Précédemment dans Once upon a time
Dans l’entrée du bâtiment – New York – Présent
Kilian met son crochet dans le torse de Gold qui s’effondre.
Dans le bureau du sheriff – Storybrooke
Emma : (Hors cadre ; pendant que Tamara va à la rencontre d’Auguste et que Mary Margaret, David, Neal, Emma et Henry sont au chevet de Pinocchio, mourant.) Quelqu’un l’a tué pour l’empêcher de nous révéler quelque chose d’important.
Devant les plants de haricots magiques – Storybrooke
Emma : (Hors cadre.) Grâce aux haricots, vous allez repartir dans la forêt enchantée.
Mary Margaret : On pourra tout recommencer.
Regina : (Ayant découvert l’endroit et elle prend une gousse de haricot.) Vous me cachez quelque chose, je vais découvrir ce que c’est.
À la limite de Storybrooke
Owen a retrouvé Tamara qui a ramené Kilian dans un van.
Owen : Tu as réussi à ramener le colis jusqu’ici ?
Tamara : Je l’ai laissé en dehors de la ville.
Dans l’horloge de Storybrooke – Présent
Kilian : Je préfère faire faire ça la lumière allumée. (Tamara lui enlève la cagoule de la tête.) J’ai passé suffisamment de temps à fond de cale pour ne pas avoir peur du noir alors si le but est de me torturer, vous allez devoir trouver autre chose.
Owen : Vous torturer ? Non, on veut seulement vous confier une mission.
Kilian : Ensuite vous me libérerai. (En rigolant.) Malheureusement, je vais devoir refuser. Ma dernière mission, je l’ai déjà accomplie. J’ai tué Rumplestiltskin, je suis plus que satisfait je suis comblé et j’ai atteins le but ultime de ma vie.
Tamara : J’aurais aimé le voir. Le coup de crochet qui l’a mis à genoux.
Kilian : Vous êtes très bien informée.
Tamara : Je me tiens au courant.
Kilian : Alors vous savez que le travail est fait.
Owen : Ça, je ne suis pas aussi sûr que vous. (Ils avancent la chaise où se trouve Crochet vers l’horloge.) Jetez un coup d’œil. (Tamara donne à Kilian la lunette de marin. Il la prend et regarde à l’extérieur vers Gold qui est avec Belle.)
Kilian : Non. (Belle se met à rigoler.) Non.
Tamara : Et si, il est toujours en vie. (Ils le reculent.)
Owen : Il a été plus malin que vous. Je vous rappelle que cet homme a d’immenses pouvoirs magiques, capitaine. Il est quasi invincible, vous n’aurez pas d’autres chances de l’éliminer.
Kilian : Oh, j’en aurais, je peux vous l’assurer.
Tamara : Pas sans notre aide. Vous avez besoin de nous.
Kilian : Et en quoi pourriez-vous m’aider ?
Tamara : On sait comment tuer les créatures magiques venues de votre monde.
Kilian : (Ils se regardent.) Et en échange ?
Owen : J’ai besoin de vous pour retrouver quelqu’un, mon père. Il a été enlevé dans cette ville il y a déjà un bon bout de temps.
Kilian : Qu’est-ce que diable vous fait croire que moi je pourrais vous aider à le retrouver ?
Owen : Il se trouve que vous connaissez la femme qui l’a enlevé, Regina. (Montrant le crochet.) Alors, marché conclu ? (Kilian se met à hésiter.)
OUVERTURE
Le château de la méchante reine apparaît dans la forêt.
Dans la forêt enchantée – Passé
La méchante reine est dans la forêt accompagnée de sa garde, ils sont à cheval. Un homme descend de cheval et prend une torche pour se rendre dans une maison, la méchante reine en fait de même.
Berkley : Il n’y a plus personne votre majesté.
Méchante reine : Merci, je m’en étais aperçue toute seule. C’est dans cette maison qu’elle se cachait. Elle a eu le temps de s’enfuir. Quelqu’un a dû la prévenir de notre arrivée. (Elle quitte la maison. Hors cadre.) Déployez-vous et ramenez-moi tous les habitants du village.
Berkley : (Ramenant les habitants du village vers la maison.) Allez, avancez. Silence.
Méchante reine : (À tous les habitants présents.) Blanche-Neige vous a trahis. Elle a empoisonné son propre père, mon cher et tendre mari, votre bon et généreux roi. Afin de monter elle-même sur le trône. Et maintenant, elle s’aventure même dans les villages éloignés. C’est une hors-la-loi, une meurtrière et une traîtresse. Tous ceux qui nous fourniront des renseignements permettant de la capturer seront généreusement récompensés. (N’obtenant pas de réponse.) Personne ? (S’approchant d’eux.) Alors aucun d’entre vous n’a envie d’être couvert d’or ? (Elle marche en les scrutant.) Vraiment ? Vous voulez me faire croire qu’elle a vécu ici et que personne ne l’a vu. (Elle rejoint sa troupe.)
Berkley : Quels sont vos ordres votre majesté ?
Méchante reine : Tuez-les tous, n’ayez aucune pitié et ramenez-moi Blanche-Neige. (Elle s’en va.)
Près du port – Storybrooke – Présent
Mary Margaret : (Hors cadre ; pendant qu’un pêcheur ferme son sac de pêche.) Si on repart dans la forêt enchantée, (elle est assise aux côtés de David sur un banc) tu penses vraiment qu’on devrait laisser Regina ici ?
David : Elle est trop dangereuse pour qu’on l’emmène, on n’a pas le choix.
Mary Margaret : Mais qu’est-ce que tu fais d’Henry ? Elle est reste sa mère même si elle commet toutes ces horreurs.
David : Si elle vient avec nous, toutes ces horreurs vont se produire à nouveau. (Mary Margaret soupire.) Tu es sûre de vouloir lui accorder une autre chance parce qu’à chaque fois elle…
Mary Margaret : …recommence je sais. Alors qu’est-ce qu’on va faire ?
David : Au lieu de lui accorder une dernière chance, on la laisse choisir. Soit elle vient et finit ses jours dans la cellule de Rumple soit elle reste ici. (Le pêcheur se cache alors qu’il s’agit de Regina qui s’est transformée. Elle redevient elle-même.)
Regina : La prison à vie ? Ça, il n’en est pas question. (Elle s’en va.)
