Précédemment dans Once upon a time.
Dans le bâtiment – New York – Présent
Kilian met son crochet dans le thorax de Gold qui s’écroule.
Dans l’appartement de Neal – New York
Emma : (Voyant la blessure de Gold.) Qu’est-ce que c’est que ça ?
Gold : C’est du poison.
Emma : On doit le ramener.
Gold : Le navire du capitaine.
Emma : On prendra le Jolly Rodger au lieu d’une voiture ?
Dans la forêt – Storybrooke
Mary Margaret : (Hors cadre ; pendant que Regina et Cora creusent pour retrouver la dague de Gold.) C’est Regina, elle s’est associée à Cora pour trouver la dague de Gold. (Mary Margaret les voit en train de le faire.)
Dans le bureau du sheriff – Storybrooke
David : La dague le contrôle, n’est-ce pas ? Si Cora la trouve, elle forcera Gold à exercer tous ses ordres. (Pendant ce temps, Cora touche la dague.)
Dans la forêt enchantée – Passé
Fée bleue : (Alors qu’elle a fait apparaître une bougie dans la main de la jeune Blanche-Neige.) Cette bougie a été faite avec une magie qui guérira ta mère. Alors, si tu veux sauver une vie, tu dois en donner une en échange.
Dans la forêt enchantée – Dans le château de la reine – Dans une pièce
Cora : Le poison te sied au teint.
Dans l’horloge – Storybrooke – Présent
Mary Margaret : (En pleurant.) Vous avez tué ma mère. (Pendant ce temps, la jeune Blanche-Neige s’agenouille devant sa mère, les gens derrière elle font de même.) Pourquoi vous me l’avez enlevée ?
Cora : Pour que ma fille devienne reine.
Dans la forêt enchantée – Près d’un moulin – Passé
Un homme est couché sur une charrette, endormi. Le moulin tourne tandis que la jeune Cora arrive avec deux paniers et les pose au sol.
Cora : Père, réveille-toi. Père.
Père de Cora : (Se réveillant.) Quoi encore ? Je me repose.
Cora : Tu te reposes toute la journée. (Elle prend un récipient qu’il a dans la main et le jette au sol.) Ces sacs de farine devaient être livrés ce matin au château (elle jette un tissu sur la charrette) et pour ma part, j’aimerais pouvoir manger cette semaine.
Père de Cora : Oh mes aïeux. (Elle prend une brouette et la transporte.)
Dans la forêt enchantée – Dans un château
Cora arrive avec une brouette pleine de sacs de farine. Il y a des gens qui sont dans une pièce. Elle prend les sacs qu’elle met sur ses épaules, une jeune femme arrive et elle fait bousculer Cora qui tombe en faisant sortir la farine des sacs.
Cora : (À voix basse.) Tu vas me le payer.
Roi : Que s’est-il passé ?
Princesse Eva : La paysanne a trébuché, cela leur arrive souvent.
Roi : Vous n’êtes pas blessée ?
Cora : (Énervée.) Non, je vais bien.
Roi : Je ne m’adresse pas à toi. (À Eva.) Eva, vous n’avez rien ?
Princesse Eva : Elle a abîmé mes nouvelles chaussures. (Sur l’une d’elle se trouve de la farine.)
Prince Henry : Elle ne l’a sans doute pas fait intentionnellement.
Roi : Tu ne seras pas payée pour ces sacs de farine et tu présenteras tes excuses à Eva.
Cora : (Tentant de se défendre.) Mes excuses ? C’est elle qui m’a fait un croche-pied.
Roi : Veux-tu bien te taire. Cette demoiselle est la princesse Eva, venue du royaume du Nord. Sa visite est un honneur. C’est une dame illustre et distinguée.
Cora : Ce n’est qu’une enfant.
Roi : Et toi pour qui te prends-tu, fille de meunier. Comment t’appelles-tu ?
Cora : Cora.
Roi : Alors agenouille-toi Cora. (Elle s’exécute.) Et demande-lui pardon. Implore son pardon ou nous n’achèterons plus jamais le moindre sac de farine à ton père. Il y a d’autres meuniers dans le royaume.
Cora : J’implore votre pardon, princesse Eva. (Cette dernière sourit.)
Roi : Reste à genoux jusqu’à ce que nous soyons tous partis. C’est la place qui te revient. (À Eva.) Allez, venez ma chère. Cette petite effrontée a eu la leçon qu’elle méritait. (Tout le monde s’en va et Cora semble vouloir se venger.)
OUVERTURE
Un rouet se met à tourner.
Sur la mer – Storybrooke
Le Jolly Rodger apparaît sur la mer où se trouve Storybrooke. Ruby et Neal mènent la barre. Gold est allongé sur un lit dans le navire, toujours blessé. Il souffre toujours autant et Emma entre dans la pièce. Soulagée, elle se met contre la porte et voit Gold mal en point.
Emma : Vous avez pas l’air en forme.
Gold : Le poison qui se diffuse jusqu’à mon cœur y est sûrement pour quelque chose.
Emma : (Se rapprochant de lui.) J’aimerais savoir un truc sur cette fameuse dague. Si Cora et Regina réussissent à la retrouver, elles pourront vous faire faire tout ce qu’elles veulent ?
Gold : Ouais, c’est ça.
Emma : Comme tous nous tuer ?
Gold : Ah oui. Alors, vous espérez que je meurs avant d’arriver.
Emma : Vous êtes le grand-père d’Henry, vous faites partie de la famille. Et alors, je vais vous sauver.
Gold : (En souriant.) Je me sens tellement rassuré.
Dans les rues de Storybrooke
David : (Au téléphone.) C’est moi, je viens de parler à Emma.
Dans l’appartement de Mary Margaret – Storybrooke
David : (Au téléphone ; alors que Mary Margaret a une pomme dans la main.) Gold est dans un état grave. Sa blessure est empoisonnée.
