Précédemment dans Once upon a time
Dans les rues de New York – Présent
Tamara : Je m’appelle Tamara.
Emma : (Serrant la main de Tamara.) Emma.
Neal : C’est ma fiancée.
Storybrooke – 1983 – Passé
Kurt : (Arrêté par Graham.) Mais vous n’aurez pas mon fils.
Owen : (En pleurant.) Papa.
Kurt : (En criant.) Va-t-en Owen. Cours.
Dans la chambre d’Owen – Storybrooke – Présent
Owen : Je ne partirais pas sans mon père.
Regina : Il va pourtant falloir parce qu’il n’est pas ici.
Dans le bureau du sheriff – Storybrooke
Auguste : (Au téléphone.) Emma.
Dans la forêt – Storybrooke
Emma : Auguste.
Dans le bureau du sheriff – Storybrooke
Auguste : J’appelle pour te prévenir que… (Tamara a arraché le fil du téléphone et elle s’en prend à Auguste en l’électrisant avec sa matraque électrique.)
Dans la chambre d’Owen – Storybrooke
Tamara : (Après qu’Owen lui a ouvert la porte.) Ça était plus compliqué que je ne le pensais. (Ils se mettent à s’embrasser.)
Devant le bureau du sheriff – Storybrooke
Emma : (Alors que la mère supérieure change Pinocchio en un petit garçon.) Avant de devenir un vrai petit garçon, tu as essayé de nous dire quelque chose de très important.
Auguste : Je ne me rappelle plus.
Dans la forêt enchanté – Dans le château de Rumplestiltskin – Passé
Belle : Je pars avec toi pour toujours.
Rumplestiltskin : (En souriant.) D’accord.
Près de la frontière de Storybrooke – Présent
Kilian tire sur Belle qui passe la frontière en ne sachant plus qui elle est.
Gold : Belle
Belle : Qui est Belle ?
Dans la forêt enchantée – Passé
Femme : (Pendant qu’elle tend son bras avec son œil au milieu de sa main.) Ton fils et toi seraient à nouveau réunis.
Rumplestiltskin : Mais comment ?
Femme : (Hors cadre ; pendant que Gold se trouve à New York avec Henry.) Un jeune garçon t’amènera à lui. Ce garçon te causera ta perte.
Rumplestiltskin : Je n’aurai qu’à l’éliminer.
Dans la boutique de Gold – Storybrooke – Présent
Henry est en train de souffler ses bougies d’anniversaire sous les yeux de sa famille qui applaudit.
Gold : Allez mon garçon, ton cadeau maintenant, tu peux choisir un objet dans la boutique, celui que tu veux.
Henry : Hmm. (Il regarde autour de lui ce qu’il peut prendre et voit des baguettes magiques.) Je veux ça. (Il en prend une et commence à l’utiliser.)
Neal : Ah attention Henry, les baguettes magiques ne sont pas des jouets.
Henry : Comment ça marche ?
Gold : Attend, je vais te montrer. (Il se met à utiliser la baguette magique en la tournant, quelque chose de lumineux doré autour de la baguette apparaît et arrive à faire d’Henry une statue de verre sous les yeux médusés de la famille.)
Neal : Papa.
David : Gold, pourquoi tu as fait ça ?
Gold : La prophétie. Le garçon doit causer ma perte m’a dit la voyante alors, je n’ai pas le choix, je dois m’en débarrasser. (Il utilise sa canne pour briser la statue. Gold se réveille dans son lit et tout ça n’est qu’un rêve où il semble choqué.)
OUVERTURE
Une personne tire une flèche vers une cible.
Près d’un jardin – Storybrooke – Présent
Neal et Henry se battent, pour s’entraîner, avec des épées en bois. Gold est aussi présent à les regarder.
Neal : (En courant après Henry.) Oh, oh, oh, doucement. (Ils se mettent à rire.) Eh hop ! Attention. (Regina s’approche de Gold.)
Regina : (Regardant l’entraînement d’Henry et Neal.) J’ai l’impression que toi et moi, on a été relégués au rôle de figurant.
Gold : Qu’est-ce que tu fais là ?
Henry : Je t’aurai.
Regina : La vraie question c’est qu’est-ce que ton fils fait avec le mien ?
Gold : Bonne question.
Regina : Hmm.
Gold : Ah oui c’est vrai, tu n’as pas reçu de faire-part. C’est le père d’Henry ?
Regina : (Alors que Gold la regarde.) Quoi ?
Gold : Je n’ai peut-être pas été assez clair. Mademoiselle Swan et mon fils…
Regina : Alors tu es le grand-père d’Henry ?
Gold : Tous les deux nous sommes parents mais à mes yeux, non. (Ils se mettent à marcher.)
Regina : C’est toi qui es derrière tout ça.
Gold : Pas du tout très chère et crois-moi, j’ai été aussi surpris que toi.
Regina : (En ricanant.) Non, tu devais le savoir. Quand j’ai voulu l’adopter, c’est toi qui as fait toutes les démarches pour moi. Tu crois que je vais prendre ça pour une coïncidence.
Gold : Une coïncidence, non. C’est le destin et apparemment le destin a un certain sens de l’humour. (Ils quittent le parc.)
Regina : Le destin. Alors, maintenant, tu penses jouer le rôle du grand-père gâteau. (Il sourit.) Ils ne t’accepteront jamais. Ni ton fils, ni les autres et ce quoi que tu fasses.
Gold : Nous verrons ça.
Regina : C’est tout vu et tu le sais, Gold. Ton cœur est plein de noirceur et cette part prend toujours le dessus. C’est toujours les ténèbres que tu choisis.
Gold : Tu crois me connaître très chère mais tu en es loin.
Regina : En tout cas, je te connais assez. Si ton propre fils n’a pas pu faire ressortir ta part de bonté, qui le fera ? (Elle s’en va laissant Gold seul.)
Dans l’hôpital de Storybrooke – Chambre de Belle
Belle est assise dans son lit en train de lire et Gold frappe à la porte.
Belle : (Regardant vers lui.) Ah, vous ? Vous êtes vivant.
Gold : (Entrant dans la chambre.) Oui, on dirait bien. J’imagine que mon dernier coup de téléphone était plutôt alarmant. (Il s’approche de Belle.)
Belle : Ouais, on aurait cru que vous étiez sur votre lit de mort.
Gold : Pardonne-moi si je t’ai fait peur. Je sais que tu ne te souviens pas de moi, mais mes sentiments pour toi sont sincères et je voulais que tu le saches au cas où je mourrai.
Belle : (En souriant.) Je suis heureuse que vous soyez encore là et je savais que vous étiez sincère.
