Précédemment dans Once upon a time.
Dans la chambre de Regina – Storybrooke
Kilian : Où est Rumplestiltskin ?
Regina : Tu penses vraiment que tu n’auras qu’à transpercer son cœur de ton épée ?
Kilian : J’aurais préféré mon crochet, mais je ne sais pas où il est.
Cora : En l’absence du Ténébreux, nous pourrons chercher sa dague.
Dans les rues de New York
Emma : Le voilà votre fils.
Emma arrive à attraper Neal.
Emma : (Surprise.) Neal.
Neal : Emma.
Dans l’appartement de Neal – New York
Neal : (En criant sur son père.) Sort de mon appartement !
Emma : Neal.
Neal : C’est bon Emma, reste en dehors de ça.
Gold : Tous les deux, vous vous connaissez. Comment ça se fait ?
Henry : Maman, je peux savoir ce qui se passe.
Neal : Est-ce que c’est mon fils ?
Dans la forêt enchantée – Passé
Femme : (Levant sa main avec son œil au milieu.) Un jeune garçon te mènera à lui. Ce garçon causera ta perte.
Rumplestiltskin : Je n’aurai qu’à l’éliminer.
Dans la forêt enchanté – Dans le château de la reine – Passé
La jeune Blanche-Neige se trouve dans une pièce, habillée avec une très jolie robe rose. Elle rejoint sa mère qui discute avec les membres de sa garde personnelle.
Blanche-Neige : (La reine la voit bien habillée.) Ça vous plaît ?
Reine Eva : Oh, Blanche-Neige ma chérie. Tu es absolument ravissante. Les invités du bal ne parleront que de toi et pas uniquement parce que c’est ton anniversaire.
Blanche-Neige : Oui. (Elles se prennent dans les bras et Blanche-Neige sourit.)
Reine Eva : Viens, j’ai bien du mal à croire que tu grandis si vite. Oh, ce qui me rappelle que j’ai un cadeau pour toi. Cela appartenait à ma mère et c’était sa mère qui la lui avait donnée. (Elle touche son visage.) Et voilà que ce sera bientôt à toi.
Une servante prend le diadème royal et le met sur sa tête.
Johanna : (Se regardant dans le miroir avec.) Oh. (Elle se regarde avec fierté.)
Reine Eva : Johanna.
Johanna : (Enlevant rapidement le diadème.) Oh, oh, votre majesté. (Blanche-Neige l’a vu le faire.) Je vous en prie, pardonnez-moi, je voulais voir ce que…
Blanche-Neige : Comment oses-tu ? C’est à moi tu sais, ce n’est pas fait pour une servante.
Johanna : Ah oui c’est vrai, je n’aurais jamais dû. (Elle remet le diadème dans le coffret.)
Blanche-Neige : Les servantes ne portent pas de couronne…
Reine Eva : Ça suffit !
Johanna : Votre majesté, je regrette…
Reine Eva : Non, c’est à Blanche-Neige que je parlais.
Blanche-Neige : (Se retournant vers sa mère.) À moi ?
Reine Eva : Je croyais t’avoir mieux élevé que ça ma fille. Il n’y aucune différence entre un serviteur et une personne de haut rang. Tout le monde dans ce royaume mérite notre affection et notre respect.
Blanche-Neige : Mais elle avait pris mon diadème.
Reine Eva : Elle s’est excusée et il n’est pas encore à toi.
Johanna : Ah, votre majesté, ça ira.
Reine Eva : Vous êtes trop gentille, Blanche doit apprendre. (À Blanche-Neige.) Ma chérie, nous sommes tous égaux, tous pareils.
Blanche-Neige : Mais je croyais que nous étions de sang royal.
Reine Eva : C’est juste mais ça ne nous rends pas meilleurs que les autres gens. Tiens, par exemple, le bal, peux-tu me dire pourquoi on le donne ?
Blanche-Neige : Il est donné pour m’honorer car c’est mon anniversaire.
Reine Eva : Non, c’est toi qui va rendre honneur à tous les invités. Tu vas ainsi leur montrer que tu seras une reine généreuse et bienveillante quand le moment sera venu. Johanna. (Cette dernière lui donne le diadème.) On te couronnera de ce diadème le jour de ton anniversaire. Il symbolisera ton engagement à toujours être généreuse de cœur et à régner avec justice. Est-ce que tu as compris ?
Blanche-Neige : Oui, j’ai compris mère. (Elle le prend et se regarde dans le miroir avec lui.) Il est magnifique.
Reine Eva : Et il est plus lourd qu’il n’en a l’air.
Johanna : (Voyant que la reine se sent mal.) Oh, oh votre majesté.
Blanche-Neige : Mère.
Reine Eva : Ce n’est rien.
Johanna : (La faisant assoir sur une chaise.) Non, non, non, ça ne va pas, asseyez-vous. Voilà, je vais aller chercher votre docteur. (Elle s’en va.)
Blanche-Neige : Mère.
Reine Eva : (Parlant difficilement.) Ça va ma chérie. (Blanche-Neige prend un air sévère.)
Dans l’appartement de Mary Margaret – Storybrooke – Présent
Mary Margaret se regarde dans le miroir alors que David fait à manger. Elle va vers lui.
Mary Margaret : C’est quoi ?
David : Je fais le petit-déjeuner.
Mary Margaret : Pourquoi ?
David : Parce que j’ai faim.
Mary Margaret : Je sais ce que tu es en train de faire. Je croyais qu’on s’était mis d’accord.
David : (Il se tourne vers elle.) Oui, je sais, je sais, mais comme il n’y a plus la malédiction, j’ai pensé que tu changerais d’avis.
Mary Margaret : Eh ben non. (Voyant un paquet sur la table.) Qu’est-ce que c’est ?
David : Un cadeau d’anniversaire.
Mary Margaret : Qu’est-ce que je t’avais dit ?
David : Il ne vient pas de moi.
Mary Margaret : Personne d’autre n’est au courant.
David : Apparemment quelqu’un le sait. Et ce quelqu’un croit que tu devrais le fêter. Je l’ai trouvé devant la porte ce matin. (Elle ouvre le paquet cadeau ainsi qu’une boîte.) Qu’est-ce que c’est ? (Elle prend le diadème et se met à pleurer. David vient à côté d’elle.) Je le croyais détruit par la malédiction.
