Dans une chambre d’hôpital – Phoenix – 11 ans plut tôt - Passé
L’horloge montre 8 heures 15 minutes.
Médecin : Allez, respirez. Soufflez, soufflez.
Infirmière : Oui, c’est très bien, parfait.
Médecin : C’est très bien, continuez.
Infirmière : C’est parfait, vous y êtes presque.
Médecin : C’est parfait. (Un agent assiste à l’accouchement alors qu’Emma est attachée au pied.) Vous vous en sortez très bien. (Emma continue de souffler.) Allez, respirez, respirez, c’est bien, super, voilà. Continuez, oui, prenez de grandes inspirations, respirez alors maintenant poussez de toutes vos forces. (Emma pousse et se met à crier.) C’est ça, poussez, poussez. (Elle continue de crier et les lumières s’éteignent dans la pièce.)
Infirmière : Ça y est, c’est bon, respirez, respirez.
Médecin : (Alors que le bébé est né.) Voilà, c’est fini. C’est un très beau bébé. Oui, tu es magnifique. C’est un garçon Emma. (Cette dernière ne veut pas le regarder.) Emma ? (Elle refuse.)
Infirmière : (À l’oreille du médecin.) Elle ne veut pas garder l’enfant. (Il continue de pleurer.)
Médecin : Il faut que vous sachiez que vous pouvez encore changer d’avis.
Emma : Non, je ne saurais pas être mère. (Le médecin s’en va avec l’enfant alors qu’Emma se met à pleurer.)
Sur le Jolly Roger – Sur la route du pays imaginaire – Présent
Emma tente de s’accrocher comme elle peut pendant la traversée du vortex. Tout le monde s’accroche et le navire arrive à destination sur la mer. Ils se demandent où ils sont.
Emma : C’est ça ?
Kilian : Ouais, le pays imaginaire. (Ils avancent vers l’île.)
OUVERTURE
Des enfants se mettent à voler dans la forêt.
Au pays imaginaire – Présent
Henry est tombé sur le sol, sorti du vortex. Owen et Tamara sont à côté de lui et il décide de s’enfuir. Ils sont sur la plage.
Owen : Non, non, non, non. (Il le retient.) Tu restes avec nous, petit. T’as nulle part où aller de toute façon. (Il le fait avancer alors qu’il enlève son sac de son dos.)
Tamara : Ah, on a réussi, on l’a fait Greg. Mission accomplie.
Henry : Vous êtes sûrs de ça ? (Owen fait tomber son manteau.) Parce que mes mères vont venir me chercher. Mes deux mères.
Owen : Ah oui, tu devrais peut-être jeter un coup d’œil autour de toi. (Henry regarde autour de lui.) Tu vois une grande horloge dans le coin ? Tu es très loin de Storybrooke.
Henry : Ça change pas grand-chose. Ma famille est déjà venue, ils trouveront un moyen de revenir dans la forêt enchantée.
Tamara : (Regardant autour d’elle, ils entendent du bruit.) Sauf que cet endroit n’est pas la forêt enchantée. C’est le pays imaginaire.
Henry : Le pays imaginaire ? Vous voulez détruire le pays imaginaire ? (Owen cherche quelque chose dans son sac.)
Tamara : C’est le cœur même de la magie. Où est l’émetteur ? On doit signaler notre position au bureau central.
Owen : (Donnant le talkie-walkie.) Tiens, le voilà.
Henry : Le bureau central est dans la jungle ? Il y a qui au juste là-bas ? (Owen met son sac sur son dos.)
Owen : Peu importe pour qui on travaille, toi, t’as pas besoin de le savoir. (Tamara tente d’appeler le bureau central.) Ce que je peux te dire sur eux, c’est qu’ils ne nous lâcheront pas.
Henry : Ah ouais, ils vous ont dit comment repartir une fois que vous aurez détruit la magie ?
Owen : On ne pose pas de question. On croit en notre cause, c’est tout.
Tamara : Greg.
Owen : Ouais.
Tamara : (Donnant le talkie-walkie.) Je ne vois rien qui s’allume sur ce truc.
Owen : T’as vérifié que les piles fonctionnent. (Il enlève la cache arrière et à la place des piles, se trouve du sable qu’il jette au sol.)
Tamara : Qu’est-ce que ça veut dire ? C’est un jouet ?
Henry : Eh bien, heureusement que vous ne posez pas de questions.
Owen : Allez, on y va. Avance. (Ils s’avancent dans la jungle.)
Au pays imaginaire – Sur le Jolly Roger
Ils continuent leur traversée sur une mer calme. La barre tourne et Kilian l’arrête avec son crochet. Regina le regarde.
Regina : Pourquoi tu ralentis ? Je tiens à te rappeler que la vie de mon fils est en danger.
Kilian : (Naviguant toujours.) Oh je le sais, mon impétueuse reine. Mon objectif est de nous conduire de l’autre côté de l’île et de rejoindre l’embouchure de la rivière et, ensuite on remonte le cours d’eau et on les prend par surprise. C’est assez ironique.
Regina : Que veux-tu dire ?
Kilian : Oh, j’ai passé la plus grande partie de ma misérable vie à essayer de partir d’ici et de tuer Rumplestiltskin. Et me revoilà, mettant le cap sur cette île infernale avec mon ennemi juré à bord. Ça n’est pas exactement la fin heureuse que je m’étais imaginé.
Regina : Greg Mendell m’a dit quelque chose de troublant un jour, que j’étais la méchante et que les méchants n’ont jamais droit à une fin heureuse. Tu crois que c’est vrai ?
Kilian : J’espère que non, sinon nous avons gâché nos vies.
Emma est sur le ponton en train de regarder la mer, Mary Margaret et David arrivent vers elle.
Mary Margaret : Tu sais ce qui est arrivé à Neal et à Henry, ce n’est pas ta faute, alors, il ne faut pas t’en vouloir.