Gold : Tu le savais ?
Belle : Je sens ce que les gens ont au fond d’eux. Je ne peux pas expliquer comment mais je les devine.
Gold : Donc, tu penses qu’on se connaissait ?
Belle : Je pense surtout que quelque chose qui m’échappe a effacé qui j’étais mais que j’avais un passé évidemment et, et dans ce passé apparemment vous aviez un rôle.
Gold : (En souriant.) Ah ça oui.
Belle : Et, et il y a une chose : quand j’ai été blessée, vous allez croire que je délire, je me rappelle que vous m’aviez guérie.
Gold : Tu as été très éprouvée. Ta blessure, les médicaments que tu prends depuis que tu es ici, mais une fois que tu te rappelleras qui tu es, tout deviendra plus clair.
Belle : Et vous pourriez m’aider ? À me rappeler qui je suis.
Gold : Oui, si tu veux bien me rendre le même service.
Belle : Pardon, si je quoi ?
Gold : Belle, tu as toujours fait ressortir ce qu’il y a de mieux en moi et j’en ai vraiment besoin. Alors, oui je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour te ramener, pour toi et pour moi.
Belle : (Touchant la main de Gold.) Nous allons nous entraider.
Gold : Oui, je vais voir à qui je peux m’adresser pour te faire sortir. Tu es restée enfermée assez longtemps.
Dans la forêt enchantée – Dans le château de Rumplestiltskin – Passé
Dans une cellule, Belle est couchée et en pleurs. Rumplestiltskin ouvre la porte, il entre dans la pièce.
Rumplestiltskin : Tu as accepté de venir avec moi avec un tel empressement que j’ai pensé que ta famille ne te manquerait pas tant que ça. (Elle se lève.)
Belle : (Reprenant ses esprits, elle s’énerve.) Je me suis sacrifiée pour eux alors oui, bien sûr qu’ils me manquent, sale monstre.
Rumplestiltskin : Oui, oui, je comprends mais je ne veux plus entendre de pleurs nuit après nuit, tu me troubles quand je suis en train de filer alors que c’est justement là que je réfléchis. Tiens, (il fait apparaître un oreiller) peut-être que ça t’aidera un peu.
Belle : C’est pour moi ?
Rumplestiltskin : (Lui lançant l’oreiller.) Je suis un tel monstre, n’est-ce pas ?
Belle : (Le prenant.) Je, je te remercie. Peut-être que maintenant je vais enfin pouvoir dormir.
Rumplestiltskin : Si je te l’ai donné, ce n’est pas pour que tu dormes, non, non. C’est pour étouffer tes fleurs pour que je puisse travailler. (Un bruit de verre cassé se fait entendre. Belle et Rumplestiltskin vont voir ce que c’est. Il voit un homme avec un arc prendre une baguette.) Es-tu sûr de ce que tu fais, mon petit ?
Archer : Bien entendu.
Rumplestiltskin : Si tu utilises mal cette baguette, tu risques fort de le regretter.
Archer : (Il range la baguette dans le sac de flèches et en prend une.) Dans ce cas, je vais m’en tenir à ce que je connais. Tu sais ce que cette flèche peut te faire.
Rumplestiltskin : Voyons, il faut d’abord qu’elle m’atteigne. (Il disparaît et apparaît dans une autre partie de la pièce, l’archer tente de trouver l’endroit où il se trouve pour lancer la flèche.)
Archer : Je suis prêt à le parier. Les flèches tirées avec cet arc atteignent toujours leur cible. (Il baisse son arc.) Ça a du bon la magie, non ? (Il relève son arc vers Rumplestiltskin. Il tire une flèche qui fait le tour de la pièce et atteint Rumplestiltskin qui se trouve à côté de l’archer. Belle est choquée.) Enfin, moi je trouve.
Rumplestiltskin : (Réapparaissant devant l’archer.) Mais je suis d’accord, ah. (Il enlève la flèche de son torse. Il la fait disparaître alors qu’il se met à ricaner.) Mais comme tu le sais, la magie a toujours un prix et dans ton cas, c’est moi. (L’archer est perdu alors que Belle est un peu choquée.)
Dans l’hôpital de Storybrooke – Dans la chambre de Belle – Journée
Infirmière : Le docteur Schmidt est demandé en radiologie. Docteur Schmidt, vous êtes demandé en radiologie.
Regina : (Frappant à la porte.) Bonjour.
Belle : Bonjour. (Regina entre dans la chambre.)
Regina : Nous n’avons pas vraiment été présentées toutes les deux. Je suis Regina, je suis le maire de cette ville. Je venais m’assurer que vous allez bien.
Belle : C’est très, très consciencieux de votre part. Merci, je, je vais bien, enfin je crois. Monsieur Gold fait le nécessaire pour que je sorte de l’hôpital. Il pense qu’il peut m’aider à me rappeler qui je suis.
Regina : Ah, c’est ce qu’il vous a dit. (Elle sourit. Et se baisse pour faire apparaître une petite boîte d’allumette d’un bar.) Ah, d’où ça vient ? (Elle montre à Belle.) C’est à vous peut-être ?
Belle : (Le prenant.) Ça ne me dit rien.
Regina : S’il vous plaît, regardez encore. (Belle le prend et le regarde plus longuement et semble s’être rappelée de quelque chose.)
Belle : Attendez. Oui, oui, ça y est, je sais ce que c’est. Je crois me rappeler qui je suis vraiment.
Regina : (En souriant.) Je suis sûre que monsieur Gold va être très satisfait.
Dans la chambre d’Owen – Storybrooke
Owen et Tamara regardent une carte de Storybrooke avec des punaises accrochées à différents endroits.
Tamara : Ce sont tous les endroits où elle t’ait apparu ?
Owen : Ouais, il y a de la magie dans tous les coins de cette ville. Tu devrais partir, si jamais Neal te suspecte, ça va rendre ce que nous avons à faire beaucoup plus durs.
Tamara : C’est bon, il ne se doute de rien. À part ça, où est-ce que tu en es ? Tu en sais plus ?
Owen : Tu parles de mon père, non. Mais il est ici, je suis sûr de ça.
Tamara : Nous allons le trouver.
Owen : Je sais mais chaque chose en son temps. Tu as réussi à rapporter le colis jusqu’ici.
Tamara : Je l’ai laissé en dehors de la ville, histoire d’être plus discrète.
Owen : Et tu l’as stabilisé ?
Tamara : Oh, ça oui. Je te l’apporterai ce soir. Tiens-toi prêt. (Elle s’en va par l’arrière de la chambre.)