Mary Margaret : (En sanglotant.) Oui, moi aussi. (Elle prend l’enveloppe ainsi que la carte qui se trouve dedans, elle lit le message.) « Je penserais à toi aujourd’hui, Johanna ».
David : Je ne savais pas qu’elle était à Storybrooke.
Mary Margaret : Je le découvre aussi.
David : Quand la malédiction a été levée, tu es partie un certain temps et depuis les gens essayent de se retrouver. C’est pas facile.
Mary Margaret : (Prenant la carte et le diadème.) Je, je dois y aller.
David : D’accord. Attends. (Il la prend par les bras.) Joyeux anniversaire.
Mary Margaret : (L’embrassant.) Merci pour ta compréhension. (Elle prend son écharpe et David prend son manteau.) Tu devrais y aller, il est tard, tu dois aller travailler.
David : (Mettant le manteau sur les épaules de Mary Margaret.) Écoute, je voulais, je voulais que cette journée te semble un peu moins dure.
Mary Margaret : Oui je sais. Mais on ne peut rien y faire. (Elle s’en va pendant que David se met à réfléchir.)
Dans le bureau du Sheriff – Storybrooke
David arrive dans la pièce de son bureau, allume la lumière et enlève son manteau. Il le met sur le porte-manteau et regarde vers quelque chose qui l’intrigue. C’est à ce moment-là que Crochet arrive avec une barre de fer et se met à lui taper dessus. Il s’écroule au sol et Kilian jette la barre par terre. Il prend les clés de David.
Kilian : Excuse-moi. Tu as un objet qui m’appartient. (Il ouvre le tiroir avec la clé et sous un objet se trouve son crochet qu’il prend. Il enlève sa main gauche et prend son crochet pour le visser dessus. Il s’en va.
OUVERTURE
Une partie de la bibliothèque apparaît.
Dans un jardin – Storybrooke - Présent
Johanna est en train de travailler sur son jardin à tenter de planter des fleurs. Mary Margaret se trouve devant elle.
Mary Margaret : Johanna.
Johanna : C’est toi.
Mary Margaret : Je suis Mary Margaret ici.
Johanna : Non, tu seras toujours ma Blanche-Neige chérie. (Elles se prennent dans les bras et elles rigolent.)
Mary Margaret : Je ne croyais pas te revoir un jour. (Prenant le diadème dans son sac.) Ni ça d’ailleurs.
Johanna : Ah, je suis tombée dessus dans la boutique de monsieur Gold et je savais comme tu y tenais, je me suis dit que tu devais l’avoir.
Mary Margaret : Je te remercie. (Elles regardent le jardin.) Il y avait très longtemps que je n’avais pas vu ces fleurs. (Elle les touche.)
Johanna : Elles me faisaient penser à toi parce que elles peuvent survivre au plus froid des hivers et tu es née par un des hivers les plus froids.
Mary Margaret : C’est pour ça qu’elle m’a appelée Blanche-Neige.
Johanna : (Faisant oui de la tête.) Et fleurir ce jardin, c’est une jolie façon de se souvenir d’elle.
Mary Margaret : (Après une pause.) Tu as raison.
Johanna : (Prenant la main de Mary Margaret.) Elle me manque aussi. (La voyant se mettre à pleurer.) Oh non. (Elles entendent un bruit et elles se retournent.) C’était quoi ?
Mary Margaret : Reste ici, c’est rien…
Johanna : Non.
Mary Margaret :… s’il te plaît reste ici. Je reviens tout de suite.
Dans la forêt - Storybrooke
Elle se met à courir dans la forêt pour voir ce que c’est ce bruit. Johanna reste debout à l’attendre. Mary Margaret continue son chemin dans la forêt et se cache derrière un arbre pour entrevoir Regina et Cora en train de creuser. Regina a toujours la carte avec elle. Mary Margaret comprend qu’il y a quelque chose qui se trame.
Cora : Tu es sûre que c’est là qu’on doit creuser.
Regina : (Elle replie la carte.) Oui, Crochet l’a bien indiqué, la dague de Rumplestiltskin est là. (Elle continue de creuser.)
Cora : À moins qu’il nous ait dit n’importe quoi.
Regina : (S’arrêtant de creuser et faisant bouger la carte.) Dans ce cas, cette carte est inutile. Gold est le seul à pouvoir la lire.
Cora : Oh, ça va aller ma chérie. Crochet nous aurait évitées des efforts en étant honnête mais le fait est que nous n’avons besoin de personne. Je vais déchiffrer la carte, nous allons seulement perdre un peu de temps. Et quand nous l’aurons trouvée, je te promets une chose, j’utiliserai cette dague pour forcer le Ténébreux à faire disparaître tous les gens que tu veux tuer.
Mary Margaret, en écoutant la conversation, comprend qu’ils sont en danger.
Dans le bureau du Sheriff – Storybrooke
Mary Margaret : (Entrant dans la pièce.) David. (Elle voit David au sol et fait tomber son sac pour le rejoindre.) David. David, David, oh, David, qu’est-ce qu’il s’est passé ?
David : Crochet. Il m’a surpris. (Tentant de se relever.)
Mary Margaret : Tu es blessé ?
David : Non, ce n’est rien, ce n’est pas moi qu’il voulait, c’est Gold et son crochet. Je me ferais un plaisir de le remettre en taule.
Mary Margaret : Crochet n’est pas le problème pour l’instant.
David : (Se touchant à la tête.) Dis ça à ma tête.
Mary Margaret : C’est Regina. Elle nous a mentis. Elle s’est associée à Cora pour trouver la dague de Gold.
David : La dague le contrôle, n’est-ce pas ? Si Cora la trouve, elle forcera Gold à exécuter ses ordres.
Mary Margaret : Ou alors, elle deviendra peut-être elle-même la Ténébreuse.
David : (Après s’être relevé.) Dans les deux cas, c’est mauvais pour nous. Heureusement, on sait comment joindre Gold, j’appelle Emma.
Mary Margaret : J’ai déjà essayé, je lui ai envoyée un message.
David : On fait quoi ? On ne va pas attendre.
Mary Margaret : On doit gagner du temps jusqu’à ce qu’il rappelle ou qu’il revienne.
David : Comment ?
Mary Margaret : Regina. Elle n’a jamais eu confiance en sa mère, si on peut la faire douter des motifs qui poussent Cora, ça la ralentira peut-être.
David : Tu crois que, qu’elle te fera confiance.
Mary Margaret : Pas besoin qu’elle ait confiance en moi, il faut juste qu’elle m’écoute. Et je sais comment y arriver.