Emma : Je ne m’en veux pas. (Regardant vers eux.) Je vous en veux à vous. Tout ça c’est arrivé parce que je vous ai écouté. Vous dites que le bien finit toujours par triompher, c’est pas vrai. Moi, je n’ai pas grandi dans un monde de conte de fées, mon expérience de la vie est différente et c’est là-dessus que je me base.
Mary Margaret : Et nous, on se base sur notre propre expérience. On veut seulement partager avec toi ce que la vie nous a appris.
Emma : Je sais, vous essayez de vous comporter en parents mais on a le même âge. La vie m’a appris autant de choses qu’à vous. Et tout ce que je veux, c’est retrouver mon enfant. J’aurais jamais dû rompre la malédiction, j’aurais dû m’enfuir avec Henry tant que c’était…
Mary Margaret : Aujourd’hui, vous seriez ensemble, on est passé à côté de ton enfance, Emma et toute notre vie, on le regrettera.
David : C’est pour ça qu’on est là, on ne veut pas que tu subisses la même chose et on va faire en sorte que ça n’arrive pas. On formera à nouveau une vraie famille.
Emma : (Haussant le ton.) Comment vous faites pour être toujours aussi exaspérant d’optimisme ?
David : Ça fait partie de ce qu’on est.
Emma : Pourquoi ? Reconnais que depuis que votre mémoire est revenue, depuis que vous vous rappelez que vous êtes Blanche-Neige et le prince Charmant, votre vie est devenue franchement, votre vie craint un max.
David : Non, on t’a retrouvée.
Emma : (Toujours en haussant le ton.) Mais on nous a enlevés à Henry et Neal et des tas d’autres personnes.
Mary Margaret : Écoute, je suis persuadée que l’instant où je cesserai de croire que tout va s’arranger, sera précisément celui où tout espoir sera perdu. (David met sa main sur son épaule.) On va retrouver Henry.
Gold : (Apparaissant sur le navire.) Non, vous ne le retrouverez pas. (Ils se retournent vers lui.)
Kilian : (Voyant sa nouvelle tenue.) Oh, je vois que tu as pris le temps de te changer, c’est vrai qu’il n’y avait rien de plus urgent à faire.
Gold : C’est moi qui le retrouverai.
Regina : On avait convenu qu’on partirait ensemble à sa recherche.
Gold : Personnellement, je n’ai jamais convenu de quoi que ce soit.
Emma : Pourquoi vous iriez seul ?
Gold : Mais pour réussir.
Emma : Qu’est-ce qui vous fait croire que moi je vais échouer ?
Gold : Comment réussiriez-vous ? Vous ne croyez pas en vos parents, vous ne croyez pas à la magie, vous ne croyez même pas en vous-même.
Emma : Depuis que j’ai tué un dragon, je crois en beaucoup de choses.
Gold : Vous ne croyez qu’en ce que vous voyez. Avez-vous déjà sauté dans le vide sans savoir ce qui vous attend ? Sans avoir la moindre certitude à laquelle vous raccrocher ? Je commence à vous connaître, mademoiselle Swan et malheureusement, en dépit de tout ce que vous avez vécu, vous êtes toujours cette garante de caution méfiante et obstinément rationnelle qui exige des preuves. Mais au pays imaginaire, ça ne fonctionne pas comme ça.
Emma : Je suis prête à tout pour le sauver.
Gold : Pour cela, il faudrait d’abord que quelqu’un vous dise quoi faire. Je regrette très chère, notre adversaire est trop redoutable pour que je vous serve de guide en permanence. Pour survivre ici, il faut avoir une imagination débordante. Hélas, ce n’est pas votre cas. (Il faut tourner la canne et celle-ci tombe au sol. Emma la regarde puis lève les yeux et Gold est désormais parti. Les autres ne savent pas quoi faire alors que la canne bouge toujours.)
Au pays imaginaire – Dans la jungle
Owen fait un feu de bois dans la jungle.
Henry : Vous allez faire cuire des brochettes ?
Owen : Non, je signale notre présence. Aidez-moi à ramasser des brindilles sèches, il faut prévenir le bureau central qu’on est là.
Tamara : Et si ça servait à rien de les prévenir ? S’ils avaient fait exprès de nous donner un faux émetteur.
Owen : Tu ne vas pas laisser ce gamin te coller ce genre d’idées dans la tête. (Ils entendent du bruit et des enfants perdus arrivent vers eux dont Felix.) Qui êtes-vous ?
Felix : Nous sommes le bureau central. Bienvenue au pays imaginaire.
Tamara : C’est ça le bureau central ? Une bande d’ados en haillons.
Henry : Ce ne sont pas des ados, ce sont les enfants perdus.
Felix : Tu es un malin, toi.
Henry : Pourquoi les enfants perdus voudraient détruire la magie ?
Felix : Qui a dit que nous voulions détruire la magie ?
Owen : C’était notre mission.
Felix : C’est ce qu’on vous a fait croire. Oui mais, ce que nous voulons, c’est ce garçon. Alors livrez-le nous.
Tamara : Avant, on veut savoir quel est le plan. Pour détruire la magie, pour retourner dans notre monde.
Felix : (En riant.) Vous ne retournerez pas dans votre monde.
Owen : (Le prenant de haut.) Dans ce cas, vous n’aurez pas le gamin.
Felix : Bien sûr que si. (Une ombre arrive et s’attaque à l’ombre d’Owen qui crie puis s’écroule au sol sous les yeux effarés de Tamara. Les ombres s’en vont.)
Tamara : Sauve-toi. (Henry s’enfuit.)
Felix : Ramenez-le-moi. (Les enfants perdus se mettent à courir vers Henry qui file à toute vitesse. Pendant ce temps, un enfant perdu lance une flèche vers Tamara qui lui transperce le dos. Elle s’écroule aussi et souffre de douleurs. Les enfants perdus s’en vont tandis qu’on voit Owen mort.)
