Précédemment dans Once upon a time.
Hôpital de Storybrooke - Présent
Greg Mendell : (Dans son lit d’hôpital.) J’ai eu un accident. (Pendant que Gold utilise une boule de feu.) Tu ne me croiras jamais si je te dis ce que j’ai vu. (La dague de Rumplestiltskin est ensanglantée.)
Dans la forêt enchantée - Passé
Rumplestiltskin : Si je vole ce poignard, le Ténébreux obéira à mes ordres. (Rumplestiltskin est dans la forêt.)
Baelfire : (Tombant dans le trou.) Tu vas rompre notre accord.
Rumplestiltskin : J’y suis obligé.
Baelfire : (En criant et attrapé par le souffle.) Papa !
Dans la boutique de Gold – Storybrooke - Présent
Gold : (Utilisant une boule magique en mettant son sang dessus pour retrouver la trace de son fils.) Vous vous rappelez que vous me devez un service, mademoiselle Swan. (Il se trouve désormais devant Emma chez Mary Margaret.)
Dans l’avion menant à New York
Hôtesse : Bienvenue sur le vol régional 53 de l’Ajira Airlines à destination de New York.
Gold : (Hors cadre.) Je veux retrouver mon fils.
Dans la forêt enchantée – Passé
Rumplestiltskin : Milah. (Elle est en train de coudre un sachet. Il entre dans la maison.)
Milah : J’ai presque terminé.
Rumplestiltskin : Oh, tu apprends vite.
Milah : J’ai un bon professeur. (Ils s’embrassent.) Qu’y a-t-il ? Comment se fait-il que tu rentres déjà ?
Rumplestiltskin : Milah, ma vie de tisserand est derrière moi. J’ai été appelé au front, regarde. (Il lui montre un papier où il reçoit son avis d’engagement au front.)
Milah : (Lisant le papier.) « Vous avez été enrôlé dans l’armée du roi. » La guerre des ogres.
Rumplestiltskin : (En tapant dans ses mains, il est excité.) Je commence l’entrainement demain.
Milah : Non, n’y va pas. On raconte que la vie au front est d’une sauvagerie effrayante.
Rumplestiltskin : (Il s’assoit.) Oh, Milah, je le sais voyons. Et je reconnais que je ne suis pas rassuré, mais, mais c’est l’occasion que j’ai espéré en secret, que j’ai espéré toute ma vie. Je t’assure, je vis dans la honte de ce que mon père m’a fait depuis bien trop longtemps.
Milah : Ce n’est pas parce que ton père était un lâche que tu en es obligatoirement un.
Rumplestiltskin : Oh, je le sais bien et tu le sais aussi mais tous les autres. Cette guerre contre les ogres me donnera enfin la chance de le prouver au monde entier.
Milah : Alors vas-y. Montre à tous ta bravoure. Bats-toi avec vaillance.
Rumplestiltskin : Oh, je t’aime tant.
Milah : Je t’aime aussi. Quand tu reviendras, nous pourrons enfin avoir la vie dont toi et moi avons toujours rêvé.
Rumplestiltskin : Ah oui.
Milah / Rumplestiltskin : (En même temps.) Nous fonderons une famille. (Ils se mettent à rigoler.)
New York – Présent
Gold sort d’une voiture de taxi avec Emma et Henry.
Emma : Qu’est-ce qu’il ne va pas ? C’est bien ici, non ?
Gold : Oui, c’est ici.
Emma : Et j’imagine qu’il ne s’attend pas à vous voir. Je suis sûre qu’il adore les surprises. (Elle va vers le bâtiment avec Henry alors que Gold attend avant de s’y rendre à son tour.)
OUVERTURE
Dans la maison de Regina – Storybrooke - Présent
Cora : (Hors cadre.) Qu’y a-t-il ma chérie ?
Regina : (Se trouvant dans sa chambre avec sa mère. Elles sont assises sur le lit.) C’est au sujet d’Henry. Emma Swan a quitté la ville avec Gold et elle a emmené Henry.
Cora : Et tu ne t’y es pas opposée ?
Regina : Quand je l’ai su, ils étaient déjà loin.
Cora : Je suis sûre qu’il ne risque rien. Et dès que Gold aura fini, le petit reviendra.
Regina : Mais pas auprès de moi.
Kilian : (Arrivant dans la pièce.) Reviendra d’où au juste ? Où est Rumplestiltskin ?
Regina : Je n’en ai aucune idée.
Kilian : S’il a quitté la ville, il n’a plus ses pouvoirs, il peut être tué.
Cora : Dès l’instant où nous partons d’ici, nous perdons nos pouvoirs magiques et notre avantage sur lui.
Kilian : Nos souvenirs aussi ?
Regina : Nous n’avons pas été victimes de la malédiction, le problème, ce ne sont pas les souvenirs, c’est plutôt la magie.
Kilian : Je n’ai pas besoin de la magie. Je partirai seul à sa recherche. (Il s’en va mais s’arrête lorsque Regina lui parle.)
Regina : (Elle se lève.) Même si tu parviens à le retrouver, tu penses vraiment que tu n’auras qu’à transpercer son cœur de ton épée.
Kilian : J’aurais préféré mon crochet mais je ne sais pas où il est.
Cora : Vous n’irez nulle part.
Kilian : (En haussant la voix.) J’ai mérité ma vengeance.
Cora : (Se levant à son tour.) Oui, c’est vrai, vous avez raison et en l’absence du Ténébreux, nous pourrons chercher ici le seul objet ensorcelé qui puisse le tuer, sa dague.
New York – Dans le bâtiment – Devant la grille
Henry tente de trouver le numéro de l’appartement du fils de Gold.
Henry : Il n’y a pas de Baelfire.
Emma : Ouais, ce ne serait peut-être pas le pseudo idéal. (À Gold.) Votre globe magique ne vous a pas donné le numéro de l’appartement ?
Gold : Ça ne marche pas comme ça.
Henry : (Regardant les plaques sur le mur.) Est-ce qu’un de ces noms vous rappellent quelque chose ?
Gold : Les noms sont ma spécialité mais là, ce n’est pas le cas.
Emma : (Montrant un bouton d’un appartement du 407.) Le voilà votre fils.
