Précédemment dans Once upon time
Dans la forêt enchantée – Dans le présent
Anton : (À Emma.) Pars.
Emma : Pourquoi ?
Anton : Parce que tu aurais pu me tuer et que tu ne l’as pas fait.
Dans la boutique de Gold – Storybrooke
Gold : (Prenant un petit flacon.) Si je verse un peu de potion sur l’objet auquel je tiens le plus, cet objet devient un talisman qui me permet de franchir la ligne sans oublier qui je suis. (Gold verse de la potion sur l’écharpe de Baelfire et passe la ligne. L’objet fait effet et il se rappelle de tout.)
À la sortie de Storybrooke
Belle : Tu vas pouvoir aller chercher ton fils. (Ils sont prêts à s’embrasser mais Kilian tire sur Belle qui passe la frontière en oubliant qui elle est.)
Gold : Belle.
Belle : Qui est Belle ?
Kilian : Tu vas pouvoir enfin connaître ce chagrin.
Gold se met sur le côté en tentant de protéger Belle car une voiture arrive au même moment, percutant Crochet.
Dans la maison de Regina - Storybrooke
Cora : Que veux-tu alors ?
Regina : Qu’on me rende mon fils.
Henry : (Hors cadre.) Maman.
Dans la voiture de Regina
Cora : Ouvre-moi ton cœur. Toutes les deux, nous parviendrons à récupérer Henry. (Elles s’enlacent.)
Dans l’appartement de Mary Margaret – Storybrooke
Gold frappe à la porte avec sa canne. Emma lui ouvre la porte.
Gold : Vous êtes prête mademoiselle Swan ?
Emma : Presque.
Henry : (Amenant sa valise avec lui.) Tu crois que là où on va, on aura froid ou on aura chaud ?
Emma : Tu as plusieurs couches alors tu es paré à tout.
Gold : Je croyais que les termes de notre accord étaient plutôt clairs. C’est vous qui me devez un service et seulement vous.
Emma : Je ne laisserai pas Henry alors que Cora est dans les parages. Soit on part tous les deux soit je ne pars pas du tout.
Gold : Dans ce cas, il faut que nous prenions un troisième billet d’avion pour lui.
Emma : Quoi ? On prend l’avion ?
Gold : (Pendant que Mary Margaret met la veste d’Henry sur lui.) Rassurez-vous, je me charge de tous les frais même des siens.
David : (Descendant dans la pièce.) Vous jouez les gentlemen à ce que je vois. (Il donne un sac à Emma.) Écoute-moi bien, Gold, tu pars avec deux membres de ma famille alors s’ils leur arrivent quoi que ce soit, je peux que tu…
Gold : Que tu quoi ? Que tu franchiras la ligne, que tu me pourchasseras dans ta fourgonnette du refuge pour animaux ?
David : Pas du tout, je serai anéanti. Ce n’était pas une menace, c’était une requête. Veille sur eux, je t’en prie.
Gold : Je te promets qu’il n’arrivera rien de mal à ta famille, après tout, nous avons un accord. (Il s’en va.)
Sur la route de l’aéroport
Gold conduit sa voiture en compagnie d’Emma et Henry.
Henry : Alors, on va où comme ça ?
Gold : À l’aéroport Logan de Boston.
Emma : Il voulait dire après.
Gold : Voyons, chaque chose en son temps, si ça ne vous dérange pas.
Emma : (Regardant l’écharpe.) Vous croyez que ça va le faire votre châle ?
Gold : Si ce n’est pas le cas et que mon moi maudit refait surface, nous allons tous avoir de gros problèmes. Ça va marcher. (Ils passent la ligne de sortie de Storybrooke et une lumière bleue apparaît. Tout se passe comme prévu.)
Emma : Alors ?
Gold : Je m’appelle Rumplestilskin et nous allons trouver mon fils.
OUVERTURE
Un géant déracine un arbre.
Dans l’appartement de Mary Margaret – Storybrooke
Mary Margaret : Ça te plaît d’avoir un Holster.
David : J’aimerais mieux avoir mon épée.
Mary Margaret : Mais c’est classe sur toi.
David : T’es prête ? Leroy et Lena surveillent si Cora se manifeste. (Il prend la veste de Mary.) Ils ont des yeux partout mais on peut les aider.
Mary Margaret : Tu crois ? Ça ne devrait pas être difficile de repérer une sorcière dans une si petite ville. (Elle met la veste que lui temps David. Mary ouvre la porte mais Regina se trouve devant eux, prête à frapper à la porte.)
David : (Voyant Regina.) Ouais, apparemment ce n’est pas si dur.
Mary Margaret : Regina, vous êtes revenue ?
Regina : Je sais que vous me croyez responsable de la mort du pauvre docteur Hopper mais je…
David : Non, il est vivant.
Regina : (Surprise.) Quoi ?
Mary Margaret : Vous avez été piégée.
Regina : Piégée par qui ?
Mary Margaret : Votre mère, elle est ici.
Regina : Ah mais non, non c’est impossible.
Mary Margaret : On a réussi à quitter le pays des contes et elle aussi. (Regina souffle.) On avait tord et on est vraiment, vraiment désolés.
Regina : Je sais. Enfin, si Cora est ici, nous sommes tous en danger, je vous en prie, laissez-moi voir mon fils. Je serai en mesure de le protéger.
Mary Margaret : (En souriant.) Il n’est pas là.
Regina : Comment ça ?
David : Gold a demandé à Emma de l’aider à trouver son fils. Ils ont quitté la ville avec Henry il y a environ une heure.
Regina : Et je n’ai pas été avertie ?
Mary Margaret : Non, on ne savait pas où vous étiez et franchement, s’agissant d’Henry, elle n’a pas de raison de vous demander votre avis.
Regina : Non, je vois ça en effet. (Elle s’en va alors que Mary Margaret ne sait pas quoi penser de tout ça. Elle ferme la porte.)
Mary Margaret : On s’en est bien sorti.
David : Avec elle, ce ne sera jamais facile. Viens, on doit se charger de Cora.
Mary Margaret : Et où elle est ? (David lui donne son arc et ses flèches.)
David : Aucune idée mais je sais à qui le demander. (Ils s’en vont.)
Sur le port – Storybrooke
Kilian est accompagné de David, Leroy et Mary Margaret.