Dans le bureau de Regina – Storybrooke
David continue sa conversation avec Mary Margaret pendant que Regina et Cora l’écoutent.
David : (Via l’ordinateur.) Il n’y a qu’ici à Storybrooke qu’il a une chance d’y survivre. Ils ont pris le navire pour rentrer.
Mary Margaret : (Via l’ordinateur.) Préviens-les qu’elles ont la dague.
Dans l’appartement de Mary Margaret – Storybrooke
Mary Margaret : Qui sait de quoi est capable cette femme démoniaque.
Dans le bureau de Regina – Storybrooke
Cora fait tomber l’enceinte sur le sol.
Regina : Tu vas le casser.
Cora : (Pendant que Regina remet l’enceinte sur le bureau.) Je n’aime pas ce que raconte cette boîte magique. Je ne suis pas une femme démoniaque.
Regina : Ce n’est pas une boîte magique, c’est un dispositif d’écoute.
Cora : Peu importe, maintenant, ils savent ce que nous avons prévu de faire. Rumplestiltskin est malin, il aura tout le temps de réfléchir. (Pendant que la dague se trouve sur le bureau.)
Regina : Mais il est blessé.
Cora : (Regardant la dague.) Il est plus que cela semble-t-il. Il se meurt. Quand son nom se sera effacé, tous ses pouvoirs si chèrement gagnés disparaîtront avec lui et ensuite, il n’y aura plus d’autre Ténébreux.
Regina : Je vois, il faut qu’on se serve de lui pour récupérer Henry pendant qu’il est encore temps.
Cora : Non, pas dans l’état où il est. Je ne veux pas précipiter sa fin. Non, non, il n’y a pas d’autre solution, quitte à le tuer, autant que ses pouvoirs me reviennent. Je vais devenir la nouvelle Ténébreuse. Et à partir de ce moment-là, plus rien ni personne ne pourra m’arrêter.
Regina : (Se levant.) Mais Henry ne nous pardonnera jamais de nous en prendre à ceux qui lui sont chers. Or, le but de tout ça était de… (Elle commence à comprendre.) Attends une minute, quel est vraiment le but de tout ça ?
Cora : C’est de protéger notre famille.
Regina : Ou que tu acquiers davantage de pouvoirs.
Cora : Tous ces pouvoirs que je cherche à acquérir servent nos intérêts. Je ne fais cela que pour te protéger, pour protéger Henry. Si nous perdons cette bataille, nous devrons passer le reste de notre courte et triste vie à genoux devant ces imbéciles. Et j’aime autant te prévenir, je ne pourrais jamais m’y résoudre. (Elle s’en va.)
Dans la forêt enchantée – Dans le château du roi – Dans une salle de réception – Passé
Des gens sont masqués et en train de danser. Ils sont en couple. Cora arrive et prend un masque qui se trouve sur un banc. Elle entre dans la salle en prenant également une rose qu’elle met au-dessus de son oreille.
Cora : (Au prince.) Le roi a-t-il vraiment invité toutes ces femmes fortunées pour qu’elles se disputent la main de son héritier ? Pauvre prince Henry.
Prince Henry : Vous êtes d’une franchise rare.
Cora : Il est vrai que… (regardant vers le prince) oh mais vous êtes le prince, le prince Henry. (Gênée.) Je suis vraiment confuse d’avoir… Je ne suis qu’une petite dinde.
Prince Henry : Cela reste encore à vérifier. Une dinde peut-elle danser ?
Cora : (Alors qu’ils vont au milieu de la salle pour danser.) Je ne voudrais surtout pas dissuader ces dames de s’offrir un époux aussi prestigieux que vous.
Prince Henry : Dans ce cas, que faites-vous ici ce soir ?
Cora : (Se mettant à danser.) Je suis venue manger sans qu’il ne m’en coûte rien. (Le prince se met à rigoler.) À ce propos, l’agneau était divin.
Prince Henry : Merci.
Roi : Mon garçon, puis-je t’emprunter ta cavalière ?
Prince Henry : Bien sûr, père. (Il s’en va.)
Cora : Votre majesté. Je ne m’attendais pas à un tel honneur.
Roi : Cela n’a rien d’un honneur. Tu croyais réellement qu’une robe volée et un masque ramassé au hasard pourrait m’empêcher de te reconnaître. Il y a de la paille sur ta robe de bal. Tes origines te trahissent plus que tu ne le penses, fille de meunier.
Cora : Vous ne manquez pas d’air de me dénigrer, vous qui vendez votre propre fils.
Roi : Ton insolence commence à m’agacer. Les caisses du royaume ont été vidées par les guerres qu’il a fallu mener et nous avons cruellement besoin d’or, nous valons tout de même mieux qu’une simple paysanne alors rentre chez toi, tu n’as rien à nous offrir si ce n’est la paille accrochée à ta robe. (Il prend une brindille de paille.)
Cora : Si c’est ce que vous pensez, vous vous trompez.
Roi : Et que pourrais-tu bien avoir à nous offrir au juste ?
Cora : Je sais filer la paille pour en faire de l’or qui rendrait tout son faste à votre royaume.
Roi : (En rigolant.) C’est vrai ?
Cora : Oui. Mais puisque vous m’avez humiliée, vous ne profiterez pas de mes talents. Il ne vous reste qu’à vendre votre fils. (Elle s’en va et le roi enlève son masque. Il la prend par le bras.)
Roi : Mes fidèles sujets, venez par ici. Nous avons parmi nous une personne exceptionnelle ce soir. (Il se trouve avec elle sur un escalier.) Cette jeune femme prétend être capable de filer de la paille pour en faire de l’or. (Tout le monde se met à rire.) Et elle s’apprête à nous en faire la démonstration. Veuillez nous apporter un rouet.
Cora : Je regrette, il me faut un peu de temps pour me concentrer.