Gold : Oui ou alors c’est inoccupé.
Emma : Votre spécialité c’est les noms et la magie, moi c’est retrouver ce qu’ils ne veulent pas qu’on les retrouve, et les personnes de ce genre ont tendance à se faire discrètes. (Emma appuie sur le bouton.) Une lettre recommandée pour le 407.
Henry : (N’obtenant pas de réponse.) Tu aurais peut-être dû dire que c’était un colis.
Emma : (Entendant un bruit de porte à l’extérieur.) Il se tire. (Elle sort et voit un homme quitter l’escalier de secours. Elle est prête à le rejoindre.)
Gold : Le service que vous me devez, c’est le moment de me le rendre. Arrangez-vous pour qu’il vienne me parler, je ne peux pas courir.
Emma : Occupez-vous d’Henry, je reviens.
Elle se met à courir pour tenter de rattraper l’homme qui s’est échappé et qui a une capuche sur la tête. Ils traversent les rues, manquant de se faire écraser par les voitures. L’homme bouscule un passant et Emma arrive juste derrière lui. Elle le voit mais préfère continuer tout droit. Elle fait le tour tandis que lui court devant lui. Emma arrive à l’attraper et le mettre au sol. Ils y sont tous les deux.
Emma : (Le reconnaissant.) Non, Neal.
Neal : Emma. (Elle est surprise.)
Dans la rue – New York
Emma : (Se relevant avec lui.) Neal.
Neal : (Enlevant sa capuche.) Je ne comprends pas, qu’est-ce que tu fais là ?
Emma : Qu’est-ce que moi je fais là ?
Neal : Ouais.
Emma : Je ne répondrai à aucune de tes questions tant que tu ne m’auras pas dit la vérité. Tu es le fils de Gold ?
Neal : Attends, de qui tu parles, c’est qui ce Gold ?
Emma : Tu m’as manipulé, tu es de là-bas. Tu m’as manipulée et lui aussi, vous m’avez manipulée tous les deux Gold et toi.
Neal : (En même temps.) Oh, oh, doucement, calme-toi, je ne comprends rien de ce que tu me racontes, c’est qui ce Gold ? Est-ce que…
Emma : (En criant.) Ton père, Rumplestiltskin. (Ils se calment.)
Neal : Il est ici ?
Emma : Bien sûr, pourquoi tu crois que je suis venue à New York.
Neal : (S’énervant à son tour.) Tu l’as amené jusqu’à moi, comment tu as pu faire…
Emma : (En criant.) Eh, il n’y a que moi qui ait le droit d’être furax ici, alors tu savais qui j’étais, de quel monde je venais depuis tout ce temps, c’est encore un des plans tordus de ton père, tu n’as jamais rien éprouvé pour moi avoue.
Neal : S’il te plaît, calme-toi.
Emma : (Elle crie toujours.) Je veux savoir la vérité, toute la vérité.
Neal : D’accord, mais d’abord on doit aller ailleurs, on ne peut pas parler de ça dehors, j’ai passé ma vie à fuir ce type, je ne vais pas le laisser m’attraper comme ça. Il y a un bar au bout de la rue, on discutera là-bas.
Emma : Je n’ai pas envie de boire un coup avec toi, si tu as un truc à me dire, dis-le maintenant.
Neal : Non, on sera mieux au bar. T’inquiète, tu pourras me hurler dessus là-bas aussi. (Il s’en va. Elle est énervée mais elle préfère le suivre.)
Devant le bâtiment – New York
Henry : (Avec un hot-dog à la main.) Ne vous en faites pas, Emma est super forte pour attraper les gens.
Gold : Mais mon fils a passé la majeure partie de sa vie à fuir et j’ai l’impression qu’il est devenu très doué pour ça.
Henry : Ben, au moins on l’a retrouvé, hein, hein.
Gold : C’est vrai. (Il se retourne.)
Henry : Ah, merci au fait pour le hot-dog, j’ai failli oublier.
Gold : Mais je t’en prie, ce n’est rien et merci à toi.
Henry : Pourquoi ?
Gold : Si tu n’avais pas pris l’initiative de faire venir Emma à Storybrooke, rien de tout cela ne serait jamais arriver. (Ils quittent le marchand ambulant.) Je trouve que tu es un jeune homme remarquable.
Henry : (Se mettant devant Gold.) Vous savez, je lui ai pardonné à Emma de m’avoir abandonné. Elle l’a fait uniquement dans mon intérêt. Elle croyait bien faire et je pense que votre fils comprendra aussi.
Gold : Hélas, les raisons pour lesquelles nous avons été séparés l’un de l’autre était loin d’être aussi nobles.
Henry : Mais vous êtes là aujourd’hui et vous voulez le retrouver.
Gold : Plus que tout au monde.
Henry : Alors, c’est la seule chose qui compte. (Il sourit.)
Dans un bar – New York
Neal : Tu veux la vérité, demande, je te dirais tout ce que tu veux savoir.
Emma : Tu savais qui j’étais quand tu m’as rencontrée ?
Neal : Si je l’avais su, il n’y aurait rien eu entre nous.
Emma : Ouais, tu parle.
Neal : Quoi, tu parles ? C’est vrai. Je n’avais pas envie de me faire repérer. Si je suis venu ici, c’est pour échapper une bonne fois à toutes ces conneries insupportables.
Emma : Si tu n’étais pas au courant, ça veut dire que tu t’es servi de moi. Il fallait que quelqu’un prenne à ta place pour les montres que tu avais volées.
Neal : Je ne me suis pas servi de toi. Quand on s’est rencontré, je ne savais pas mais j’ai fini par le découvrir.
Emma : (S’asseyant sur le siège.) Comment ?
Neal : Quand j’ai fini par vendre les montres, je suis tombé sur un de tes amis, Auguste.
Dans la rue – Dans le passé
Auguste : Une fois que tu auras vu ce qu’il y a là-dedans, tu m’écouteras et tu croiras tout ce que je te dirais.
Neal : Ouais, tu parle. (Auguste ouvre la boîte. Neal lit ce qu’il y a sur la page.) « Je sais que tu es Baelfire ».
Dans un bar – New York - Présent
Emma : Tu m’as laissée tomber. Tu m’as laissée croupir en prison parce que Pinocchio te l’a ordonné.