Kilian : (En boitant.) Vous ne demandez même pas si je vais mieux ?
Mary Margaret : Ah, comment allez-vous, Crochet ?
Kilian : Approchez et je vous le montrerai. (Il se fait secouer par David, il souffre de douleurs.)
David : Tu as envie d’un second crochet ? Où est ton navire ? Allez parle, Archie nous a dit qu’il était là bien caché, hein, matelot.
Kilian : Ouais, c’est exact. Suivez-moi. (Il se touche les côtes et souffre toujours autant.) Qu’est-ce que vous pensez trouver ? Cora ne sera pas là.
David : Oh, mais peut-être qu’elle a laissé quelque chose qui nous dira où elle est. Avance, allez.
Leroy : (Sur un ton sévère.) Et pas d’embrouilles. Je te surveille, pirate.
Kilian : (En souriant.) C’est ça, le nabot. Tu crois que tes grognements vont m’intimider.
Mary Margaret : (Se tournant vers Leroy.) Il va nous aider, ne t’inquiète pas pour ça.
Kilian : Comment en êtes-vous si sûrs ?
Mary Margaret : Vous êtes un pirate, vous savez de quel côté souffle le vent et là, il souffle très fort de notre côté.
Kilian : Ah, je vois de qui tient votre fille. Suivez-moi. (Il se met à marcher sur des marches invisibles et entre dans le navire. Les autres le suivent.)
Leroy : Tu es venu en bateau de notre pays, tu saurais repartir ?
Kilian : Mon navire, c’est une merveille. Il est fait de bois enchanté. Nous avons traversé bien des tempêtes. Nous avons croisé le long des côtes aussi lointaines qu’éblouissantes. (Il monte en hauteur du navire.) Mais pour aller d’un monde à l’autre, il doit passer à travers une porte.
David : Ouais, est-ce que tu sais ce que Cora compte faire ?
Kilian : Cora n’est pas une femme des plus bavardes mais je peux vous dire que pour le mauvais coup qu’elle prépare, son arme est là-dedans. (Il tape sur une boîte cachée dans une couverture. David fait signe à Leroy et ils se mettent à enlever la couverture. Dans un cage se trouve un homme assis qui est endormi.)
Mary Margaret : Qui est-ce ?
Dans la forêt enchantée – Dans le passé
Anton court vers une salle et s’approche d’une table où se trouvent des géants qui sont en train de manger.
Géant 1 : (Agitant une cloche.) Tu es en retard Minus.
Abraham : Tu aurais pu nous aider dans les champs Minus.
Anton : Je m’appelle Anton. (Il se met à se servir tout comme les autres.)
Abraham : Ah mais tu es si petit, Minus.
Arlo : Arrêtez de vous chamailler. Ça suffit, aujourd’hui est un jour heureux après un siècle de dur labeur, le temps de la récolte des haricots est enfin venu. (Ils se mettent à rire et à taper sur la table, tous fiers.)
Anton : (Sans enthousiasme.) Ouais.
Arlo : Mais la fleur vaut-elle plus que la racine ? La récolte est-elle plus importante qu’une journée de travail ? Non. Chacune a sa valeur tout comme je dirais que chacun de nous a sa valeur. (Il lève son verre. Il se lève tout comme les autres en levant les verres.) À nous !
Géant 2 : Bien dit, à nous. (Une harpe tombe sur la table.)
Arlo : Tu traînais encore dans la salle du trésor ou je me trompe ?
Anton : Non, peut-être. (Il s’assoit.) Bon si j’y étais et alors ?
Arlo : Ta fascination pour les humains et leurs artefacts est déplacée. Tu n’en tireras rien de bon. (Un géant dépose la harpe sur la table.)
Anton : Comment en es-tu si sûr alors que tu n’es jamais descendu dans leur monde ? Et en plus, tu nous a tous interdit d’y aller.
Arlo : As-tu oublié ce que les hommes ont fait ? Pourquoi on a arrêté le commerce des haricots avec eux ? Ils n’ont pas pu se contenter de voyager entre les royaumes, ils ont voulu conquérir et piller leur voisin.
Anton : Ce n’est pas parce que certains hommes ont mal agi qu’ils sont tous forcément mauvais.
Arlo : (Il s’assoit à son tour.) Ils ne respectent pas, ne partagent pas les mêmes règles que nous. Nous les géants, nous protégeons la vie, eux la détruisent. (Pendant qu’un géant mange, Anton se met à boire son verre.) Voilà pourquoi ils ne doivent pas savoir que nous existons encore ou que nous cultivons toujours les haricots. (Il boit à son tour.)
Anton : Et pourquoi on les cultive s’ils ne sont utiles à personne. (Il se met à boire aussi.)
Arlo : (Après une pause.) On les cultive, c’est tout.
Anton : Mais ces haricots, on ne s’en sert même pas.
Arlo : C’est le labeur qui fait de nous ce que nous sommes, pas le fruit qui en résulte.
Abraham : (En prenant la harpe.) Hmm, qu’est-ce que c’est ? Un de leurs jouets.
Anton : Pose-le. (Le géant le détruit de sa main alors que la harpe fait du bruit.)
Abraham : (En mangeant.) Ce n’est pas très amusant, non.
Arlo : Abraham, ça suffit. (Anton se lève et s’en va.)
Géant 1 : Minus, attends.
Arlo : Qu’est-ce que tu fais ? Minus.
Géant 3 : Eh revient.
Anton quitte la pièce et rejoint l’extérieur pour arriver au sommet d’un pied de haricot qu’il se met à descendre après avoir réfléchi.
Sur le navire – Storybrooke - Présent
Anton est toujours endormi.
Leroy : Cora a utilisé la magie pour le rapetisser et le faire voyager.
Kilian : Je ne sais pas ce qu’elle veut faire mais en tout cas, il est important.
David : Non, je suis sûr que tu connais ses intentions. Allez, dis-nous tout.
Kilian : Laisse ta femme me torturer, je te garantie qu’elle et moi, on s’amusera.
David : (Prenant Crochet par le cou.) Et si on s’amusait plutôt tous les deux.