Dans la forêt enchantée – Dans le château de la méchante reine – Passé
La méchante reine est retournée dans son château et elle revient dans la grande pièce.
Méchante reine : Rumplestiltskin.
Rumplestiltskin : (Assis sur un canapé.) Je constate que le pouvoir te va à merveille. Cela te sied au teint, très chère.
Méchante reine : Il y a une chose que je n’arrive pas à comprendre, j’ai offert à ces paysans une fortune et ils continuent de protéger Blanche-Neige. Pourquoi lui sont-ils loyaux à elle et non à moi ? Ne savent-ils pas que c’est moi leur reine ?
Rumplestiltskin : (Après s’être levé, il la rejoint.) Ils savent surtout que tu viens de massacrer tout un village. C’est peut-être pour cela qu’il te surnomme la méchante reine.
Méchante reine : Mais je ne suis pas une méchante. Ils m’appellent ainsi par sa faute, c’est elle la méchante.
Rumplestiltskin : C’est son peuple, très chère. Tu devras te contenter d’être crainte, jamais ils ne t’aimeront.
Méchante reine : Si, ils m’aimeront. (Rumplestiltskin renifle un bouquet de fleurs.) Quand Blanche-Neige sera morte, quand je lui aurais arraché le cœur, là, ils verront ma bonté naturelle.
Rumplestiltskin : (Prenant un petit miroir.) Depuis les ruines carbonisées de leur village, je suis sûr que ta bonté leur paraîtra évidente.
Méchante reine : Elle finira bien par le devenir, quand Blanche sera morte, je pourrais faire preuve de bonté à leur égard. Mais visiblement, je vais devoir la retrouver moi-même.
Rumplestiltskin : (Sur un ton sarcastique, il regarde le miroir.) Dans cette tenue, ce sera un jeu d’enfant.
Méchante reine : (Se retournant.) Apprends-moi à faire comme ma mère, à modifier mon apparence.
Rumplestiltskin : Il a fallu des mois à ta mère pour acquérir ce pouvoir, alors toi, au bout d’une ou deux semaines, tu parviendras peut-être à… changer la couleur de tes cheveux, du moins quelques mèches, peut-être. (La méchante reine se tourne vers l’extérieur puis se retourne vers Rumplestiltskin.)
Méchante reine : Moi, je n’y arriverai pas mais toi si, transforme-moi.
Rumplestiltskin : Si je le fais, (il se lève) tu ne maîtriseras pas ton apparence et tu ne pourras pas avoir recours à la magie tant que le sort fera effet.
Méchante reine : Je n’aurais que faire de la magie, si je réussis à m’approcher d’elle suffisamment pour l’étrangler lentement de mes propres mains.
Rumplestiltskin : Je constate que tu es bien décidée. Quand tu auras obtenu satisfaction, appelle-moi, je serai le seul à pouvoir te rendre ton apparence royale.
Méchante reine : (L’arrêtant.) Un instant, que veux-tu en échange ?
Rumplestiltskin : Oh, une simple mesure administrative. J’aimerai que tu rompes tout lien commercial avec le roi George et son royaume.
Méchante reine : Le roi George, pourquoi ?
Rumplestiltskin : Je veux le voir ruiner, en quoi cela te concerne-t-il ?
Méchante reine : Bon très bien, transforme-moi, il n’y a pas de temps à perdre. (Rumplestiltskin l’a transformée.) Je ne ressens aucune différence, (regardant ses vêtements) si ce n’est ces guenilles repoussantes. (Elle est en tenue de paysanne.)
Rumplestiltskin : Regarde, c’est ce que les autres verront. (Elle se regarde dans le miroir et voit une autre femme. La transformation a fonctionné.)
Méchante reine : Fascinant. Qui pourrait me prendre pour une souveraine ? (Elle semble contente du résultat.)
Rumplestiltskin : Prends garde très chère, une reine qui ferait avec la populace ne pourrait ne pas apprécier ce qu’elle entend.
Méchante reine : (Remettant son châle.) Aucune importance. Quand j’aurais terminé, ces paysans chanteront eux-mêmes mes louanges sur les cendres encore fumantes de cette scélérate de Blanche. (Elle sourit.)
Dans les rues de Storybrooke – Présent
Regina rejoint Henry qui est en train de s’occuper d’une mangeoire pour les oiseaux.
Regina : Bonjour Henry.
Henry : Euh, qu’est-ce que tu fais ici ?
Regina : Tu m’as beaucoup manqué et j’ai quelque chose à te montrer. (Elle lui montre un petit paquet avec une pousse de haricots magiques.) J’imagine qu’Emma, Mary Margaret et David se sont bien gardés de te parler de ça. Ils font pousser des haricots magiques en secret, ils veulent t’emmener dans la forêt enchantée mais sans moi.
Henry : Ils veulent peut-être que tu viennes mais ils n’ont pas eu l’occasion de t’en parler.
Regina : Non, ils ne veulent pas de mon aide. Ils ne voient pas le bien en moi, le bien que toi tu as vu. Eux, ils ne voient que la méchante reine qu’ils ont faite de moi et je n’ai plus envie d’être cette personne. Grâce à ceci, je pourrais repartir et tout recommencer à zéro, tu comprends, pour que cette fois, je sois moi aussi une héroïne. C’est une idée qui te plairait, non ?
Henry : Oh ouais, ce serait génial.
Regina : Alors, voilà ce qu’on va faire. Il y a un dispositif au cœur de la malédiction qui permet de l’annuler.
Henry : Une sorte de système d’autodestruction, comme si t’avais rien fait ?
Regina : Oui c’est ça, ça revient quasiment à inverser le temps.
Henry : C’est super et qu’est-ce qui arrivera à Storybrooke ?
Regina : La ville disparaîtra pour toujours mais tu n’as aucune raison de t’inquiéter mon trésor, on s’échappera avant que ça arrive. On rejoindra la forêt enchantée en se servant de ça.
Henry : Mais que vont devenir tous les autres ?
Regina : Ils mourront.
Henry : Quoi ?
Regina : Je regrette, mais je n’ai pas le choix. Tant qu’il y aura toutes ces autres personnes qui cherchent à nous séparer, tu ne seras jamais totalement à moi. Au début, tu m’as aimée, quand ils ne seront plus là, tu recommenceras à m’aimer et tu verras enfin la personne que je suis réellement, une héroïne.