Sur la route de Storybrooke – Près d’un champ
David arrive près d’un champ avec Mary Margaret et Emma.
Emma : (Sortant de la voiture.) Pourquoi on se retrouve dans ce coin paumé ? Pourquoi tous les deux, vous ne me dites pas ce qu’il se passe. (David sort de la voiture.) Pourquoi tous ces secrets ?
Mary Margaret : (Sortant de la voiture.) On veut te montrer quelque chose.
Emma : Ouais et ça, ça m’avance bien. Écoutez, quoi que ce soit, ça devrait attendre, Auguste essayait de me dire qu’on était menacé, enfin qu’on devait se méfier de quelqu’un.
David : C’est pas grave.
Emma : Comment ça ?
Mary Margaret : (Prenant le bras d’Emma.) Viens, tu vas voir. (Ils entrent par un chemin invisible et se trouvent devant des pousses de haricots magiques. Ils s’avancent vers eux.)
Anton : (Arrivant près du groupe.) Emma.
Emma : Anton. (Ils se serrent dans les bras.)
Anton : Tu viens donner un coup de main ? Ce n’est pas encore la récolte.
Emma : Des pieds de haricots, ce sont des haricots magiques ? Vous les avez plantés quand j’étais à New York, pourquoi vous ne me l’avez pas dit ?
David : Eh ben maintenant, on te l’a dit. On a gardé le secret pour protéger la culture et la mère supérieure a dissimulé le champ. De cette façon, Anton fait en toute sécurité ce qu’il fait le mieux.
Anton : Oh, tu ne m’as pas vu jouer aux fléchettes, mais euh ouais, je me débrouille. (Il croise les bras.)
Emma : Anton, je ne veux pas te vexer mais juste une question : pourquoi, pourquoi tu es si…
Anton : Si petit.
Emma : Hmm.
Anton : C’est Cora. Regina et elle m’ont réduit à la taille humaine, (il baisse la tête alors que Leroy arrive vers eux) avec leur magie mais je m’y suis fait.
Leroy : (Sur un ton grave.) Tu n’es pas là pour discuter, au boulot, allez. (Il fait fonctionner le sécateur.)
Anton : Ça ne rigole pas avec les nains. (En partant vers les allées.) Je suis content de t’avoir revu. (Emma se met à sourire.)
Emma : Moi aussi. (Elle a un regard fermé.) Grâce aux haricots, vous allez ouvrir une porte et repartir dans la forêt enchantée, c’est pour cette raison que vous ne me l’aviez pas dit. Qu’est-ce que vous faites des ogres, leurs destructions et tous les autres dangers ?
David : On va rétablir l’ordre. On l’a déjà fait une fois, on peut le refaire.
Mary Margaret : On pourra tout recommencer.
Emma : Tu veux aussi repartir, tu as changé d’avis ?
Mary Margaret : C’est plus pareil et c’est mon cœur qui a changé, après ce que j’ai fait à Cora, restaurer notre royaume est le meilleur moyen de me racheter.
David : Ce sera bien pour nous tous, pour la famille, pour Henry, pour toi.
Mary Margaret : On vient de là-bas, tu viens de là-bas.
Emma : J’ai toujours vécu ici, c’est mon monde.
David : Il a toujours été cruel avec toi, dans notre monde, tu verras que les histoires peuvent bien se terminer. (Emma se tourne vers les plants de haricots et Anton qui y travaille.)
Dans l’hôpital de Storybrooke – Dans la chambre de Belle
Gold est revenu dans la chambre de Belle mais celle-ci est déjà partie.
Gold : Il y a quelqu’un ? Infirmière. (Une infirmière le rejoint.) La patiente qui était là et qui souffrait d’amnésie, où est-elle ?
Infirmière : Belle, elle devrait être ici.
Gold : Je sais alors où est-elle ? (L’infirmière part pour voir où elle est. Il voit sur le lit la petite boîte, la prend et la regarde de plus près.)
Dans le bar le « Rabbit Hole » – Storybrooke
Gold entre dans le bar, va au comptoir et voit le barman.
Barman : Oh, à votre service, monsieur Gold.
Gold : Une personne à laquelle je tiens a disparu. Tout ce que j’ai trouvé, c’est une boîte d’allumette de votre bar infâme.
Barman : Infâme, vous trouvez ? Bon d’accord, je veux bien, on devrait nettoyer un peu plus.
Gold : Je n’y comprends rien, la connaissant c’est le dernier endroit où elle aurait envie d’aller.
Barman : Vous n’aimez vraiment pas le Rabbit Hole on dirait. Décrivez-la-moi.
Gold : Cheveux châtains, de beaux yeux bleus, une jolie voix dont on se souvient. Son nom est Belle.
Barman : Belle, vous en êtes vraiment sûr ? Parce que ça correspond tout à fait à Lacey.
Gold : Qui est cette Lacey ? (Le barman montre une direction et Gold voit Belle jouant au billard.)
Homme 1 : Combien il t’en a donné ?
Belle s’arrête de jouer et se met à boire un verre. Elle reprend son jeu en rigolant.
Gold : Belle.
Belle : Ah, je m’appelle Lacey.
Homme 2 : (Tenant un verre.) Non, c’est Eddie Falson parce que là, elle m’arnaque en beauté. (Elle se met à rire en même temps que lui.)
Gold : Attends, attends un peu, tu te rappelles de moi ?
Belle : Ouais, vous êtes venu me voir à l’hôpital, je vous reconnais mais c’est bon maintenant, je sais qui je suis, je suis Lacey et si vous voulez bien m’excuser, je vais jouer mon coup. (Gold ne comprend pas ce qu’il se passe et préfère laisser jouer Belle.)
Dans la forêt enchantée – Dans le château de Rumplestiltskin – Passé
Belle est en train de passer le balai dans une grande pièce du château pendant que l’archer se fait torturer par Rumplestiltskin parce qu’il crie.
Rumplestiltskin : (Arrivant dans la pièce en jetant ses gants.) Il me faut un autre tablier. (Il enlève son tablier couvert de sang.)
Belle : (Se raclant la gorge.) Ils étaient tous sales, ils sont en train de sécher, alors je suis désolée il va falloir attendre un peu.
Rumplestiltskin : Bien et tant pis, tu laveras aussi celui-là. (Il jette son tablier sur la table.) Je reviens tout à l’heure.
Belle : (S’énervant.) Tout ça parce qu’il a essayé de voler une baguette magique.
Rumplestiltskin : (Se tournant vers Belle.) Non, parce qu’il a voulu me voler moi, le Ténébreux. Tous ceux qui essayent sont écorchés vifs, tout le monde sait ça.