Kilian : (Toujours aux prises avec David.) Je ne sais pas ce qu’elle complote, tu n’as qu’à réveiller ce crétin de géant et lui poser la question. (Il montre la clé de la cage. Mary Margaret pose son arc et prend la clé pour ouvrir la cage.)
Mary Margaret : (Réveillant Anton.) Hey, (il se réveille) hey, ne vous inquiétez pas, vous n’avez plus rien à craindre. (Il regarde autour de lui et sort de la cage.) Vous vous appelez comment ?
Anton : Anton. Où est la sorcière ?
Mary Margaret : Elle n’est plus là.
Anton : (Voyant sa taille.) Qu’est-ce qu’elle a fait ? Je suis tout petit.
David : Venez, on vous emmène.
Anton : (Voyant David.) Toi.
David : (Ne comprenant pas.) Moi ?
Anton : Toi ! (Il le frappe au visage et tombe sur le pont inférieur du navire.)
Mary Margaret : David !
Leroy : Et toi, grosse brute.
Anton : Dégage ! (Il le fait aussi tomber sur le pont inférieur. David tente d’utiliser son arme mais elle est projetée au sol par Anton.) Prends ça ! (Il faillit se prendre une flèche par Mary Margaret alors que la flèche tombe à l’extérieur du navire.)
Mary Margaret : (Menaçante.) Écarte-toi de mon mari.
Anton : Vous êtes plus nombreux que moi mais ce n’est pas fini, (à David, en criant) tu crois que j’ai oublié ce que tu as fait, ah ça non, je te ferai payer ta traîtrise, je te le promets, tu le paieras. (Il s’en va en quittant le navire. Mary Margaret baisse son arme alors que David ne comprend pas ce qu’il se passe.)
Dans l’hôpital de Storybrooke
Journaliste : (À la télévision ; pendant que Belle la regarde.) Mesdames et messieurs, c’était Dave Goldwin, merci de nous avoir suivis, bonjour Storybrooke, c’est tous les jours à sept heures et maintenant, voici notre série Exposé. (Ruby arrive derrière Belle et la rejoint avec un panier à la main.)
Ruby : Bonjour. (Alors que Belle la regarde, elle n’obtient pas de réponse.) Ouais, tu ne te souviens pas de moi, c’est ça ?
Belle : Désolée, je n’ai aucun souvenir. (Ruby s’assoit sur le siège en posant le panier.)
Ruby : Je m’appelle Ruby. Ma grand-mère tient un petit restaurant, tu y venais tout le temps avant. Ça ne fait rien. (Prenant des affaires dans le panier.) Ah, je t’ai apporté quelques affaires de chez toi et comme sans arrêt tu me parlais de Jules Verne, je t’ai aussi apporté mon préféré, l’île mystérieuse. (Elle lui donne le livre que Belle prend.)
Belle : Merci beaucoup, mais on était vraiment très amies ?
Ruby : Oui, on était très amies.
Belle : Alors dites-moi la vérité, avant d’être amené ici, je saignais et j’ai été blessée et il y a un homme qui s’occupait de moi. Il a, il a guéri ma blessure et ensuite, je l’ai vu tenir une boule de feu dans sa main. Comment, comment est-ce possible ?
Ruby : L’infirmière a dit que les tranquillisants pouvaient te faire faire des cauchemars.
Belle : (S’énervant.) Non, je sais ce que j’ai vu (elle se lève) et je ne veux plus qu’on me donne des tranquillisants.
Ruby : (Tentant de la calmer.) Belle.
Belle : Arrêtez avec ce nom, pourquoi tout le monde m’appelle comme ça, je n’arrive pas, je vous dis que…
Infirmière : (La tenant par le bras.) Allez, calmez-vous. (Elle l’assoit sur le siège tandis que Ruby est apeurée. L’infirmière injecte du tranquillisant à Belle.)
Ruby : Est-ce qu’elle se met tout le temps dans cet état ?
Infirmière : Plus ou moins. On doit la garder en permanence sous sédatif. (À Belle.) Venez, je vous ramène dans votre chambre. Allez. (Greg Mendell a entendu la conversation car il se trouve près de Belle qui s’en va dans sa chambre avec l’infirmière.)
Greg Mendell : Qu’est-ce qu’il se passe ici ?
Ruby : Ce n’est rien, monsieur Mendell. Comment allez-vous ?
Greg Mendell : Beaucoup mieux, merci.
Ruby : (En souriant.) Ah, chouette alors. Continuez comme ça et vous repartirez vite de notre petite ville trop tranquille. (Elle s’en va alors que Mendell réfléchi.)
Chez Granny – Storybrooke
Leroy, Mary Margaret et David sont à une table.
Mary Margaret : David, le géant t’a bien dit « je te ferais payer » ? Mais pourquoi ?
David : Je n’en ai aucune idée. Je ne l’avais jamais vu avant.
Leroy : Mais lui il vous connaît.
David : (Après avoir compris.) Non, il pense me connaître mais il fait erreur.
Dans la forêt enchantée – Dans un château – Dans le passé
James et une femme sont en train de s’embrasser et de s’enlacer.
James : (À Jacqueline.) Tu es une perle rare.
Jacqueline : Je sais. (Il la porte jusque dans le lit et ils continuent de s’embrasser.)
Roi George : J’ignorais que tu avais de la compagnie, James.
James : Père, vous ici. (À Jacqueline.) Je te présente mon père, le roi. (Au roi.) Père, voici…
Roi George : Je ne veux pas le savoir. Le royaume est au bord de la faillite alors le nom de ta dernière conquête n’a aucun intérêt pour moi.
Jacqueline : L’honneur est pour moi votre majesté. (Ils s’embrassent.)
Roi George : Partez.
James : (En se levant.) Un peu de vin, père ? (Il se sert une coupe.)
Roi George : Nous trinquerons plus tard, pour l’instant, nous avons un problème à régler. (Elle s’est levée pour rejoindre James.) Je viens d’apprendre qu’un géant divaguait dans le village en semant la terreur.
James : Je croyais la race des géants éteinte.
Jacqueline : J’adorerai un duel avec l’un d’eux.
Roi George : Non, il doit vivre, pour le moment en tout cas. Ce géant peut nous être très utile.
James : Alors, dites-moi ce qu’il faut faire. (Il boit sa coupe.)
Chez Granny – Storybrooke
Mary Margaret : Ton frère, il t’a prit pour ton frère.