Henry : Pas si tu tues tout le monde, tu seras la méchante.
Regina : Moi ? Ce sont eux qui nous empêchent de nous voir, ce sont eux les méchants.
Henry : Comment est-ce que je pourrais aimer une personne qui fait des trucs aussi horribles sans aucun remords ? D’ailleurs, pourquoi t’es venue m’en parler, hein ?
Regina : Parce que je n’ai personne d’autre à qui me confier.
Henry : Je trouverai un moyen de t’en empêcher. (Elle sort un livre.)
Regina : Tout ce que je viens de te dire se produira.
Henry : Jamais. Comment tu peux croire que je vais te laisser faire ? (Elle ouvre le livre.)
Regina : Tout simplement parce que tu ne te souviendras de rien. (Elle passe sa main sur le visage d’Henry pour lui enlever tous ses souvenirs. Elle range le livre dans son sac.)
Henry : (Reprenant ses esprits.) Maman, qu’est-ce que tu fais ici ?
Regina : (En souriant.) Je suis seulement passée te dire bonjour. Tu me manques beaucoup. Si tu me montrais cette jolie mangeoire, je suis sûre qu’elle plaît énormément aux oiseaux. (Il ouvre la mangeoire. Elle touche la tête d’Henry.)
Dans la forêt enchantée – Passé
La méchante reine parcourt les allées d’un village, ayant pris l’apparence d’une autre.
Homme : Allez, venez par ici braves gens, (il jongle avec des balles) approchez, venez donc tenter votre chance allez, ne soyez pas timide. Qui veut tenter sa chance ?
Méchante reine : Mais c’est… (montrant une poupée derrière l’homme) il s’agit de la reine.
Homme : De la méchante reine, venez par ici les amis, venez lui lancer une flèche dans le cœur.
Méchante reine : Vous ne pouvez pas faire cela.
Homme : Elle a raison, c’est un piège, nul ne peut atteindre le cœur de la reine.
Jeune homme : Pourquoi cela ?
Homme : Parce qu’elle n’en a pas. (Tout le monde se met à rire.)
Jeune homme : (Prêt à lancer une flèche.) Tuez la méchante reine ! Tuez la méchante reine ! (Tout le monde dit la même chose.) Tuez la reine. (Il lance une flèche dans la poupée représentant la méchante reine qui s’offusque en voyant ce spectacle.) Oui ! (Tout le monde rit à nouveau.)
Méchante reine : Oh, comment pouvez-vous faire cela ? C’est votre reine.
Jeune homme : Blanche-Neige devrait être notre reine.
Méchante reine : Blanche-Neige est une meurtrière et une menace pour notre royaume.
Homme : Faux, c’est cette affreuse reine qui est un monstre.
Méchante reine : Mais vous ne la connaissez même pas.
Jeune homme : Non, et j’en remercie ma bonne étoile. Brûlons-la. (Tout le monde se met à crier.) Voyons si cette diablesse résiste aux flammes.
Méchante reine : Non, non, ce serait un acte de trahison. (Elle se met derrière le comptoir. Elle prend une torche.) Jamais je ne le tolérerai. (Les soldats de la reine arrivent.)
Berkley : Écartez-vous. Allez !
Méchante reine : (Les voyant venir.) C’est maintenant que vous arrivez. Où étiez-vous ?
Berkley : C’est toi qui as fait cela ?
Méchante reine : Bien sûr que non, j’ai au contraire tenté de les en empêcher.
Berkley : Crois-tu ce que cette fille raconte ?
Rivers : Je crois surtout que cette souillon effrontée a porté atteinte à l’effigie de notre reine. (Il touche la poupée.) Toutefois, il faut bien reconnaître que c’est son portrait craché.
Méchante reine : (Prenant une flèche.) Comment osez-vous, je vous ferai couper la tête, Rivers. (Il lui enlève la flèche des mains.)
Berkley : Elle connaît ton nom. De quel droit t’adresses-tu ainsi à un chevalier de la garde royale ?
Méchante reine : Si je connais vos noms, pauvres imbéciles, c’est parce que je suis votre reine. (Elle enlève sa capuche pour qu’ils voient mieux sa tête. Elle lève les bras pour utiliser ses pouvoirs mais elle ne les a pas. Elle est prise par les bras par les chevaliers qui l’emmènent. Berkley met ses mains dans le dos.) Mais c’est vrai, je suis la reine. Et je peux le prouver. Non, lâche-moi, Berkley !
Dans le bureau de Regina – Storybrooke – Présent
Dans le bureau se trouvent des pousses de haricots magiques que Regina est en train de regarder. Elle s’avance dans la salle et quelqu’un y entre, c’est Crochet.
Regina : Capitaine. On dirait que ces derniers jours ont été éprouvants.
Kilian : C’est le moins qu’on puisse dire. Je suis venu te demander ta protection.
Regina : Contre Gold ? Je suis surprise que tu oses te montrer dans cette ville alors que ton ennemi est toujours vivant.
Kilian : Nous avons un problème bien plus grave. Je parle de Greg Mendell, celui qui m’a percuté la nuit où j’ai tiré sur Belle. Il est de mèche avec une jeune femme. Elle m’a enlevé à New York et m’a livré à Mendell. Ils m’ont demandé de conclure une alliance avec toi et de te trahir ensuite. C’est à cette condition qu’ils m’ont libéré.
Regina : Ah.
Kilian : Alors, je propose que toi et moi nous formions une alliance mais, qu’on oublie dès maintenant cette fâcheuse histoire de trahison.
Regina : Et pourquoi je te ferais confiance ?
Kilian : Si j’ai conclu un pacte avec ta mère, ce n’est pas un hasard. Tous les trois nous pourrions peut-être renouveler notre alliance.
Regina : Ma mère a été tuée.
Kilian : Je l’ignorais, voilà une triste nouvelle. Toutes mes condoléances. Nous la regretterons. Laisse-moi te dire une chose, Regina, je la connaissais assez pour savoir que ce qu’elle voulait le plus au monde, c’était de te voir gagner. Je n’ai pas réussi à assouvir ma vengeance, j’aimerai lui rendre hommage en t’aidant à accomplir la tienne.
Regina : Je voudrais… J’ai quelque chose à te montrer. (Elle lui montre les pousses de haricots.)
Kilian : Un plan d’évasion ? Alors elle aurait approuvé. C’est pour les haricots magiques qu’elle avait amené le géant ici, pour pouvoir repartir dans le monde d’où nous venons avec toi.