Neal : Emma.
Emma : J’ai été amoureuse de toi.
Neal : Je ne sais pas quoi dire. Je croyais… je voulais seulement t’aider.
Emma : En m’envoyant en taule.
Neal : En te permettant de retrouver ton monde.
Emma : (Posant le téléphone sur le comptoir.) Tu es en train de me dire que notre rencontre était une coïncidence parce que je ne vois pas d’autre explication si ce n’était pas un de tes plans ou celui de ton père.
Neal : Réfléchis une minute. Il voulait que tu rompes la malédiction. Notre rencontre aurait pu t’empêcher de le faire, ce n’était pas dans son intérêt. C’était peut-être le destin.
Emma : Tu crois à ces trucs-là ?
Neal : Tu sais, je n’ai pas tellement de bons souvenirs de mon père et de toutes ces salades. Mais il me disait toujours qu’il n’y a pas de coïncidence. (Emma touche son téléphone.) Et que tout ce qui nous arrive, arrive parce qu’il en a été décidé ainsi par des forces qui nous dépassent et qui se liguent pour nous faire aller là où elles veulent sans qu’on puisse rien y faire. Le sort, le destin, peu importe le nom, ce que je veux dire c’est qu’on s’est peut-être rencontré pour une bonne raison. Mais que ce qui s’est passé entre toi et moi a peut-être donné quelque chose de bien.
Emma : (Après avoir réfléchi.) Non, pas que je sache en tout cas. Je me suis retrouvée en prison c’est tout. (Elle prend son téléphone et elle se met à partir.) Ça n’a plus d’importance, je m’en suis remise et je t’ai oublié.
Neal : Alors pourquoi tu as gardé le porte-clés que je t’ai donnés ?
Emma : (En touchant son collier, elle l’arrache et le donne à Neal.) On m’a rappelée de ne plus jamais faire confiance à personne. Allez, viens, j’ai passé un marché avec ton père, je lui ai promis de te ramener.
Neal : Tu as passé un marché avec lui ?
Emma : Ouais et je compte bien le respecter.
Neal : Tu es courant qu’ici tu n’es pas obligée de le faire.
Emma : (En souriant.) Je suis au courant.
Neal : Dans ce cas, tu n’as qu’à lui dire que tu ne sais même pas où je suis passé et que tu n’as pas réussi à me rattraper. Si tu fais, je te promets que c’est la dernière fois qu’on se voit. (Elle se met à réfléchir.)
Dans la forêt enchantée – Passé
Des soldats continuent leur entraînement en vue de faire la guerre aux ogres.
Militaire 1 : Vous, vous restez ici et vous attendez mes ordres, c’est bien compris ? (Rumplestiltskin avance sur le chemin pour continuer son entraînement alors qu’un homme l’accoste.)
Militaire 2 : Soldat. (Rumplestiltskin se retourne.)
Rumplestiltskin : Qui ça, moi ?
Militaire 2 : On m’attend sur le champ de bataille, garde cette cage au péril de ta vie.
Rumplestiltskin : Et qu’y a-t-il dedans ?
Militaire 2 : Une prise de guerre qui pourrait nous aider à vaincre les ogres mais méfie-toi, cette créature est sournoise. (Il s’en va.)
Rumplestiltskin : À vos ordres.
Militaire 1 : Allez, dépêche-toi. (Rumplestiltskin s’approche de la cage et reste devant pour la protéger.)
Fille : Rumplestiltskin. (Il se retourne et lève le drap qui protège la cage.)
Rumplestiltskin : (La voyant.) Tu n’es qu’une enfant. (Elle lève la tête et il voit qu’elle est aveugle.)
Fille : (Mettant son doigt devant elle pour réclamer à boire.) S’il te plaît, je n’ai rien eu à boire depuis des jours.
Rumplestiltskin : Qui t’a dit comment je m’appelle ?
Fille : Je vois tout. (Elle lui montre une main où se trouve un œil au milieu.) Je suis une prophétesse.
Rumplestiltskin : Non, non, je refuse de le croire, ce n’est pas possible, tu as dû entendre une autre personne m’appeler.
Fille : (Elle montre désormais son autre main où se trouve également un œil.) Rumplestiltskin, fils rejeté d’un lâche, élevé par les vieilles filles du village, terrifié à l’idée de devenir exactement comme son père. (Elle enlève ses mains.) Où aurais-je entendu cela ? Je te l’ai dit, je vois tout même ce qui ne s’est pas encore produit.
Rumplestiltskin : Tu veux dire l’avenir ? Tu vois aussi l’avenir.
Fille : Oui, je le vois. Je vois même le tien.
Rumplestiltskin : Non, non, non, je ne me laisserai pas ensorcelé par cette magie noire.
Fille : Même si ce que je vois concerne ta femme, Milah.
Rumplestiltskin : Lui aurait-il arrivé malheur ?
Fille : Donne-moi un peu d’eau. (Il hésite mais discrètement, prend un gobelet d’eau et le lui donne.)
Rumplestiltskin : (Alors qu’elle se met à boire.) Tiens, étanche ta soif maudite sorcière et dis-moi ce que tu sais à propos de ma femme.
Fille : (Elle se concentre et met sa main devant pour ouvrir son œil.) Ton épouse attend un enfant.
Rumplestiltskin : (En souriant, content d’apprendre la nouvelle.) Nous allons avoir un enfant.
Fille : Elle te donnera bientôt un fils. Mais tes actes sur le champ de bataille demain le priveront malheureusement de son père.
Rumplestiltskin : Je vais mourir ? Oh non, non, non, non, tu dois me dire comment faire pour éviter que cela se produise.
Fille : Tu ne peux rien faire.
Rumplestiltskin : (Prenant son gobelet et le met dans le bac d’eau.) Alors, rends-moi ça, je n’ai plus envie de t’aider.
Fille : Pour l’instant mais un beau jour tu m’aideras à nouveau.
Rumplestiltskin : Je parie que Milah n’est pas enceinte. Tu as inventé cette histoire pour que je te donne à boire et maintenant, tu veux m’inciter à déserter.