David : C’est la seule explication. (Pendant que Mary Margaret souffle.) On y va.
Mary Margaret : Ah, euh, et on va où ?
David : Je veux savoir dans quelle sale affaire s’était mis mon frère. (À Leroy qui se touche la tête.) Faites soigner votre tête et réunissez les nains. Vous allez surveiller le géant.
Dans la forêt enchantée – Dans une taverne – Dans le passé
Anton regarde en étant sur le sol, une fenêtre menant sur la taverne. Les gens discutent à l’intérieur. Deux hommes rient et choquent leurs verres. Tout le monde se met à s’amuser alors qu’Anton s’en va.
James : Si tu as soif, tu n’as qu’à demander. (Anton se retourne.) Ils servent tous ceux qui ont de quoi payer, mon ami. (Il est accompagné par Jacqueline.) Ah, je suis James, le prince de ce royaume. Je venais m’assurer que tu avais été bien accueilli.
Anton : Je m’appelle Anton. Je suis un géant.
James : (En rigolant.) Ouais, ça je le vois. Quel bon vent t’amène ici ?
Anton : J’ai toujours été fasciné par vos coutumes alors, j’ai eu envie de vous voir en vrai.
James : Oh, mais nous serions plus que ravi de te servir de guide. Euh, je ne vois qu’un seul souci, celui de ta taille.
Anton : Hmm. Je suis trop petit pour les gens de chez moi et trop grand pour ici.
Jacqueline : Ne t’en fait pas, Anton, je crois que j’ai une solution pour toi. (Elle lui présente un morceau de champignon.)
Anton : (S’approchant vers eux.) Qu’est-ce que c’est ? (Il se met à genou.)
Jacqueline : C’est magique, un morceau de champignon qui vient d’une contrée lointaine. Un jour, j’ai tué un Jaberwokie qui terrorisait un village et les gens, qui n’avaient pas d’or pour me payer, m’ont récompensée en me donnant ça. (Le montrant à Anton.) Si tu le manges, tu changeras de taille. Son effet est temporaire mais j’en ai d’autres. (Elle lui met dans sa main qu’il prend.) Je suis presque sûre que ça va te rapetisser.
Anton : Presque sûre ?
Jacqueline : Ah, c’est-à-dire que je n’ai pas eu l’occasion de l’essayer mais la sorcière qui me l’a donné m’a jurée qu’il était très puissant.
James : Vas-y, Anton, tu n’as qu’à essayer.
Anton : (Ne sachant pas quoi dire.) Euh, je n’ai rien pour récompenser ta gentillesse.
Jacqueline : C’est inutile, si ça peut te rendre heureux, pour nous, ce sera le plus beau des salaires.
Anton : Enfin, dis-moi au moins ton nom.
Jacqueline : Jacqueline mais la plupart des gens m’appellent Jack.
Anton : Je suis enchanté, Jack. (Il mange le champignon.)
À l’aéroport – Boston - Présent
Guichetier : (Donnant les billets.) Pour vous et voilà pour toi. (Il les donne à Emma et Henry. Ils s’en vont alors que Gold, hésitant, se met à les rejoindre.)
Agent : Avancez s’il vous plaît. (Une personne passe alors qu’ils attendent leur tour.)
Henry : Euh, vous avez déjà quitté Storybrooke, monsieur Gold ?
Gold : Non.
Henry : Vous êtes nerveux ?
Gold : Non.
Henry : C’est rencontré votre fils qui vous inquiète ?
Gold : (S’énervant.) Non, tout va bien.
Emma : Si on discutait de ça plus tard, Henry. C’est à nous.
Henry : Ça doit être dur de ne pas se servir de la magie, d’être comme tout le monde. (Il y a un panier et Henry commence à mettre ses affaires à l’intérieur.)
Emma : Vous devez enlever vos chaussures.
Gold : (La regardant.) Quel manque de savoir-vivre. (Henry passe le portique de sécurité et Gold enlève ses chaussures.)
Agent : L’écharpe et la canne, dans le panier.
Gold : Quoi ?
Agent : L’écharpe et la canne vont dans le panier.
Gold : (Regardant autour de lui.) Je ne peux pas.
Emma : Vous n’avez pas le choix.
Homme : Ce n’est pourtant pas compliqué, vous n’avez jamais pris l’avion ?
Gold : (S’énervant.) Et est-ce que vous vous êtes déjà pris un coup de canne ?
Emma : (S’excusant auprès de l’homme.) Pardon, mon père est un peu nerveux, on va à une réunion de famille, on avance tout de suite.
Gold : Votre père ?
Emma : Mettez votre châle dans le panier, je vais vous aider à avancer.
Gold : Si je l’enlève, je risque d’oublier qui je suis.
Emma : Sûrement pas, je ne vous lâche pas.
Gold : D’accord. (Il enlève son écharpe et son manteau qu’il met dans le panier. Il ne se sent pas bien mais Emma le retient. Avec du mal, il s’avance dans le portique de sécurité et Emma le fait à son tour. Elle reprend le manteau et l’écharpe avec la canne. Elle lui met sur ses épaules.)
Femme : Le vol 3558 est prêt à embarquer sur la ligne 46.
Gold se met à souffler de soulagement.
Henry : Hey, je vais faire un tour au magasin qui est là. (Gold ne semble pas bien alors qu’Henry s’en va.)
Sur le port – Storybrooke
Kilian pose une carte de dame de cœur sur le sol. Il attend et Regina se trouve derrière lui.
Regina : Bonjour Crochet.
Kilian : Regina ?
Regina : Tu pensais voir ma mère ? Celle que je t’avais demandé de tuer.
Kilian : (Tentant de se justifier.) En fait, vois-tu je n’ai pas voulu te priver d’aussi belles retrouvailles.
Regina : C’est ton jour de chance. Nous nous sommes réconciliées.
Kilian : (En souriant.) Et tu viens me remercier, comme c’est touchant.
Regina : Elle veut savoir s’ils ont trouvé le bateau.
Kilian : Tu lui diras qu’elle n’a qu’à me le demander.
Regina : Elle estime que ce n’est pas prudent pour elle de se promener en ville.
Kilian : C’est bien mon jour de chance. Tu lui diras qu’ils ont trouvé le bateau.
