ici. Jours après jours, tout était toujours pareil jusqu’au soir où vous et votre petite voiture jaune êtes arrivées en ville, l’horloge s’est remise à tourner et les choses ont commencé à changer. En fait… J’ai vu moi, ce que vous refuser d’admettre. Vous êtes spéciale, vous avez apporté à Storybrooke une chose très précieuse, la magie.
Emma : Vous êtes cinglé.
Jefferson : Parce que je dis la vérité ?
Emma : Parce que là vous me parler de magie.
Jefferson : Je parle juste de ce que j’ai vu. Peut-être que c’est vous la folle.
Emma : Vraiment ?
Jefferson : Il faut être fou pour ne pas croire ce que l’on voit pourtant c’est ce que vous faîtes depuis que vous êtes dans notre joli hameau… Ouvrez grand les yeux. Regardez bien. Réveillez-vous. Il est plus que temps.
Emma : Vous voulez quoi ?
Jefferson : Je veux que vous le fassiez fonctionner.
Jefferson assoit Emma à sa table de travail.
Emma : Que je fasse fonctionner quoi ?
Jefferson : Vous êtes la seule à pouvoir le faire. Vous allez le faire fonctionner.
-[Le passage entre les mondes - Passé]-
Régina et Jefferson sont dans le passage entre les mondes.
Régina : J’avais oublié que tu étais si talentueux.
Jefferson : Je ne suis pas là pour revivre le passé mais uniquement pour ma fille.
Jefferson ne dirige vers un miroir.
Jefferson : Par-là. L’entrée est ici. Il est important que nous restions ensemble. Le même nombre peut entrer puis sortir. Ni plus, ni moins. C’est ainsi que fonctionne le chapeau.
Régina : Je comprends.
Ils traversent le miroir.
-[Le Pays des Merveilles - Passé]-
Régina et Jefferson s’avance. Ils rencontrent Caterpillar.
Caterpillar : Qui êtes vous ? Qui êtes vous ?
Jefferson : Je déteste le Pays des Merveilles.
Ils continuent leur chemin.
-[Storybrooke]-
Emma est toujours assise à la table de travail. Jefferson lui donne du tissu.
Jefferson : Faîtes un chapeau comme celui-ci.
Emma : Vous en voulez encore un ? Vous en avez pas assez ?
Jefferson : Le souci, c’est qu’aucun ne fonctionne. Sinon, vous ne seriez pas là. Fabriquez un chapeau et faîtes qu’il fonctionne.
Emma : J’y connais rien.
Jefferson : Vous avez des pouvoirs magiques, vous y arriverez.
Emma : Les chapeaux, le thé, votre comportement psychotique… Vous vous prenez pour le chapelier fou.
Jefferson : Je m’appelle Jefferson.
Emma : D’accord, vous êtes à fond dans le tripe de mon fils, Henry à ce que je vois. Se ne sont que des histoires. Le chapelier est un personnage d’Alice au pays des Merveilles. Un livre d’histoires. Un livre que je connais, que j’ai lu.
Jefferson : Des histoires ? Des histoires ? C’est quoi l’histoire ? La Guerre de Sécession, c’est un truc que vous avez appris à l’école.
Emma : Oui évidemment.
Jefferson : Comment ? On vous a fait lire un livre, j’imagine ? Pourquoi ça serait plus réel que ce que raconte un autre.
Emma : Les livres d’histoire sont basés sur l’histoire.
Jefferson : Et les récits sont basés sur quoi ? L’imagination ? D’où est-ce que ça vient ? Ca sort forcément de quelque part. Vous savez ce qui ne va pas dans ce monde ? Tout le monde veut une formule magique pour régler ses problèmes et personne veut croire au pouvoir de la magie. Alors faîtes qu’il soit magique.
Emma : Ouvrez les yeux, Jefferson. Regardez, c’est ça, voilà, c’est ça le monde réel.
Jefferson : Un des mondes réels. Quelle arrogance vous avez de croire que votre monde est le seul. Ils sont innombrables, ayez dont l’esprit plus ouvert. Ils se touchent, comme les pays, ils ont des frontières, ils se succèdent aussi réels les uns que les autres, chacun a ses lois. Certains ont la magie, d’autres en sont privés. Certain ont besoin de la magie, comme le notre et c’est là que vous intervenez. Votre amie et vous, vous ne partirez pas d’ici tant que mon chapeau ne sera pas fini. Tant qu’il ne fonctionnera pas.
Emma commence à travailler.
Emma : Et ensuite ?
Jefferson : Je rentrerai chez moi.
-[Le Pays des Merveilles - Passé]-
Régina et Jefferson son à l’entrée d’un labyrinthe.
Jefferson : Tu veux entrer là-dedans ?
Régina : Disons que je vais couper à travers.