Roi : Oh, dans ce cas, ma chère enfant, tu passeras la nuit ici enfermée dans une tour rempli de paille. Si demain tu en as fait de l’or je t’accorderai la main de mon fils le prince, (il pointe son doigt vers son fils). Mais si tu échoues, tu mourras. (Cora comprend qu’elle n’a pas le choix.)
Sur le port – Storybrooke – Présent
Mary Margaret et David sortent de leur véhicule pour rejoindre Emma, Neal, Gold, Henry et Ruby.
Mary Margaret : Vous allez bien ?
Emma : Ouais, ouais ça va.
Henry : J’ai tenu la barre du voilier.
David : C’est vrai ?
Henry : Oui, mon père m’a montré comment on fait. (David aide Neal à escorter Gold vers la voiture.)
Neal : (Tenant la canne de Gold.) Son père c’est moi.
Gold : (Il s’adosser à la voiture.) Merci, merci.
David : Est-ce que Cora a pris le contrôle de tes pouvoirs ?
Gold : Tu t’en serais aperçu si elle l’avait fait. Vous seriez déjà presque tous morts.
Mary Margaret : (Rejoignant les autres.) Il faut qu’on passe à l’attaque avant qu’il soit sous son emprise.
David : C’est ce qu’on va faire.
Mary Margaret : Et cette fois, on va finir le travail.
David : Blanche, s’il te plaît.
Mary Margaret : Non, écoute-moi, il faut empêcher cette femme de nuire, il faut l’éliminer, elle veut détruire notre famille, il faut qu’on protège ceux…
David : (Il se met devant Mary Margaret.) Bien sûr qu’on va les protéger mais ce dont toi tu parles va au-delà de ça.
Mary Margaret : Tu en es sûr ? Parce que c’est à cause d’elle que tu ne connaîtras jamais ma mère.
David : Oui, je sais ce qui est arrivé à la reine Eva et je te garantie que ça ne me pose pas de problème que Cora paie pour ce crime, mais je ne veux pas que ce soit toi qui la tue pour te venger.
Mary Margaret : Pourquoi ?
David : Parce que tu ne pourras plus jamais te regarder dans un miroir. Tu es la personne au cœur le plus pur qui ne m’ais jamais été donner de rencontrer. C’est celle que tu es. C’est celle que je veux que tu restes.
Emma : (À Gold. Elle a une couverture dans les bras.) Et vous ça va ?
Gold : Oui, je sens que je reprends des forces. Ramenez-moi à ma boutique, les sorts qui la protègent les empêcheront de rentrer.
Henry : (Pendant que Neal et David aident Gold.) Si j’ai bien compris, moi je reste avec Ruby, c’est ça ?
Emma : Ouais, tu as deviné.
Ruby : Ça va aller, je ferais en sorte qu’il ne lui arrive rien.
Mary Margaret : Merci Ruby.
Henry : (À Emma.) Il ne faut pas t’inquiéter comme ça, tu vas arrêter Cora. Tu ne la laissera pas gagner.
Dans la forêt enchantée – Dans le château du roi – Dans la tour – Passé
Cora regarde à l’extérieur la hauteur qu’il y a entre la tour et le sol. Rumplestiltskin, apparu derrière elle, se met à ricaner. Elle prend peur et se retourne.
Rumplestiltskin : Ce n’est pas une bonne idée. Tu parviendras à t’échapper mais tu seras morte. Ce n’est pas le but recherché ici.
Cora : Qui es-tu ?
Rumplestiltskin : Dis-moi plutôt qui tu es toi.
Cora : Cora.
Rumplestiltskin : (Qui a des brindilles de paille à la main.) Ce n’est pas un prénom très élégant. On croirait entendre une branche se casser.
Cora : Comment es-tu entré ici ? Là où il y a une entrée, il y a une sortie.
Rumplestiltskin : Si j’ai bien compris la situation, celle-ci est la seule porte de sortie. (Il montre le rouet avec de la paille et jette ses brindilles.) Et par une merveilleuse coïncidence, (il s’assoit) il se trouve que transformer la paille en or, fait justement partie de mes passe-temps de prédilection. (Il met de la paille dans le rouet.) D’ailleurs, je commence à croire que c’est le destin qui nous a réunis.
Cora : On ne peut pas transformer la paille en autre chose. On ne peut pas…
Rumplestiltskin : (Il a mis en route le rouet et fait montrer la paille transformée en or.) Mais alors comment appelles-tu cela ?
Cora est surprise de voir qu’il a réussi et elle prend la paille qui est bien en or.
Cora : Tu veux vraiment m’aider ?
Rumplestiltskin : (En ricanant.) Non, je veux toi que tu m’aides et tu le feras. (En se levant.) Je le sais parce que j’ai le don… de voir l’avenir. Enfin, don, ce n’est qu’une façon de parler.
Cora : Que peux-tu espérer obtenir de moi ?
Rumplestiltskin : Puisqu’on en parle, tiens, (il fait apparaître un contrat sur une grande feuille) sais-tu lire ?
Cora : (En lisant le contrat.) Mon tout premier enfant.
Rumplestiltskin : (En rigolant.) Elle aura un rôle important à jouer.
Cora : Tu as dit « elle » ?
Rumplestiltskin : Oui, je vois l’avenir. N’as-tu pas écouté ce que j’ai dit ? Enfin, quoiqu’il en soit, je n’aurai pas ma récompense si tu meurs au petit matin.
Cora : Tu changeras toute la paille en or avant demain matin ?
Rumplestiltskin : Et tu pourras parader devant toute la cour et convoler en juste noces avec le prince simple d’esprit afin de les mettre tous à genoux. C’est bien ce que tu souhaites, les voir s’agenouiller.
Cora : Non.
Rumplestiltskin : Non, mais comment, plaît-il ?