Regina : Est-ce que tu as ses affaires ?
Kilian : Non, j’étais au lit menotté, rien de très plaisant.
Regina : Elle veut ses affaires.
Kilian : Ah bien sûr qu’elle les veut. (Il se retourne.) Mais j’ai une bonne nouvelle. Un géant court dans la nature.
Regina : Tu as laissé s’enfuir un géant.
Kilian : Un géant qui a rétréci.
Regina : En quoi ça nous arrange ?
Kilian : Parce que avant de s’enfuir, il a jeté un œil sur le prince et brusquement, il s’en est pris à lui.
Regina : Hmm. Un géant en cavale veut tuer le prince. Ça fera une excellente diversion.
Kilian : Qu’est-ce que je disais.
Dans les rues de Storybrooke
Anton marche sur la route tentant de passer entre les voitures pour ne pas être blessé. Il continue sa route.
Dans la forêt enchantée – Dans une taverne – Dans le passé
Les gens sont en train de s’amuser dans la taverne alors qu’il y a un morceau de viande sur la table. James, Anton, qui a rétréci, et Jack y entrent.
James : Alors, on est bien à l’intérieur, non. (Il met une chaise en face de la table pour qu’Anton puisse s’assoir.) Je t’en prie, tu es l’invité d’honneur.
Anton : J’ai ma place à table sans avoir à me battre. Si mes frères me voyaient. (Il se met à boire son verre.)
Jacqueline : Les relations avec ta famille me semble particulières, Anton. On dirait qu’ils ne t’aiment pas beaucoup.
Anton : (Posant son verre.) Non, ça va bien sauf qu’ils… ils se moquent de moi. Ils s’amusent à me bousculer et ils m’aboient dessus. Non, en fait, cela se passe mal.
James : Parfois, il faut partir pour trouver les gens qui vont vraiment t’apprécier pour ce que tu es. (Il met sa main sur l’épaule d’Anton.) Ta vraie famille.
Jacqueline : On dirait que tu es plutôt fait pour vivre ici, que c’est là ton foyer.
James : (Lui tapant sur l’épaule.) Allez, assure-toi que notre Anton a tout ce qu’il désire. (Il s’en va alors que Jack se met à sourire.)
Anton : (Regardant une harpe.) J’en avais un comme ça. J’ignorais que ça faisait une si belle musique. Mes frères se trompent à propos des humains.
James : (Au loin, il parle à quelqu’un.) C’est inacceptable, retournez les voir et répète-leur ce que j’ai dit. Ils auront ce qu’ils veulent, je leur ferai un prix.
Anton : (Entendant la conversation.) Il y a un problème ?
Jacqueline : Il ne t’a donc rien dit ?
James : Tu fais bien ce que je te dis.
Jacqueline : Les caisses royales sont vides, James et son père ont emprunté beaucoup d’argent à un autre royaume.
Anton : Je ne comprends pas.
Jacqueline : Si James ne rembourse pas ce qu’il doit, ils pilleront le royaume et le mettront à feu et à sang.
Anton : Maintenant, je comprends ouais.
Jacqueline : C’est très grave.
Anton : Les autres accepteraient autre chose que des pièces d’or ?
Jacqueline : Eh bien cela dépend, par exemple, un haricot magique vaudrait au moins un millier de pièces. Est-ce qu’il y en aurait là d’où tu viens, à tout hasard ?
Anton : Non, en revanche, nous avons un trésor bien assez grand pour payer vos dettes.
Jacqueline : (En souriant.) Voudrais-tu nous aider ?
Anton : Sans hésitation. Si je m’installe ici pour de bon, il vaut mieux que le royaume soit florissant plutôt que comme tu disais, à feu et à sang. (Elle se met à rire et l’embrasse sur la joue.)
Jacqueline : Tu es un héros, Anton. (Il se met à sourire.)
Dans la forêt – Storybrooke - Présent
Anton est dans la forêt près d’une rivière, assez sur un tronc d’arme. Regina s’approche de lui.
Anton : (En la voyant, il se lève en pointant son doigt vers elle.) Ne vous approchez pas.
Regina : Je viens vous aider.
Anton : (Il s’énerve.) Non, vous êtes une humaine, je hais les humains. (Elle s’avance vers lui.) Restez où vous êtes ou je vous tue.
Regina : (En rigolant.) Je sais que vous êtes ici pour tuer une certaine personne. Je peux vous aider. Je n’ai pas plus d’affection pour ce prince que vous et si vous voulez ravager la ville entière pour l’éliminer, j’y contribuerais avec plaisir. (Elle lui montre un morceau de champignon.) Ceci vous permettra de grandir, une petite bouchée vous rendra votre ancienne gloire. (Il le prend et voyant que Regina fait oui de la tête, croque dans le morceau. Il se met à grandir et elle se remet à rire en levant la tête vers Anton.) Au travail maintenant. Comme vous devez le savoir, l’effet du champignon ne dure pas une éternité.
À l’aéroport – Boston
Emma et Henry sont assis en attendant l’embarquement. Gold est debout en train de marcher.
Emma : Vous voulez manger quelque chose ?
Gold : Non.
Emma : Ça va pas, qu’est-ce qu’il y a ?
Gold : (S’énervant.) Arrêtez de me demander ça. J’en ai pour une minute.
Il s’en va. Il entre dans les toilettes et se dirige vers la glace. Il s’y regarde puis se rend dans un cabinet. Il s’enferme et tourne en rond puis tape plusieurs fois sur le bord du distributeur de papier avec son poing et sa main. Il s’adosse au mur et voit sa blessure à la main puis essaye d’utiliser ses pouvoirs pour se guérir mais s’aperçoit qu’il n’en a plus. Il met sa tête en arrière.
Henry : (Venu le rejoindre.) Monsieur Gold. Monsieur Gold. On embarque bientôt. Vous venez. (Gold préfère attendre.)
Dans la forêt enchantée – Dans le repaire des géants – Dans le passé
Anton prend des bijoux en or et le géant qui semble être le chef s’approche de lui.
Arlo : Anton, où est-ce que tu étais ? On s’est inquiété.
Anton : Il fallait que je m’éloigne un peu d’ici alors je suis descendu pour voir comment c’était.