Regina : Et c’est ce que je compte faire avec Henry. Si tu acceptes de m’aider, c’est de cette façon que nous échapperons à la destruction totale de la ville de Storybrooke. Si nous nous liguons tous les deux…
Kilian : Quand tu parles de destruction totale, tu y inclues le Crocodile, n’est-ce pas ?
Regina : (En ricanant.) Ça va sans dire. Rumplestiltskin mourra à condition que tu m’aides.
Chez Granny – Storybrooke
Des nains discutent et une serveuse donne une commande à Tamara. Pendant ce temps, Emma entre dans le restaurant.
Serveuse : Et voilà.
Tamara : Sans mayonnaise ?
Serveuse : C’est ça.
Tamara : Merci. (Elle se trouve nez-à-nez avec Emma, faisant tomber son sac.)
Emma : Excusez-moi. (Tamara se met à rigoler.) Il déteste toujours la mayonnaise ? (Elle ramasse une liste avec la liste des personnages de contes avec leur nom à Storybrooke.)
Tamara : C’est le truc qu’il ne supporte pas. (Elle reprend la liste et la met dans son sac.
Emma : Alors, comment vous vous en sortez, (elle se relève) je veux dire ça fait quand même beaucoup de choses à intégrer.
Tamara : C’est le moins que l’on puisse dire. Mais vous êtes la mieux placée pour le savoir.
Emma : Ouais, vous avez raison mais moi j’avais Henry, c’est lui qui m’a initiée à tout ça.
Tamara : C’est vrai, et Neal fait pareil pour moi.
Emma : Enfin, quoi qu’il en soit, c’est un peu dingue cette histoire. (Tamara rigole encore.) Si le reste du monde apprenait que cette ville existe, vous savez ce qui pourrait arriver à Henry et à Neal.
Tamara : Vous n’avez aucune raison de vous inquiéter, je ne dirais rien à personne et vous pouvez me faire confiance. (Elles sourient.)
Emma : C’est rassurant.
Tamara : Bonne journée.
Emma : Vous aussi. (Tamara quitte le restaurant.)
Dans l’appartement de Mary Margaret – Storybrooke
Emma : (À Mary Margaret.) Je ne rigole pas, Tamara est la femme dont Auguste nous a demandés de nous méfier.
Mary Margaret : Emma. Chuuut.
Emma : Quoi ? Ne me regarde pas comme ça.
Mary Margaret : (À voix basse.) Henry est à l’étage, il pourrait t’entendre. (Emma regarde vers l’étage.) Écoute, je sais que ce n’est pas évident pour toi.
Emma : Non, il ne s’agit pas de moi, je te parle d’Auguste là. (Mary Margaret prend ses gants.) La personne contre qui il voulait nous mettre en garde était forcément une femme. Il a dit « elle ». (Mary Margaret soupire.) Et Tamara a la liste de toutes les personnes qui vivent ici avec leurs noms de personnages de contes. Entre nous, tu ne trouves pas ça louche.
Mary Margaret : Il y a sûrement pleins de bonnes raisons pour lesquelles elle pourrait avoir cette liste.
Emma : On ne sait rien sur cette personne et je suis sûre qu’elle a menti quand elle a dit que je pouvais lui faire confiance.
Mary Margaret : Mais ton super pouvoir n’est pas d’une fiabilité à toute épreuve. (Elle prend son sac.) Surtout quand tu es bouleversée.
Emma : (S’énervant.) Pour la centième fois, je ne ressens plus rien pour Neal. (Mary Margaret prend son châle.) C’était il y a plus de dix ans, je suis passée à autre chose.
Mary Margaret : Oui, toi peut-être. (En chuchotant.) Mais si tu commences à dire à Henry que tu soupçonnes la fiancée de son père de préparer un mauvais coup, il va tout de suite s’imaginer qu’il reste une chance que ses parents se remettent ensemble. Alors, garde ça pour toi, compris ? Jusqu’à ce que tu en saches plus. (Elle s’en va alors qu’Henry est désormais à côté de sa mère.)
Henry : Alors, on reprend du service ? J’ai entendu ce que vous avez dit.
Emma : Euh, euh, je croyais que tu étais sous la douche.
Henry : C’était fait exprès. L’opération Cobra reprend et on enquête sur Tamara, c’est ça ?
Emma : Enfile ton manteau. (Il est parti pour prendre son manteau et Emma réfléchit.)
Dans la bibliothèque – Storybrooke
Regina et Kilian entre dans la bibliothèque pour aller au sous-sol.
Kilian : C’est pour ça qu’il faut être deux, tu veux que je te fasse descendre ?
Regina : Non, ça c’était avant, avant que nous ayons la magie. (Elle utilise sa main pour enclencher le mécanisme de l’ascenseur. Ils montent dedans et Regina réutilise sa main pour le fermer et ils se mettent à descendre.)
Dans la forêt enchantée – Au marché – Passé
Regina : (Se tournant vers Rivers, elle tente de se débattre.) Je vous engagé il y a un an, bien que vous soyez un ivrogne notoire, (parlant à Berkley) et vous, vous je vous ai fait fouetté au printemps parce que vous étiez en retard. (Ils la montent sur une estrade pour son exécution.) Comment serais-je tout cela ?
Rivers : Cette insolente commence à m’agacer.
Berkley : Coupe-lui la tête. (Rivers met la tête de la méchante reine sur un bloc.)
Méchante reine : (En criant.) Rumplestiltskin. (Une personne lance une flèche vers Berkley et le touche. Il souffle et Rivers prend son épée et commence à se battre avec l’inconnue. La méchante reine tente de se protéger comme elle peut. Elle est blessée par un garde et tombe au sol pendant que l’inconnue et les gardes se battent toujours. Les villageois relèvent la méchante reine et la personne enlève sa capuche et c’est Blanche-Neige.) Rum… (Surprise de voir Blanche-Neige.) Blanche. (Elle s’écroule.)
Villageois : Elle est blessée.
Dans l’ascenseur – Storybrooke
Regina et Kilian descendent toujours et arrive à destination. La porte se relève et ils se mettent à marcher.