Cora : Apprends-moi. Je ne veux pas te regarder faire, j’ai envie d’apprendre. Cela pourrait faire partie de notre accord ?
Rumplestiltskin : (En ricanant.) Tu n’en te laisse pas compter toi, hein ? Comme tu voudras. (Faisant la révérence.) Rumplestiltskin.
Cora : Pardon ?
Rumplestiltskin : Je viens te de donner mon nom. Tu as mérité de savoir à qui tu t’adresses. (Il jette un sort sur le contrat et lui donne une plume.) Et maintenant, si nous commencions.
Dans la boutique de Gold – Storybrooke – Présent
Gold : (Assis sur son canapé, il souffre encore.) Emma, (Elle a un pot en verre à la main) vous l’avez trouvé.
Emma : Oui mais il n’y a rien dedans. (Elle le secoue et entend un bruit à l’intérieur.) C’est quoi ce délire ? (Elle met sa main dans le bocal et en sort un petit objet invisible.)
Gold : C’est une craie invisible, utilisez-la pour protéger la porte d’entrée. (Parlant difficilement.) Il faut tracer une ligne, les autres, préparez-vous à livrer bataille. (Ils s’en vont.) Avant de partir, il me faudrait une couverture plus chaude que celle-ci. Elles sont dans l’armoire. (Mary Margaret va vers l’armoire, l’ouvre et voit une bougie dans un coffret, celle-là même que la fée bleue a donné à Blanche-Neige. Elle la sort.)
Mary Margaret : Qu’est-ce que ça fait ici ?
Gold : Je l’ai gardé au cas où.
Emma utilise la craie invisible pour tracer une ligne à la porte d’entrée.
Neal : (La voyant faire.) Tu as oublié un coin là.
Emma : (Traçant la ligne en étant au sol.) Ce que tu peux être drôle.
Neal : Je ne savais pas que tu avais des pouvoirs.
Emma : (S’arrêtant.) Je n’y crois pas. C’est toi qui me reproche de faire des cachoteries. Tu es mal placé pour te plaindre d’avoir eu des surprises monsieur le fils de Rumplestiltskin. (Elle continue.)
Neal : Ouh, je vois.
Emma : (S’arrêtant à nouveau.) Ça veut dire quoi « ouh, je vois » ?
Neal : Ma relation avec Tamara a dû être une surprise.
Emma : Tu crois que ça m’atteint qu’un garçon avec qui je suis sortie il y a dix ans soit fiancé.
David : (Qui arrive devant Neal et Emma.) Rien à signaler dehors. Ici tout va bien ? (Neal sourit tandis qu’Emma hoche la tête en guise d’acquiescement.)
Mary Margaret : (Avec la bougie à la main.) Tu m’as dit tout à l’heure tu as dit que tu reprenais des forces mais ce n’est pas vrai.
Gold : (Toujours aussi mal.) Il n’y a que cette bougie qui peut me sauver. C’est la seule solution.
Mary Margaret : J’ai refusé de m’en servir pour sauver ma propre mère. Qu’est-ce qui te fait croire que j’accepterais de le faire pour toi ?
Gold : Tu n’es plus une petite fille maintenant. Et pour une fois, nos intérêts se rejoignent.
Mary Margaret : Tu serais sauvé et c’est Cora qui mourrait.
Gold : Je sais que tu peux le faire. Je sais que tu veux le faire.
Mary Margaret : Quand on a tué, on ne peut pas revenir en arrière.
Gold : On ne revient pas non plus d’entre les morts. Et c’est là-bas qu’elle enverra tous ceux que tu aimes.
Mary Margaret : En supposant que j’accepte de le faire, l’échange ne fonctionne que si la bougie se retrouve au-dessus du corps de la personne sacrifiée.
Gold : Le corps ou bien le cœur.
Mary Margaret : Le cœur de Cora. Il y a longtemps qu’il n’est plus dans son corps.
Gold : Tu allumes la bougie, tu dis son nom et ensuite, ça devient plus compliqué.
Mary Margaret : Ce n’est pas ça le plus compliqué ?
Gold : Tu vas devoir remettre son cœur dans sa poitrine. Elle mourra et moi je vivrais.
Mary Margaret : J’ai une meilleure idée, je retrouve le cœur de Cora, j’en prends le contrôle pour faire le bien autour d’elle et je te laisse mourir. (Il se met à sourire.) Je fais d’une pierre deux coups comme ça.
Gold : J’ai été en train d’imaginer la tête que ce pauvre Henry fera quand il découvrira que tu as tué son grand-père.
Emma : (Entrant dans la pièce.) J’ai tracé la ligne invisible enfin, je crois. On fait quoi maintenant, vous jetez un sort pour protéger la boutique.
Gold : Non, c’est vous qui allez le faire pour moi. Je mets ma vie entre vos mains. (Mary Margaret a le regard impassible.)
Emma : Je ne peux pas jeter un sort, je peux tirer au sort à la limite mais.
Gold : (Désormais allongé sur le canapé.) Si vous le pouvez, vous avez ça en vous.
Emma : Comment ça ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Que ça fait partie de mes pouvoirs ?
Gold : Taisez-vous et essayez. (Elle ferme les yeux et tente de se concentrer.) Arrêtez de réfléchir. Pratiquer la magie, ça n’a rien d’un effort intellectuel. C’est une part d’émotion, vous devez vous demander pourquoi je fais ça, qui je veux protéger. Ressentez les choses. (Emma se retourne, ferme les yeux et arrive à voir l’extérieur de la boutique en pensée pour pouvoir la protéger et ça fonctionne. Elle ressent l’effet que ça fait de faire ce sort.)
Gold : Ouais. Là, vous les ressentez. (Elle sourit.)
Emma : Oui, je crois.
Gold : (Alors qu’elle se retourne.) C’est bien. Excellent travail.