Arlo : Tu es descendu dans le monde des hommes. Tu te rends compte du risque que tu as pris.
Anton : Je m’y suis fait des amis. Des amis qui me comprennent et qui m’apprécient et j’ai pris la décision de m’y installer.
Arlo : Bon, écoute, c’est vrai qu’on se moque souvent de toi mais nous t’aimons. Tu es notre frère, tu le sais ça. Tu crois peut-être que les humains vont t’accueillir à bras ouverts alors que tu peux les écraser. (Il referme son poing.)
Anton : Grâce à la magie, je peux avoir la même taille qu’eux et grâce à ce trésor (il montre un sac) on vivra tous en harmonie.
Arlo : (En voyant les oiseaux.) Les oiseaux-sentinelles. Des intrus sont entrés sur nos terres. Tu as dit à tes soi-disant amis que tu venais ici, je me trompe ? Tu leur as montrés le pied de haricot. (Anton regarde vers l’extérieur et comprend qu’il a été piégé.)
Dans Storybrooke – Présent
Anton, redevenu géant, marche dans les rues de Storybrooke où les gens le fuient. Mary Margaret se cache.
Anton : C’est ça, courez ! (Il prend une voiture et la jette devant lui, passant à côté de Mary Margaret et David.) Fuyez ! (Il continue sa route.)
David : Viens. (Ils se mettent à courir pour le fuir et ils voient les gens tentant de lui échapper.) Allez tous à l’hôtel de ville. Emmenez avec vous tous ceux que vous croiserez et que quelqu’un aille chercher Leroy.
Mary Margaret : (Voyant Anton marcher.) On a retrouvé notre géant. Je ne pensais qu’il serait aussi…
David : (Finissant sa phrase.)…géant.
Mary Margaret : Comme tu dis.
David : Tu en avais déjà rencontré ?
Mary Margaret : Jamais.
David : D’accord, vive les premières fois. (Il se met à courir et se met à crier sur Anton qui se retourne.) Attends. Tu ne dois pas faire ça.
Anton : (En hurlant.) Si, je le dois. Tu as détruit tout ce que j’avais. Maintenant tu vas voir ce que ça fait.
David : L’homme qui s’en ait pris à toi, ce n’est pas moi, c’était James, mon jumeau. À la naissance, on a été séparé, (Leroy court jusqu’à rejoindre Mary Margaret) il a été élevé par un, un roi sans vergogne.
Anton : Tu n’es pas James ?
David : Non.
Anton : Et où est-il ?
David : James a fini par payer pour son arrogance. Il est mort, il a été puni, tu ne peux rien lui faire de plus.
Mary Margaret : (Rejoignant David.) On est de ton côté, Anton, on ne te veut pas de mal. (Leroy les rejoint.) Je suis là grâce à toi, tu connais notre fille Emma, tu lui as donné la boussole magique.
Anton : Emma, je voudrais la voir. Si elle me dit que vous ne mentez pas, je me calme.
Mary Margaret : (À voix basse.) Ah, mais qu’est-ce que je lui dis ? (En criant.) Elle n’est pas là, elle a dû s’en aller.
Anton : (Ne les croyant pas.) Bien sûr.
Mary Margaret : Mais quand elle rentrera, je sais qu’elle voudra discuter avec toi.
Anton : Quelle malchance. Tous les gens que je voudrais voir sont ailleurs. Vous les humains, tout ce que vous faites, c’est mentir, trahir et tuer et j’en ai plus qu’assez !
Mary Margaret : (En même temps.) Non, non, non. (Pendant qu’Anton se met à courir, les trois se mettent à le fuir.)
Dans la forêt enchantée – Dans le royaume des géants – Dans le passé
James et Jacqueline sont montés tout en haut du pied de haricot et attendent ce qui se passe. Des bruits de pas de géant se font entendre.) Arlo ainsi qu’Anton se trouvent devant eux.
Arlo : Des humains, tuons-les.
Anton : Non, non, ne leur fait rien Arlo, ce sont mes amis, James et Jack. Vous deux, il ne fallait pas monter, (montrant le sac du trésor) j’ai votre trésor.
James : Oh non, on n’est pas là pour le trésor, on veut les haricots magiques. Tous les haricots magiques.
Anton : (À voix basse.) Mais pourquoi vous êtes mes amis et on de…
Jacqueline : (Prenant son épée.) Non, bien au contraire. Si vous voulez sauver vos vies et celles des vôtres, donnez-nous les haricots magiques.
Arlo : Non, nous aimons vivre en paix mais nous savons aussi nous battre pour protéger ce qui est à nous.
James : (Prenant aussi son épée.) Vous voulez la guerre ? Eh bien, vous allez l’avoir. (Ils courent vers eux.)
Dans Storybrooke – Présent
Leroy, David et Mary Margaret tentent d’échapper à Anton.
Leroy : J’aimerai comprendre, vous avez un frère jumeau.
David : Ouais.
Leroy : Qui s’appelle James.
David : Ouais.
Leroy : Mais vous vous appelez James ?
David : (Pendant qu’Anton se prend dans les fils électriques.) Non, en fait non.
Leroy : Charmant alors.
Mary Margaret : Non, c’est un surnom que je lui ai donné.
Leroy : Alors c’est quoi votre nom ?
David : (Pendant qu’Anton crie de douleurs en se prenant encore dans les fils électriques.) David.
Leroy : Ça c’était pendant la malédiction.
David : C’est mon vrai nom.
Leroy : Quoi ? C’est James, Charmant et David et David c’est votre deuxième prénom ?
David : Non, c’est mon prénom, c’est simple.
Leroy : C’est ça, je vais vous appeler comme je veux, vous êtes d’accord ?
David : Oui Leroy.
Mary Margaret : (Alors qu’ils sont piégés près du port.) Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
David : On attire le géant dans un endroit où il n’y a personne.
Mary Margaret : Si on continue par là, on va arriver à la frontière de la ville.
David : Alors, on change de tactique. (Anton arrive vers eux après s’être baissé pour éviter les fils.)
Mary Margaret : Qu’est-ce que tu fais ?
David : Je lui donne ce qu’il veut. (À Anton.) Anton, et si on passait un marché ?
Anton : Je ne passe pas de marchés avec les hommes.