Dans les rues de New York
Neal : Dis-moi, tu aimes la pizza ?
Henry : Ouais, laisse-moi deviner, tu vas me dire que les meilleures pizzas sont à New York et que je dois y goûter.
Neal : En fait, on les trouve dans le royaume de Damarian sur la rive nord du lac du Dragonzor. Non, ce sont celles de New York. (Montrant une direction.) Là, tu n’auras qu’à choisir. (Ils entrent dans une pizzeria.)
Henry : Alors, tu es vraiment d’ici ?
Neal : Et ouais.
Gold et Emma sont juste derrière eux mais ils restent à l’extérieur.
Emma : Vous croyez qu’on devrait…
Gold : Hmm, si nous étions les bienvenus, je suis certain qu’ils nous auraient clairement invités. C’est triste à dire, les gens les plus proches de nous sont aussi ceux qui peuvent nous causer le plus de peine. Nous avons ça en commun, mademoiselle Swan.
Emma : Le fait de lui avoir menti me rattrape.
Gold : Avec un peu de temps, il vous pardonnera.
Emma : C’est également ce que vous vous dites pour votre fils ?
Gold : Oh, je pense que c’est plus compliqué entre nous deux.
Emma : Ouais, je vois ça.
Gold : Parlez-lui, s’il vous plaît. Essayez de le convaincre de partir à Storybrooke avec nous.
Emma : Je crois savoir que je n’avais qu’une seule faveur à vous rendre et je l’ai déjà fait, non ?
Gold : Là, il ne s’agit plus de moi, vous le ferez pour Henry.
Emma : Pour quelle raison ?
Gold : Oh, parce que sinon, vous allez vous réveiller un matin et il sera remonté dans un bus direction New York. Il était parti pour vous rejoindre à Boston. Il fera la même chose pour son père.
Emma : Jusqu’à ce que Neal le laisse tomber, ce qui arrivera. Évidemment, ce sera dur mais il verra que je lui avais menti pour le protéger finalement.
Gold : Vous commencez à parler un peu comme Regina, attention. En réalité, si vous avez menti, c’était pour vous protéger.
Emma : Qu’est-ce que ça veut dire ?
Gold : Pour ne pas être blessée de nouveau.
Emma : Je n’en suis pas là.
Gold : Vous voulez avoir une seconde chance avec cet homme.
Emma : Qu’est… Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?
Gold : Le regard que vous avez.
Emma : Non, vous n’avez aucune idée de…
Neal : (Les rejoignant.) De quoi vous parlez ?
Henry : Emma, Neal voudrait me faire visiter un musée, tu crois que l’on peut retourner à l’appart pour que je récupère mon appareil photo.
Neal : Quoi, les enfants aiment la culture, non ?
Emma : Ouais, d’accord, si vous voulez. Elle te plaît, la pizza ?
Henry : Ouais, elle est délicieuse, pleine de fromage et elle dit la vérité. (Emma prend un air grave.)
Chez Granny – Storybrooke
Regina entre chez Granny où Mary Margaret se trouve à une table. Elle la rejoint.
Regina : Vous avez des nouvelles d’Henry, comment il va ?
Mary Margaret : Ça va, tout se passe bien.
Regina : Qu’est-ce qu’il a dit ?
Mary Margaret : Je ne lui ai pas parlé directement.
Regina : (S’asseyant.) Alors pourquoi je suis ici ?
Mary Margaret : Parce que je sais que vous avez menti. Et je crois qu’il est franchement temps qu’on discute.
Regina : Je ne vois pas de quoi vous voulez parler.
Mary Margaret : (En même temps.) Non, non, non, non plus de mensonges. Je sais que votre mère vous a retrouvée, je sais que vous cherchez la dague.
Regina : (Prenant un air sévère.) Je n’ai pas bien de me justifier auprès de vous.
Mary Margaret : C’est une guerre qui nous attend, Regina.
Regina : Oui, en effet, c’est évident.
Mary Margaret : Heureusement pour vous, j’ai encore assez de bonne volonté pour vous donner une dernière chance. (Regina sourit.) Choisissez le bon camp, celui des gentils.
Regina : J’aimerais savoir, vous n’êtes-vous jamais demandée si j’étais peut-être gentille. On m’a toujours appelée la reine, c’est vous qui avez ajouté méchante à mon nom.
Mary Margaret : Vous cherchiez à faire du mal dans toutes vos actions. Pourquoi, dites-moi donc pourquoi repartir sur cette voie après tous les efforts que vous avez faits ?
Regina : Qu’est-ce que ça m’a apportée ? Un dîner avec une bande d’hypocrites qui se comportaient comme s’ils allaient me pardonner, alors qu’en toute conscience ils savaient qu’ils ne le feraient jamais. Vous vouliez me donner une chance, à moi de vous en donner une. Restez en dehors de mon chemin. (Elle se lève.)
Mary Margaret : En écoutant votre mère, vous faites une grave erreur. (Regina se retourne.)
Regina : Parce que si je vous écoute, je vais nettement mieux m’en sortir.
Mary Margaret : Elle se moque complètement d’Henry. Tout ce qui l’intéresse, c’est le pouvoir.
Regina : Il permet d’avoir ce qu’on souhaite.
Mary Margaret : Elle n’en a rien à faire de vous non plus.
Regina : Vous croyez ? Qu’est-ce que vous savez des sentiments maternels ? (Elle quitte le restaurant pendant que Mary Margaret serre ses mains.)
Dans la forêt enchantée – Dans le château de la reine – Passé
Blanche-Neige : (Se serrant les mains.) Vous savez ce qu’elle a ?
Docteur : (Pendant qu’il éponge le front de la reine.) Pas encore mon enfant mais j’espère que nous le saurons très vite.
Blanche-Neige : Et vous pourrez la guérir ?
Reine Eva : Blanche-Neige. (Celle-ci arrive près de sa mère.)
Blanche-Neige : Oui, mère.
Docteur : (À Johanna.) Vous devriez immédiatement appeler le roi.
Johanna : Quel message dois-je lui donner ?
Docteur : Quel que soit l’affaire qui le retient, elle peut attendre. Il devrait être auprès de la reine. (Blanche-Neige parle à sa mère et Johanna s’en va.)
Blanche-Neige : Nous allons annuler le bal et nous organiserons une fête dès que vous irez mieux.