Jefferson : Couper à travers ? Tu sais à qui appartient ce labyrinthe ?
Régina : La Reine de Cœur qui ne fait pas dans la subtilité d’ailleurs.
Jefferson : Ca n’entre pas dans notre accord. Tu sais ce qu’elle fait à ceux qui la contrarie ?
Regina : Oh ça oui, je sais. Mieux que la plupart des gens. De toute façon tu ne t’en iras pas sans moi. Nous sommes deux à être entrés au Pays des Merveilles, nous serons deux à en repartir. Tu veux faire à la Reine de Cœur la joie de t’empêcher de retrouver ta fille adorée ?
Jefferson suit la Reine.
Régina : C’est bien ce que je pensais.
Jefferson : Attends.
Jefferson lance une branche dans les murs qui bougent.
Jefferson : Ne t’approche pas des murs.
Régina : J’ai encore une meilleure idée. Se seront les murs qui ne m’approcheront pas !
Régina lance une boule de feu sur les murs qui brûlent. Ils s’aventurent dans le labyrinthe jusqu’à un petit mausolée. Régina ouvre la porte et prend une boîte dans un des tiroirs qu’il renferme.
Régina : Oui.
Jefferson : Ca y est ? Tu as ce que tu voulais ? Nous y allons ?
Ils repartent mais des gardes leurs bloquent le passage.
Un garde : Vous deux ! Halte-là !
Les gardes poursuivent Régina et Jefferson à travers le labyrinthe. Ils se débarrassent des gardes et sortent du labyrinthe.
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Régina et Jefferson sont de retour près du miroir.
Jefferson : Le miroir il est là ! Viens !
Régina a arrêté de marcher.
Jefferson : Qu’est-ce que tu fais ? Ne t’arrête pas ! On doit sortir de là !
Régina : J’ai d’abord quelque chose à faire.
Elle prend un morceau de champignon.
Régina : Ah ! Du champignon.
Jefferson : Tu es folle ? Tu sais ce que la nourriture d’ici ?
Régina : Oui, parfaitement.
La Reine pose la boîte par terre et l’ouvre. Elle met le morceau de champignon à l’intérieur et s’éloigne. Henry apparaît.
Régina : Papa !
Jefferson : C’est dont ça qu’elle t’avait volé ? Ton père ?
Régina : La Reine de Cœur m’a toujours considéré comme une menace. Elle voulait avoir un moyen de contrainte. Je l’ai récupéré.
Henry : Les soldats de la Reine, il faut s’en aller.
Jefferson : Le chapeau n’en fera revenir que deux et tu le savais… C’est pour cela que tu ne m’as pas parlé de ton père.
Régina : C’était la seule façon d’être sûre que tu m’aiderais.
Jefferson essaie de s’en prendre à la Reine mais il est bloqué.
Jefferson : Non ! Attends ! Attends ! Attends ! Je t’en prie ! Et ma fille… Ma petite Grace… Elle m’attend, je lui ai promis de rentrer pour boire le thé.
Régina : Une promesse qu’à présent tu ne pourras plus tenir. Si comme tu le dis tu tenais à ta fille, tu n’aurais jamais accepté de partir. Tu avais raison Jefferson, on n’abandonne pas sa famille.
Régina et son père traversent le miroir.
Jefferson : Oh non ! Non ! Non !
Le Valet de Cœur et les gardes retrouvent Jefferson.
Le Valet de Cœur : Amenez-le à la Reine.
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Jefferson est amené à la Reine de Cœur. Le Valet écoute les paroles de la Reine pour les répéter à la cours.
La Reine de Cœur : C’est dont vous qui accompagnez cette fourbe ?
Le Valet de Cœur : Sa majesté dit qu’elle sait que vous avez participé au vol qui vient d’être commis.
Jefferson : C’est la Reine qui m’a piégé…
Le Valet de Cœur : Le nom de la femme dont vous parler est Régina. Il n’y a qu’une seule Reine, la Reine de Cœur.
Jefferson : Oui, bien sûr, je vous prie de m’excuser. Puis-je parler ?
La Reine de Cœur : Comment a-t-il fait ?
Le Valet de Cœur : Sa majesté souhaite savoir comment vous êtes arrivé dans ce monde, ici au pays des merveilles.
Jefferson : Si je vous le dis, je pourrais retourner auprès de ma fille ?
La Reine de Cœur : Coupez-lui la tête !
La Reine de Cœur : Non !
Le bourreau de la Reine lui coupe la tête, un garde la maintient en l’air.
Jefferson : Oh ! Je suis vivant ? Je suis vivant !
Le Valet de Cœur : Si vous voulez récupérer votre corps alors dîtes-nous comment vous êtes venu ici.
Jefferson : Le chapeau. On s’est servi du chapeau. De mon chapeau.
La Reine de Cœur : Où est ce chapeau ?