Fille : Tu verras que je dis la vérité. (Elle met ses deux mains devant avec les yeux ouverts.) Quand les soldats monteront des vaches et iront livrer bataille, (elle retire ses mains) tu sauras alors que ce n’était pas un mensonge.
Rumplestiltskin : Des vaches ? Et qui chargera des catapultes ? De jeunes fermières ? J’en ai assez d’écouter tes fables malfaisantes.
Fille : (Remettant ses mains devant elle.) Nul ne peut échapper à son destin. Tu auras un fils et tes actes priveront ce garçon de la présence de son père. (De colère, Rumplestiltskin remet la couverture sur la cage.)
Dans l’appartement de Mary Margaret – Présent
Mary Margaret : (Au téléphone.) Pardon ? Le fils de Gold est le véritable père d’Henry ?
Emma : (Au téléphone.) Oui, je sais.
Dans les rues de New York
Emma : Je me pose les mêmes questions que toi mais en fait, le vrai problème, c’est que je ne sais pas trop quoi faire par rapport à Henry.
Dans l’appartement de Mary Margaret
Mary Margaret : J’espère que tu n’attends pas de moi que je t’encourage à lui cacher…
Dans les rues de New York
Mary Margaret : (Au téléphone.)…la vérité.
Emma : Henry croit que son père est mort et si je lui ai dit ça, c’est pour le protéger de ce type.
Mary Margaret : (Au téléphone.) Quoi que cet homme ait pu faire…
Dans l’appartement de Mary Margaret
Mary Margaret :…(Assise sur le lit.) Henry a le droit de savoir qui il est.
Dans les rues de New York
Mary Margaret : (Au téléphone.) Et de connaître la vérité sur ses origines.
Dans l’appartement de Mary Margaret
Mary Margaret : Tu devrais savoir mieux que personne l’importance qu’ont ces choses-là.
Dans les rues de New York
Emma : Je n’ai pas envie qu’il souffre. Tout ce que je veux, c’est le protéger.
Mary Margaret : (Au téléphone.) Tu es sûre que c’est lui que tu veux protéger…
Dans l’appartement de Mary Margaret
Mary Margaret :…et pas toi-même ?
Dans les rues de New York
Emma ne sait pas quoi dire et elle se met à souffler. Pendant ce temps, Gold et Henry sont à l’entrée du bâtiment.
Henry : (Voyant Gold pas très à l’aise car il touche sa chevalière.) Pourquoi vous êtes si nerveux ? Quand j’ai retrouvé ma mère, j’étais super content.
Gold : Eh bien, parce que je suis un tout petit peu plus vieux que toi et que l’expérience de la vie m’a appris que les choses ne se passent pas forcément comme on voudrait qu’elles se passent.
Henry : D’accord mais dans mon livre, ils disent que vous voyez l’avenir alors pourquoi vous essayez pas de voir ce qui va se passer ?
Gold : En fait ce pouvoir est très complexe. Je ne l’ai pas toujours eu et quand je l’ai obtenu, eh bien, il s’est finalement avéré plus lourd à porter que je ne l’imaginais. Il y a un prix à payer pour voir ce qui est inévitable.
Henry : Mais vous n’avez plus aucune raison de vous inquiéter ? Vous savez déjà tout.
Gold : (En souriant.) C’est ça le piège justement. L’avenir est comme un puzzle où il manque des pièces. Et il est très difficile à lire et jamais, jamais il n’est comme on le croit. (Emma entre dans l’entrée du bâtiment. Il se lève tout comme Henry.) L’avez-vous trouvé ?
Emma : Je regrette, votre fils, votre fils a filé. (Gold est sous le choc d’apprendre la nouvelle.)
Dans l’hôpital de Storybrooke – Chambre de Belle
Belle est couchée dans son lit et Regina entre dans la chambre.
Belle : Qui êtes-vous ?
Regina : Alors, ce n’est pas une rumeur, vous ne vous souvenez vraiment de rien ?
Belle : On était amies ou…
Regina : On a passé un petit peu de temps ensemble. Je suis venue vous voir parce que je pense que vous pourriez m’aider à trouver un objet qui appartient à Rumplestiltskin.
Belle : Pardon ?
Regina : Monsieur Gold.
Belle : Non, désolée, je ne le connais pas. (Regina utilise sa main pour endormir Belle.)
Regina : Plus maintenant mais vous le connaissiez. (Grâce à sa main, elle ouvre le sac de Belle et fait voler tous les objets qui s’y trouvent. Elle voit un bout de papier jaune et elle le prend. Un nombre apparaît : 915.63.)
Dans la bibliothèque – Storybrooke
Regina tente de trouver un livre qui comporte le numéro inscrit sur le papier mais elle ne le trouve pas. Cora et Kilian sont avec elle.
Kilian : Ne devrions-nous pas saccager sa boutique et fouiller sa maison de fond en comble ?
Regina : Ce sont les premiers endroits où n’importe qui aurait cherché. Mais Gold n’aurait pas franchi la limite de la ville et risqué de perdre la mémoire sans révélé l’endroit où se trouve la dague à une personne de confiance.
Kilian : Belle.
Regina : Et je suis sûre qu’elle l’a caché dans l’un de ses vieux livres adorés.
Cora : Très impressionnant, Regina.
Regina : Merci Mère.
Kilian : Moi je serais impressionné quand j’aurais cette dague entre les mains.
Regina : (Voyant un trou où il manque un livre.) Non, elle devrait être ici.
Kilian : Mais elle n’y est pas, peut-on s’en aller maintenant ?
Cora : Attendez. (Elle prend une feuille pliée en quatre qui se trouve dans le trou et elle la déplie.) Qu’est-ce que c’est ?
Kilian : (Voyant la feuille.) Ah oui, c’est grossier, aux yeux d’un novice, ce n’est qu’un gribouillage d’enfant mais pour un pirate, il s’agit bien d’une carte. Gold n’a pas caché sa dague ici mais il nous a laissé un joli petit cadeau. (Il met la feuille sur la table.) Une carte pour la retrouver.
Cora : Vous pouvez la lire ?
Kilian : Vous avez de la chance, je suis très doué pour trouver les trésors ensevelis. (Il met sa main sur la carte.)