Reine Eva : On ne va pas annuler ton anniversaire. Ça va aller. Je me serais bien remise d’ici là. Je veux te voir toute jolie avec ton diadème. (Blanche-Neige embrasse la main de sa mère.) Blanche-Neige : Qu’on fasse cette fête pour moi m’est bien égale, ce qui m’importe c’est vous. (Elles sourient et la reine se met à tousser.)
Reine Eva : Johanna.
Johanna : Blanche, chérie, tu vas laisser ta mère maintenant. Bon, ça va aller, laisse-la se reposer. (Le docteur s’approche de la reine.)
Blanche-Neige : Mère. (Elle part avec Johanna. La reine continue de tousser en crachant du sang sur le mouchoir. Blanche-Neige et Johanna sont dans un couloir.) Qu’est-ce qui va se passer ? Est-ce qu’elle va mourir ?
Johanna : (La prenant dans ses bras alors que Blanche-Neige se met à pleurer.) Oh, ma chérie. Chuuuuuuuut. Je n’en sais rien.
Blanche-Neige : (En sanglotant.) Je ne veux pas la perdre.
Johanna : Oh, voyons le docteur va trouver comment la…
Blanche-Neige : Mais il ne sait même pas ce qu’elle a. Comment peux-tu espérer qu’il va la guérir ? Il y a forcément un moyen de la sauver là. (Elle se remet dans les bras de Johanna.)
Johanna : Hmm.
Blanche-Neige : Non.
Johanna : Peut-être que tu as raison. Si la médecine n’arrive pas à soigner la reine, peut-être que la magie le fera.
Blanche-Neige : (S’essuyant le visage.) La magie ?
Johanna : Mais oui, tu sais ta mère, (elles vont dans un endroit plus discret) a une confidente, que peu de personnes connaissent, une personne qui maîtrise la plus puissante des magies. Mais je ne suis pas censée être au courant.
Blanche-Neige : Dis-moi qui c’est.
Johanna : C’est une fée très bonne et généreuse, qui exauce les vœux des gens si leur cœur est sincère.
Blanche-Neige : Le mien l’est, je te le jure, Johanna. Où est-ce que je peux trouver cette fée ?
Johanna : Ce soir, tu iras dans la forêt (elles lèvent les yeux au ciel) et quand dans le ciel d’une clairière tu verras l’étoile bleue, tu l’appelleras. Et là, elle apparaîtra.
Dans les rues de New York – Présent
Henry : (À Gold.) Maintenant, je dois t’appeler grand-père ?
Gold : Eh bien, appelle-moi comme tu veux.
Neal : C’est un gentil garçon.
Emma : Ouais.
Neal : Eh, j’essaie de faire de mon mieux, là.
Emma : Je sais, c’est ce qu’on fait tous. Le truc, c’est qu’on va devoir repartir chez nous.
Neal : Je viens à peine de le rencontrer.
Emma : Je ne sais pas, peut-être que, que tu pourrais venir avec nous.
Neal : Où ? À Storybrooke ?
Emma : J’ai vu ton appart, il n’y a rien qui te retient.
Neal : Faut pas se fier aux apparences. (Ils s’arrêtent de marcher.) Écoute, alors voilà, j’avais un truc à te dire. C’est compliqué.
Henry : Hey Neal, tu crois qu’on peut prendre le métro ?
Neal : Ouais, ouais bien sûr. Allons chercher ton appareil.
Dans le bâtiment – New York
Henry, Neal et Emma sont entrés dans le bâtiment, suivi de peu par Gold.
Henry : Allez, ouvre.
Neal : (Ouvrant la grille.) Et voilà. (Montant avec Henry dans les étages.) Après, on pourra peut-être aller à Times Square.
Henry : Ouais…
Gold : (Alors que la porte s’est refermée.) Alors, vous lui avez parlé ?
Emma : Ouais, il a dit que c’était compliqué.
Gold : Ah d’accord.
Emma : Enfin, il faut peut-être lui laissé un peu de temps, j’en sais rien. (Crochet entre dans le bâtiment et bouscule Emma. Il envoie Gold contre la grille et met son crochet dans le thorax et il s’effondre.
Kilian : Tic, tac. C’est ton heure, Crocodile. (Il lève son crochet qui est ensanglanté.) Tu m’as pris Milah. Mon bonheur, mon amour et pour cela je vais prendre ta vie. (Emma prend une poubelle et tape avec sur la tête de Kilian, qui s’effondre à son tour.)
Emma : Gold, ça va ? (Il est sous le choc.)
Neal : (Après être redescendu, il rejoint la grille.) Qu’est-ce qui s’est passé ?
Emma : (Alors que Neal s’approche de son père.) Un ennemi de ton père nous a retrouvés.
Neal : Crochet.
Emma : Tu connais Crochet ?
Neal : (En touchant la blessure, il a ses doigts en sang.) Papa.
Dans l’appartement de Neal – New York
Neal porte son père vers le canapé et Emma entre à son tour.
Emma : Voilà, j’ai enfermé notre malade du crochet dans un box de rangement, on devrait être tranquille et j’ai trouvé ça, (elle montre la carte) il avait une carte planquée sur lui, on dirait qu’il est venu ici en bateau.
Neal : Un bateau de pirate à New York ?
Emma : Il est camouflé. (À Henry.) Tu n’as pas à t’en faire. Il n’attaquera plus personne.
Henry : Mais monsieur Gold est gravement blessé.
Neal : Ça va aller, on va s’en occuper. (Il déboutonne la chemise de Gold puis se relève.)
Henry : (S’approchant de Gold avec sa canne.) Monsieur Gold, est-ce que vous venez…
Gold : (Prenant Henry par le manteau.) Ne t’approche pas de moi, c’est à cause de toi, tu nous as fait revenir ici, c’est ta faute. (Il le lâche et Henry est un peu bousculé en arrière. Gold semble souffrir.)
Emma : (Donnant son portable à Henry.) Henry, la batterie est à plat, va voir à côté si tu trouves une prise pour le recharger.
Henry : D’accord. (Il s’en va. Pendant ce temps, Neal a pris un bout de tissu pour le mettre sur la blessure de Gold.)
Neal : Il faut l’emmener aux urgences en vitesse.
Gold : Oh, non, ils ne pourront rien. (Il touche sa blessure qui devient jaunâtre.)
Emma : (Voyant la blessure.) Vous avez vu, qu’est-ce que c’est ?