Henry continue sa course dans la jungle alors que les enfants perdus le suivent toujours et tentent de le ramener. Il tombe au sol mais est rattrapé par quelqu’un.
Garçon : Lève-toi. (Il le cache derrière des feuillages.
Enfant perdu 1 : Il est parti de l’autre côté ? (Ils sont toujours à la recherche d’Henry.)
Enfant perdu 2 : Par ici, venez. (Le garçon enlève sa capuche.)
Henry : Merci.
Garçon : Peter et sa bande communique avec chaque grain de sable de cette île. Il faut que tu sois prudent.
Henry : T’es un enfant perdu ? (Le garçon enlève les liens des poignets d’Henry.)
Garçon : J’en étais un mais je me suis enfui. Ils me cherchent moi aussi.
Henry : Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Garçon : On parlera plus tard, il faut d’abord qu’on s’éloigne. Suis-moi. (Ils s’en vont.)
Au pays imaginaire – Sur le Jolly Roger
Emma fait des tractions grâce à une barre qui se trouve dans une pièce du navire. Elle pose ses pieds sur une banquette. Elle semble s’arrêter.
Kilian : (Entrant dans la pièce.) Oh, j’espère que vous n’arrêtez pas à cause de moi.
Emma : C’est pas trop mon genre. (Elle recommence.)
Kilian : Que faites-vous ?
Emma : Je me prépare pour la bataille.
Kilian : Ah, je suis un peu surpris que vous ayez besoin de vous préparer, je croyais qu’être prête pour la bataille était votre état naturel. Ne laissez pas Rumplestiltskin vous atteindre. (Elle descend de la banquette.)
Emma : Qu’est-ce que vous voulez ?
Kilian : Vous donner quelque chose. (Il a un objet dans la main qu’il met sur une table et semble chercher quelque chose.) Vous savez à une époque Baelfire et moi avons passé beaucoup de temps ensemble.
Emma : Il a toujours été Neal pour moi.
Kilian : Oui, bien sûr. (Il donne une canne.) C’était la sienne.
Emma : Je vous imaginais pas aussi sentimental.
Kilina : Je ne le suis pas. J’ai simplement pensé qu’elle pourrait vous être utile là où nous allons, pour la bataille. (Il donne une coupelle et il verse du rhum dedans.)
Emma : Merci.
Kilian : À Neal.
Emma : À Neal. (Ils choquent leurs coupelles et se mettent à boire.)
Dans la forêt enchantée – Dans un château – Présent
Neal est allongé sur un lit et il se réveille. Mulan est à côté de lui.
Mulan : Qui êtes-vous ?
Neal : Neal.
Aurore : (Arrivant avec le prince Philippe.) Il va mieux ?
Mulan : Assez pour être interrogé. (Aurore verse un verre d’eau.)
Aurore : Tenez, buvez, vous devez avoir soif. (Elle lui donne à boire.)
Neal : Je suis où exactement ?
Aurore : Dans notre royaume.
Neal : Et il est où votre royaume ?
Philippe : Dans la forêt enchantée.
Neal : Je suis revenu.
Aurore : Revenu ? Vous venez de ce monde ?
Mulan : Il ment, regarde comment il est habillé, il vient du même monde qu’Emma et Blanche-Neige.
Neal : Emma ? Emma Swan, vous la connaissez ?
Mulan : Vous aussi, vous la connaissez ?
Neal : (Se sentant mal.) C’était ma… c’était ma… tout ce que je peux vous dire, c’est qu’elle est en danger, elle a besoin de mon aide, il faut que je la retrouve. (Il tente de se lever et arrive à s’assoir.)
Philippe : Vous devez vous reposer, vous avez été gravement blessé. Vous avez dû être touché par une sorte de flèche. (Neal regarde sa blessure.)
Neal : Une flèche de calibre 45. Écoutez, je vais avoir besoin de votre aide, il faut que je sache si Emma et Henry vont bien.
Aurore : Vous… vous êtes le père d’Henry ? J’ai longtemps été sous l’emprise d’un sortilège, le charme du sommeil. Blanche m’a appris à contenir mes cauchemars et je suis maintenant capable de parcourir le monde des rêves pour y trouver ceux qui ont vécu la même chose que moi. Il est bien possible que je parvienne à communiquer avec eux. (Neal se met debout.) Si j’y arrive, que voulez-vous que je leur dise ?
Neal : Dites à Emma que je suis vivant et que je l’aime.
Au pays imaginaire – Sur le Jolly Roger – Présent
Emma et Kilian sont assis et continuent de discuter.
Emma : Il est resté combien de temps avec vous ?
Kilian : Assez longtemps pour me manquer à moi aussi. (Ils entendent un choc contre le navire.)
Emma : C’était quoi ça ?
David et Mary Margaret tentent de stabiliser le Jolly Roger.
Regina : (Arrivant près de la barre.) Dites tous les deux, à quoi vous jouer ?
Mary Margaret : On essaye de stabiliser le navire.
David : Accrochez-vous.
Kilian : (Arrivant à son tour sur le navire.) Préparez-vous à l’attaque.
Regina : Tu pourrais être un petit peu plus précis.
Kilian : (Tenant la barre.) Si vous avez une arme, je vous conseille de la sortir.
Emma : Il y a quoi là-dessous, un requin, une baleine ?
David : (Qui a rejoint Emma avec Mary Margaret.) Un kraken ?
Kilian : Pire encore. (Ils sont en train de regarder ce que c’est et ce sont des sirènes qui attaquent.) Des sirènes.
Emma : Des sirènes ?
Kilian : Oui, ce sont des créatures très déplaisantes.
Regina : Sans blague. (Elles continuent à faire le tour du navire.)
Kilian : Je vais essayer de les semer.
Emma : Ce n’est pas vrai, il y en a combien ? (Elles se mettent à les attaquer.)
David : Je ne vais pas laisser des poissons nous faire chavirer. (Il met un chiffon et des chaînes dans le canon.)
Mary Margaret : Viens.
Emma : Où tu vas ?