Dans l’appartement de Mary Margaret – Storybrooke
David : Donc, Rumplestiltskin est le grand-père d’Henry ?
Mary Margaret : Apparemment, oui.
David : Mais c’est moi son grand-père.
Mary Margaret : On peut avoir deux grand-pères.
David : Alors sa, sa grand-mère par alliance c’est Regina, la Méchante reine.
Mary Margaret : Non, en fait c’est son arrière-grand-mère par alliance. Et c’est aussi sa mère adoptive.
David : Heureusement qu’on ne fait pas Thanksgiving là d’où on vient, ce dîner serait un vrai cauchemar.
Mary Margaret : Ou alors c’est peut-être la seule chose qui pourrait tous nous réconcilier.
Devant la grille – New York
Emma : (Voyant Gold taper sur tous les boutons d’appel.) Hey Gold, qu’est-ce que vous faites ? (Un bruit plus long se fait entendre montrant que la grille s’ouvre.)
Gold : (Après avoir ouvert la grille.) Je cherche mon fils.
Emma : Il n’est pas là.
Gold : Mais il habite ici, il va revenir alors je vais l’attendre.
Emma : (Après qu’ils aient monté les étages, ils se trouvent dans le couloir.) Attendez, vous allez quand même pas forcé la serrure ?
Gold : Pourquoi ? Vous croyez que ça me pose un problème de conscience ?
Emma : Il se peut qu’il ne revienne pas. (Pendant ce temps, Gold force la serrure.)
Gold : Retrouvez ceux qu’ils ne veulent pas qu’on les retrouve, c’est votre spécialité. Et moi, je me contenterai de vous aider. On trouvera peut-être des indices à l’intérieur, qui il est, ce qu’il fait dans la vie, à quelle personne il tient.
Emma : Ne faites pas ça, il y a des lois dans ce pays.
Henry : Je vais faire le guet.
Emma : Non attends. (Henry s’en va tandis qu’elle rejoint Gold.) Vous pourriez être arrêté.
Gold : Au quel cas, mon fils devra témoigner contre moi, ce qui me permettra de le revoir. (Il arrive à ouvrir la porte.)
Dans la forêt enchantée – Passé
Un homme est en train de travailler une épée au fer chaud tandis que Rumplestiltskin continue sa marche. Un militaire est blessé et couché sur un brancard, il souffre de douleurs.
Militaire 3 : Allez, laissez passer. (Rumplestiltskin le voit.)
Militaire 4 : En voilà qui ont de la chance.
Rumplestiltskin : Ah, je doute qu’il soit de cet avis.
Militaire 4 : Ils ne sont pas morts mais ils ne peuvent plus se battre. (D’autres blessés continuent d’arriver.) Alors, ils vont être renvoyés chez eux. C’est la seule manière de sortir d’ici vivant. Quand les ogres t’arracheront les membres, prie pour que ce ne soit pas long. (D’autres militaires se mettent à crier.)
Militaire 5 : (Arrivant vers Rumplestiltskin et le militaire.) La chance nous sourit aujourd’hui, nous venons de recevoir de nouveaux approvisionnements envoyés par le duc. Nous ne marcherons pas au combat ce soir. Nous aurons des montures.
Rumplestiltskin : Des montures ? Quel genre de montures ?
Militaire 5 : Voilà bien une étrange question, des chevaux bien entendu, (des hommes rigolent) alors prenez chacun une vache et préparez-vous.
Rumplestiltskin : Comment, que doit-on prendre ?
Militaire 5 : Une vache. Les selles que nous venons de recevoir ont été taillés dans le cuir le plus fin de tout le royaume. (Rumplestiltskin semble abattu en apprenant cela et ne sait pas quoi faire.) Nous les appelons des vaches, choisissez bien la votre. Au moins votre dernière chevauchée sera confortable. (Il s’en va.)
Militaire 4 : (Tapant sur son épaule.) Tu te sens bien ?
Militaire 6 : Prenez une vache et une monture.
Rumplestiltskin : Oui, oui, par devant, je te rattraperai. (Il comprend que ce que lui a dit la fille est vrai.) Oh, non. (Il s’approche de la cage et il parle à la fille.) Alors, tout ce que tu m’as dit était vrai. Je vais avoir un fils et je vais mourir. (Il s’énerve et lève la couverture.) Réponds-moi. (Il n’y a plus personne dans la cage. Il tape plusieurs fois dessus. Il voit un marteau posé sur un socle. Il le prend et se met à pleurer. Il frappe le marteau sur son pied et crie de douleur. Il s’effondre au sol où il crie toujours.)
Dans l’appartement de Neal – New York - Présent
Gold, Emma et Henry entrent dans l’appartement.
Emma : Gold, s’il vous plaît, venez, on n’a rien à faire ici.
Henry : Je ne crois pas qu’il t’écoute là. (Gold s’avance devant la chambre et Emma ferme la porte. Elle regarde autour d’elle et voit quelque chose à la fenêtre. Henry regarde dans les casiers. À la fenêtre est accroché un attrape-rêves. Elle le prend et regarde à l’intérieur.
Gold : Vous avez trouvé quelque chose très chère ?
Emma : Euh non, rien. Ça ressemble à un attrape-rêves.
Gold : Si ce n’est rien, pourquoi vous l’avez encore à la main ? (N’obtenant pas de réponse.) Vous essayez de me cacher quelque chose.
Emma : (Remettant l’attrape-rêves à sa place.) Reprenons les recherches.
Gold : Non, non, non, vous avez vu quelque chose d’important, qu’est-ce que c’est ?
Emma : Non, vous vous faites des films.
Gold : (En criant.) Dites-le-moi !
Emma : Henry, va dans la salle de bains.
Henry : Pourquoi, je veux…
Emma : (En haussant la voix.) Fais ce que je te demande. (Henry, abattu, s’en va.) Il n’y a rien ici, on perd notre temps.
Gold : Vous me prenez pour un idiot. Qu’est-ce que vous me cachez et surtout pourquoi ?
Emma : Je ne vous cache absolument rien.
Gold : (Insistant.) Est-ce qu’il vous a parlé ?
Emma : Écoutez…
Gold : Qu’est-ce qu’il vous a dit exactement ?
Emma : Rien, il ne m’a rien dit.