Belle : Ah oui, vraiment ? Moi je n’étais pas au courant.
Rumplestiltskin : Plus personne ne l’ignorera quand on le retrouvera. (Il ricane, ouvre la porte et s’en va.)
Belle réfléchit et va vers la cellule où se trouve l’homme qui a les mains attachées au plafond. Elle apporte à boire.
Archer : Quoi, il vous envoie pour finir le travail ?
Belle : Oh, non, non, non, pas du tout, tenez. (Elle lui donne à boire.) Buvez. Voilà, je ne pouvais pas le laisser continuer, c’est inhumain.
Archer : Ça, je suis d’accord sur ce point mais il va certainement retourner sa colère contre vous.
Belle : (Tentant d’enlever la corde pour le libérer.) Dans ce cas, je lui dirai quel monstre il est parce que personne, (elle a réussi à enlever la corde et l’homme se trouve à terre) personne ne mérite d’être torturer.
Archer : Je ne crois pas qu’il sera de cet avis.
Belle : (Enlevant les chaînes qu’il a autour des mains.) Ça m’est égal, il ne me fait pas peur. Dépêchez-vous, il va revenir, allez. (Il arrive à se relever et quitte la pièce mais il se retourne vers Belle.)7
Archer : Mais il va, il va vous tuer. Vous devez vous enfuir avec moi.
Belle : Je ne peux pas, j’ai promis de le servir et en échange, il doit protéger mon royaume et ma famille contre les ogres. Si je m’enfuis avec vous, j’en réchapperais peut-être mais ma famille ne survivra pas.
Archer : Alors bonne chance.
Belle : Oui, merci, partez. (Il s’enfuit alors que Belle reste dans la cellule.)
Dans le bureau de Regina – Storybrooke – Présent
Gold entre dans le bureau de Regina qui se trouve en face de lui. Il n’est pas content.
Gold : Qu’est-ce que tu as fait à Belle ?
Regina : Excuse-moi, je ressemble à un pirate manchot armé d’un pistolet ? Tu sais qui a tiré sur Belle.
Gold : Arrête ton petit jeu, maintenant elle est devenue quelqu’un d’autre.
Regina : (Arrêtant ce qu’elle est en train de faire.) Ah, elle a recouvré la mémoire alors. (Elle pose son stylo.) Mais de rien.
Gold : Pas sa vraie mémoire, celle de ta malédiction.
Regina : (En se levant, elle rejoint l’entrée de la pièce.) De la malédiction que tu m’as donnée. Tout ce que j’ai fait, c’est un petit retour en arrière.
Gold : Et bien débrouille-toi pour la ramener.
Regina : (Elle prend un document.) Je ne peux pas, tu le sais. Elle a franchi la ligne, l’ancienne Belle n’existe plus et c’est la seule personnalité qu’elle peut avoir. (Elle croise le regard de Gold puis revient à sa place.) Lacey est là pour longtemps.
Gold : Tout enchantement peut être brisé et tu vas m’aider.
Regina : Sinon quoi ? Tu me tueras ? Bien sûr que non. (Elle se rassoit.)
Gold : Oh, tu crois ça.
Regina : Tu te comportes bien parce que ton fils est là, tu ne voudrais pas qu’il te voit sous ton vrai jour alors je te conseille de t’habituer à Lacey.
Gold : Je vois. (Il s’assoit.) Je trouverai une solution.
Regina : Trouver une solution n’est pas le problème, nous savons tous les deux ce qu’il faudrait.
Gold : Un baiser d’amour sincère.
Regina : (Continuant son travail.) Je crois que notre nouvelle résidente n’éprouve pas les mêmes sentiments que toi.
Gold : Je l’y obligerai.
Regina : Je vois bien comment tu sais comment charmer les jeunes et jolies femmes comme elle, c’est le coup de foudre assuré. Oh mais attend, ce n’est pas ce qui est arrivé. (Il se lève de plus en plus énervé.)
Gold : Elle m’aimera ou je peux te garantir que certains souffriront.
Regina : Là-dessus au moins on est parfaitement d’accord. Bonne chance Gold. (Le voyant partir.) Oh et surtout, passe mon bonjour à Lacey. (Il quitte la pièce pendant qu’elle sourit.)
Chez Granny – Storybrooke
Granny : (Portant un carton avec de la nourriture dedans.) Voilà dix portions de Chili sans haricots. Dites, qu’est-ce que vous avez contre les haricots ?
David : Euh, on en a assez vu ces deux dernières semaines.
Granny : (Pendant que David donne des billets pour le repas. Leroy est à côté.) Qu’est-ce que vous êtes en train de comploter les garçons ?
Leroy : Rien, on jardine un peu.
Gold : (Arrivant près d’eux.) Cette place est libre ? (Leroy le regarde.) Va faire un tour, je dois parler au prince. (Il s’assoit.)
David : C’est bon Leroy, j’arrive tout de suite. (Leroy s’en va.) Alors, de quoi tu veux parler Gold ? (Leroy s’en va avec le Chili.)
Gold : Regina, elle a rafraîchi la mémoire de Belle.
David : Hmm. Alors tu es content. (Il est prêt à partir mais Gold continue et il reste à sa place.)
Gold : Non, parce que ce n’est pas sa vraie mémoire. Elle croit être une fille aux tenues légères qui passe sa vie dans les bars et qui s’appelle Lacey. Elle mène une fausse existence comme toi avec Kathryn pendant la malédiction, seulement la sienne, implique une grande consommation d’alcool.
David : Qu’est-ce que tu attends de moi ?
Gold : Dis-moi comment tu as fait, même quand tous les deux vous aviez la tête remplie de faux souvenirs, David a su gagner le cœur de Mary Margaret.
David : Tu es venu demander mon aide ?
Gold : Ce n’est pas pour les lasagnes ramollis de Granny que je suis là. (Granny, entendant la conversation, se retourne.)
David : Tu as poussé ma femme à assassiner une autre personne.
Gold : Une personne qui vous aurait tous tués avec joie. Écoute, si tu ne veux rien faire pour moi, on s’arrête là. Mais si tu m’aide, pour la toute première fois, je te devrai un service.
David : (Hésitant puis se lance.) Hmm, d’accord. La malédiction agissait sur Mary Margaret et moi, seulement, il restait une petite part de Blanche-Neige et Charmant cachée tout au fond de nos cœurs.
Gold : Et comment je peux ramener la vraie Belle ?
David : Montre-lui l’homme dont elle était tombée amoureuse.
Dans la forêt enchantée – Dans le château de Rumplestiltskin – Passé
Belle est en train de lire un livre pendant que Rumplestiltskin aiguise ses instruments.