Mary Margaret : À la pêche. (Elles prennent le filet tandis que David vise le canon vers les sirènes. Il l’a fait brûlé, ce qui a provoqué une explosion ce qui a gêné les sirènes qui crient. Elles mettent le filet dans l’eau alors que David continue d’utiliser le canon. Elles essayent de le retenir.) On en a attrapé une. (Elles tirent pendant que les sirènes continuent de s’en prendre au navire.)
Regina : Quoi, une seule ? Elles sont des dizaines. (David utilise encore le canon.) Bon, cette fois ça suffit. (Elle utilise une boule de feu vers les sirènes alors qu’elle frappe trois fois, faisant fuir les sirènes. Tout est redevenu calme.) Voilà, elles sont parties.
Mary Margaret : Pas toutes visiblement. (Elle continue de tirer avec Emma le filet où se trouve une sirène.) On en fait quoi de celle-là ? (Regina la fait apparaître sur le navire. Elle gigote et tout le monde la regarde.)
Au pays imaginaire – Dans la jungle
Le garçon et Henry continuent toujours de fuir les enfants perdus qui les suivent. Ils s’arrêtent.
Enfant perdu 3 : Où il est passé ?
Enfant perdu 4 : Trouvez-le.
Enfant perdu 3 : Je crois qu’il est parti par là. Par là.
Garçon : Je crois qu’on les a semés.
Henry : Alors, on peut souffler cinq minutes.
Garçon : (Faisant oui de la tête.) Hmm. (Henry s’assoit.) T’es nouveau ici ? C’est l’ombre qui t’a enlevé toi aussi.
Henry : Non, j’ai été kidnappé par des gens qui travaillent pour Peter Pan.
Garçon : Je ne veux pas t’inquiéter mais s’il les a envoyés te chercher, c’est qu’il te veut vraiment. Et si Peter te veut vraiment, il t’aura d’une façon ou d’une autre.
Henry : Pourquoi Peter te recherche toi ?
Garçon : (Montrant une petite capsule.) À cause de la poudre de fée. Je lui en ai pris parce que je pensais qu’elle me permettrait de m’envoler et de rentrer chez moi mais ça ne marche pas. Ça n’a servi à rien.
Henry : T’en fais pas, je sais que ma famille va venir me sauver, t’auras qu’à t’enfuir avec nous.
Garçon : T’y crois réellement ? T’es pas le premier petit garçon à penser que sa famille va venir pour le délivrer.
Henry : Ma famille à moi est différente, on finit toujours par se retrouver quoi qu’il arrive.
Garçon : Mais il vaut mieux qu’ils ne te retrouvent pas sinon Peter leur arrachera leur ombre à tout jamais.
Henry : (Il se lève et met sa main sur l’épaule du jeune.) Ça va finir par s’arranger, je te le promets. Ne perds pas espoir. On va essayer de se faire oublier. Tu connais un endroit où les enfants perdus iront pas nous chercher ?
Garçon : Il n’y a qu’un endroit où ils ne pourraient jamais nous retrouver, les grottes de l’Écho. Mais c’est loin. (Ils entendent du bruit.)
Henry : Alors qu’est-ce qu’on attend pour y aller ? Montre-moi le chemin.
Enfant perdu 5 : Retrouvez ce garçon.
Enfant perdu 6 : Ne les laissez pas s’échapper. (Le garçon et Henry se remettent à courir.)
Dans la forêt enchantée – Dans le château d’Aurore
Aurore est allongée sur son lit et Philippe est à côté d’elle. Mulan est avec Neal.
Mulan : Vous vous sentez mieux ?
Neal : Oui.
Mulan : Comment êtes-vous arrivé ici ?
Neal : J’ai franchi une porte. J’étais blessé, je suis tombé, je croyais que j’allais mourir alors j’ai repensé à l’endroit où j’ai passé mon enfance. C’est comme ça que ça marche, les portes vous envoient là où votre esprit vous a conduit.
Mulan : Alors racontez-moi, comment est-il cet autre monde ?
Neal : Pour commencer, ils croient que ce monde-là n’est qu’un conte de fées. Une sorte de légende et qu’on est les personnages d’une histoire inventée.
Mulan : Une histoire qui parle de moi ?
Neal : Oui, il y a même un film sur vous qui est plutôt réussi.
Mulan : Qu’est-ce qu’un film ?
Neal : Euh… (Aurore se réveille et se lève.)
Aurore : C’est pire que je ne le craignais. Je n’ai pas pu dialoguer avec eux. J’aurais voulu faire davantage mais j’ai bien peur que nul ne puisse vous aider.
Neal : Mon père pourrait lui. Il ne laissait jamais rien au hasard, alors il a forcément laissé un truc derrière lui au cas où il reviendrait ici, un truc que je pourrais utiliser pour contacter Emma, la rejoindre. Il suffirait que j’aille à son château.
Philippe : Qui est votre père ?
Neal : Rumplestiltskin.
Au pays imaginaire – Dans la jungle
Gold continue sa marche dans la jungle et arrive au campement d’Owen et Tamara qui souffre avec la flèche dans le dos. Elle s’avance sur le sol et se trouve nez-à-nez avec lui.
Gold : Où est-il ? Où est Henry ? Attendez, ça ira mieux si je vous débarrasse de ça. (Il lui enlève la flèche avec son pouvoir et la guérit.)
Tamara : (Tentant de se relever.) Merci beaucoup.
Gold : Où est Henry ? Ils l’ont tué ?
Tamara : Non, je ne crois pas, je lui ai dit de prendre la fuite. C’est ce qu’il a fait et il s’est sauvé.
Gold : Où ça ?
Tamara : (Montrant une direction.) Dans la jungle. Peter le cherche, Peter Pan, c’est lui qui est derrière tout ça. Écoutez monsieur Gold, je vous jure que je ne savais pas pour qui je travaillais. (En pleurant.) Je suis vraiment navrée pour Neal. Je regrette sincèrement.