Gold : Mais vous lui avez bien parlé.
Emma : Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit.
Gold : Dites-moi la vérité ! Dites-la moi tout de suite ou c’est moi qui vous ferait parler.
Emma : Vous avez pas de pouvoir ici.
Gold : Je peux m’en passer.
Emma : Vous voulez vraiment en arriver là ?
Gold : Ne m’y obliger pas.
Emma : Et vous ne m’obligez pas…
Gold : (En criant.) On a un accord, un marché ! (Il pousse les affaires au sol.) Et personne ne rompt un marché passé avec moi !
Neal : (Entrant dans l’appartement.) Arrête ! Laisse-la tranquille. (Tout le monde se calme et Gold est surpris de voir son fils, se mettant contre le mur.)
Dans la forêt enchantée – Passé
Rumplestiltskin marche en boitant avec un bâton pour se rendre chez lui, désormais un blessé de guerre.
Rumplestiltskin : Milah. Milah.
Milah est chez elle avec son bébé dans les bras. Elle sourit.
Rumplestiltskin : Milah. (Le visage de Milah se ferme en entendant son mari.) Milah. (Il entre dans la pièce et voit sa femme avec son fils dans les bras.)
Milah : Tu es revenu ?
Rumplestiltskin : Oh, comment l’as-tu appelé ?
Milah : (En souriant.) Baelfire.
Rumplestiltskin : Un nom puissant.
Milah : (Après que Rumplestiltskin se mette à terre.) Il en aura besoin pour, pour vivre avec la honte d’avoir un père tel que toi.
Rumplestiltskin : Comment, que veux-tu dire ?
Milah : Les rumeurs sont-elles fondées ?
Rumplestiltskin : Quelles rumeurs ?
Milah : T’es-tu infligé toi-même cette blessure, pour ne pas avoir à te battre, pour être renvoyé d’où tu venais ?
Rumplestiltskin : Qui t’as dit cela ?
Milah : Tout le monde, les nouvelles du front circulent très vite. Alors, t’es-tu infligé cette blessure toi-même ? (En criant.) Te l’es-tu infligé toi-même.
Rumplestiltskin : (En sanglot.) Oui. Une prophétesse m’a dit que je mourrais au combat.
Milah : (S’énervant.) Tu as déserté parce qu’une voyante t’avait dit de le faire ?
Rumplestiltskin : Essaye de comprendre, elle avait raison sur tout le reste. Je suis revenue du front pour être avec toi, avec toi et Baelfire.
Milah : Si tu l’as fait c’est parce que tu étais terrifié.
Rumplestiltskin : Non.
Milah : Tu es devenu ce que tout le monde disait que tu étais, un lâche.
Rumplestiltskin : Je t’en prie.
Milah : Exactement comme ton père.
Rumplestiltskin : (En se levant.) Je ne suis pas comme mon père. Il a voulu m’abandonner. Moi, jamais je ne rejetterai mon fils. C’est pour cela que je l’ai fait. (Montrant Baelfire.) Pour lui, uniquement pour lui. Je voulais lui éviter de subir le même sort que moi avant lui, grandir sans personne.
Milah : Tu l’as condamné à un sort bien plus terrible encore, de devoir grandir avec la honte d’être ton fils.
Rumplestiltskin : Mais enfin, que pouvais-je faire d’autre ?
Milah : Tu aurais pu affronter les ogres, te battre. (Il se met à pleurer.) Tu aurais pu mourir.
Rumplestiltskin : Ne dis pas cela. Ne dis pas cela. (Elle lui donne Baelfire et elle s’en va en prenant un seau.) Oh, ne crains rien Baelfire, tout va s’arranger. Ton papa est là. (Toujours en pleurant.) Je te promets que quoi qu’il advienne, jamais je ne t’abandonnerai.
Dans l’appartement de Neal – New York - Présent
Gold : Baelfire, tu es revenu pour me voir.
Neal : Non, je suis revenu pour m’assurer que tu ne lui feras rien. J’ai vu ce que tu as infligé à ceux qui rompent un marché passé avec toi.
Gold : S’il te plaît, laisse-moi parler rien qu’une minute.
Neal : Je n’ai pas du tout envie de t’écouter alors sors d’ici. (Il montre la direction de la porte.)
Gold : Je n’irais nulle part.
Neal : (En criant.) Sort de mon appartement.
Emma : Neal.
Neal : C’est bon Emma, reste en dehors de ça.
Gold : (Voyant la réaction de Neal et d’Emma.) Vous vous connaissez ? Tous les deux, vous vous connaissez, comment ça se fait ?
Emma : (Se tournant vers Gold.) C’est vous qui m’avez demandé d’aller lui parler.
Gold : Non, vous mentez, c’est évident. (S’énervant.) Comment se fait-il que vous vous connaissiez ?
Henry : (Rompant la conversation.) Maman, je peux savoir ce qui se passe ici ?
Emma : (Posant ses mains sur les épaules d’Henry.) C’est rien.
Neal : C’est qui ?
Emma : Mon fils.
Neal : Quoi ?
Henry : C’est lui Baelfire ?
Emma : Il faut que tu retournes dans la salle de bains un petit moment, d’accord ? (Il s’en va vers la salle de bains.)
Neal : Attends, attends, quel âge tu as petit ?
Emma : (À Henry.) Ne lui réponds pas. (Ils s’arrêtent de marcher.)
Neal : (En criant.) Dis-moi quel âge tu as ?
Henry : (Retournant dans la pièce.) J’ai onze ans, qu’est-ce qu’il y a, pourquoi tout le monde hurle d’un coup ?
Neal : (Comprenant.) Il a onze ans.
Henry : (Se tournant vers sa mère.) Maman ?
Neal : Est-ce que c’est mon fils ?
Henry : Non, mon père était pompier, il est mort. (Se retournant vers Emma.) C’est ce que tu m’as dit, tu te souviens. T’as dit que…
Neal : Est-ce que… c’est mon fils ?
Emma : (Touchant les joues d’Henry.) Oui. (Neal semble sous le choc d’apprendre la nouvelle. Emma se met à pleurer tandis qu’Henry s’écarte et part vers l’extérieur en passant par la fenêtre. Il s’assoit sur les escaliers.) Henry. (Elle passe à son tour par la fenêtre pour rejoindre son fils.) Henry.