Rumplestiltskin : J’essaierai de ne pas faire trop de bruit. Je ne te promets pas que mon invité aura la même politesse. (Il prend ses instruments puis s’en va. Elle continue à lire pendant qu’il se met à crier.) Belle ! Où est-il ?
Belle : (Arrêtant sa lecture.) Loin, je l’ai laissé partir.
Rumplestiltskin : Quoi ? C’était un voleur.
Belle : Ça ne te donnait pas le droit de le tuer.
Rumplestiltskin : Ça me donnait tous les droits. Oh, laisse-moi deviner, tu crois que c’est un héros, qu’il me volait pour une noble cause, tu lis trop de beaux romans ma jolie. (Faisant disparaître le livre.) Tiens, celui-là au moins ne t’empoisonnera plus l’esprit avec des idées idiotes.
Belle : (S’énervant à son tour.) Je ne l’ai pas relâché parce que je crois ce que je lis dans mes livres, j’ai vu qu’il était bon, après tout, tout ce qu’il voulait s’était s’échapper et sauver sa vie.
Rumplestiltskin : Oh, c’est ce que tu crois alors, notre voleur a fait plus que sauver sa pauvre petite vie, tu t’es laissée avoir, (Belle se lève) tu n’es qu’une petite bécasse.
Belle : Et il y a sûrement une explication, non, on ne sait pas pourquoi il voulait avoir cette baguette.
Rumplestiltskin : Il a pris la baguette parce qu’il a besoin de magie mais les gens qui volent la magie n’ont jamais de bonnes intentions. (Il remet un instrument sur la table.)
Belle : (Rejoignant Rumplestiltskin.) Non, non, on ne sait pas ce que quelqu’un a au fond du cœur, tant qu’on ne le connaît pas vraiment.
Rumplestiltskin : On verra bien de quoi est fait son cœur quand je l’aurais transpercé d’une flèche. Et comme j’ai beaucoup d’humour, (il fait apparaître l’arc de l’archer) je le frapperai avec son arc. Et parce que c’est ta faute, tu vas venir avec moi et tu verras quel homme c’était quand son sang commencera à couler de sa carcasse et que tu devras l’essuyer de tes petites mains. (Il s’en va, laissant Belle qui se met à paniquer.)
Dans le bar « The Rabbit Hole » - Storybrooke - Présent
Belle est toujours en train de boire quand un homme s’approche de lui.
Keith : Un autre pour la demoiselle.
Belle : Ah.
Keith : Ça fait un moment que je te regarde.
Belle : (Toujours sous l’emprise de l’alcool.) Hmm, hmm, je suis flattée. Tu n’es pas mon type.
Keith : (Hors cadre ; pendant que David et Gold arrivent dans le bar.) Et avant de dire ça, laisse-moi une chance.
Belle : Non.
Gold : (La voyant avec un homme.) Tu devrais peut-être attendre dehors.
David : (Le retenant.) Non, mauvaise idée.
Keith : Bon, je te laisse. (Il s’en va.)
Belle : Merci et merci pour le verre.
Keith : Il n’y a pas de quoi.
Belle : (Voyant Gold arriver et David qui n’est pas très loin.) Ah, monsieur Gold. Ça alors, vous êtes encore là. (Il s’assoit.)
Gold : Toi aussi.
Belle : (Pendant que David met son manteau sur la chaise et il s’assoit.) Ouais, comment je pourrais dire ça, j’adore l’ambiance. (Elle finit son verre et se retourne.) Hmm, c’est quoi cette musique, c’est nul. Je vais mettre Van Halen ça nous réveillera un peu. (Elle regarde vers Gold.) Vous aimez Van Halen ? Vous êtes fan de David Lee Ross, pas vrai ? (David les regarde avec un verre à la main pendant que Belle va changer la chanson.)
David : Qu’est-ce que t’attends ?
Gold : On n’a rien en commun.
David : On s’en fiche, il faut que tu la vois en tête-à-tête, invite-la, allez, vas-y. (Gold va la rejoindre.)
Gold : Lacey.
Belle : Ouais.
Gold : Étant donné que maintenant tu as repris le cours normal de ta vie, on pourrait peut-être se voir tous les deux.
Belle : Quoi ? Un rendez-vous ?
Gold : Oui, un rendez-vous.
Belle : Écoutez, vous vous rendez compte que je ne suis pas cette Belle dont vous êtes toujours en train de parler.
Gold : Oui, je le sais bien.
Belle : J’ai entendu parler de vous, les gens de cette ville, ils ont peur de vous monsieur Gold.
Gold : Tu ne vas pas prêter attention à tout ça. Laisse-moi avoir ma chance.
Belle : (En réfléchissant.) D’accord, ce soir chez Granny, huit heures. (Elle s’en va tandis que David arrive près de lui.)
David : Hmm, pas si mal, Don Juan.
Gold : Don Juan n’était rien avant de passer un contrat avec moi.
David : En tout cas, elle a dit oui à ton invitation, c’est déjà ça.
Gold : Ouais, encore faut-il qu’elle tombe amoureuse de moi. (Il regarde à côté de lui.)
Près du port – Storybrooke
Emma est en train de lire le livre de contes lorsque Regina arrive près d’elle.
Regina : Vous étudiez l’histoire du père d’Henry ou peut-être bien celle de son grand-père ? (S’asseyant en face d’elle.) Vous comptiez me le cacher pendant longtemps ?
Emma : Non, j’allais vous le dire mais je n’ai pas pu le faire vu qu’il a fallu que je vous empêche Cora et vous de me tuer avec toute ma famille.
Regina : Qu’est-ce qu’il fait ici ?
Emma : Neal ? Soyez tranquille, il veut simplement être un peu avec son fils.
Regina : C’est drôle, ça ne l’avait pas franchement préoccupé jusque là mais vous non plus d’ailleurs.
Emma : Juste un conseil, et si vous arrêtiez de vous mêler des affaires des autres pour faire en sorte de devenir enfin la personne qu’Henry voudrait que vous soyez avant de le perdre pour toujours.
Regina : Ça veut dire quoi pour toujours ?
Emma : Rien. Contrairement à vous, les gens ne sont pas toujours en train de comploter pour obtenir ce qu’ils veulent.
Regina : Non, je sais que vous mentez. Et quoi que vous cachiez, je vous garantis une chose, je vais découvrir ce que c’est. (Elle se lève et s’en va laissant toute seule Emma.)
Chez Granny – Storybrooke
Serveuse : (À deux clients qu’elle donne deux cartes.) Bonsoir, tenez.