Gold : (S’agenouillant devant Tamara.) Je sais, vous n’étiez qu’un pion.
Tamara : Oui, vous croyez que vous pourrez me pardonner ?
Gold : Non. (Il arrache son cœur et le serre jusqu’à ce que ça soit de la poussière, elle meurt et tombe au sol. Il s’en va.)
Au pays imaginaire – Sur le Jolly Roger
La sirène est toujours sur le navire, agitant sa nageoire.
Kilian : Vous allez me balancer ce monstre par-dessus bord.
Regina : Non, maintenant on a un otage.
David : J’avoue que pour une fois je suis d’accord avec Crochet, ces créatures ont essayé de nous tuer.
Regina : C’est l’occasion de découvrir pourquoi.
Mary Margaret : Et comment ? En la torturant ? (La sirène prend un coquillage et le prend.)
Regina : Oui, si ça s’avère nécessaire. (Elle souffle dedans, provoquant un bruit sourd.)
Emma : C’était quoi ça ?
Sirène : Un avertissement. Laissez-moi partir sinon vous mourrez.
Dans la forêt enchantée – Dans le désert
Mulan est avec Neal à la recherche du château de Rumplestiltskin.
Mulan : Je peux vous poser une question ?
Neal : Je ne crois pas que j’arriverai à vous expliquer ce qu’est un film.
Mulan : Vous dites que vous voulez vous battre pour retrouver Emma mais elle n’a jamais parlé de vous quand elle était ici. Pour quelle raison ?
Neal : Je lui ai brisé le cœur. Je l’ai quittée pour qu’elle puisse accomplir son destin, pour qu’elle puisse rompre la malédiction. Par la suite, j’aurais pu partir à sa recherche, tenter de la revoir puis dire que je l’aimais. Mais je crois que j’avais peur qu’elle refuse de me pardonner alors j’ai choisi la solution de facilité, j’ai même pas essayé.
Mulan : Vous ne croyez pas suffisamment en l’amour pour dépasser votre crainte d’être rejeté.
Neal : Ouais et ça reste mon plus grand regret. Je ne souhaite à personne de connaître ça. (Ils continuent leur route.)
Au pays imaginaire – Dans la jungle
Henry et le garçon courent toujours à travers la jungle. Les enfants perdus sont à leur recherche.
Henry : Ils sont tout près, je les vois.
Garçon : C’est bon, on est presque arrivé. Viens, suis-moi. (Ils reçoivent une flèche mais elle atterri dans l’arbre.)
Henry : (Montrant une direction.) Ils essayent de nous barrer la route, ils savent qu’on va vers les grottes, il faut partir par là. (Ils se remettent à courir.)
Au pays imaginaire – Sur le Jolly Roger
David : (Prenant le coquillage de la main de la sirène.) Qu’est-ce que c’est que ça ? Qu’est-ce que tu as fait ?
Sirène : Laisse-moi retourner dans l’eau.
Regina : Dis-nous d’abord ce qu’on veut savoir. De toute façon, on te fera parler.
Mary Margaret : Ce n’est pas en la menaçant qu’on va la persuader de coopérer.
Regina : J’ai une soudaine envie de poisson grillé.
Kilian : La faire parler ne servira à rien, les sirènes sont des menteuses, on ne peut pas leur faire confiance.
Emma : Je suis assez d’accord.
Mary Margaret : Si ça se trouve, elles ont peur de Peter Pan. Si on la relâche, elles accepteront peut-être de nous aider.
Regina : Oui, ou alors elle reviendra avec ses copines pour tous nous tuer.
Sirène : Nous n’avons pas besoin de vous tuer, vous le ferez vous-même. Maintenant relâchez-moi. (Une tempête commence à arriver vers eux.)
David : Qu’est-ce qu’il se passe ?
Kilian : C’est une tempête, c’est elle qui l’a provoquée. Ne la laissez pas s’échapper. Si elle réussit à s’enfuir, elle nous laissera tous nous noyer. Tant qu’on la garde prisonnière, on a une monnaie d’échange.
David : (Il prend l’épée et la met sous le cou de la sirène.) Arrête cette tempête et on te laissera partir. (Elle ne veut pas alors il est prêt à lui trancher la gorge, ce que ne veut pas Emma.)
Emma : Non !
Regina : Ah, ah, j’aime mieux ça, allez-y. Découpez-la moi en filet. (Il est prêt à le faire mais renonce.)
David : Non. Nous ne sommes pas des barbares.
Regina : Ce qu’on va bientôt être, c’est mort.
Kilian : (Tentant de tenir la barre.) Attendez, je vais essayer de l’éviter. Au cours de ma carrière de pirate, j’ai échappé à bien des tempêtes.
Regina : Arrête ça tout de suite où je te tue.
Mary Margaret : On n’est pas des assassins.
Sirène : Si vous l’êtes et c’est ce qui causera votre perte.
Mary Margaret : J’en étais sûre, il faut la relâcher.
Regina : Cette dégoulinade de bons sentiments, ça marchait peut-être dans la forêt enchantée mais pas ici. Ici, c’est le pays imaginaire. (Ils sont secoués par la tempête qui approche de plus en plus.)
David : Vas-y doucement pirate.
Kilian : Ce n’est pas moi, c’est le navire. On prend l’eau. (La sirène sourit.)
Regina : Vous m’autorisez à réduire cette pimbèche en cendres.
David : Non.
Mary Margaret : Si vous la tuez, tout son peuple nous vouera une haine viscérale.
Kilian : La reine a raison, elles ont déjà essayé de nous tuer une fois.
Emma : (En criant.) Stop, ça suffit, il faut qu’on réfléchisse, qu’on en discute ensemble.
Regina : J’ai déjà bien assez réfléchi. (Elle transforme la sirène en statue de bronze.) Voilà, cette fois la tempête devrait s’arrêter.
Emma : Regina, qu’est-ce que vous avez fait ?
Regina : (Voyant la tempête arriver.) Non.