Le Valet de Cœur : Où est-il ?
Jefferson : Elle me l’a volé… Régina.
Le Valet de Cœur : Si tout ce qu’il vous faut pour rentrer dans votre pays, c’est un chapeau, vous pouvez sûrement en fabriqué un autre.
Jefferson : Vous savez que non, que je ne peux pas. Un chapeau sans magie n’est qu’un couvre-chef, jamais ça ne marchera.
Le Valet de Cœur : Voici dont votre tâche, faîtes qu’il fonctionne.
–[Storybrooke]–
Emma a fini le chapeau que Jefferson lui a demandé.
Emma : J’y arriverais pas ! Ce que vous me demander est impossible.
Jefferson : Non ! C’est possible ! Sinon je ne rentrerai jamais chez moi ! Je serais maudit ici pour toujours.
Emma : Pourquoi ? Qu’est ce qu’elle a votre vie ? Cette maison est splendide ! C’est ça pour vous être maudit ?
Jefferson : Oui être maudit. Car comme a tous les gens qui sont dans cette ville, on m’a enlevé ce que j’aimais. Venez voir.
Emma regarde dans la longue-vue et voit une famille heureuse en train de dîner.
Jefferson : Elle s’appelle Grace, ici on l’appelle Paige. Mais c’est Grace. Mon trésor. Vous avez une idée de ce que ça fait, de le voir tous les jours heureuse, qui s’épanouit avec sa nouvelle famille ? Son nouveau père ?
Emma : Vous croyez que c’est votre fille ?
Jefferson : Je ne le crois pas. Je le sais. Je me le rappelle. Elle ne se souvient pas qui je suis, qu’on vivait ensemble, ni d’où on vient. Alors que moi si. C’est ça ma malédiction.
Emma : Vous vous souvenez ?
Jefferson : A quoi servent toutes ces choses, si je ne les partage pas avec elle ?
Emma : Si vous êtes sûr que c’est votre fille, pourquoi vous n’allez pas la voir ? Pourquoi vous ne lui dîtes rien ?
Jefferson : Je détruirai sa réalité ? Je suis pris au piège parce que je sais. Vous me croyez cruel à ce point ? Vous croyez que je veux qu’elle sache si c’est pour souffrir ? C’est déjà difficile de ne pas vivre là où on devrait, mais quand on le sait. Vous imaginez avoir conscience de deux réalités qui s’opposent ? Ca rend totalement cinglé.
Emma : Vous voulez que je fasse fonctionner le chapeau juste pour cette raison ? Vous voulez rentrez chez vous avec votre fille ? Dans votre monde.
Jefferson : C’est le seul monde où on pourra être ensemble… Où elle se rappellera qui je suis.
Emma : Je sais très bien ce que c’est que d’être séparé de son enfant.
Jefferson : Oui, c’est vrai vous le savez.
Emma : On a l’impression de perdre la tête parfois.
Jefferson : Je ne suis pas en train de perdre la tête. Je ne suis pas du tout cinglé. C’est bien réel.
Emma : Ca se peut. C’est peut-être réel.
Jefferson : Vous me croyez ?
Emma : Si ce que vous dîtes est vrai, la femme dans l’autre pièce, c’est ma mère. Et je peux vous dire que j’aimerai y croire plus que tout. Alors vous avez peut-être raison. Peut-être que je devrais avoir l’esprit plus ouvert. Peut-être que si je veux de la magie, je dois commencer à y croire.
Jefferson : Alors, c’est d’accord, vous allez m’aider ? Vous allez le faire fonctionner ?
Emma : Je vais essayer.
Emma prend le télescope et frappe Jefferson avec.
Emma : Sale tordu, tu l’as bien mérité.
Emma prend le pistolet de Jefferson et quitte la pièce.
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Emma entre dans la pièce où est prisonnière Mary Margaret.
Emma : C’est moi. Ca va aller, je vais te sortir de là.
Mary Margaret : Emma.
Emma : Ca va aller. Il te fera plus de mal.
Jefferson entre en courant dans la pièce.
Mary Margaret : Emma, attention !
Jefferson attrape Emma. Ils se battent pendant ce temps là Mary Margaret se libère. Jefferson prend le dessus et ramasse son arme. Il met son chapeau sur la tête. On peut voir une cicatrice autour de son cou.
Jefferson : Coupez-lui la tête.
Mary Margaret qui est libre prend un maillet de Croquet et le frappe. Elle lui donne ensuite un coup sur le ventre avec le pied et il passe à travers la fenêtre.
Mary Margaret : Ca va ?
Emma : Ouais. Ouais.
Elles vont voir à la fenêtre, aucune trace de Jefferson.
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Emma et Mary Margaret sont là où aurait du se trouver le corps de Jefferson. Mary Margaret ramasse le chapeau.