Femme : Merci
Serveuse : Voilà.
Gold et Belle ont deux cartes aussi et il a failli la faire tomber. Ils se mettent à rigoler.
Belle : Ben alors, vous êtes nerveux, monsieur Gold.
Gold : Non, non, voyons ce n’est pas ça, j’ai du mal à choisir.
Granny : (Arrivant vers eux, elle s’adresse à Belle.) D’où est-ce que tu sors cette tenue, c’est nouveau ? C’est Ruby qui t’a relookée ?
Gold : Je pense que Lacey et moi allons commander. (Il pose la carte sur la table.) Deux burgers et deux thés glacés s’il vous plaît.
Belle : En fait non, je voudrais du poulet parmiciana et du vin blanc. Pas un verre, une bouteille.
Granny : Très bien, je m’en occupe. (Elle s’en va après avoir pris les cartes.)
Belle : Je ne suis pas fan des hamburgers. C’est comme ça.
Gold : Ah oui, ce n’est rien, si tu as envie d’une chose, tu n’as qu’à le dire.
Belle : Dans votre genre, vous avez une certaine classe, monsieur Gold. Je dois dire que c’est pas, pas du tout ce que j’attendais de vous étant donné ce que les gens racontent. La façon dont certaines personnes parlent de vous.
Gold : Ah encore ça, ma réputation.
Belle : Ouais.
Gold : Et qu’est-ce que les gens disent ?
Belle : Ah vous savez, que vous êtes l’homme le plus puissant de la ville parce que vous êtes toujours implacable et sans cœur. Ils disent aussi que les personnes qui ont le malheur de vous contrarier finissent mal. (Alors que Granny apporte le verre et la bouteille de vin blanc ainsi que le verre de thé glacée pour Gold.) Merci.
Gold : (Servant Belle.) Je suis un simple commerçant. Un fournisseur de curiosités et d’objets rares. (Il lui a versé la moitié du verre mais elle préfère le remplir jusqu’en haut.) Les gens préfèrent généralement dire du mal de moi, mais toi je voudrais que tu voies que je peux être quelqu’un de bien.
Belle : Oh, en fin de compte, je ne comprends pas pourquoi tout le monde est là à avoir si peur de vous. Vous feriez pas de mal à une mouche, d’après ce que je vois.
Gold : (Elle se met à boire son verre.) Je te remercie, Lacey et j’avais besoin d’entendre ça, en ce moment surtout.
Belle : Ouais, mais vous savez ce qu’on dit, on ne sait pas ce que quelqu’un a au fond du cœur tant qu’on ne le connaît pas vraiment. Hmm. (Il verse le verre de thé sur la table par inadvertance.) Et comme j’ai dit une bêtise, c’est ça ?
Gold : Pardon, non, non, c’est… je connaissais une personne, une femme qui m’a dit exactement la même chose une fois. Je suis vraiment désolé pour tout…
Belle : Oh, non, ce n’est pas grave, c’est juste un peu d’eau, ça ira. C’est rien. (Elle s’en va pour aller aux toilettes.)
Gold : Oui. (Il se met à sourire et met la serviette sur la table.)
Dans la forêt enchantée – Passé
Un carrosse arrive au loin et continue sa route avec Rumplestiltskin et Belle à l’intérieur.
Rumplestiltskin : Je perds sa trace. Cette forêt est trop dense.
Belle : Peut-être qu’on devrait rentrer.
Rumplestiltskin : Et laisser le voleur s’échapper. Que penseront les gens si j’épargne la vie de quelqu’un qui a voulu me voler ?
Belle : Que derrière la bête, il y a un homme avec un cœur.
Rumplestiltskin : Je t’assure que non.
Belle : Alors pourquoi tu ne m’as pas tuée quand j’ai relâché le prisonnier ?
Rumplestiltskin : Mais c’est ce que je voulais faire seulement, c’est tellement difficile de trouver de bons domestiques de nos jours.
Belle : Je suis sûre que tu n’es pas aussi mauvais que tu veux le faire croire à tout le monde. Je pense qu’au fond de ton cœur, il y a de l’amour, qu’il y a une chose que tu aimes encore plus que le pouvoir.
Rumplestiltskin : Tu as raison, mon cœur bat pour une chose, mes richesses. (Il lève la main pour arrêter le carrosse.)
Belle : Les gens ont raison, tu es aussi mauvais qu’ils le disent.
Rumplestiltskin : Bien plus mauvais très chère, pire que mauvais. (Il sort avec son arc dans la main et un autre carrosse arrive vers eux.)
Sheriff de Nottingham : Woh, woh, on s’arrête. (Pendant que Rumplestiltskin et Belle arrivent vers lui, le sheriff descend de son cheval et s’avance vers eux.) Woh, que venez-vous faire dans ma forêt ?
Rumplestiltskin : Pardonnez notre intrusion, sheriff, je poursuis un voleur. Il a osé m’attaquer avec cet arc, je, je l’ai donc suivi jusque dans cette forêt et il a disparu.
Sheriff de Nottingham : Oui, je sais après qui vous êtes en train de courir. (Il prend l’arc dans sa main.) Mais je sais aussi qui vous êtes, Rumplestiltskin.
Rumplestiltskin : Ma réputation me précède, (il lève la main) je suis flatté.
Sheriff de Nottingham : Je connais aussi votre penchant pour les échanges. Je vous dirais où trouver votre voleur si vous me donnez autre chose en retour. (Il boit sa bouteille.)
Rumplestiltskin : Qu’est-ce que vous voulez ?
Sheriff de Nottingham : (Pointant le doigt vers Belle.) Une nuit avec votre servante.
Rumplestiltskin : (Regardant vers Belle puis vers le sheriff.) Elle n’est pas à vendre.
Sheriff de Nottingham : Voyons, laissez-moi avec elle ne serait-ce qu’une heure. Vingt minutes.
Rumplestiltskin : Laissez-moi réfléchir. (Il touche sa tête avec ses doigts puis fait apparaître la langue du sheriff dans sa main. Il ne peut plus parler mais essaye. Rumplestiltskin ricane.) Je vous propose un nouveau marché. Je vous rends votre langue et en échange, vous me dites tout ce que vous savez à propos de l’homme que je pourchasse. (Agitant la langue.) Vous devriez faire plus attention aux objets auxquels vous tenez. (Le sheriff essaye toujours de parler.) Alors, vous acceptez cet accord ? (Il veut dire oui mais ne peut pas.) Je n’ai pas bien compris. Nous allons dire que c’est un oui. (Il lui rend sa langue. Le sheriff touche sa langue pour voir si c’est revenu.) Maintenant, je vous écoute.