Gold : C’est du poison, c’est Crochet qui l’a fabriqué. On ne trouvera pas d’antidote ici. Il ne vient pas de ce monde.
Neal : Qu’est-ce que tu dis ? Il doit bien y avoir un moyen de te sauver.
Gold : Oui, il y en a un.
Emma : À Storybrooke. Là-bas, il y a de la magie, on doit les ramener.
Neal : Je vais trouver nous trouver une voiture.
Gold : Non, non, on n’a pas le temps, on doit trouver un moyen plus rapide. Le navire du capitaine.
Emma : On prendrait le Jolly Rodger au lieu d’une voiture.
Gold : (Continuant de regarder sa blessure.) C’est le vaisseau le plus rapide de tous les royaumes.
Emma : C’est super mais qui va le commander vu que le seul qui est qualifié veut vous tuer.
Neal : Moi je le ferai.
Gold : (Regardant son fils.) Toi ?
Neal : Oui, oui je peux le faire.
Emma : Tu sais manœuvrer un navire de pirate ?
Neal : Oui, je sais.
Devant le bâtiment des religieuses – Storybrooke
David et Mary Margaret vont se rendre vers le bâtiment des religieuses où se trouve la mère supérieure. Mary Margaret sort du véhicule et va la voir.
Mary Margaret : Ma mère, on a besoin de vous.
Mère supérieure : (Alors que David les rejoint.) Je sais, quelque chose ne va pas, je le sens, il y a beaucoup de magie noire partout.
David : C’est pour ça qu’on est là. Cora et Regina cherchent la dague de Gold.
Mère supérieure : Le Ténébreux serait sous leurs ordres.
Mary Margaret : Vous trouverez peut-être la dague avant elles grâce à votre magie. Ma mère, vous êtes notre dernier espoir.
Dans la forêt enchantée – Passé
Blanche-Neige est comme prévu dans la forêt avec une lampe qu’elle tient. Elle regarde le ciel à la recherche de l’étoile bleue.
Blanche-Neige : C’est cette étoile ou bien c’est celle-ci.
Fée bleue : N’ais pas peur, Blanche-Neige. Moi je t’ai trouvée.
Blanche-Neige : (Se tournant vers la fée.) La fée bleue, je savais que vous viendriez mais je n’ai même pas eu à dire votre nom.
Fée bleue : Je sais quand on a besoin de moi. Ta mère, la reine est malade.
Blanche-Neige : Oui et si vous ne faites rien pour la sauver, elle va mourir.
Fée bleue : Je vois que tu aimes ta mère plus que tout, Blanche-Neige. Mais la magie des fées est la magie la plus pure de toutes. Et tromper la mort est le plus sombre des desseins.
Blanche-Neige : S’il vous plaît, vous ne devez pas la laisser mourir.
Fée bleue : C’est ainsi qu’est le monde.
Blanche-Neige : Je vous en supplie, il y a sûrement une solution. (Voyant le regard de la fée.) Et oui, il y en a une. Mais vous ne voulez pas m’en parler. Qu’est-ce que c’est ? Je vous en prie.
Fée bleue : J’arriverai peut-être à créer un remède en faisant appel à une sorte de magie interdite aux fées, à part dans les circonstances les plus extrêmes. Mais promets-moi de garder le secret, personne ne devra le savoir.
Blanche-Neige : C’est promis. Oui, ce que vous voudrez. (À voix basse.) À condition que vous l’aidiez.
Fée bleue : (Mettant une bougie dans la main de Blanche-Neige.) Cette bougie a été faite avec une magie qui guérira ta mère. Mais comme toute magie, en particulier une magie aussi puissante, elle a un prix.
Blanche-Neige : Je vous écoute.
Fée bleue : Pour qu’une personne vive, une autre doit mourir.
Blanche-Neige : Qu’est-ce que cela veut dire ?
Fée bleue : Sauver quelqu’un condamné à mourir, c’est brisé les lois de la nature alors si tu veux sauver une vie, tu dois en donner une en échange.
Blanche-Neige : (Sur le point de pleurer.) Mais qui devra mourir ?
Fée bleue : Ça, c’est à toi de le décider. Tu dois tenir la bougie au-dessus du cœur de la personne que tu sacrifies et murmurer très doucement son nom puis, quand tu allumeras la bougie, cette personne perdra la vie et ta mère gardera la sienne.
Blanche-Neige : (En pleurant.) Elle a toujours voulu de moi que je sois bonne et honnête. Alors non, je n’échangerai pas sa vie contre une autre.
Fée bleue : Dans ce cas, elle va sûrement mourir. (Des larmes coulent sur les joues de Blanche-Neige.)
Dans l’appartement de Neal – New York – Présent
Gold tente de se relever tandis que Neal a son téléphone dans les mains et Emma se tourne vers lui.
Emma : Qu’est-ce que tu fais ?
Neal : Je cherche une voiture.
Emma : Alors, tu n’es plus pirate et ce n’est plus à la voile qu’on part.
Neal : (Pendant que Gold souffre toujours.) Si mais il faut qu’on réussisse déjà à le traîner jusqu’au bateau.
Emma : Donc, tu connais Crochet.
Neal : C’est une longue histoire, pour résumer, avant d’arriver dans ce monde, j’ai fait un petit détour.
Emma : Ah ouais.
Neal : Oui, sinon, j’aurais peut-être deux cents ans maintenant. (Il reçoit un appel sur son téléphone.) Ça doit être pour la caisse, un instant. (Il quitte la pièce.) Ouais, tu as vu mon message.
Henry : (Arrivant près d’Emma.) Emma, regarde ça.
Emma : Qu’est-ce qu’il y a ?
Henry : C’est un SMS de David et Mary Margaret. Il faut que tu le lises tout de suite.
Emma : (Lisant le message.) Mauvaise nouvelle.
Gold : Pire qu’être atteint par un poison inconnu.
Emma : Je ne sais pas, à vous de me le dire. Vous avez une dague, là-bas, à Storybrooke qui est la source de votre pouvoir ?
Gold : Dites ce que vous avez à dire.
Emma : Cora la cherche, votre seul espoir c’est que David et Mary Margaret la trouvent avant elle.
Gold : Qu’ils la laissent chercher.
Emma : Vous n’allez pas prendre ce risque. Pas avec votre fils qui rentre avec vous à Storybrooke.
Gold : Mademoiselle Swan, sachez que j’ai cette dague en ma possession depuis des siècles et je compte bien la garder.