David : Non, écoute-moi s’il te plaît. J’irai avec toi sans résister si tu épargnes la vie des autres gens de Storybrooke.
Mary Margaret : (Le rejoignant.) Tu ne peux pas faire ça.
David : C’est ça ou les habitants risquent de tout perdre. Je ne peux pas le permettre. (À Anton.) Alors qu’est-ce que tu décides ?
Anton : D’accord.
Mary Margaret : Non.
(Anton court puis saute en mettant son pied sur le sol. Les autres ont réussi à s’enfuir mais lui se trouve désormais dans le trou qu’il a créé. Il se met à rapetisser.
Mary Margaret : Où est-ce qu’il est passé ?
David : Allons voir. (Ils se relèvent. Ils regardent dans le trou et voient Anton s’agrippant sur un tuyau. Il tente de tenir.)
Dans la forêt enchantée – Dans le repaire des géants – Passé
Anton court dans la salle des trésors et voit qu’au dehors les attaques se multiplient avec des boules de feu. Arlo le rejoint.
Arlo : Anton. L’armée humaine nous a débordés, Abraham et Andre sont tombés. Leurs épées sont empoisonnées.
Anton : Tout est à cause de moi et tout va être perdu.
Arlo : Tu as encore une chance de nous sauver.
Anton : Comment ?
Arlo : Les haricots qui sont venus volés, tu vas raser tous les champs.
Anton : Non.
Arlo : Si jamais les haricots tombent entre les mains des hommes, ils sèmeront leur violence dans tous les royaumes. (Il met sa main sur l’épaule d’Anton.) Ton devoir aujourd’hui en tant que géant est de détruire les haricots, tous les détruire pour les protéger des hommes. (Il lui donne une hache.)
Dans Storybrooke – Présent
Anton essaye tant que mal à résister pour éviter de tomber. David sort de la voiture avec Leroy qui a deux cordes enroulées.
David : Elle est solide ?
Leroy : Elle tiendra.
Granny : Donne. (Elle prend la corde enroulée pour l’accrocher à l’arrière de la voiture. Leroy fait tomber la corde dans le trou et David est juste à côté de lui. Tous les nains tiennent la corde et Mary Margaret embrasse David.)
Mary Margaret : La plupart des gens le laisseraient mourir après ce qu’il a fait.
David : Toi non. (Prenant la corde et il l’a met autour de lui.) C’est bon ? (Il se met à descendre.) Tiens le coup, Anton, je descends. (Il amorce sa descente tandis que Leroy la tient. Anton tente de toutes ses forces de résister à ne pas tomber. David se trouve désormais à côté de lui.) Attrape ma main. (Il tend sa main.)
Anton : Non.
David : Non ?
Anton : Je ne veux pas remonter. Je devrai tout lâcher.
David : Tu vas mourir.
Anton : La mort fait peut-être moins souffrir que la vie.
David : Si tu voulais vraiment en finir, tu serais déjà tombé. Alors fait ce que je te dis. (Après avoir réfléchi, Anton se décide à donner la main à David.) Allez-y. (Tout le monde se met à remonter l’homme et le géant.)
Mary Margaret : Tirez plus fort, allez. (Anton arrive difficilement à remonter, aidé par Leroy qui le remonte. Il remonte également David dont Mary Margaret le serre dans ses bras.)
Anton : (À David alors qu’il se trouve au sol.) Tu m’as sauvé la vie.
Mary Margaret : C’est notre spécialité.
Anton : Ah merci.
Leroy : C’était un plaisir.
David : On n’est pas tous pareils. Je ne sais pas ce que mon frère t’a fait mais on n’a rien à voir avec ça.
Anton : Si tu savais.
Dans la forêt enchantée – Dans le repaire des géants – Passé
Jacqueline tente de combattre Arlo et lui met un coup d’épée dans le bas de la jambe. Il se met à crier. Alors que James prend le trésor, Arlo enlève l’épée et prend Jacqueline par ses vêtements et elle se met à crier.
Jacqueline : Ah, pitié, ah. (Elle tente de se débattre et Arlo lui met un coup d’épée sur le côté et elle tombe ainsi que l’épée. Il tombe au sol en criant. Anton arrive au même moment et voit l’étendu des dégâts.)
Anton : Non, non, non, non. (David continue d’amasser les trésors pendant qu’Anton s’agenouille devant Arlo.)
Jacqueline : (Couchée au sol.) James, je t’en prie.
James : Je regrette, Jack. J’ai un royaume qui m’attend. Je suis sûr que tu comprends. (Il s’en va en laissant Jacqueline au sol. Elle continue de souffrir.)
Arlo : Anton, le poison, il est dans mon sang. As-tu…
Anton : J’ai tout détruit, les champs, les graines, les plants.
Arlo : C’est bien, c’était le plus important.
Anton : Non, tous les autres sont morts, ne meurs pas aussi, je t’en prie.
Arlo : Je sais que ta route sera difficile mais un beau jour, tu, tu arriveras à la croisée des chemins et tu sauras où aller. Quand tu seras là, tu auras besoin de ceci. (Il lui montre une fiole avec un morceau de plant de haricot.) Une bouture imputrescible d’un des meilleurs pieds. Plante-la et tu verras pousser de nouveaux haricots.
Anton : Mais j’ai couvert la terre de sel, plus rien ne poussera ici.
Arlo : Alors un jour, tu trouveras une nouvelle terre.
Anton : Comment ? Arlo, Arlo ! (Il tente de réveiller Arlo mais il est mort. Se mettant à pleurer.) Oh non.
Chez Granny – Storybrooke – Présent
Ruby, Mary Margaret, Granny, Leroy et tous les autres entrent dans le restaurant.
Leroy : (À Anton.) C’est chez Granny, elle fait des lasagnes à tomber par terre et elle tient un petit hôtel, tu pourras prendre une chambre en attendant d’avoir ton chez toi.
Anton : Merci, mais je crois que je vais plutôt camper dans la forêt.
Leroy : (En rigolant.) Dans la forêt ?
Anton : C’est mieux si je reste tout seul. Ce n’est jamais facile avec les autres gens.
Leroy : Ici, c’est un endroit pour toi, à Storybrooke, il y a toutes sortes de gens, des nains, des fées, des loups-garous, ce que tu veux. Ruby, tournée générale.