Kilian : Tu n’as jamais pensé que notre perpétuelle soif de vengeance était la raison pour laquelle nous étions si seuls. Quand tout ceci sera terminé et que le Crocodile sera mort pour de bon, je n’aurais plus rien à espérer et ma vie n’aura plus de sens. Ta vengeance te satisfera peut-être mais ne te méprend pas ma belle. C’est la fin, pas le commencement.
Regina : Pour toi peut-être mais pas pour moi, parce que j’ai Henry. (Ils s’arrêtent de marcher.) Et détruire la ville de Storybrooke en fin de compte, ça ne me paraît pas si cher payer pour pouvoir vivre avec lui en paix. (Kilian montre une direction et Regina voit un bracelet autour de son poignet.) Où as-tu trouvé ce bracelet ? Il appartenait à ma mère.
Kilian : Oui, c’est vrai. Elle l’avait ensorcelé pour que je puisse grimper (il remonte sa manche de manteau avec son crochet) le long de la tige du haricot magique ensuite…
Regina : Peu importe pourquoi elle te l’a donné, je veux le récupérer.
Kilian : Tu t’apprêtes à faire disparaître une ville et tu pleures pour avoir un vieux bracelet qu’une autre femme m’a offert.
Regina : Cette femme était ma mère.
Kilian : Et c’était mon amie.
Regina : Soyons sérieux.
Kilian : Ah. (Il montre son poignet et elle prend le bracelet qu’elle met au sien.)
Regina : Bien, suis-moi maintenant.
Ils arrivent près d’une grotte et se trouvent devant une crevasse.
Kilian : L’endroit m’a l’air dangereux. N’aurais-tu pas mieux fait de dissimuler ce dispositif au fond de ton armoire ?
Regina : Hmm. Il devait être à la fois bien caché et bien gardé. Je l’ai mis là où personne ne pourrait imaginer que j’oserai aller.
Kilian : Bien gardé dis-tu et par qui ?
Regina : (Pendant que Kilian s’approche du précipice.) Une amie, elle a vécu des moments très difficiles. Il y a ici un sortilège très puissant qui la maintient en vie, quelque soit sa forme actuelle. À vraie dire, c’est elle la principale raison pour laquelle nous devions être deux.
Kilian : (Se retournant.) Et que suis-je censé faire au juste ?
Regina : Je récupère le dispositif quand à toi et bien, tu serviras de distraction.
Kilian : (Il se retourne à nouveau.) Pardon ? (Elle le pousse pour qu’il tombe dans le précipice et s’écroule au sol. Il tente de se relever quand des pierres s’assemblent d’eux-mêmes pour créer un monstre. Tous les deux se relèvent et le monstre n’est autre que Maléfique. Il la regarde avec peur.) Maléfique, ce tas de cendres te va à ravir.
Ils se tournent autour tandis que Kilian tente de trouver un moyen de remonter. Il grimpe sur un rocher puis saute et Maléfique en fait de même. Ils se touchent et Kilian tombe encore au sol. Elle crie et se jette sur lui alors qu’il la frappe, tombant au sol. Elle se relève et des pierres continuent de s’agripper à elle et continue de crier. Elle le frappe et il se retrouve au fond de la grotte. Elle continue de crier. Il se relève. Pendant ce temps, Regina continue son chemin et trouve une cage de verre vide. Elle casse un morceau et enlève une pierre, prenant un petit sachet. Elle met sa main à l’intérieur et trouve un diamant qu’elle sort. Elle le regarde.
Dans la forêt enchantée – Passé
Blanche-Neige et la méchante reine sont dans une tente dans la forêt. Il y a un feu de bois alors qu’elle soigne la reine. Cette dernière se réveille.
Blanche-Neige : Ne bouge pas. Tu dois rester allonger. Tu as de la fièvre. Leurs épées ne devaient pas être très propres.
Méchante reine : Blanche-Neige.
Blanche-Neige : Et toi, comment tu t’appelles ?
Méchante reine : Wilma. Je viens d’une famille de modestes meuniers.
Blanche-Neige : (Continuant de l’éponger.) Ravie de te connaître, Wilma. Oh, rassure-toi, tu vas survivre.
Méchante reine : (Tentant de se relever.) Combien de temps je… quand serais-je en état de me lever ?
Blanche-Neige : Dans deux jours, mais n’aies crainte, nous serons bien ici. Il y a un ruisseau à proximité, des herbes médicinales (elle prépare un bol pour la reine) et de la bonne viande si comme moi on est prêt à chasser le gibier royal.
Méchante reine : Vous ne le savez pas chasser, enfin je veux dire, tu étais une princesse royale.
Blanche-Neige : Quelqu’un d’une autre forêt m’a appris, c’est une longue histoire.
Méchante reine : Mais tu as une armée toute entière à tes trousses. Tu risques ta vie en restant ici. Alors pourquoi viens-tu en aides à une inconnue ?
Blanche-Neige : Il faut que je baigne ta blessure mais ça va être douloureux alors je vais te parler et tu vas m’écouter, c’est plus facile si on pense à autre chose. (Elle soulève la robe de la méchante reine pour faire apparaître un bandage autour de sa cuisse qu’elle enlève alors que la reine souffre.) Un jour quand j’étais enfant, le cheval que je montais s’est subitement emballé et est parti au galop. Il a failli me jeter au sol. J’y aurais sûrement perdu la vie. (Elle prend le bol avec de la mixture pour la mettre sur sa blessure.) Mais une femme qui ignorait qui j’étais a lancé son cheval à ma poursuite, elle est venue à mon secours. (Elle pose un tissu imbibé sur la blessure et la reine souffre de douleur.) Et elle m’a sauvée au péril de sa vie, à compter de ce jour, je n’ai plus été la même. (Elle met le tissu dans le bol d’eau qu’elle pose.) Pour ma mère, la bonté était une qualité que tous les êtres humains avaient en eux et cette femme m’a prouvée qu’elle disait vrai. (Elle commence à mettre du bandage neuf sur la blessure.) Ça va ?
Méchante reine : Oui, merci, j’écoute ton histoire. C’est ce qui a fait de toi celle que tu es.
Blanche-Neige : Oui. Cela m’a appris qu’il pouvait exister un lien sincère, profond et désintéressé entre deux personnes. (La reine se met à pleurer.) Même si elles ne se connaissent pas. Voilà, j’ai terminé. (Elle remet en place sa robe.)
Méchante reine : Que lui est-t-il arrivé ? (Blanche-Neige prend une gourde.) À cette jeune inconnue ?
