Précédemment dans Once upon a Time
Au pays imaginaire – Dans la jungle - Présent
Regina : Faites sortir votre colère. Vous sentez ça ?
Emma : Quoi ?
Regina : La fumée. (Le feu de bois se remet à s’allumer comme par magie.)
David : Je suis condamné à rester sur cette île. Si je la quitte, je meurs.
Au pays imaginaire – Dans le campement de Gold
Regina : Peut-être qu’on n’est pas forcé de le tuer, on peut peut-être trouver une autre solution.
Gold : J’ai peut-être ce qu’il faut.
Au pays imaginaire – Sur la plage
Ariel est dans l’eau et Regina lui demande d’aller à Storybrooke pour demander de rapporter un objet.
Ariel : Pourquoi je vous obéirai ?
Regina : La ville où je veux t’envoyer a au moins un habitant qui t’es cher, le beau prince Eric.
Au pays imaginaire – Dans un campement
Peter Pan : (À Gold.) Une gentille demoiselle t’attend là-bas à Storybrooke. Belle, c’est ça ?
Storybrooke – Cinq jours plus tôt
Belle et Gold ont une discussion sur le port avant que ce dernier ne prenne place dans le Jolly Roger.
Gold : Tu dois rester ici.
Belle : Non, pourquoi, je, je veux vous aider à les retrouver.
Gold : Parce que Greg et Tamara n’ont pas agit seul, d’autres vont venir. (Donnant un papier à Belle.) C’est un charme de protection. La ville deviendra invisible, personne ne pourra la retrouver.
Belle : Mais alors comment tu feras pour revenir auprès de moi ? (Alors que David s’en va au-dessus du pont, Belle n’obtient pas de réponse.) Tu ne reviendras pas, c’est ça ?
Gold : La prophétie est claire, Henry est le garçon qui causera ma perte mais c’est aussi mon petit-fils. Je dois le sauver.
Belle : Écoute, je comprends mais je sais aussi que nul ne peut dire exactement de quoi l’avenir sera fait. Je suis certaine que je te reverrai. (Ils s’embrassent et le Jolly Roger continue sa route vers le portail et tombe dedans. Belle pleure. Archie et les nains arrivent vers elle en courant.)
Leroy : Ils ont réussi, ah, ils nous ont tous sauvés. Ils nous ont sauvés, hein ? Ce sont des larmes de joie ? (La mère supérieure arrive aussi.)
Archie : Belle, qu’est-ce qu’il y a, ça ne va pas ?
Mère supérieure : Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Où sont tous les autres ?
Belle : (En pleurant.) Ils ont réussi à détruire le diamant magique mais ceux qu’ils l’ont activé, Greg et Tamara ont ensuite kidnappé Henry et lui ont fait franchir une porte.
Mère supérieure : Une porte ? Où mène-t-elle ?
Belle : Ça j’en sais rien. Les autres sont tous partis à leur poursuite sur le voilier de Crochet.
Leroy : Pourquoi t’es pas avec eux ?
Belle : Parce qu’il fallait que je reste ici. (Elle montre le bout de papier. Elle sort une fiole et déplie le papier où se trouve une inscription. La mère supérieure regarde ce qu’il y a de marquer.)
Mère supérieure : C’est un charme de protection. Pour quoi faire ?
Belle : Rumple a dit que, il a dit que d’autres allaient venir. (Ils sont tous abasourdis.)
Près de Storybrooke – Sur la route
Une voiture rouge continue sa route vers Storybrooke. Deux hommes s’y trouvent à l’intérieur de celle-ci.
Storybrooke – Dans la mine
Archie, Belle, les nains et la mère supérieure sont dans la mine.
Leroy : Et qui sont ces gens qui doivent venir d’après Gold ?
Belle : Il n’a pas précisé. (Leroy prend sa pioche. Les autres nains en font autant.)
Archie : Dans ce cas, inutile de paniquer, c’est vrai, pour autant qu’on sache, ce n’est qu’une précaution, n’est-ce pas ?
Belle : Ben, il a dit qu’ils travaillaient aussi pour les personnes qui ont essayé de détruire Storybrooke.
Leroy : On peut paniquer, maintenant ?
Archie : Oui, enfin, un petit peu, peut-être.
Belle : Tout se passera bien si on arrive à mettre en place cette protection avant qu’ils arrivent.
Leroy : Attention ma petite, les mines sont des endroits très dangereux.
Belle : (Lisant le papier.) De la poussière de fée ?
Mère supérieure : Il y en a partout dans la roche. Il nous suffit de trouver un filon pour répandre la magie dans toute la ville.
Leroy : Bon, on n’a pas le temps de siffler, allez, piochez, allez. (Les nains utilisent la pioche pour détruire la roche.)
Sur la route de Storybrooke
Les hommes sont toujours en train de rouler dont un qui regarde le plan où est tracé une ligne avec le nom de Storybrooke marqué dessus.
Storybrooke – Dans la mine
Les nains piochent toujours. De la poudre de fée apparaît.