Emma : Qu’est-ce que vous avez fait ? (Ils tentent de se protéger devant la tempête dont la montée des eaux provoque un chavirement. Ils s’accrochent comme ils peuvent.)
Dans la forêt enchantée – Dans le château de Rumplestiltskin
Neal et Mulan arrivent dans le château et entrent dans une pièce.
Mulan : Il semble à l’abandon.
Neal : (Regardant dans une coupe où il goûte au liquide qu’il y a dedans.) Non, quelqu’un vit ici. (Une flèche arrive sur lui, il recule.)
Robin des Bois : La première flèche était une mise en garde, gente dame. C’est la première règle de la chevalerie.
Mulan : (Après avoir sorti son épée, elle la met devant elle.) Qui êtes-vous ?
Robin des Bois : (Descendant de la fenêtre, il enlève sa capuche et vise Mulan avec son arc.) Je m’appelle Robin.
Neal : (S’approchant de Mulan.) Sérieusement, Robin des Bois.
Robin des Bois : J’aimerai m’incliner mais mon carquois m’en empêche. Alors dites-moi, de quel droit violez-vous ma propriété ?
Mulan : Ce château appartient au Ténébreux. C’est vous qui violez sa propriété.
Robin des Bois : Personne ne l’a revu depuis la malédiction, si jamais il réapparaît, je m’empresserai de quitter les lieux.
Neal : Non, ce n’est pas la peine, le château est à vous si vous le voulez. Laissez-moi seulement jeter un coup d’œil.
Robin des Bois : Qui êtes-vous pour réclamer un tel privilège ?
Neal : Dans ce monde on m’appelle Baelfire. Je suis son fils. (Robin baisse son arc.)
Robin des Bois : (En ricanant.) Je vous prie de m’excuser. Si vous voulez bien vous donner la peine.
Neal : Ma parole vous suffit ?
Robin des Bois : (En rangeant sa flèche.) Nul n’oserai se prétendre son fils sans l’être.
Neal : Oui, c’est vrai.
Robin des Bois : Votre père n’aurait pas toléré une imposture de ce genre. Il ne valait pas mieux le provoquer.
Neal : Vous connaissiez mon père ?
Robin des Bois : Nos chemins se sont croisés une fois, en effet.
Neal : La plupart des gens qui croisent son chemin finissent mal.
Robin des Bois : Il s’en est fallu de peu mais il m’a laissé la vie sauve. Je lui suis redevable.
Neal : Et je ne vous cache pas que ça m’arrange. Je cherche quelque chose qu’il pourrait avoir laissé ici. (Il regarde dans la pièce.) Un objet magique.
Robin des Bois : Navré de vous décevoir mais quand je suis arrivé, le château avait déjà été mis à sac alors que la malédiction venait à peine de s’accomplir. Il ne restait aucun objet de valeur.
Neal : Oui mais les voleurs ne prennent que ce qui attire leur regard. (Il regarde au sol et voit un bâton qu’il prend.)
Mulan : Qui a-t-il de magique dans une vieille canne en bois, elle appartenait sûrement à un des voleurs.
Neal : Non, elle était bien à lui. (Il montre la canne.) Vous voyez ces encoches ? Il se servait de cette canne pour me mesurer et voir à quel point je grandissais. (Il la fait tourner dans tous les sens et fait apparaître une porte sur le mur.)
Robin des Bois : Je me suis servi de cette canne une dizaine de fois. Elle n’a jamais révélé la moindre porte secrète.
Neal : Mon père ensorcelait les objets du quotidien, ce qui n’était qu’un bout de bois sans intérêt entre les mains d’un pillard devenait magique dans les siennes.
Mulan : Ou dans celles de son fils unique.
Neal : Ouais, il appelait ça la magie du sang. Ça paraît peut-être difficile à croire mais pour lui la famille passait avant tout le reste.
Robin des Bois : Alors, qu’y-a-t-il derrière ?
Neal : On va vite le savoir. (Ils s’approchent de la porte secrète.)
Au pays imaginaire – Sur le Jolly Roger
Kilian et Emma tentent de naviguer comme ils le peuvent à travers la tempête.
Emma : (En criant.) Je croyais que vous savez comment échapper à une tempête.
Kilian : (En criant ; pendant que Mary Margaret regarde la tempête.) Ce n’est pas une tempête, c’est une véritable damnation.
Mary Margaret : Pourquoi vous avez fait ça ?
Regina : Vous insinuez que ce qu’il se passe est de ma faute.
Mary Margaret : Je vous ai dit de ne pas faire de mal à cette sirène.
Regina : Moi au moins j’ai essayé de résoudre le problème, on ne peut pas en dire autant que vous.
Mary Margaret : (En criant de plus en plus.) Ramenez-la à la vie ! (Kilian et Emma tentent tant bien que mal à avancer dans cette mer déchaînée.) Rendez-lui son apparence normale.
Regina : Et ensuite ? Vous comptez la rallier à votre cause avec des bisous à la fraise et des autocollants de licorne.
Mary Margaret : Étant donné que votre plan a échoué on pourrait au moins essayé.
Regina : Vous n’êtes vraiment qu’une princesse naïve.
Mary Margaret : Et vous vous êtes une… (Elle donne un coup de poing dans le visage de Regina qui tombe.)
Regina : (Se relevant.) Quelle force.
Mary Margaret : Vous n’avez encore rien vu. (Un éclair s’abat sur les voiles. Elle continue de crier.) Je commence à en avoir assez que vous me gâchiez continuellement la vie.
Regina : C’est moi qui vous gâche la vie ?
David : (Voulant les arrêter.) Hey ! (Regina donne à son tour un coup de poing dans le visage de Mary Margaret. David veut les séparer mais Kilian l’en empêche.)
Kilian : Reste ici, laisse ces deux mégères régler ça entre elles, j’ai besoin de toi.