Blanche-Neige : Elle a disparu. Oh, mais j’espère qu’un beau jour elle reviendra. (Elle lui donne la gourde et s’en va avec son arc et ses flèches.)
Dans les rues de Storybrooke – Présent
Henry et Emma sont dans la voiture de cette dernière.
Henry : Le but de l’opération Cobra était de rompre la malédiction. Là, le but c’est que l’existence de Storybrooke reste secrète. (Emma boit son gobelet.) Il faut un autre nom de code.
Emma : (Se tournant vers lui.) Opération tigre.
Henry : Pourquoi ?
Emma : Il faut une raison maintenant ? Tu ne me donnes jamais de raison toi.
Henry : Je veux que ça fasse penser à cette ville. Les gens la voient pas alors qu’elle est sous leurs yeux. Elle se fond dans son environnement comme une mante religieuse.
Emma : (Voyant quelqu’un sortir de chez Granny.) Ah cache-toi. (Ils se baissent pour pas qu’il les voit. Elle se relève et voit l’homme.) C’est bon c’est pas eux. (Ils se relèvent et elle mange un sandwich.)
Henry : C’est marrant d’être en planque.
Emma : (En mangeant.) En général non. (Elle se tourne vers son fils.) Mais là oui. (Ils sourient et elle continue de boire.)
Henry : Avant je pensais qu’on repartirait là-bas pour vivre des aventures, dans leur monde tu vois. Genre monter à cheval, se battre à l’épée ou tirer à l’arc. Mais ça aussi c’est cool. (Il boit son gobelet.)
Emma : C’est vraiment ce que tu voudrais ? Je veux dire s’il y avait un moyen de repartir dans la forêt enchantée.
Henry : Il y en a un ?
Emma : Non, où tu vas chercher ça ?
Henry : (Content.) Il y en a un, un moyen de repartir. Ah c’est un haricot je parie, le géant l’a apporté avec lui.
Emma : T’es un petit malin toi.
Henry : Ça va être trop cool franchement. On pourra vivre dans un château, toi, moi et Neal.
Emma : Oh là, ne commence pas à t’emballer, c’est parce que j’ai dit…
Henry : (Voyant d’autres personnes sortir.) Cache-toi. (Ils se cachent. Emma regarde discrètement et voit Tamara et Neal sortir en train de discuter. Neal ouvre le parapluie.) L’opération mante religieuse est lancée. (Il boit son verre tandis qu’Emma regarde toujours devant elle.)
Devant l’appartement de Tamara – Storybrooke
Emma : (Tentant d’ouvrir la porte.) Une seconde, j’y suis presque.
Henry : Une fois qu’on aura la preuve irréfutable que Tamara est une méchante, le mariage tombera à l’eau, non ?
Emma : Henry, Neal et moi on ne se remettra pas ensemble, tu le sais ça. (Henry fait le guet dans le couloir.)
Henry : Ben s’il est à nouveau célibataire, ce n’est pas totalement impossible, si vous prenez un verre en tête-à-tête, au clair de lune.
Emma : (Alors qu’il la rejoint.) Écoute-moi bien, si je soupçonne Tamara ce n’est pas parce qu’elle sort avec ton père, ça n’a rien à voir. Jette un œil dans le couloir. (Il se remet à guetter. Elle réussit à ouvrir la porte.) Ah, ça y est. (Henry veut entrer mais elle ne veut pas.) Ah non, non, tu restes là pour faire le guet.
Henry : Si je vois quelqu’un, je fais quoi, je siffle.
Emma : Non, c’est trop évident, tu cognes contre la porte, tu vois genre (elle cogne son pied contre la porte) comme si tu t’ennuyais, un peu comme ça. (Elle recogne le pied de la porte.) Ou comme si tu perdais l’équilibre style oh mince alors. (Elle se met contre la porte et fait semblant de tomber.) Enfin, tu cognes contre la porte, OK ?
Henry : Avec le pied.
Emma : Ouais.
Henry : D’accord, bon ben vas-y. (Emma entre et ferme la porte. Elle regarde dans l’appartement ce qui peut avoir d’intéressant contre Tamara. Elle regarde dans les vêtements pendant qu’Henry fait le guet. Elle ouvre l’armoire et ne voit rien de suspect. Elle marche sur le parquet et entend un grincement comme si c’est creux. Henry marche sur une ligne imaginaire et Emma sent qu’il y a quelque chose au sol.)
Emma : Trouvé. (Henry s’approche de la porte, ayant vu Neal.)
Neal : Euh, mais qu’est-ce que tu… (Emma l’a entendu et arrête ses investigations. Henry tente de bloquer le passage.)
Henry : Euh.
Neal : Oh non franchement, c’est moi qui lui ai appris ce truc. Emma. (Ils entrent dans l’appartement.)
Emma : Vous étiez pas là et la porte était ouverte, alors on a…
Neal : Je peux savoir ce qui se passe exactement.
Emma : C’est Tamara, je crois qu’elle te manipule.
Neal : Et pour quelle raison ?
Emma : Je pense que c’est elle la personne contre laquelle Auguste a tenté de nous mettre en garde et, et je ne voulais pas te le dire avant d’avoir une preuve.
Neal : (En rigolant.) Ah, OK, je comprends, tu as fouillé notre chambre pour ne pas me faire de la peine, non mais t’es devenue barge.
Emma : Il nous a dit de nous méfier d’une femme.
Neal : Ce qui englobe la moitié de l’humanité et tu as embarqué Henry là dedans.
Emma : Elle m’a mentie et quand on me ment, je le sens tout de suite.
Neal : Tu crois le sentir mais je ne suis pas aussi sûr que toi.
Emma : C’est vrai et tu le sais. Et puis elle a une liste des personnages de contes avec les noms qu’ils portent à Storybrooke, imagine qu’elle la donne à quelqu’un qui veut révéler au monde entier ce qu’est cette ville.
Neal : C’est moi qui l’ai aidée à faire cette liste. Elle en a besoin pour essayer de comprendre ce qu’il se passe ici, c’est difficile à appréhender, elle fait l’effort pour moi.
Emma : Écoute, je sais ce que tu t’imagines mais ce n’est pas du tout ça. Est-ce que j’ai l’air d’une ex-jalouse et hystérique ? (Neal sourit.) D’accord, tu penses que je suis cinglée, ben, on a qu’à vérifier. Il y a une latte du plancher qui bouge, on regarde en dessous, s’il n’y a rien, c’est parfait, on en parle plus.