Emma : On dirait qu’il s’est évaporé.
Mary Margaret : Tu sais qui c’était ?
Emma : Un homme très seul et très perdu. Au fait, t’as pris des coups de kickboxing sans m’en parler ?
Mary Margaret : Non, je te jure que ça m’est venu comme ça.
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Elles explorent la propriété et tombe sur la voiture d’Emma.
Mary Margaret : Emma, viens, voir.
Emma retrouve ses clés de voiture sur le siège conducteur.
Mary Margaret : Alors chérif, la suite c’est quoi ? Tu vas me ramener dans ma cellule ?
Emma donne ses clés à Mary Margaret.
Emma : Tiens, vas t’en.
Mary Margaret : Tu veux que je m’enfuie.
Emma : Non. Mais je te laisse le choix. Je préfère te prévenir, fuir c’est difficile, je le sais parce que je l’ai fait, une fois qu’on commence, on s’arrête plus.
Mary Margaret : Tout le monde croit que j’ai tué Kathryn.
Emma : Mary Margaret, il faut que tu me croies, il faut que tu aies confiance en moi. Je sais que ça semble impossible mais je peux te sortir de cette situation.
Mary Margaret : Pourquoi ce qui m’arrive est si important pour toi ?
Emma : Parce que lorsque Régina m’a piégée et que tu as payé ma caution, tu m’as dit que tu avais confiance en moi. Et quand j’ai voulu partir de Storybrooke parce que je croyais que c’était mieux pour Henry, t’as réussi à me persuader du contraire et c’est ça qui était le mieux pour lui. Je me suis rendue compte que j’avais été seule toute ma vie, derrière mon mur. Personne n’avait été là pour moi avant que je te connaisse, c’est quelque chose que je veux garder, je veux pas perdre ma famille.
Mary Margaret : Ta famille ?
Emma : Mes amis, si tu préfères. Enfin tu sais bien. Tu veux pas que je sois avec toi plutôt que d’être seule ?
Mary Margaret rend ses clés à Emma. L’horloge sonne.
Emma : Ta mise en accusation. Régina.
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Régina se gare sur le parking du bureau du shérif. Elle entre et est surprise se trouver Mary Margaret dans sa cellule.
Mary Margaret : Madame le maire.
Régina : Tiens bonjour.
Mr Gold : Excusez-moi. Ma cliente ne reçoit aucun visiteur.
Régina : C’est une évidence.
Mr Gold : Alors je vous raccompagne.
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Mr Gold et Régina sont dans les couloirs.
Régina : Qu’est-ce qu’elle fait ici ?
Mr Gold : Elle est revenue.
Régina : Tu avais dit Que ça marcherait à coup sûr, qu’elle prendrait la clé et qu’elle s’en irait.
Mr Gold : Ce qu’elle a fait. Mais on dirait que Mlle Swan a davantage de ressources que nous l’avons cru. Ne crains rien, Majesté. Mlle Blanchard est toujours accusée de meurtre. Tu peux encore avoir ce que tu veux.
Régina : Il y a plutôt intérêt. Si j’ai passé un accord avec toi, Gold, c’est que je voulais avoir certains résultats.
Mr Gold : Tu l’auras ce résultat, je te le promets. On se revoit à la mise en accusation.
Régina part
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Henry est assis sur un banc. Emma le rejoint.
Emma : Henry. Voilà, j’ai trouvé Mary Margaret.
Henry : Comment elle va ?
Emma : Elle va bien. Enfin en dehors du fait qu’elle est accusée de meurtre, ça va.
Un groupe de fille passe près d’Henry. Paige salue Henry.
Paige : Salut Henry.
Emma : C’est qui elle ?
Henry : Elle s’appelle Paige. Elle est en classe avec moi.
Emma : Tu as ton livre avec toi ? Je peux le voir ?
Henry : D’accord. Pourquoi ?
Emma : J’ai juste quelque chose à vérifier.
Henry donne son livre à Emma qui l’ouvre à l’histoire de Jefferson.
Henry : Quoi qu’est-ce qu’il y a ?
Emma : Rien.
-[Le Pays des Merveilles - Passé]-
Jefferson est dans une pièce et fabrique des chapeaux.
Jefferson : Faîtes qu’il fonctionne. Faîtes qu’il fonctionne. Chapeau magique. Chapeau magique. Faîtes qu’il fonctionne. Faîtes qu’il fonctionne. Faîtes qu’il fonctionne. Faîtes qu’il fonctionne.
–[Storybrooke]–
Emma est fascinée par ce qu’elle lit dans le livre.
Henry : Emma ? Emma ?
La cloche sonne.
Henry : Là. Je dois y aller.
Emma : D’accord. Je peux le garder ?
Henry : Si t’en a envie.
Henry part rejoindre sa classe.