Sheriff de Nottingham : Le voleur que vous cherchez, je le pourchasse depuis des années et il m’a ruiné. Il a volé la femme que j’aimais, il a fait de moi l’arisée de tout Nottingham.
Rumplestiltskin : Où puis-je le trouver ?
Sheriff de Nottingham : Aux dernières nouvelles, il se cachait dans, dans la forêt de Sherwood.
Rumplestiltskin : Et quel est son nom ?
Sheriff de Nottingham : Robin des Bois. Tout le monde l’appelle Robin des Bois. (Rumplestiltskin se met à sourire.)
Chez Granny – Storybrooke – Présent
Femme : Moi, je n’étais pas d’accord, c’est normal, non. (Granny apporte les assiettes sur la table de Gold et Belle. Il regarde derrière lui et voit que personne ne revient. Il se lève et va vers les toilettes mais il n’y a toujours personne alors il se rend derrière le restaurant et voit une porte entrouverte. Il va à l’extérieur et se met à marcher.)
Dans la forêt de Sherwood – Passé
Belle : Ah tu sais, il n’est pas encore trop tard pour faire marche arrière. Écoute, je ne vais pas rester les bras croisés à te regarder tuer un homme.
Rumplestiltskin : Tu pourras les décroiser si tu veux mais tu devras regarder, c’est le but de notre expédition rappelle-toi, que tu vois le résultat de tes actes. (Il regarde vers les arbres et Robin des Bois est caché derrière l’un d’eux.) Je l’ai trouvé.
Belle : Regarde, on dirait qu’il attend quelqu’un. (Une charrette arrive près de Robin qui court vers eux. Une femme est allongée et tousse.) Une femme.
Rumplestiltskin : C’est la femme qu’il a sûrement volé au sheriff. (Pendant que Robin est au chevet de Marianne, Rumplestiltskin prépare sa flèche pour la mettre sur son arc.)
Robin des Bois : Je suis là.
Belle : Elle est malade, elle va mourir.
Rumplestiltskin : Oui et lui aussi.
Belle : Non. (Rumplestiltskin baisse son arc alors que Robin utilise la baguette magique pour guérir Marianne et ça fonctionne.) J’ai vu juste sur cet homme, sur ce qui le pousser à voler la baguette, il la voulait pour sauver la femme qu’il aime.
Rumplestiltskin : Ça reste un voleur.
Belle : Elle serait morte s’il n’avait pas pris ta chère baguette.
Rumplestiltskin : (Haussant la voix.) Donc, il mérite de mourir et elle n’aura qu’à dire à toute la forêt de Sherwood ce qui se passe quand on met en colère Rumplestiltskin. (Il utilise son pouvoir pour coincer Belle dans la terre et elle tente de se débattre.) Ainsi, tu devrais avoir un très bon point de vue. (Il tire sur la flèche, prêt à la lancer.)
Belle : Tu n’es pas obligé de le tuer, il y a de la bonté en toi. J’ai eu raison à propos du voleur et j’ai raison à propos de toi. (Marianne se relève et Robin l’aide à la descendre alors que Rumplestiltskin les a toujours en cible alors qu’elle est enceinte.) Regarde, elle attend un enfant. (Alors qu’il baisse son arc.) Je sais que tu ne ferais jamais d’un enfant un orphelin. (Après qu’elle soit debout, ils se mettent à s’embrasser. Rumplestiltskin tire la flèche.) Non ! (La flèche atterri dans une boîte, Robin et Marianne prennent peur.)
Robin des Bois : Il nous a retrouvés. Ne restons pas là, Marianne. (Ils vont vers un cheval.)
Belle : Que s’est-il passé ?
Rumplestiltskin : J’ai mal visé. (Ils montent sur leur cheval et s’en vont. Il libère Belle en la faisant remonter.) Tu peux retourner à la voiture, cette forêt m’ennuie.
Belle : Tu ne vas pas partir à sa poursuite ?
Rumplestiltskin : Il ne mérite pas tant d’efforts.
Belle : Tu lui as épargné la vie.
Rumplestiltskin : Pardon, mais je n’ai rien fait de tel.
Belle : Je sais bien que cet arc est magique, ces flèches touchent toujours leur cible.
Rumplestiltskin : Peut-être que la magie a fini par… (en reniflant) se dissiper. (Belle va dans les bras de Rumplestiltskin. Elle sourit puis s’en va puis se retourne.)
Belle : Alors, tu ne viens pas ? (Il prend ses flèches puis la rejoint.)
Dans les rues de Storybrooke – Présent
Gold est toujours à la recherche de Belle et la trouve derrière des poubelles, embrassant un homme, ce qui le met hors de lui.
Keith : (Que Gold tire par la veste.) Oh, eh, eh.
Gold : Qu’est-ce que vous êtes en train de faire ?
Keith : Quoi ? Vous êtes ici ensemble ?
Gold : Oui, c’est ça.
Keith : Excusez-moi, désolé, j’en savais rien.
Gold : Dégagez tout de suite ! (À Belle.) Est-ce que ça va ?
Belle : Ouais, c’est bon ça va.
Gold : Allez, viens on rentre. (Elle ne veut pas.)
Belle : Non, je vous ai dit que ça aller, d’accord ? (Elle commence à partir mais il la retient.)
Gold : Attends, attends. Tu es sorti de ce côté parce que tu voulais le retrouver.
Belle : Ouais.
Gold : Mais je ne comprends pas, on, on était, enfin je croyais que notre dîner se passait bien, non.
Belle : Non, non, je n’ai rien à vous dire, rien.
Gold : Quoi ?
Belle : Je n’ai rien à faire avec vous, la seule raison que j’avais de sortir avec vous ce soir c’est parce que je me suis dit que je devais être gentille. Mais je ne peux pas, je ne suis pas comme ça. Par contre, vous vous êtes gentil.
Gold : Mais c’est ce qui te plaisait chez moi pourtant. C’est ce qu’il y a de bon en moi, le côté bon et gentil.
Belle : Vous croyez encore parler à Belle c’est ça ? Écoutez, je suis désolée, peut-être qu’elle, elle vous aimait, mais elle c’est pas moi. (Elle s’en va.)
Gold : (Pour lui-même.) Oui, c’est vrai.
Dans les rues de Storybrooke
David se gare alors que les nains se trouvent derrière et rigolent. Ils descendent du véhicule et Leroy rejoint David.
Leroy : Vous êtes sûr que vous ne voulez rien, c’est Anton qui régale.
Anton : Ah bon ?
Leroy : C’est toujours le nouveau qui paye.