Emma : (S’asseyant à côté de Gold qui continue à trembler.) Soyons clair, vous êtes mourant et nous, nous sommes votre dernière chance. Il est temps que vous fassiez confiance à quelqu’un. Si j’étais vous, je commencerai par votre famille. (Il se met à souffler de douleur.)
Boutique de Gold – Storybrooke
Devant la boutique, la mère supérieure, en compagnie de David et Mary Margaret, utilise sa baguette pour tenter de voir où se trouve la dague de Gold mais le bâtiment est protégé par un sort de protection. La baguette, se mettant en action, lui brûle la main de la mère qui doit jeter la baguette au sol.
Mère supérieure : (Se secouant la main.) Il a jeté un sort qui protège la boutique.
Mary Margaret : Alors, on doit trouver une magie aussi puissante que la sienne.
David : (Réfléchissant.) La magie noire ?
Mère supérieure : David, ne dites pas ça.
Mary Margaret : Cora ne doit pas trouver la dague, si la magie noire est la seule à pouvoir briser ce charme de protection, on doit faire une exception cette fois-ci. (Elle regarde vers la mère supérieure qui a toujours une douleur à la main.) Vous savez comme vous me l’avez expliqué il y a longtemps.
Mère supérieure : Quoi ? Non, je ne vous ai jamais dit une telle chose.
Mary Margaret : Écoutez, j’ai gardé votre secret. (Le téléphone de David se met à sonner.)
David : Attendez un instant. (Au téléphone, il touche son oreille droite.) Emma, quoi ? Il t’a dit où elle était ? (David se met regarder vers l’horloge de la ville.)
Dans la forêt enchantée – Dans le château de la reine – Passé
Blanche-Neige court vers la chambre de sa mère.
Blanche-Neige : (En pleurant.) Mère, je suis désolée. J’ai fait une chose terrible.
Reine Eva : Blanche-Neige, qu’y a-t-il ?
Blanche-Neige : Je suis allée voir la fée bleue. Je l’ai suppliée de vous sauver, de vous sauver grâce à la magie mais ce qu’elle a voulu me donner, c’était, c’était autre chose, de la magie noire. C’était une bougie qui vous aurait rendue la vie en prenant celle de quelqu’un d’autre. C’était la seule solution. Mais je n’ai pas pu le faire. Je suis désolée, j’aurais pu vous guérir mais, mais j’ai eu peur de le faire.
Reine Eva : Oh, Blanche-Neige, ce n’était pas de la peur. C’était du courage, le courage de résister à l’obscurité. Je suis tellement fière de toi, chérie.
Blanche-Neige : Mais vous ne guérirez pas maintenant.
Reine Eva : Nous arrivons tous à un moment de notre vie où nous sommes destinés à ne plus guérir mais à mourir. Et que ce soit avec ou sans moi, je sais qu’un jour tu deviendras une grande reine.
Blanche-Neige : Oui. (Des larmes coulent sur ses joues.) Mère, ne me quittez pas.
Reine Eva : (Alors que Blanche-Neige touche son visage.) Tant que tu montreras toute cette bonté dans ton cœur et dans tes gestes, je serais là et je resterais avec toi. (Ses yeux se ferment signe qu’elle est morte tandis que Blanche-Neige continue de pleurer de chagrin.)
Blanche-Neige : Oh, non. (Johanna arrive à côté d’elle et la prend dans ses bras pour qu’elle continue de pleurer.)
Dans l’horloge – Storybrooke - Présent
David et Mary Margaret sont montés dans l’horloge de la ville. Ils montent l’escalier et arrivent près d’elle. David enlève un morceau de verre.
David : Elle est là. (Prenant la dague qui se trouve derrière l’aiguille.) Une cachette très maline pour un homme très malin.
Mary Margaret : (Après avoir eu la dague dans la main.) On a réussi.
David : Le Ténébreux peut enfin être contrôlé.
Cora : (Apparaissant devant eux en compagnie de Regina.) Effectivement, mais par qui ?
Mary Margaret : Cora.
David : Vous arrivez trop tard.
Cora : Moi j’ai l’impression qu’on vous a trouvés juste à temps.
Mary Margaret : (À Regina.) Je vous avais dit de bien choisir votre camp. Les bons ont gagné, ce sont toujours eux qui gagnent.
Cora : (En rigolant.) Le jour est enfin arrivé ma chère où vous allez recevoir une leçon qui a trop tardée. (Elle fait apparaître Johanna.)
Mary Margaret : Johanna. (Cette dernière ne sait pas très bien ce qui lui arrive.)
Cora : Vous voyez, ceux qui gagnent à la fin ne sont pas les bons ou les méchants, c’est celui qui a le pouvoir pour lui. (Regina prend le cœur de Johanna. Mary Margaret tente de s’interposer mais elle est empêchée par David. Johanna crie de douleurs.
Regina : (Montrant le cœur.) À vous de choisir. (Il y a un gros plan sur la dague.)
Dans la forêt enchantée – Dans le château de la reine – Passé
Johanna et Blanche-Neige sont habillées de noir et Johanna prend le diadème pour le montrer devant elle.
Johanna : C’est l’heure Blanche-Neige.
Blanche-Neige : Aujourd’hui devrait être un jour de grande réjouissance.
Johanna : Et le royaume a plus que jamais besoin de toi. Les gens trouveront de la force dans ta bonté.
Blanche-Neige : Et moi, où trouverais-je ma force ?
Johanna : Mais là où tu l’as toujours trouvée, en pensant à ta mère. (Elle lui donne le diadème que Blanche-Neige met sur la tête.)
Blanche-Neige : Elle avait raison. C’est lourd en effet.
Dans le château de la reine – Dans une salle
Blanche-Neige parcourt l’allée de la salle alors qu’il y a du monde. Les gens pleurent de chagrin. Elle s’approche de sa mère qui est allongée sur une couverture.
Blanche-Neige : Vous me manquez. Oui, vous me manquez tellement.
Elle pose une fleur sur le corps de sa mère. Elle se tourne vers les gens puis se retourne vers sa mère et s’agenouille. Les gens en font tout autant. Elle se met à pleurer si longtemps que les gens sont déjà partis. Johanna arrive auprès d’elle.)