Neal : (Regardant vers Henry et il se tourne vers Emma.) OK, si tu veux on jette un œil. (Emma tente de prendre la latte mais elle n’y arrive pas.)
Emma : Tu me donnes un coup de main ?
Neal : Oh, bien sûr. (Ils arrivent à prendre la latte, Emma met sa main dedans mais il n’y a rien. Elle semble déçue.) Écoute, je sais que la présence de Tamara rend les choses un peu délicates.
Emma : Viens, Henry, on s’en va. (Elle remet la latte en place. Ils s’en vont alors qu’Henry fait une tape sur l’épaule de Neal.)
Dans la forêt enchantée – Passé
Blanche-Neige met de l’eau sur le feu pour l’éteindre. La méchante reine se réveille et s’assit.
Méchante reine : C’est déjà le matin.
Blanche-Neige : (Retournant dans la tente.) Le soleil se lève chaque jour quoiqu’il arrive. Tu sembles aller mieux, la fièvre a dû tomber pendant la nuit. (Elle met ses gants.)
Méchante reine : Oui, on dirait. (Regardant devant elle.) Oh, tu ne perds pas de temps.
Blanche-Neige : Oh, j’ai entendu du bruit, sûrement des soldats. Nous sommes restées ici trop longtemps. (Elle lui donne son épée.)
Méchante reine : Tu me confies une arme ?
Blanche-Neige : On ne sait jamais, ces hommes sont sans pitié. Reste bien derrière moi. (Elles prennent leurs affaires et quittent le campement. Elles continuent leur chemin dans la forêt. La reine commence à prendre l’épée puis la remet en place.)
Méchante reine : Si l’on en croit ce qui se raconte, la reine aurait envoyé un chasseur pour t’arracher le cœur.
Blanche-Neige : C’est la vérité.
Méchante reine : Mais c’est horrible. (Blanche-Neige l’aide à passer un tronc d’arbre au sol.) Si tu l’avais devant toi aujourd’hui, la tuerais-tu pour cela ?
Blanche-Neige : (Elles continuent leur chemin.) Regina veut faire du mal à ceux qui l’entourent. Je crois qu’elle souffre en permanence et qu’elle passe son temps à reprocher à d’autres d’être responsable de son mal-être. Nous vivions dans le même palais et elle n’a jamais compris que j’étais de son côté. Elle voulait se venger bien plus qu’elle ne désirait être aimée. Je ne peux imaginer vivre de cette manière, je veux être guidée par l’amour alors non, je ne la tuerai pas.
Méchante reine : Personne n’est aussi généreux, les gens ne sont pas naturellement bons.
Blanche-Neige : Oh si, je crois qu’ils le sont même elle. Elle a seulement peur de paraître vulnérable. (Elles arrivent près d’une maison.)
Méchante reine : Tu, tu penses qu’il y a du bon en elle ?
Blanche-Neige : J’en suis même certaine. Je l’ai constaté. J’aimerai tant qu’elle s’autorise à redevenir cette personne-là.
Méchante reine : Tu ne crois pas qu’il est trop tard pour elle ?
Blanche-Neige : Je crois qu’il n’est jamais trop tard pour personne.
Méchante reine : Alors si elle… (Elle s’arrête de marcher et Blanche aussi.) Si elle voulait réellement changer, si elle voulait que vous formiez à nouveau une vraie famille, si elle voulait être une bonne personne, pourrais-tu faire la paix avec elle ? Pourrais-tu lui pardonner ?
Blanche-Neige : Si c’était réellement ce qu’elle souhaite, je le ferai avec joie. Je voudrais aussi avoir un lit douillet mais ce sont deux rêves qui ne deviendront jamais réalité. Elle ne voudra jamais faire la paix avec moi.
Méchante reine : Qui sait, les gens peuvent parfois nous réserver des surprises. (Blanche-Neige voit des villageois massacrés couchés sur le sol.)
Blanche-Neige : Oh non.
Méchante reine : Nous nous sommes aventurés plus loin que je ne le pensais. (Dans le dos d’un homme se trouve un avis de recherche contre Blanche-Neige.)
Blanche-Neige : (Sur le point de pleurer.) Tous ces pauvres gens sont morts parce qu’ils m’ont aidée, moi.
Méchante reine : (Se tournant vers elle.) Non, tu n’es pas responsable de ce qui s’est passé ici.
Blanche-Neige : Oh, je le sais bien. C’est elle qui les a tués. Je retire tout ce que je viens de dire. Il est trop tard pour elle. Jamais je ne pourrais lui pardonner. Il n’y a rien de bon dans le cœur de ce monstre sans pitié, rien du tout. Je me suis trompée, il n’y a jamais rien eu de bon en elle.
Méchante reine : Mais tu oublies la fois où elle est venue à ton secours, à cheval.
Blanche-Neige : Mais enfin, de quoi tu parles ?
Méchante reine : Ton histoire de l’autre jour, tu m’as racontée qu’elle t’avait sauvée.
Blanche-Neige : Je n’ai jamais dit que c’était elle.
Méchante reine : Cela semblait pourtant évident. (Blanche-Neige prend son arc et une flèche et la pointe vers la reine.)
Blanche-Neige : Alors c’est vous. Regina, votre magie noire vous donne une autre apparence mais je suis certaine que c’est vous.
Méchante reine : Oui, c’est bien moi. Mais il reste du bon en moi.
Blanche-Neige : Si c’est ainsi que vous concevez la bonté, je ne veux pas en savoir davantage.
Méchante reine : (Voulant utiliser ses pouvoirs mais elle ne peut pas.) J’avais oublié. (En criant.) Rumplestiltskin. (Elle laisse tomber l’épée sur le sol et se met à s’enfuir, toujours sous la menace de Blanche-Neige mais elle ne fait rien en baissant son arc.)
Dans la bibliothèque – Storybrooke – Présent
Regina sort de l’ascenseur qui s’est ouvert. Elle a le petit sac avec elle et Crochet est présent.
Regina : Qu’est-ce que…
Kilian : Je suis un homme surprenant, n’est-ce pas ? Certains vont jusqu’à dire sidérant.
Regina : (Mettant le sachet dans la poche.) Comment as-tu pu survivre à ça ?