Gold : Baelfire. (Ce dernier se met sur le côté pour éviter de toucher son père.) S’il te plaît, tout ce que je te demande, c’est de m’écouter.
Neal : Vas-t-en.
Gold : Attends, tu es revenu dans cet appartement pour protéger Emma, pour me prouver qu’elle avait respecté le marché qu’elle avait passé avec moi.
Neal : Maintenant que c’est fait, tu peux t’en aller.
Gold : Non, selon notre accord, elle devait faire en sorte que tu acceptes de me parler. Si tu veux qu’elle respecte son engagement, tu n’as pas vraiment le choix. Il va falloir que tu me parles.
Neal : Tu as trois minutes. (Il semble partir un peu plus loin et Gold se tourne vers lui.)
Hôpital de Storybrooke
Greg Mendell : (Au téléphone.) Salut. Non, non, ça va, ça va, je vais mieux. Ouais, non, ils ont dit que je pourrais sortir de l’hôpital mais non je crois que finalement je vais rester encore un peu ici. Pourquoi ? Tiens, jette un coup d’œil à ça. (Il envoie une vidéo à une femme où Regina utilise la magie pour faire apparaître un objet qu’elle a besoin. Il se tourne derrière lui.)
Dans la bibliothèque de Storybrooke
Kilian : (Montrant un point sur la carte apposée à une autre carte de route.) Voilà l’endroit où est enterrée la dague.
Cora : Beau travail, cher Crochet. (Prenant la carte.) Nous prenons les choses en main maintenant.
Kilian : (Prenant un objet coupant.) Non, vous m’aviez promis ! (Il est projeté en arrière par Cora et tombe sur l’étagère derrière lui.)
Cora : Cette dague est bien trop puissante pour être confiée à quelqu’un comme vous. (Elles s’en vont de la bibliothèque mais elles s’arrêtent.)
Regina : Alors, c’était ça ton véritable objectif ? T’emparer de cette dague pour obtenir les pouvoirs de Rumplestiltskin.
Cora : Quand nous possèderons la dague, nous aurons le Ténébreux sous notre emprise. Et quand il reviendra, il suffira de lui en donner l’ordre pour qu’il tue Emma, Blanche-Neige et le Prince Charmant. Nos ennemis seront vaincus. (En touchant les cheveux de Regina.) Et toi tu seras absolument irréprochable aux yeux de la seule personne qui importe pour nous.
Regina : Henry. (Elles quittent la bibliothèque.)
Dans l’appartement de Neal – New York
Henry : (Toujours à l’extérieur sur l’escalier de secours.) Alors c’est lui ?
Emma : (Après une hésitation.) Oui.
Henry : Pourquoi tu ne me l’as pas dit ?
Emma : Parce que je croyais que je ne le reverrai plus jamais, en tout cas, c’était mon intention.
Henry : Pourquoi ?
Emma : C’était un voleur, un délinquant et un menteur. Bref, quelqu’un de pas très recommandable et puis il, il m’avait brisé le cœur.
Henry : J’aurais pu entendre la vérité, tu sais. J’en ai vu d’autres.
Emma : Je sais, c’était une partie de ma vie que je voulais, que je voulais oublier. C’est pour ça que je ne te l’ai pas dit. En fait, c’est à moi que je pensais, pas à toi.
Henry : Je croyais que tu étais différente et finalement tu es comme elle, comme Regina. Elle passait son temps à me mentir elle aussi.
Emma : (Sous le choc.) Pardon.
Henry : Je veux connaître mon père. (Emma acquiesce.)
Neal : Ça fait déjà vingt secondes.
Gold : Je sais que j’ai commis beaucoup d’erreurs mais je te demande de me croire sur parole. Je tiens à me racheter. Il n’y a pas de douleur plus grande que le regret.
Neal : (En ricanant.) Essaie le sentiment d’abandon.
Gold : Je t’en prie, laisse-moi me faire pardonner.
Neal : Comment tu comptes faire ? J’ai grandi tout seul, j’ai été privé de mon père, tu crois qu’on peut rattraper ça ?
Gold : Oui, je le crois.
Neal : Il te reste deux minutes.
Gold : Viens avec moi à Storybrooke, là où la magie existe. Je pourrais inverser le temps là-bas, tu auras à nouveau quatorze ans, on pourra tout recommencer.
Neal : Je n’ai pas envie d’avoir à nouveau quatorze ans, enfin, t’as perdu la tête.
Gold : Je ne peux pas revenir en arrière mais je peux effacer tous les mauvais souvenirs, la souffrance.
Neal : Effacer ce qui fait mon identité, non merci. Plus qu’une minute.
Gold : Baelfire, s’il te plaît. Laisse-moi une chance. Autrefois, tu m’aimais.
Neal : Autrefois, tu étais un homme bien.
Gold : Je peux revenir cet homme-là. Je vais changer, regarde, je suis venu jusqu’ici dans cette ville, sans mes pouvoirs magiques.
Neal : Ouais, mais tu essayes encore de t’en servir pour rattraper tes erreurs. Tu crois encore que ça va arranger les choses alors que c’est tout le contraire. Tu n’as pas la moindre idée de ce par quoi je suis passé. Au lieu de te plaindre, tu penses un peu à ce que moi je vis. Toutes les nuits depuis tellement d’années que j’ai renoncé à les compter. La dernière chose que je vois avant de m’endormir, c’est l’image de nous deux, toi et moi, au-dessus de ce vortex. (Gold est sur le point de pleurer.) Je vois ta main qui serre la mienne et là, je sens que tu me lâches, que je tombe. Dans ma chute, la seule chose que je vois, c’est ton visage. Et je me rends compte que tu as choisi (il bouge ses mains) la magie plutôt que ton propre fils, que tu m’as laissé tomber. Cette fois, c’est mon tour, c’est moi qui te laisse tomber.
Gold : Je regrette tellement.
Neal : Je m’en fous. Mes blessures se sont jamais refermées, ce sera pareil pour toi. Va-t-en maintenant.
Gold : (En pleurant.) S’il te plaît.
Neal : Non, temps écoulé. (Il s’en va.)