Leroy : Stop. (Belle s’approche de la roche avec la fiole mais s’arrête.) Qu’est-ce qu’il y a ?
Belle : Ben, en fait, je n’ai jamais encore jamais jeté de sort. (Se tournant vers la mère supérieure.) Il vaut peut-être mieux que vous le fassiez.
Mère supérieure : Non, monsieur Gold vous a confiée cette mission pour une bonne raison, il faut simplement croire en vous-même.
Belle : (Hochant la tête.) D’accord. (Elle met le liquide dans le trou de la roche mais rien ne se passe.)
Leroy : Faudrait peut-être y croire un peu plus fort.
Belle se concentre et une traînée orange sort de la roche et va vers l’extérieur de la mine. Elle passe par une bouche d’égout et arrive près de la bibliothèque. Elle se met à faire le tour de la ville quand les deux hommes s’approchent de la ville. Le conducteur accélère pour se dépêcher à entrer dans la ville. La barrière arrive près de la frontière et ils entrent juste à temps, la barrière fait tomber le pare-choc arrière et ils s’arrêtent au milieu de la route. Ils regardent derrière eux pour voir que c’est à terre puis se mettent à partir, laissant le pare-choc à la frontière.
OUVERTURE
La bibliothèque de Storybrooke apparaît.
Au pays imaginaire – Aujourd’hui
Gold fait un schéma de Storybrooke sur le sable.
Ariel : (Assise sur un rocher.) C’est Storybrooke ?
Gold : Tu te sens capable d’y aller ?
Ariel : C’est loin, je vais devoir passer d’un monde à l’autre mais j’y arriverai.
Gold : Si tout s’est passé comme prévu, (il prend un coquillage au sol) Storybrooke sera dissimulé par un charme de protection très puissant. Quand tu arriveras là-bas, attends d’être près du rivage pour refaire surface afin d’être dans les limites de la ville.
Ariel : Et après, que veux-tu que je te rapporte ?
Gold : Un objet qui nous aidera à vaincre Peter.
Ariel : Je vais avoir besoin d’un peu plus de détails pour le trouver.
Gold : Je regrette, (il lâche le bâton) Peter a des oreilles partout. T’en dire plus serait trop risqué. (Il utilise ses pouvoirs pour ensorceler le coquillage.)
Ariel : Alors, comment saurais-je ce que vous voulez ?
Gold : Cherche une femme prénommée Belle et donne lui ceci. (Il lui lance le coquillage.) Elle saura ce qu’il faut faire.
Ariel : (Rangeant le coquillage dans sa sacoche.) Belle, à Storybrooke, entendu. Et Eric ? Comment vais-je le retrouver dans ce monde ?
Regina : Nous en reparlerons quand tu auras accompli ta mission. Il faut que tu es une motivation. Le bracelet que tu as là ne te donnera des jambes que pour vingt-quatre heures.
Ariel : Comment puis-je être sûre que vous tiendrez votre promesse à mon retour ?
Regina : Tu vas être forcée de me faire confiance. (Elle va dans l’eau.)
Au pays imaginaire – Dans un campement
Peter et Felix sont assis et le premier semble sursauter.
Felix : Qu’est-ce qu’il y a ?
Peter Pan : Quelqu’un part du pays imaginaire.
Felix : Où ça ? Que doit-on faire pour l’en empêcher ?
Peter Pan : C’est trop tard. Ne t’en fais pas Felix, il nous suffit de prévenir nos amis qui se trouvent sur place.
Felix : À Storybrooke ?
Peter Pan : Ils sauront gérer la situation. Mais cela nous force à précipiter un peu nos projets. Nous allons devoir préparer Henry. (Il se lève.) Il faut aussi que je parle à notre ami qui se trouve dans l’autre cage. (Ils la regardent en souriant.)
Au pays imaginaire – Dans le campement du groupe
Emma : Piéger son ombre ? C’est ça ta solution pour nous faire sortir d’ici ?
Neal : Malheureusement c’est le seul moyen.
David : On croyait que tu avais appris à naviguer en suivant les étoiles ?
Neal : Je sais naviguer en suivant les étoiles mais je ne sais pas voler.
Mary Margaret : C’est pour ça qu’on a besoin de l’ombre de Peter.
Neal : Et qu’on va devoir la capturer.
Emma : La capturer ? On ne s’est jamais retrouvé à moins de cinq mètres de lui sans qu’il le veuille. Alors, le coincer pour lui piquer son ombre, ça me paraît difficilement réalisable.
Kilian : Certes, mais l’ombre de Peter est rarement avec lui, c’est une entité distincte qui peut accomplir sa volonté à des kilomètres d’ici.
David : En quoi ça peut nous être utile ?
Neal : Ça veut dire qu’on peut piéger son ombre sans être obligé de s’approcher de Peter, du moins si on sait où chercher. Et je sais où chercher.
Emma : D’accord. Toi et moi on va attraper cette ombre.
Kilian : Je viens avec vous. (Ils se lèvent.) C’est une expédition périlleuse, il vaut mieux que nous soyons deux à bien connaître l’île.