Dans la forêt enchantée – Dans le château du roi – Dans la tour – Passé
Cora utilise le rouet pour mettre la paille dedans et la filer pour ainsi tenter de la transformer en or.
Cora : Je n’y arrive pas.
Rumplestiltskin : Commence déjà par arrêter de réfléchir. La magie repose sur l’émotion. Remémore-toi ce moment qui t’a mise dans une colère telle que tu aurais tué si tu avais pu.
Cora : C’est ce que tu fais ?
Rumplestiltskin : Toujours.
Cora : Quel est ce moment pour toi ?
Rumplestiltskin : (En souriant.) Un jour, un homme m’a obligé à embrasser ses bottes devant mon propre fils. Aujourd’hui, je l’imagine que je suis de nouveau face à lui et que je lui brise la nuque d’un coup sec, pour ensuite lui arracher les veines avec mes dents. C’est ainsi très chère, que la magie se fait.
Cora : (L’écoutant attentivement.) La soif de sang.
Rumplestiltskin : Je ne l’aurais pas mieux dit. (Il se met derrière Cora et touche ses épaules.) Laisse-moi t’aider. (Il s’agenouille pendant qu’elle continue à tirer la paille sur le rouet.)
Cora : Ils m’ont mise à genoux. (Il lui embrasse l’épaule.) Je n’avais commis aucune faute mais ils m’ont fait présenter mes excuses. Une fillette. J’ai compris à cet instant que j’aurais beau travailler dur, être douce et honnête, je n’aurais jamais droit à plus de respect que j’en ai maintenant.
Rumplestiltskin : (Pendant qu’elle continue à tirer le fil de paille.) Dis-moi ce que tu veux leur faire.
Cora : (En étant sûre d’elle.) Je veux les obliger à se mettre à genoux, que leurs rotules soient meurtris, ankylosés et qu’ils tremblent de froid sur les cailloux. Je veux les voir courber l’échine sans briser le dos.
Rumplestiltskin : Regarde. (En tirant le fil de paille, celui-ci se met à être en or.)
Cora : (Regardant le fil.) J’ai réussi. Je vais vivre.
Rumplestiltskin : Tu vas faire beaucoup plus que cela très chère. Ne t’arrête pas avant de les avoir tous mis à genoux.
Cora : Il est temps de se remettre au travail. (Elle continue de tirer le fil.)
Dans la forêt enchantée – Dans le château du roi – Dans une salle de réception – Passé
Cora fait montrer son talent de tissage de paille d’or sous les yeux de Rumplestiltskin.
Cora : (Montrant au roi un fil d’or.) Tenez, le voilà votre or.
Roi : (Voyant le fil d’or.) Comment, nul ne peut changer la paille en fil d’or.
Cora : Je l’ai fait sous vos yeux à l’instant.
Roi : Tu n’es qu’une fille de meunier.
Cora : Je suis beaucoup plus que cela.
Roi : Tu as mérité ta récompense. (Le prince Henry se met devant Cora et s’agenouille devant elle. Le roi est stupéfait de voir le fil d’or.) C’est bien de l’or.
Prince Henry : Cora, me ferez-vous l’immense honneur d’accepter ma demande en mariage.
Cora : Oui. (Il embrasse sa main. Elle regarde vers Rumplestiltskin qui semble fier de la voir heureuse.)
Dans la boutique de Gold – Storybrooke – Présent
David regarde à travers le volet pour voir ce qu’il se passe. Il se retourne vers Mary Margaret.
David : Qu’est-ce que t’as ?
Mary Margaret : Rien.
David : Gold a dit un truc qui t’a fait peur.
Mary Margaret : Non. Enfin, il m’a seulement dit que Cora n’hésiterait pas à tous nous tuer.
David : Je ne la laisserai pas nous faire du mal. On fera ce qu’il faudra pour l’en empêcher.
Mary Margaret : (En hochant la tête.) Tu as raison. Tu as entièrement raison.
La boutique se met à trembler comme s’il y a eu un tremblement de terre. Tout le monde l’a ressenti. David rejoint la pièce à côté.
David : Elles arrivent, Regina et Cora. (Il donne une épée à Emma et prend la sienne pendant que Gold tente de récupérer.) Elles sont là dehors.
Devant la boutique de Gold – Storybrooke
Cora tente d’utiliser la dague pour enlever le sort de protection mais n’y arrive pas. Elles utilisent toutes les deux une boule de feu pour l’envoyer vers la porte qui s’ouvre. Emma, Mary Margaret, David, Neal sont là prêts à riposter. Regina et Cora entrent dans la boutique.
Dans la boutique de Gold – Storybrooke
Emma : Regina, réfléchissez avant de faire ça.
Regina : Vous feriez mieux de vous taire. (Mary Margaret en profite pour quitter la boutique et fermer la porte derrière elle. Elle se met à courir. Ils sont prêts à se battre lorsque Regina fait apparaître une boule de feu. David se met devant elle et elle utilise la boule de feu contre lui mais il arrive à l’arrêter. Il s’approche d’elle mais il est projeté à l’extérieur de la boutique.
Emma : David !
La porte se referme. Cora en profite pour envoyer Emma vers un meuble. Neal veut utiliser l’épée pour l’atteindre mais elle s’éclipse, laissant la dague au sol. Emma se relève mais elle se fait étrangler par Regina qui utilise son pouvoir. Cora réapparaît, elle semble mal en point. Emma en profite pour prendre un couteau et le mettre sous la gorge de Regina. Cora regarde la dague.
Neal : Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?
Regina : Ne fais pas ça.
Neal : À vous de choisir. (Cora utilise son pouvoir pour rattraper la dague et Emma relâche Regina qui est envoyée derrière une vitre.)
Emma : (En criant.) Retourne auprès de Gold, j’ai la craie. (Cora et Regina se relèvent difficilement. Emma et Neal se trouvent dans la pièce du fond et Emma utilise la craie pour faire une ligne et ainsi les protéger.)