David : Personne ne traite ma femme de mégère. (Il s’en prend à Kilian et une bagarre commence tout comme celle entre Mary Margaret et Regina. La tempête est de plus en plus violente.)
Emma : (Tenant la barre.) Arrêtez !
David tente de retourner le crochet contre Kilian et Regina attaque toujours Mary Margaret. Emma regarde la tempête et comprend que c’est leurs confrontations qui la provoquent.
Emma : Ce n’est pas la sirène, c’est nous. Si vous n’arrêtez de vous battre, on va tous y rester. Vous ne voyez pas que c’est nous qui provoquons cette tempête. (Mary Margaret reçoit encore un coup de poing dans la figure et les hommes se battent toujours. Emma s’en va de la barre et monte sur le bord du navire en s’accrochant à la corde.) Hey ! (Ils se battent toujours autant.) Stop ! Je sais ce qu’il faut faire, écoutez-moi. (La tempête continue sur le même rythme alors qu’ils se battent toujours autant. Emma prend la décision de sauter par-dessus bord.)
David : (La voyant faire.) Emma !
Mary Margaret : (Elle s’arrête de se battre.) Emma !
David : (Arrêtant de se battre, il rejoint le bord.) Emma ! (Ils vont tous au rebord et Mary Margaret crie en étant inquiète. Une poulie tombe dans l’eau et frappe Emma dans le dos sous l’effet de la vitesse. Elle se met à couler.)
Au pays imaginaire – Dans la jungle
Henry et le garçon continuent de courir dans la jungle mais ils arrivent près d’un précipice.
Henry : Oh fais gaffe.
Garçon : Oh.
Enfant perdu 6 : Ils sont là. On y va.
Henry : Qu’est-ce qu’on fait ? Il y a un autre chemin qui va aux grottes de l’Écho ?
Garçon : Non, on est fait comme des rats. (Il prend la fiole contenant de la poussière de fée.) Si je leur donne la poudre de fée, ils nous laisseront peut-être la vie sauve.
Henry : Alors tu abandonnes ?
Garçon : On n’a plus d’autre choix. On est coincé ici. C’est fini.
Henry : (Prenant la fiole.) Non, voilà notre porte de sortie.
Garçon : Quoi ? Qu’est-ce que tu fais ? (Henry le fait reculer.)
Henry : Je nous donne un peu d’élan.
Garçon : Pourquoi faire ?
Henry : Tout le monde sait que la poudre de fée sert à voler.
Garçon : On ne peut pas voler, j’ai essayé, ça n’a pas fonctionné.
Henry : Ça c’est parce que tu n’y croyais pas vraiment.
Garçon : Et j’y crois encore moins maintenant.
Henry : Ça fait rien. (Il ouvre la fiole.) Parce que moi j’y crois. (Il se met à courir, entraînant le garçon. Ils sautent et la poudre de fée fait le tour d’eux, leur permettant de s’envoler. Ils volent au-dessus de la jungle et les enfants perdus arrivent à leur tour, les regardant faire. Ils sourient.)
Au pays imaginaire – Sur le Jolly Roger
Mary Margaret : (En criant.) Emma !
Regina : (Alors qu’Emma, inconsciente, coule.) Quelle idiote !
Mary Margaret : Regina, ramenez-la à bord.
Regina : Je n’y arriverai pas avec cette tempête. Je ne vois même pas où elle est. Je ne ramènerai que de l’eau et la moitié de sa jambe. (David se met au-dessus du rebord pour sauter mais Kilian tente de l’en empêcher.)
Kilian : Non attends.
David : Elle va se noyer.
Kilian : Et toi aussi alors laisse-moi faire. (Donnant une corde.) Tenez, attachez-le. (David met de la corde autour de sa taille et Kilian tient la corde. David saute dans l’eau et cherche Emma. Tout le monde regarde s’ils ne reviennent pas, alors ils tirent sur la corde. David continue de la chercher et la voit. Il la remonte à la surface.) Il l’a attrapée, remontez-les. (Ils se mettent à tirer de toutes leurs forces. Kilian a attaché la corde sur une partie de la voile.) Vous pouvez lâcher. (Il tire sur la poulie, ce qui ramène David et Emma au bord du navire. Mary Margaret l’aide à prendre Emma et la mettre sur le pont. David remonte après. Elle est inconsciente.)
David : Emma.
Mary Margaret : Oh, non. (Emma crache de l’eau et reprend ses esprits. Mary Margaret et David sourient de voir Emma en vie alors que les nuages s’écartent pour laisser passer la lune. La tempête est passée.
Emma : Je vous l’avais dit. (Ils peuvent continuer leur chemin jusqu’à l’île.)
Au pays imaginaire – Dans la jungle
Gold continue sa marche dans la jungle à la recherche d’Henry. Il s’assoit sur un rochet.)
Gold : Tu ne viens même pas me dire bonjour, très cher. (Felix arrive près de lui.)
Felix : Bonjour, Rumplestiltskin. (Ce dernier fait un geste de bienvenue.) Peter te souhaite la bienvenue sur l’île. Il m’a demandé de te dire qu’il était très heureux de te revoir.
Gold : Oh, j’en suis persuadé.
Felix : Il veut aussi que tu saches que tu peux rester au pays imaginaire aussi longtemps que tu le souhaites mais à une condition.
Gold : Avec lui il y en a toujours une.
Felix : Tu ne dois pas chercher à retrouver le jeune garçon. Si tu le faisais, cela ferait de toi l’ennemi de Peter Pan.
Gold : Dans ce cas, on dirait que rien n’a changé.
Felix : Si tu lui déclares la guerre, tu n’as aucune chance de survivre.
Gold : (En rigolant.) Le problème n’est pas de savoir si j’ai une chance de survivre (il se lève) puisqu’on sait tous les deux ce qui m’attend. Non en fait, la seule vraie question c’est (il s’avance vers lui et le prend par la veste) combien d’entre vous je vais emmener avec moi.
Felix : C’est la réponse que je dois lui transmettre.