Mary Margaret : Notre pays nous manque à tous mais on vit ici maintenant. (Ruby commence à servir les verres.)
Anton : Vous n’avez pas envie d’y retourner ?
Mary Margaret : Bien sûr que si mais ce n’est pas possible.
David : On n’a aucun moyen de faire le voyage.
Anton : (Après avoir commencé à boire son verre.) La terre est bonne ici ?
David : Hmm, plutôt. (Anton montre la fiole avec la bouture.)
Anton : C’est une bouture de pied de haricot. Si je la plante, je pourrais faire pousser des haricots magiques et vous pourrez peut-être repartir. (Plus personne ne dit rien.)
Storybrooke – Dans la forêt
Anton a de la terre dans la main et la touche.
David : Alors, quel est le verdict ?
Anton : Au toucher, elle est un peu argileuse, riche en minéraux. Les haricots devraient bien pousser. (Les nains les rejoignent.) Il n’y a qu’un problème.
Mary Margaret : Lequel ?
Anton : (Il se relève.) Cora. C’est pour ça qu’elle m’a amené, elle voulait que je cultive des haricots, peu importe ce qu’elle en fera, ce n’est pas bon.
Mary Margaret : Alors, on la laissera pas s’en approcher.
Leroy : Personne ne touchera à nos plantes.
Anton : Vos plantes ? Vous n’êtes pas des mineurs ?
Leroy : Tant qu’on a du travail, on travail. Bon qu’est-ce que t’en dis ? Tu veux un coup de main ou pas ?
Anton : (Hochant la tête.) C’est d’accord.
Leroy : Joyeux. (Ce dernier donne une pioche à Anton.) Prends la pour commencer à creuser les sillons.
Anton : (Voyant ce qu’il y a d’écrit sur la pioche où s’est noté « Tiny ».) Minus. Mes frères m’appelaient comme ça.
Leroy : La pioche ne se trompe jamais.
David : Attendez, moi j’ai travaillé dans la mine, pourquoi vous ne m’en avez pas donné une ?
Leroy : Parce que vous n’êtes pas un nain. (Ils se mettent à rire.) Sois le bienvenue, mon frère. (Il touche le dos d’Anton et les nains se mettent à siffler et ils commencent à creuser.)
À l’hôpital de Storybrooke – Dans la chambre de Belle
Elle remet le livre sur l’étagère de sa chambre alors que Greg vient la rejoindre.
Greg Mendell : Salut. N’ayez pas peur.
Belle : Qu’est-ce que ? Dites-moi qui vous êtes.
Greg Mendell : Je m’appelle Greg, Greg, je suis hospitalisé exactement comme vous. Excusez-moi de, de vous déranger mais c’est moi qui conduisait la voiture, l’accident, vous savez.
Belle : Ah oui, est-ce que ça va ?
Greg Mendell : Ah oui, oui, ils ont, ils m’ont bien rafistolé. (Il se met à rire. Il s’assoit sur le lit.) Je vous ai entendu quand vous racontiez que vous aviez vu un gars avec une boule de feu.
Belle : Vous croyez aussi que je suis folle, je l’ai vu et je sais…
Greg Mendell : Eh non, je suis sûr que vous n’êtes pas folle.
Belle : Vous me croyez ?
Greg Mendell : Moi aussi, je l’ai vu. (Belle est surprise par ce qu’elle vient d’entendre.)
Devant chez Granny – Storybrooke
Mary Margaret est devant le restaurant et semble attendre. David la rejoint et il donne un gobelet pour elle.
David : (Trinquant avec son verre et celui de Mary Margaret.) À ce géant qui ne nous a pas écrasés.
Mary Margaret : Oui, on a eu de la chance.
David : (Il s’en va avec elle.) Je me demande parfois comment les choses auraient tourné si, si c’était moi que le roi George avait élevé au lieu de mon frère. Est-ce que j’aurais été corrompu comme lui ?
Mary Margaret : Jamais.
David : (Elle lui prend la main.) Pourtant le même sang coule dans nos veines.
Mary Margaret : Mais ton cœur est différent. Toi, tu as peut-être des doutes mais crois-moi, je te connais, Charmant. (En souriant.) C’était drôle aujourd’hui.
David : Drôle ? Se faire presque tuer, c’est drôle ?
Mary Margaret : (Continuant de sourire.) Oui, j’ai aimé toutes nos aventures.
David : Moi aussi. (En souriant.) C’est vrai que c’était plutôt drôle. (Pendant que Mary Margaret entre dans la voiture.) Tu sais, on pourrait faire ça tout le temps. Quand les haricots auront poussé, tout le monde pourrait repartir et on rentrerait à la maison.
Mary Margaret : Je n’en sais rien.
David : Mais enfin, qu’est-ce qui te retient ?
Mary Margaret : Je veux vivre auprès de ma famille. Et elle est ici. Je, je ne sais pas si Emma viendrait avec nous et je ne veux pas être encore une fois séparé d’elle.
David : Tu t’inquiète pour elle ?
Mary Margaret : Pourquoi ? Pas toi ?
David : Si bien sûr, mais, Emma, Emma sait se débrouiller toute seule et je parie qu’elle et Henry vont bien et qu’ils sont en sécurité.
Dans l’avion menant à New York
Une hôtesse de l’air passe dans l’allée tandis que Gold est assis à côté d’Emma et Henry. Ce dernier est en train de manger.
Emma : Ça va ?
Henry : Tu veux rire ? Je suis avec toi et en plus on prend l’avion. Et comme dans mon livre, on a une mission à remplir. La seule chose qui pourrait me rendre encore plus heureux, (en montrant le carton avec des gâteaux à l’intérieur) c’est un supplément de crème. (Emma sourit tandis que Gold n’a pas l’air à l’aise dans l’avion. Il a un bandage à la main où se trouve sa blessure.)
Emma : (À Gold.) Ça va bien se passer. On va trouver votre fils.
Gold : Je sais.
Hôtesse : (Via la radio.) Bienvenue à bord du vol régional 53 de l’Ajira Airlines à destination de New York. Ce vol durera environ quarante-cinq minutes. Bouclez vos ceintures, détendez-vous et profitez bien du voyage. (Gold n’est toujours pas serein alors que l’avion a décollé.)