Cora : Aide-moi à éliminer Rumplestiltskin, il nous suffira de… (Elle se sent mal.)
Regina : (Inquiète.) Mère, qu’est-ce que tu as ?
Cora : C’est mon, mon cœur. Il est avec mes affaires, dans ton caveau. Quelqu’un vient d’y entrer.
Regina : (Voulant l’aider.) Ça va aller.
Cora : Tu dois y aller, tout de suite. (Regina quitte la boutique. Elle se met devant l’entrée de la pièce.) Oh, voyons Rumple, se terrer comme un rat est indigne de toi. (Elle utilise sa main pour essayer d’enlever le charme de protection.)
Dans la forêt enchantée – Dans un château – Passé
Cora est habillée en robe de mariée et elle met ses gants. Elle lève le voile.
Rumplestiltskin : J’espère que tu apprécies autant que moi ce que tu vois. (Ils s’embrassent.)
Cora : Comment osez-vous ? Je suis une femme mariée maintenant.
Rumplestiltskin : Pas encore. Le mariage n’aura lieu que demain. (Ils s’embrassent de nouveau.)
Cora : Hmm, dans ce cas, cela n’a rien d’inconvenant. (Ils s’embrassent encore.)
Rumplestiltskin : Je suis ébloui. La robe est parfaite.
Cora : La future épouse d’un prince doit être blanche comme neige. (Il ricane.)
Rumplestiltskin : Quand on voit l’avenir, on ne peut que s’émerveiller de l’incroyable ironie du sort. (Il s’assoit.)
Cora : J’ai toujours su que c’était cela dont je rêvais. Un mariage prestigieux, être admiré de tous. Mais à la réflexion, je suis cinquième dans l’ordre de succession pour être reine. (Elle s’avance vers lui.) Il faudrait bien des effusions de sang pour que je monte sur le trône. Alors, que ce que tu m’offres.
Rumplestiltskin : Je n’ai rien à t’offrir si ce n’est une vie de ténèbres et d’exclusion.
Cora : Et aussi l’amour.
Rumplestiltskin : Oui et aussi l’amour.
Cora : (S’abaissant devant lui.) C’est ce que je veux.
Rumplestiltskin : Il me vient une idée. (Il se relève.) Et si je décidais de modifier notre contrat. Ainsi, au lieu de me devoir ton tout premier enfant quel qu’il soit, tu me devrais mon propre enfant.
Cora : Cela me conviendrait.
Rumplestiltskin : (Il s’avance vers elle.) Cela me conviendrait aussi.
Cora : Dis-moi, pouvons-nous vraiment vivre ainsi ? Pouvons-nous vraiment faire ce choix-là ?
Rumplestiltskin : Si c’est réellement ce que tu désires.
Cora : Il y a tout de même une…
Rumplestiltskin : Une quoi ?
Cora : C’est au sujet du roi. Cet homme m’a humiliée, ce qu’il m’a fait ressentir, tu m’as appris depuis que nul ne devrait le ressentir. Alors, je veux le tuer. Je veux lui faire voir son propre cœur pour qu’il sache ce qu’il attend et qu’il me regarde, le réduire en poussière, sans rien pouvoir faire.
Rumplestiltskin : (Souriant.) C’est la raison pour laquelle je suis fou de toi. (Cora pose sa main sur le cœur de Rumplestiltskin.)
Cora : Montre-moi.
Rumplestiltskin : (Entendant son cœur qui bat.) Oh oui, je vais te montrer.
Cora : Et je le ferais ce soir.
Rumplestiltskin : Scellons cette promesse. (Ils s’embrassent encore.)
Dans le caveau de Regina – Storybrooke – Présent
Mary Margaret est enfin entrée dans le caveau de Regina après y être descendu. Elle regarde autour d’elle à la recherche du cœur de Cora. Elle pose son écharpe sur une malle.
Devant la boutique de Gold – Storybrooke
David se réveille depuis son agression par Regina. Il tente de se relever.
Dans la boutique de Gold – Storybrooke
Pendant ce temps, le téléphone d’Emma se met à sonner.
Emma : (Au téléphone.) David.
Devant la boutique de Gold – Storybrooke
David : (Au téléphone.) Vous êtes à l’abri ?
Dans la boutique de Gold – Storybrooke
Emma : Pour l’instant, la ligne invisible protège la pièce du fond.
Devant la boutique de Gold – Storybrooke
David : Mary Margaret n’a rien ?
Dans le caveau de Regina – Storybrooke
Mary Margaret tente d’ouvrir une malle mais n’y arrive pas.
Dans la boutique de Gold – Storybrooke
Emma : Elle n’est pas avec toi ?
Devant la boutique de Gold – Storybrooke
David : Non. (Pendant ce temps, Gold comprend qu’elle est partie dans le caveau de Regina.) Ce n’est pas vrai, où elle est ?
Dans le caveau de Regina – Storybrooke
Mary Margaret voit une autre malle et arrive à l’ouvrir. Il y a une boîte où un cœur brille et il bat. Elle prend la boîte et l’ouvre puis la referme. Elle semble hésiter et attend un petit moment avant de la rouvrir. Elle allume les deux côtés de la bougie et la met au-dessus du cœur.
Mary Margaret : Cora. Cora. (Elle éteint les deux côtés.)
Dans la forêt enchantée – Dans le château du roi – Passé
Cora monte les escaliers vers l’endroit où se trouve le roi qui fait le point sur l’or qu’il y a dans la pièce et enroule un rouleau de fil d’or.
Cora : On m’a dit que je vous trouverai ici en train de compter votre or.
Roi : Ma foi et grâce à toi, le royaume est riche à nouveau. Que puis-je pour toi ?
Cora : Je ne suis pas amoureuse du prince.