Gold : C’est ma réponse.
Felix : Dans ce cas, je suppose que nous sommes amenés à très vite nous revoir dans des circonstances nettement moins amicales.
Gold : Tu peux y compter. (Il le relâche et s’en va.)
Felix : Pas si vite, je n’ai pas terminé. (Il s’arrête et se retourne vers Felix.) Il avait aussi un petit cadeau pour toi. (Il lui lance une petite poupée en chiffon qui tombe au sol. Gold le ramasse. Il se met à pleurer et Felix s’abaisse à sa hauteur.) C’est bizarre hein, comme certaines choses auxquelles on n’a pas pensé depuis toutes ces années sont encore capables de nous faire pleurer. (S’en allant avec son bâton.) À la prochaine, Ténébreux. (Gold continue de pleurer en approchant la poupée près de lui.)
Dans la forêt enchantée – Dans le château de Rumplestiltskin
Neal ouvre la porte et voit plein d’objets qui s’y trouvent dont des livres.
Neal : (Voyant une boule blanche.) J’ai passé toute ma vie à fuir la magie. Maintenant, c’est la seule chose qui puisse m’aider. (Il la touche et se concentre mais rien ne se passe.) Ça ne marche pas, comment ça se fait ? (Il l’amène et la pose sur une table.)
Mulan : Il ne faut pas que vous pensiez à un endroit, il faut que vous pensiez à elle, à Emma. Et surtout à ce que vous ressentez pour elle. (Il suit ce qu’elle a dit, la touche et ça fonctionne, il voit Emma dans un endroit.)
Neal : (Il la relâche.) Oh non. C’est pas possible.
Robin des Bois : Qu’y-a-t-il, vous ne la voyez pas ?
Neal : Si mais elle n’est pas à Storybrooke. (Il voit passer Emma.) Elle est au pays imaginaire.
Au pays imaginaire – Sur une île
Tout le monde a accosté sur une île et ils sont désormais sur la plage du pays imaginaire.
Regina : On n’est pas obligé de procéder de cette façon. Je peux réparer le navire, mes pouvoirs magiques sont suffisamment puissants pour ça, on pourra mettre le plan de Crochet à exécution.
Emma : Une attaque surprise ? Soyons pas naïfs, mais votre magie va vite nous servir parce que Peter Pan sait déjà qu’on est là. Alors, ça ne sert plus à rien de se précipiter. Gold avait raison, cette île ne se dévoile que si on y croit et on était tous bien trop occuper à s’étriper pour vraiment croire à quoi que ce soit. Ça vaut aussi pour moi, je ne prétends pas avoir fait mieux que les autres mais c’est le moment de commencer à croire pas en la magie mais en chacun d’entre nous.
Regina : Vous voulez qu’on devienne amis ? Après tout ce qu’on s’est infligé les uns aux autres.
Emma : Non, je n’ai pas dit ça. Je sais qu’entre nous il y a des tensions voire de la haine.
Kilian : C’est faux, il arrive même que vous me plaisiez, du moins quand vous ne me hurlez pas.
Emma : On n’a pas besoin de devenir amis, mais il n’y a qu’un seul moyen de retrouver Henry et c’est de faire l’effort de coopérer.
David : Quoi ? Avec elle et avec ce type ? Non, je ne suis pas d’accord. On doit faire les choses dans les règles.
Emma : (S’approchant de son père.) Non, pas forcément. Tout ce qui compte, c’est qu’on réussisse et c’est pour ça qu’il va falloir qu’on assume ce qu’on est. Un héros, une méchante ou bien un pirate. Il n’y pas de bien et de mal. On aura besoin des compétences de chacun, qu’on les approuve ou pas.
Regina : Et vous, c’est quoi votre compétence ? Sauveuse ?
Emma : Je suis une mère et je suis la meneuse de ce groupe alors soit vous m’aidez à récupérer mon fils soit vous vous écartez de mon chemin. (Elle s’en va en prenant son épée et tout le monde la suit. David prend son épée et s’en va à son tour. Kilian passe à côté de Regina, lui faisant comprendre qu’elle a raison. Ils la suivent dans la jungle.)
Au pays imaginaire – Près de la jungle
Le garçon et Henry sont toujours en train de voler au-dessus de la jungle. Il montre une direction et ils tombent dans un endroit de la jungle.
Henry : Tu vois, il suffit d’y croire et tout devient possible.
Garçon : (Prenant un ton grave.) Si tu savais à quel point c’est vrai Henry.
Henry : (Surpris.) Comment… Comment tu peux savoir que je m’appelle Henry. Je ne te l’ai jamais dit.
Garçon : Disons que c’est une devinette. Une énigme que tu dois résoudre.
Henry : Tu m’as menti. Tu es un enfant perdu, tu travailles pour Peter.
Garçon : Pas tout à fait. (Il s’approche de lui.) En fait, je suis Peter Pan.
Henry : Mais t’as dit à Greg et Tamara que la magie était maléfique et que tu leur montrerais comment la détruire. Pourquoi ?
Peter Pan : Parce que j’avais besoin de leur aide et c’est tellement plus facile d’inciter une personne à haïr la magie qu’à y croire.
Henry : Pourquoi tu m’as fait venir ici ?
Peter Pan : Ça fait longtemps maintenant que je suis à la recherche de quelque chose d’essentiel, quelque chose de plus insaisissable que le plus grand de tous les mystères.
Henry : Quoi ?
Peter Pan : Le cœur du plus pur des croyants. Quand tu t’es emparé de la poudre de fée et que tu as sauté de la falaise, (il tape trois fois sur une branche d’arbre) tu as confirmé mes soupçons. C’est toi l’heureux propriétaire de ce cœur exceptionnel. Et maintenant, ton cœur et toi vous m’appartenez. (Il prend un couteau et le lève en l’air. Il se met à crier.) Venez tous me rejoindre. (Les enfants perdus arrivent et forment un cercle autour d’Henry.) On va jouer.