Kilian : Tu devrais savoir depuis le temps que survivre est ce que je fais de mieux. Le plus invraisemblable, c’est que j’ai failli te croire. Quand tu m’as confié ton projet de tous les tuer pour prendre un nouveau départ, j’avoue que ça m’a touché. Pendant un court instant, j’ai eu l’impression que nous nous comprenions tous les deux et à vrai dire, j’ai même envisagé de renoncer à mon plan.
Regina : Ton plan ?
Kilian : Enfin leur plan mais il me plaisait bien. Ensuite, ils sont venus m’arracher des griffes de cette pauvre Maléfique. Tu les connais à ce propos ? (Owen et Tamara arrivent dans la bibliothèque.) Ces deux là ne raffolent pas de la magie. Enfin, pour être précis, ils détestent la magie.
Regina : (Alors qu’Owen et Tamara s’approchent d’elle.) Bon ça suffit. (Elle met sa main devant pour tenter d’utiliser ses pouvoirs mais ça ne marche pas. Elle ne comprend pas ce qu’il se passe. Elle tente une deuxième fois, sans succès.)
Owen : Eh oui, désolé, ça ne va pas marcher. Pas avec nous. (Regina a l’air perdu.)
Dans l’appartement de Mary Margaret – Storybrooke
Emma et Henry sont en train de manger une coupe de glace à eux deux.
Henry : Tu sais, moi je te crois pour Tamara.
Emma : Tant mieux parce qu’elle ment. (Elle se reprend de la glace.)
Henry : Et quand on l’aura prouvé, on pourra tous repartir dans la forêt enchantée. (Il se reprend aussi une cuillère de glace.)
Près des plants de haricots – Storybrooke
David s’arrête près du champ où se trouvent les haricots magiques. Il sort de la voiture en compagnie de Mary Margaret et Leroy.
David : Quand on sera rentré chez nous dans la forêt enchantée, on va avoir besoin de votre aide à tous pour reconstruire le palais.
Mary Margaret : Il est vraiment très endommagé.
Leroy : Endommagé ou démoli ?
Mary Margaret : Il a entièrement brûlé. (Ils entrent dans le champ où se trouvent les haricots magiques. Les pousses sont détruites.)
David : Non.
Mary Margaret : Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
David : Les haricots, ils ne sont plus là. (David court dans leur direction et les touche pour comprendre qu’il n’y a plus rien.)
Leroy : Qui vole le bien des nains le regrette amèrement.
Mary Margaret : Qui a pu faire ça ?
Dans la forêt enchantée – Dans le château de Rumplestiltskin – Passé
La méchante reine est entrée dans le château de Rumplestiltskin qui se trouve devant elle.
Méchante reine : Pourquoi n’es-tu pas venu quand je t’ai appelé ?
Rumplestiltskin : Pardon très chère, suis-je censé te connaître ? J’ai déjà une servante, très prometteuse à vrai dire.
Méchante reine : Tu sais qui je suis. Tu devais venir me rendre ma véritable apparence. (Il ricane.)
Rumplestiltskin : Ah oui ? J’ai dit « appelle-moi », je n’ai pas dit que je viendrais. (La reine s’énerve alors qu’il secoue sa main pour faire partir la mauvaise odeur.) Les pauvres ne se lavent donc pas.
Méchante reine : Vas-tu levé ce maudit sortilège ? (Elle enlève la couverture sur l’armoire.) Je veux retrouver mes pouvoirs et avoir la possibilité de rentrer dans mon propre palais si tu n’y vois pas d’inconvénient.
Rumplestiltskin : Oh, (ils se regardent dans le miroir et la reine a toujours l’apparence d’une paysanne) je t’avais dit que ce ne serait pas agréable.
Méchante reine : Tu voudrais que j’admette que tu avais raison ?
Rumplestiltskin : Oui.
Méchante reine : Eh bien, tu avais raison.
Rumplestiltskin : Oh, voilà qui est intéressant. À propos de quoi ?
Méchante reine : Ils ne m’aimeront jamais.
Rumplestiltskin : C’est si triste et pourtant, c’est juste. Alors que comptes-tu faire ?
Méchante reine : (Prenant l’air mauvais en s’approchant du miroir.) Je vais les punir. (Rumplestiltskin est content et il lui redonne sa véritable apparence et elle redevient comme avant.) La reine est morte, vive la méchante reine.
Dans la bibliothèque – Storybrooke – Présent
Regina ne comprend toujours pas ses pouvoirs ne sont plus là. Elle regarde son poignet.
Regina : C’est ce bracelet et c’est toi qui me l’as donné.
Kilian : Tu as tellement insisté.
Regina : (Pendant que Tamara et Owen se regardent.) Tu savais que je le voudrais.
Kilian : Oui, ils y ont inséré quelque chose qui inhibe tes pouvoirs. (Il se tourne vers eux.) Je suis très impressionné.
Regina : (Enlevant ses gants.) Alors, le gentil petit Owen sait faire de la magie comme les grands maintenant.
Owen : Ça n’est pas de la magie, c’est quelque chose qui surpasse largement vos mauvais tours. C’est de la science. (Elle tente de l’enlever.) Oh, inutile d’essayer de l’enlever, vous n’y arriverez pas. (Elle essaye désespérément de l’enlever mais sans résultat.) Vous pourrez peut-être retirer le cuir qui le recouvre mais en dessous se trouvent les métaux les plus solides et les mécanismes les plus complexes connus de l’homme et au moment où je vous parle, ils interceptent chaque particule magique de votre être. (Elle regarde sa main. Tamara sort la liste où se trouvent les personnages de contes de fée.)
Tamara : C’était laquelle celle-là ?
Owen : (Regardant le papier.) Celle-là, c’est… c’était… c’était la reine. La méchante reine.
Regina : Oui, c’est moi, la méchante reine.
Owen : Mais aujourd’hui, ici, vous n’êtes rien.
Regina : Et toi, qui es-tu ?
Owen : Je suis seulement un homme. Un homme qui a une mission.
Regina : Tu fais tout ça uniquement pour retrouver ton père. Je te l’ai dit, je ne sais pas où il est.
Owen : Et je sais que c’est faux. Mais ce n’est pas ça ma mission.
Regina : C’est quoi alors ?
Owen : (En souriant.) Je n’ai pas l’intention de vous le dire. On l’embarque. (Tamara met un sac sur la tête de Regina.)