Roi : Je ne m’attendais pas à ce que tu le sois. Honnêtement, qu’y a-t-il à aimer en lui, mais il n’a jamais été question d’amour. (Il se lève et la rejoint vers la fenêtre.) Ce mariage est avant tout une alliance. (Il touche les mains de Cora.) L’amour est une faiblesse. Il n’est pas fait pour les femmes ambitieuses. Savoir cela, devrait t’aider à faire le bon choix.
Cora : Faire le bon choix ?
Roi : T’enfuir au bras de cet être malfaisant dont tu crois que j’ignore l’existence au nom de l’amour, ou rester aux côtés de mon fils avec une couronne sur ta tête et des sujets à tes pieds.
Cora : S’il faut choisir entre amour et pouvoir, avoir un cœur est déjà une faiblesse. (Elle pose sa main sur le cœur du roi.) Ne croyez-vous pas. (Cora monte d’autres escaliers avec une boîte à la main. Elle l’ouvre et voit son propre cœur.)
Dans la boutique de Gold – Storybrooke – Présent
Cora tente toujours de briser le sort qui protège la pièce du fond où se trouvent Emma, Neal et Gold.
Neal : Elle est très puissante. Elle va réussir à traverser.
Gold : (Parlant difficilement.) C’est peut-être mieux comme ça. Ce qui compte, c’est que ce terrible pouvoir disparaisse avec moi.
Neal : Non, (il jette l’épée sur une table) tu ne vas pas mourir.
Gold : Si je vais mourir, c’est une certitude, je veux parler à Belle. (Mettant sa main devant lui.) S’il vous plaît, Emma.
Neal : C’est qui Belle ?
Emma : (Donnant le portable à Gold.) La copine de ton père.
Dans l’hôpital de Storybrooke
Belle : (Au téléphone.) Monsieur Gold, je, je vous l’ai déjà dit plusieurs fois, je ne me souviens pas de vous.
Dans la boutique de Gold – Storybrooke
Gold : (Au téléphone.) Oui, ça je sais, je sais, tu vois, pour moi c’est fini, je vais mourir.
Dans l’hôpital de Storybrooke
Belle : (Se relevant.) Oh, non, mais je suis vraiment navrée.
Dans la boutique de Gold – Storybrooke
Gold : Je sais que tu te sens, que tu ne sais plus vraiment qui tu es.
Dans l’hôpital de Storybrooke
Gold : (Au téléphone.) Alors, je vais te le dire.
Dans la boutique de Gold – Storybrooke
Gold : Tu es une véritable héroïne qui a sauvé son peuple.
Dans l’hôpital de Storybrooke
Gold : (Au téléphone.) Tu es une femme incroyablement belle…
Dans la boutique de Gold – Storybrooke
Gold :…qui a su aimer l’être le plus laid comme personne ne l’avait jamais aimé.
Dans l’hôpital de Storybrooke
Gold : (Au téléphone.) Tu vois la bonté chez les gens qui t’entourent et quand ils en sont dépourvus, c’est toi qui la créer.
Dans la boutique de Gold – Storybrooke
Gold : Tu m’as donné envie de revenir en arrière à une époque où j’étais une personne meilleure. (Neal l’écoute et semble touché par les paroles de son père.) Ça ne m’étais jamais arrivé.
Dans l’hôpital de Storybrooke
Gold : (Au téléphone ; pendant que Belle est sur le point de pleurer.) Alors quand tu te regardes dans le miroir…
Dans la boutique de Gold – Storybrooke
Gold :…et que tu te demandes qui tu es, voilà celle que tu es.
Dans l’hôpital de Storybrooke
Belle se met à pleurer et dans la boutique, Gold se met également à pleurer.
Dans la boutique de Gold – Storybrooke
Gold : Merci, merci. (Il raccroche et plus personne ne parle. Neal rompt le silence en se raclant la gorge.)
Neal : Je ne savais pas que tu avais ça en toi.
Gold : Ah, je déborde d’amour. J’ai passé toute mon existence à te chercher pour te dire combien je t’aime et combien je regrette.
Neal : (Pendant qu’Emma semble émue.) Je n’aurais jamais cru que tu romprais notre accord.
Gold : J’ai simplement fait le mauvais choix. (Voulant prendre la main de son fils.) S’il te plaît.
Neal : (Ne voulant pas la prendre.) Je t’en veux encore.
Gold : Oui, je sais. (Neal prend sa main et s’approche de lui en pleurant, Emma voit la scène. Ils continuent de pleurer.)
Dans le caveau de Regina – Storybrooke
Regina fait le tour de son caveau pour voir si rien n’a disparu. Elle voit Mary Margaret qui est avec la boîte où se trouve le cœur de Cora.
Regina : Vous n’avez pas le droit de venir ici, (en voyant la boîte) et vous n’avez pas le droit de toucher à ça.
Mary Margaret : J’avais l’intention de vous le donner.
Regina : Quoi ?
Mary Margaret : Vous savez, elle ne peut pas vous aimer, parce qu’elle n’a pas son cœur. Si elle l’avait, elle pourrait peut-être. C’est pour ça que vous avez toujours eu l’impression qu’elle ne vous aimait pas parce qu’elle n’avait pas son cœur mais je l’ai retrouvé.
Regina : Vous avez fait ça pour moi ?
Mary Margaret : Enfin, réfléchissez, qu’est-ce qu’il se passerait si son cœur n’était plus dans sa boîte mais dans son corps.
Regina : Elle m’a dit qu’elle se l’était arrachée pour se protéger et vous, vous voudriez…
Mary Margaret : Est-ce que ça a fonctionné ? Vous pensez que la personne qu’elle était avant a survécu à cette mutilation. Elle ne ressent plus rien alors, elle ne peut pas vous aimer.
Regina : Elle a toujours voulu ce qu’il y a de mieux pour moi. Et ça, c’est de l’amour.