Johanna : C’est fini, ma chérie. (Elle essuie le visage de Blanche-Neige.) Il faut la laisse s’en aller. (Blanche-Neige se relève.) Viens. (Elles s’en vont et elle regarde de nouveau vers sa mère. Elles quittent la salle. La fée bleue arrive dans la salle mais elle se transforme. En réalité, c’est Cora qui a parlé à Blanche-Neige.)
Cora : Je déteste cette robe, comment peut-elle endurer cela ? (Elle s’approche de la reine et la regarde.) Quant à toi, le poison te sied au teint. Et la mort est sans aucun doute la couleur qui te va le mieux. (Elle prend la fleur et la sent.) Tu l’as bien élevée. Ma fille ne m’aime pas comme la tienne t’aimait. Ta chère enfant aurait fait un bon chef mais ça n’arrivera jamais parce que, c’est ma fille qui sera reine. Et tout ce que connaîtra Blanche-Neige, c’est ce que moi j’ai connu, elle saura ce que c’est d’être la fille du meunier. (Elle jette la fleur et s’approche de plus en plus de la reine.) Le cœur de Blanche deviendra noir comme la suie. Je lui réserve d’autres épreuves que celle de la bougie. Et quand j’aurais noirci son âme, j’aurais la satisfaction d’avoir détruit ta vie aussi bien que ton héritage. (Elle embrasse ses deux doigts et les pose sur les lèvres de la reine.)
Dans l’horloge – Storybrooke - Présent
Mary Margaret : (Suppliant.) Ne lui faites pas de mal. Elle n’a rien à voir avec ça.
Cora : Mais si.
Johanna : Blanche, peu importe ce qu’elles veulent, ne leur donne pas.
Cora : Tais-toi servante.
Johanna : Mais c’est…
Regina : (Voyant que David pointe son arme vers Cora.) Mère attention. (Cora désarme David grâce à son pouvoir.)
Johanna : (Alors que Regina serre de plus en plus son cœur.) Non, laissez-moi. (Elle crie de douleur.)
Cora : Assez joué. Maintenant, donnez-nous la dague. (À Mary Margaret.) Nous savons que vous suivrez l’exemple de votre mère quel qu’en soit le coût. Elle a toujours voulu de vous que vous soyez bonne et honnête.
Mary Margaret : Ce que vous venez de dire, vous l’avez entendu où ?
Cora : Je crois que vous le savez.
Mary Margaret : La fée bleue m’avait fait promettre de ne jamais parler de ce sortilège. Pas parce que c’était un secret, mais parce que ce n’était pas elle.
Cora : (Montrant sa main.) La dague très chère.
Mary Margaret : Celle qui m’offrait cette bougie, c’était vous. (Commençant à comprendre.) Ma mère n’était pas malade, n’est-ce pas ?
Cora : Oh, elle était très atteinte.
Mary Margaret : C’est vous qui étiez derrière tout ça. Vous avez tué ma mère.
Cora : En fait, la bougie avait un vrai pouvoir, vous l’auriez sauvé.
Mary Margaret : Vous saviez que je ne l’utiliserais pas. Pourquoi ? Pourquoi vous me l’avez enlevée ?
Cora : Pour que ma fille devienne reine.
Regina : (Se tournant vers sa mère puis regarde Mary Margaret.) Allez, donnez-nous la dague.
Mary Margaret : (S’énervant.) Non, non, je ne vous laisserai pas gagner, pas cette fois.
Cora : Vous avez déjà perdu votre mère, combien de gens qui la connaissent vous restent-ils, plus beaucoup je parie.
David : On peut lui donner la dague sans que tout soit perdu. (Mary Margaret ne veut pas.)
Johanna : Ne cède pas, ne t’inquiète pas pour moi. (Regina resserre le cœur de Johanna qui crie de douleur.)
Cora : Que dirait-elle si elle vous voyez maintenant ? Si elle était vivante. (Mary Margaret hésite et Johanna continue de crier.) La dague.
Mary Margaret : (Plantant la dague dans le sol et elle s’agenouille.) Assez ! (Regina arrête de serrer le cœur de Johanna et Cora attrape la dague grâce à son pouvoir.)
Cora : Quelle gentille fille.
Mary Margaret : Vous avez ce que vous vouliez. (Regina remet le cœur dans la poitrine de Johanna qui crie mais moins fort. Elle rejoint David et Mary Margaret.)
Cora : Non, pas tout à fait. (Avec son pouvoir, elle pousse Johanna à travers l’horloge et elle tombe au sol. Mary Margaret la voit sur la chaussée et se met à pleurer, soutenue par David.)
Regina : Oh, comme c’est triste, vous êtes gentils et voilà le résultat. (Toutes les deux s’éclipsent. Mary Margaret continue de pleurer et David tente de la consoler.)
Dans le bureau de Regina – Storybrooke
Regina et Cora entrent dans le bureau.
Regina : Ah, c’est bon d’être de retour. Vivre dans la clandestinité, c’est fatiguant. (Cora pose la dague sur le bureau de Regina et elle s’assoit.)
Cora : C’est très joli ce que tu as fait de cet endroit.
Regina : Je suis heureuse que tu apprécies.
Cora : Que se passe-t-il chérie ? Tu as l’air contrarié.
Regina : Tu ne m’as jamais dit ce qui s’était passé entre toi et la mère de Blanche-Neige.
Cora : Je t’ai épargné un fardeau. C’est ce que font les bons parents.
Regina : Tu ne crois pas que j’ai le droit de savoir exactement tout ce qu’il a fallu pour que je devienne reine.
Cora : Maintenant tu le sais.
Regina : Le jour où j’étais aux écuries et que je lui ai sauvée la vie, ce n’était donc pas un accident.
Dans la forêt enchantée – Dans la maison de Regina – Passé
Cora : (Alors que Regina lit un livre.) Regina ma chérie, c’est l’heure de ta leçon d’équitation.
Regina : Mère, je n’ai pas de leçon aujourd’hui.
Cora : Oh, je croyais te faire plaisir, je me suis arrangée pour que tu puisses monter Rocinante.
Regina : (En souriant, elle se tourne vers sa mère.) Ah dans ce cas merci, je vais demander au palefrenier qu’il lui mette sa selle. (Elle se lève et s’en va en souriant. Elle parle dans le présent.) Tu avais fait en sorte que je sois dans le pré. Blanche-Neige passerait.
Dans la forêt enchantée – Passé
Blanche-Neige est sur un cheval et Johanna se trouve à côté.
Blanche-Neige : Je suis fatiguée de sillonner les routes.