Dans la forêt enchantée – Passé
Rumplestiltskin, devenu le Ténébreux, marche dans la forêt et voit un feu au sol. La fille aveugle, cachée derrière un arbre, met sa main devant elle pour ouvrir un œil. Elle est devenue une adulte et se présente à lui.
Femme : Je savais que tu viendrais.
Rumplestiltskin : (Elle s’approche de lui.) Dans ce cas, tu sais aussi ce qui m’amène.
Femme : Ce que j’avais prédit, quand nous nous sommes rencontrés, a fini par se produire.
Rumplestiltskin : Oui, enfin, d’une certaine manière. Je me suis estropié volontairement sur le champ de bataille, ce qui m’a valu la réputation d’être un homme lâche. Ma femme m’a quitté et s’est enfuie. Ensuite, mon fils a été enrôlé de force dans l’armée. Oh, j’oubliais, je suis devenu le Ténébreux. Et là, mon fils est parti. Certes, mes actes sur le champ de bataille ont privé Baelfire de son père mais j’aurais vraiment apprécié de connaître à l’avance ces petits détails gênants.
Femme : À quoi bon ? Cela n’aurait pas fait la moindre différence. Tu n’aurais rien pu faire de plus puisque personne n’échappe à son destin.
Rumplestiltskin : (En ricanant.) Non, certes d’ailleurs, (il se retourne vers elle et utilise ses pouvoirs pour l’étrangler) toi non plus. Tu sais exactement ce qui m’amène ici.
Femme : (Parlant avec difficulté.) Tu veux récupérer ton fils.
Rumplestiltskin : (Retirant son emprise sur elle.) Gagné.
Femme : (Elle lève les bras puis met ses mains devant pour ouvrir les yeux.) Un jour, tu le retrouveras.
Rumplestiltskin : Comment ? Cette fois, je te préviens, je veux connaître tous les détails.
Femme : C’est un chemin semé d’embuches que tu emprunteras. Cela prendra bien des années. Ah, et tu auras recours à une malédiction assez puissante pour envoyer tous ceux qui vivent ici dans un autre royaume. (Elle relève les bras puis abaisse ses mains.)
Rumplestiltskin : Oui, continue, que vois-tu d’autres, allez dis-moi.
Femme : (Remettant ses mains devant elle.) Ah et contre toute attente, ce ne sera pas toi qui jettera ce sort, une autre personne le fera. Et, ce ne sera pas toi qui rompras la malédiction. Une autre personne le fera. (Elle rejoint ses mains devant elle.)
Rumplestiltskin : Dis-moi le reste.
Femme : Je ne sais rien d’autre, même mes pouvoirs ont leur limite.
Rumplestiltskin : Ah, ah, ah, non, je veux plus très chère. (Il l’étrangle à nouveau avec ses pouvoirs.)
Femme : Si tu souhaites voir le chemin que tu dois emprunter, il ne te reste qu’une chose à faire. (Elle met ses mains devant pour que Rumplestiltskin puisse les prendre.) Prends ce terrible fardeau qui est le mien.
Rumplestiltskin : Hmm, avec joie. (Il lui prend ses mains. Une lumière se voit et la femme se met à crier de douleur. Il lui prend tout son pouvoir de prophétesse.)
Dans l’appartement de Neal – New York – Présent
Emma rentre dans l’appartement de Neal après avoir parlé à Henry. Ce dernier descend les escaliers pour se trouver près de la fenêtre.
Emma : Il a envie de te connaître.
Neal : Tu m’aurais jamais parlé de lui ?
Emma : Non, jamais.
Neal : C’est aussi mon fils, alors tu ne prends plus ce genre de décision toute seule, tu m’en parles d’abord.
Emma : Super, alors vas lui parler. (Il veut partir rejoindre Henry mais elle le stoppe.) Mais ne lui brise pas le cœur.
Neal : Jamais je ne lui ferai ce que mon père m’a fait.
Emma : Ou ce que toi tu m’as fait.
Neal : (En rigolant.) OK, on est aussi paumé l’un que l’autre. Alors, on va éviter qu’on le rende comme nous, d’accord ? (Il se met à partir vers la fenêtre.)
Emma : (À voix basse.) D’accord.
Henry : (Après que Neal soit venu à côté de lui à l’extérieur.) Alors, c’est toi mon père ?
Neal : Oui.
Henry : Je m’appelle Henry.
Neal : Je suis ravi de te rencontrer, Henry. Désolé que ça arrive si tard.
Henry : Tu y es pour rien, tu n’étais pas au courant. (Neal lui touche le dos. Pendant ce temps, Gold regarde à la fenêtre Henry et Neal, alors en conversation.)
La forêt enchantée – Passé
La femme crie toujours de douleur lorsque Rumplestiltskin continue de toucher ses mains. Il absorbe ses pouvoirs et semble fier.
Rumplestiltskin : Je ne comprends pas, il n’y a rien, je ne vois rien. Tout se bouscule, c’est un enchevêtrement d’images.
Femme : L’avenir est un puzzle dont il faut trier les nombreuses pièces. Avec le temps, tu apprendras à discerner ce qui adviendra peut-être de ce qui ne peut être évité. (Il lâche ses mains et elle tombe au sol.)
Rumplestiltskin : C’est pour cela que tu voulais me donner tes pouvoirs. Pour te libérer de ce supplice.
Femme : Avec le temps, tu finiras par y voir plus clair. (Elle montre sa main avec son œil.) Attends, en guise de remerciement, je t’offre une pièce du puzzle. Un jour, ton fils et toi seraient à nouveau réunis et cela se fera de la manière la plus inattendue qui soit.
Rumplestiltskin : Quand ?
Femme : Un garçon, un jeune garçon te mènera à lui. Mais prends garde car cet enfant est plus que ce qu’il paraît être. Il te conduira jusqu’à ce que tu cherches. Mais il y aura un prix à payer. Ce garçon causera ta perte. (Son œil se ferme et elle pose la main au sol, désormais morte.)
Rumplestiltskin : Je n’aurai qu’à l’éliminer.
Dans l’appartement de Neal – New York – Présent
Gold et Emma regardent vers Henry. Elle s’en va et il se met à réfléchir.