David : Merci les gars, allez-y. Nous, on rentre. (Il fait un clin d’œil.) À demain.
Leroy : Salut. (Les nains vont dans le restaurant de Granny avec Anton. Regina les regarde au loin. Elle traverse la rue et se met au milieu. Elle met sa main au sol pour faire apparaître les traces de pneus du véhicule de David. Elle se relève et avec sa voiture arrive à l’endroit où les traces s’arrêtent. Elle sort de la voiture et arrive au champ où se trouvent les plants de haricots magiques. Elle parvient à traverser malgré le sort de protection et voit ce que c’est. Elle est surprise de voir cela. Elle continue son chemin puis prend une gousse de haricot dans la main.)
Dans les rues de Storybrooke
Gold continue sa route lorsque Keith le rejoint.
Keith : Monsieur. Monsieur Gold, écoutez-moi. Je suis vraiment désolé pour ce qu’il s’est passé chez Granny. Je ne savais pas que vous étiez encore ensemble.
Gold : Nous ne sommes pas ensemble.
Keith : (En rigolant.) Alors très bien, alors il n’y a pas de souci, tout est clair. (Tendant sa main pour que Gold la prenne.) Alors sans rancune, hein.
Gold : J’ai fait tellement d’efforts, ça était si dur pour me comporter comme il faut mais cela n’a plus d’importance. (Il utilise son pouvoir pour prendre la langue de Keith.) Comme ça personne ne t’entendra crier. (Il fait disparaître la langue et lui donne un coup de canne dans le dos.)
Dans la forêt enchantée – Dans le château de Rumplestiltskin – Passé
Rumplestiltskin et Belle sont de retour au château après leur expédition.
Belle : Je crois que tu n’auras plus besoin de cet arc dorénavant.
Rumplestiltskin : En fait, je vais le garder, on ne sait jamais, un jour il me rendra peut-être service. (Il pose son arc et ses flèches.)
Belle : Bien, maintenant, si tu n’as plus besoin de rien, bonne nuit Rumplestiltskin. (Elle s’en va pour aller se coucher mais il veut lui parler.)
Rumplestiltskin : Euh attends, une dernière chose.
Il emmène Belle vers une bibliothèque.
Rumplestiltskin : Ne soit pas trop enthousiaste, très chère. Cette pièce, je veux que tu la dépoussières.
Belle : C’est, c’est magnifique, même en y passant toute ma vie, je n’arriverai pas à lire tous ces livres.
Rumplestiltskin : J’espère que tu nettoies plus vite que tu ne lis. (Elle voit un livre sur la table et le feuillette.)
Belle : Tu les a tous rassemblés pour moi ?
Rumplestiltskin : Je te préviens, je ne veux pas voir la moindre poussière sur l’un de ces volumes. (Elle sourit.) Ne sourit pas, je suis très sérieux.
Belle : (S’approchant de lui.) Tu es très différent de ce que je croyais et j’en suis très heureuse.
Dans les rues de Storybrooke – Présent
Gold est toujours en train de frapper Keith.
Gold : J’aurais dû te faire ça il y a très longtemps. (Il continue de le frapper avec sa canne mais malheureusement, Belle arrive derrière lui. Il se retourne vers elle.) Lacey.
Belle : Donc, c’est bien la vérité. Ce que les gens racontent sur toi.
Gold : Oui, c’est la vérité.
Belle : Tu es, tu es très différent de ce que je croyais (en rigolant) et j’en suis heureuse. Tu es aussi mauvais que les gens le prétendent.
Gold : (Regardant vers Keith qui est toujours au sol et qui souffre, il se tourne vers Belle.) Bien plus mauvais très chère. (Montrant sa canne.) Pire que mauvais. (Il continue à le frapper avec sa canne, ce qui semble plaire à Belle/Lacey.)
Dans l’appartement de Mary Margaret – Storybrooke
Neal frappe à la porte et c’est Emma qui l’ouvre. Il a Henry dans les bras.
Emma : Eh ben dis donc, on dirait que tu l’as assommé.
Neal : On s’est pris un Bourbon, dis-donc, il ne tient pas la route. (Il entre dans la pièce et Emma ferme la porte.)
Emma : Apparemment, votre journée a été bien remplie.
Neal : On en a passé une bonne partie au parc. Il commence à bien savoir manier l’épée de bois. (Il couche Henry dans le canapé.) Mais c’est peut-être pas étonnant, vu ses antécédents familiaux. (Emma met la couverture sur Henry.) Quoi ?
Emma : Tu as déjà pensé retourner là-bas ?
Neal : Retourner où ?
Emma : (S’asseyant.) Chez nous, enfin d’où on vient.
Neal : Tu sais, j’ai passé ma vie à essayer d’oublier ce monde. J’en garde pas des souvenirs d’enfance magique. (Il s’assoit à son tour.) Enfin, tu comprends. Pourquoi cette question ?
Emma : Comme ça.
Neal : Auguste est passé au parc dans la journée, ils se sont bien amusés tous les deux.
Emma : Ouais Auguste, il va falloir du temps pour s’y habituer.
Neal : Ah, je le trouve bien plus cool enfant qu’adulte. Il me vole moins mon argent.
Emma : Ouais, mais ce serait encore plus cool s’il se rappelait ce qu’il voulait nous dire avant de…
Neal : D’être réinitialiser.
Emma : Hmm. (Neal se met à ricaner.) Si Storybrooke n’est plus un lieu sûr, par qui on est menacé ?
Neal : Euh, tu sais les énigmes, il a toujours bien aimé. T’inquiète pas, tu vas trouver. Si je sais une chose, c’est que tu finis toujours par trouver ce que tu cherches. (Elle sourit.)
À la frontière de Storybrooke
Owen attend dans la voiture et voit un autre véhicule en face de lui et il sort. Derrière le véhicule qui se trouve en face de lui, se trouve un van. C’est Tamara qui la conduit, elle en sort.
Owen : Salut ma beauté. Ça s’est bien passé ?
Tamara : Bien sûr. (Ils s’embrassent.) Je te montre le colis.
Owen : Tu crois qu’il va coopérer ?
Tamara : Je ne m’inquiéterai pas trop, d’après ce que je sais de lui, il ne sera pas très difficile à convaincre.
Owen : Qu’est-ce qu’il te fait dire ça ?
Tamara : (Ouvrant le van.) Parce que s’il y a quelqu’un sur qui tu peux toujours compter pour faire le sale boulot, c’est bien un pirate. (Kilian est dans le van, attaché et bâillonné. Il est gêné par la lumière de la lampe que lui met Owen.)