Johanna : Ton père le roi ne veut plus être seul. (Blanche-Neige regarde derrière elle où se trouve le roi et d’autres personnes de son entourage.) Ne t’inquiète pas, un beau jour, il trouvera ce qu’il cherche.
Regina : (Dans le présent.) Tu avais fait en sorte qu’au moment où j’allais rencontrer Blanche-Neige… (Dans le passé, un objet arrive près du cheval de Blanche-Neige le faisant se lever puis il se met à galoper. Blanche-Neige prend peur. Cora est cachée derrière un arbre.) Son père serait en quête d’une nouvelle reine.
Blanche-Neige : Aidez-moi !
Regina est avec Daniel et ils sont prêts à s’embrasser lorsqu’elle entend du bruit.
Blanche-Neige : Au secours !
Regina : Chut… nous ne sommes pas seuls.
Blanche-Neige : (Toujours en train de galoper.) Je vous en supplie, aidez-moi !
Dans le bureau de Regina – Storybrooke – Présent
Cora : Tu sais maintenant et qu’est-ce que cela change pour toi ?
Regina : (S’approchant du bureau.) Tu as gagné, chère mère. Je suis la reine, si c’est ce que tu désirais à tout prix, alors maintenant pourquoi veux-tu la dague de Rumplestiltskin ?
Cora : Tu as peur qu’à présent mes intérêts diffèrent des tiens ?
Regina : Tout ce qui m’intéresse, c’est de retrouver Henry.
Cora : Je te l’ai déjà dit, tu le retrouveras.
Regina : Mais comment ? Maintenant que Mary Margaret et David savent qu’on a la dague, on ne peut plus se servir de Gold pour les tuer sans qu’Henry le découvre.
Cora : Sois patiente, ma chérie. Quand Rumplestiltskin sera revenu ici, Emma Swan et les autres ne seront plus qu’un souvenir vaguement désagréable et Henry sera tout à toi. (Elle touche la dague et Regina la regarde faire.)
Dans les rues de New York
Neal : On n’est plus qu’à une rue.
Emma : Quand on aura la voiture, qu’est-ce qu’on fera de Crochet ?
Neal : Je ne sais pas, il est venu jusqu’à New York, il pourra bien s’échapper d’une cave. Ça te dérange de l’abandonner ?
Emma : Pas vraiment, je lui ai déjà fait le coup.
Neal : Bien.
Emma : Je dois admettre qu’après ce que tu as dit, je suis surprise que tu aies décidé de l’aider.
Neal : Il y a une différence entre fuir son père et le voir mourir sous ses yeux. C’est peut-être un monstre mais on est du même sang.
Emma : Tu feras quoi quand il sera guéri ?
Neal : Ben, je n’en sais rien, je ne pense pas que lui pardonner sera possible.
Emma : Mais au fond de toi, tu espères qu’un jour tu pourras le faire.
Neal : (En souriant.) On ne sait jamais ce qui nous attend.
Emma : Quoi qu’il en soit, ce serait bien pour Henry qui passe du temps avec toi-même si ce ne sont que des visites.
Neal : La voilà. (Il court auprès de la voiture. Il prend les clés sous le pneu devant gauche.)
Emma : Promets-moi qu’on ne va pas voler cette voiture.
Neal : Non, elle, elle appartient à une amie.
Emma : Une amie généreuse.
Neal : À propos ouais, il faut qu’on finisse notre conversation de tout à l’heure. Avant qu’on s’en aille, je veux te dire quelque chose.
Tamara : (En courant.) Neal. J’avais peur de te louper. (Elle embrasse Neal et l’enlace.)
Neal : Qu’est-ce que tu fais là ?
Tamara : (Pendant qu’Emma est gênée par les retrouvailles.) Je me suis inquiétée après notre coup de fil, tu m’as rien expliqué, tu m’as juste dit que tu t’en allais quelque temps.
Neal : Ouais, je sais, mais tout va bien, je te le promets d’accord ?
Tamara : D’accord. Dis-moi ce qui t’arrive.
Emma : Neal. (Tous les trois se regardent.)
Tamara : (Mettant sa main devant elle pour qu’Emma puisse la serrer.) Je m’appelle Tamara.
Emma : (En souriant.) Emma. (Elles se serrent les mains.)
Neal : C’est ma fiancée. (Emma prend un air plus grave en apprenant la nouvelle.)
Au cimetière – Storybrooke
Mary Margaret touche la terre où se trouve une fleur et là où est enterrée Johanna. Elle se relève et David est à ses côtés.
David : C’était très émouvant.
Mary Margaret : Ça n’aurait jamais dû arriver. Johanna n’avait rien à voir là-dedans.
David : Tu n’as aucun reproche à te faire. Tu as fait de ton mieux dans une situation inextricable et tu le sais.
Mary Margaret : En attendant, le mausolée de Regina, lui ne se rempli pas.
David : (Comprenant ce qu’elle veut faire.) Mary Margaret.
Mary Margaret : J’ai suivi une seule et même règle toute ma vie, essayé de faire le bien. C’est ce que m’a mère m’avait appris. Combien de vies je vais encore sacrifier en voulant suivre cette règle ?
David : Tu ne dois pas laisser Cora te faire perdre foi en qui tu es. Une personne qui fait ce qui est juste. C’est exactement ce qu’elle souhaite.
Mary Margaret : J’ai pris la décision qui était juste quand j’ai empêché l’exécution de Regina il y a des années de cela ? On aurait évité tellement de malheurs et de chagrin. J’ai pris la décision qui était juste quand j’ai envoyé Emma dans ce monde si toute seule. Nous n’avons rien vu de son enfance. J’ai pris la décision qui était juste quand j’ai laissé mon innocente mère mourir empoisonné par Cora.
David : On sera toujours plus fort qu’elle.
Mary Margaret : Mais à quel prix. Tout ce que je veux, c’est une fin heureuse. Maintenant, nous l’avons méritée. Terminé les vies sacrifiées, il n’y aura plus de cœur brisé.
David : La dague, elle ne sert à rien tant que Gold n’est pas rentré à Storybrooke. On a du temps, on va la récupérer et quand on l’aura, on traduira Cora et Regina en justice.
Mary Margaret : La justice ? J’en ai plus rien à faire maintenant. On est persuadé que les gens sont capables de changer mais si nous faisions erreur, et si en fin de compte c’était moi qui devais changer.
David : Comment ça changer ?
Mary Margaret : Je vais tuer Cora.