Mary Margaret : (Hochant la tête.) Alors imaginez le véritable amour. Vous auriez une vraie mère, une base sur laquelle fonder une famille dont Henry pourrait faire partie, ou elle pourrait devenir la Ténébreuse. (Elle lui donne la boîte.) Le choix vous appartient.
Dans la forêt enchantée – Passé
Rumplestiltskin est en train d’attendre près d’un arbre et Cora arrive à sa rencontre avec la boîte à la main. Il se met à sourire.
Rumplestiltskin : Ah, je commençais à m’inquiéter.
Cora : Mais je suis là maintenant. (Ils s’embrassent.)
Rumplestiltskin : Quelque chose ne va pas.
Cora : C’est vrai, tu as raison.
Rumplestiltskin : Qu’est-ce qui s’est passé ? Tu n’as pas su lui arracher le cœur ?
Cora : Oh si, j’en étais capable mais, j’ai fait le choix de ne pas le faire. (Après que Rumplestiltskin soit surpris, elle lui touche le visage.) Je suis venu te demander de me pardonner car je ne partirai pas avec toi, je dois assister à un mariage, vois-tu, mon mariage.
Rumplestiltskin : (Montrant la boîte.) À qui est le cœur dans la boîte ?
Cora : C’est déjà bien assez difficile.
Rumplestiltskin : Tu m’as menti. À qui est ce cœur ?
Cora : À moi. (Rumplestiltskin est sous le choc.) Il le fallait, tu l’as dit toi-même, rien ne doit m’arrêter ni m’empêcher de tous les mettre à genoux. Mon cœur risquait de m’en empêcher.
Rumplestiltskin : Tu ne m’as jamais aimé. Jamais, mais tu ne t’en tireras pas à si bon compte très chère. Tu as signé un contrat, je prendrai ton bébé.
Cora : Tu as changé les termes du contrat que tu m’as fait signer. Tu ne peux m’enlever que ton propre bébé. Et si un jour, je mets un enfant au monde, ça ne sera pas le tien.
Dans la boutique de Gold – Storybrooke – Présent
Cora voit que le nom de Rumplestiltskin est en train de s’effacer sur la dague. Elle continue de forcer pour que la pièce ne soit plus protéger.
Devant le caveau de Regina – Storybrooke
David : (La rejoignant sur les marches du caveau, il se met à crier.) Mary Margaret ! Est-ce que tu es… (Elle tient sa tête. Il se relève.) Oh non, qu’est-ce que tu as fait ?
Mary Margaret : Tu avais raison. Je ne suis pas cette personne-là.
Dans la boutique de Gold – Storybrooke
À force de persévérance, Cora arrive à enlever le sort de la pièce. Elle entre, Emma et Neal tentent de protéger Gold.
Cora : Disparaissez vous deux. (Elle les fait éclipser dans la forêt où ils se demandent où ils se trouvent. Cora a le champ libre pour avoir Gold.)
Gold : J’ai vu dans une de mes visions que ce serait toi. J’ai vu que ce jour viendrait. Mais je n’ai pas tout vu. Je n’ai pas vu ce que je voulais vraiment savoir.
Cora : (S’asseyant à côté de Gold.) Que veux-tu savoir ?
Gold : M’as-tu réellement aimé ?
Cora : Pourquoi sinon me serais-je arraché mon propre cœur ? (Elle touche ses cheveux.) Tu étais ma faiblesse. Tu es le seul homme au monde que j’ai véritablement aimé. (Elle est prête à poignarder Gold avec la dague mais elle en est empêchée par Regina qui lui remet son cœur dans sa poitrine. La dague tombe et Gold semble rétabli. Cora se met à sourire et Regina aussi.
Regina : Ma chère mère.
Dans la forêt enchantée – Dans le château du roi – Passé
Roi : Princesse Cora, si vous voulez bien approcher. (Elle s’approche avec son bébé dans les bras. Le prince Henry est à côté d’elle.) Dites-moi ma chère, comment l’avez-vous appelé ?
Cora : Je l’ai appelé Regina. (Elle montre le bébé aux gens présents.) Car je sais qu’un jour elle sera reine. (Tout le monde s’agenouille devant la princesse et le bébé. Elle semble fière.)
Dans la boutique de Gold – Storybrooke – Présent
Regina et Cora sourient toujours. Alors que Cora se met à rigoler, elle ne se sent pas bien alors que Gold semble aller de mieux en mieux. Il regarde sur son torse et voit que la blessure n’y est plus mais elle apparaît sur le corps de Cora qui s’effondre. Regina la retient.
Regina : Mère. (Pendant que Gold reprend la dague au sol alors que son nom apparaît de nouveau.) Mère. Qu’est-ce qu’il t’arrive ?
Cora : (Parlant difficilement.) Je sais aujourd’hui que, que cela m’aurait suffi. Toi, toi, tu m’aurais suffi. (Elle ferme les yeux et elle est morte.)
Regina : Mère. (Alors que Gold s’est mis debout, elle regarde vers lui.) Qu’est-ce qu’il se passe ? (Se retournant vers sa mère.) Maman. (En pleurant.) Ne m’abandonne pas, reste. (Elle la serre dans ses bras.) Comment je vais faire sans toi ?
Gold : Ta mère te laisse un terrible fardeau.
Regina : (Le regardant en colère.) Oh toi la ferme. Tout est ta faute, tu as volé sa vie. Tu lui as jeté un de tes horribles sorts.
Gold : Je n’ai rien fait du tout.
Mary Margaret : (Courant vers la pièce du fond avec David à ses côtés.) Regina, ne faites pas ça. (Il est trop tard, Cora est déjà morte.)
Regina : (Regardant Mary Margaret.) C’est vous qui l’avez tuée. (Mary Margaret est sur le point de pleurer et Regina a un regard méchant, prête à se venger.)