Neal : C’est vrai, merci.
David : Pendant ce temps, nous on prévient Clochette qu’on a trouvé un moyen de repartir et on s’assure qu’elle tiendra sa promesse de nous mener au campement.
Emma : OK, on se retrouve chez Clochette, ensuite on délivre Henry et on repart pour Storybrooke. (Ils s’en vont chacun de leur côté et David voit que Mary Margaret ne le regarde pas.)
Storybrooke – Sur une plage
Leroy et les nains sont en train de manger sur une plage.
Joyeux : Il faut que je vous avoue un truc. Vous savez que j’adore Blanche et Charmant mais en toute franchise, je dois dire que je suis soulagé qu’il ne soit pas là en ce moment.
Leroy : Dis pas de bêtise.
Joyeux : Non mais sérieusement, (Leroy boit) ça fait que cinq jours mais c’est la première fois qu’il se passe autant de temps sans que personne ne soit tué.
Clark : Pas de spectre.
Prof : Pas de géant qui piétine ma voiture.
Dormeur : C’est vrai que c’est plus reposant. (Il mange à son tour.)
Leroy : Oh la ferme, je ne veux plus vous entendre dire des trucs pareils. Blanche et Charmant vont bientôt revenir et notre vie sera plus paisible que maintenant. (Leroy voit une nageoire sortir de l’eau. C’est Ariel.)
Ariel : Bonjour. (Leroy se lève.) Je m’appelle Ariel. (Elle met son bracelet et sort de l’eau pendant que les nains s’approchent d’elle.) Savez-vous où je pourrais trouver une femme prénommée Belle ? (Un des deux hommes les regarde à travers des jumelles.)
Homme : Le bureau central avait raison, elle est venue. Qu’est-ce qu’on fait ?
Homme avec des lunettes : On obéit aux ordres et on cherche à savoir ce qu’elle vient faire ici. Ensuite, on fait en sorte qu’elle ne reparte jamais de cette ville.
Chez Granny – Storybrooke
Belle reçoit une assiette avec un hamburger dessus au comptoir.
Granny : Qu’est-ce qu’il ne va pas ? Qu’est-ce qu’il y a ? Trop de fromage, pas assez de fromage.
Belle : (En souriant.) Non. Je… Je crois que je n’ai pas très faim aujourd’hui.
Archie : (S’asseyant à côté d’elle.) C’est le quatrième cheeseburger que vous renvoyez en cuisine cette semaine. C’est à cause de monsieur Gold, c’est ça ?
Granny : En tout cas, ce n’est pas à cause de ma cuisine. (Elle s’en va.)
Archie : Il vous manque ?
Belle : Oui. Et surtout, il a dit que ce voyage lui serait fatal, alors, j’aimerai pouvoir, j’aimerai pouvoir faire quelque chose. L’aider à sauver Henry.
Archie : Vous avez protégé Storybrooke, ça me paraît au moins aussi important.
Belle : Oh non, tout ce que j’ai fait c’est versé une potion sur un gros rocher, ce sont les nains qui ont fait tout le travail.
Archie : Écoutez, vous aimeriez être une héroïne ? Et bien vous en êtes une, vous avez empêché les méchants de nous retrouver.
Belle : Quels méchants au juste ? Il faut se rendre à l’évidence, personne ne menace cette ville. Il n’a pas voulu que je vienne avec lui parce qu’il n’a pas besoin de moi. (Leroy entre dans le restaurant.)
Leroy : Je ne suis pas de ton avis ma petite. (Ariel est avec lui.) Parce que cette demoiselle est venue de très loin à la nage pour te parler.
Granny : (Voyant la tenue d’Ariel.) Vous n’avez pas vu la pancarte, chaussures et tenue correcte exigée sinon on reste dehors.
Leroy : Ah bon, il y a code vestimentaire pour rentrer ici ? Je me souviens de certaines tenues de Ruby qui brûlaient carrément la rétine.
Belle : Qui es-tu ? Qu’est-ce… qu’est-ce que tu fais ici ?
Ariel : Je viens du pays imaginaire, c’est Rumplestiltskin qui m’envoie.
Belle : (Surprise.) Qu’est-ce que tu dis ? Il… Il est encore vivant ?
Ariel : Oui, et il m’a demandée de te donner ceci. (Elle lui donne le coquillage.)
Dans la boutique de Gold – Storybrooke
Belle : Un dollar des sables ? Hmm, qu’est-ce qu’il veut que je fasse avec ça ? (Ariel met d’autres vêtements.)
Ariel : Je ne sais pas, je ne suis que la messagère. (Belle met la loupe devant le coquillage qui s’anime, Ariel le voit.) On dirait que tu as trouvé toute seule. (Le corps de Gold apparaît qui lui délivre un message.)
Gold : Belle, j’espère que tu as réussi à mettre le charme de protection au passage. Ceux qui veulent entrer dans la ville sont bien plus dangereux que je l’avais imaginé au départ. Ils sont manipulés par Peter Pan. Je t’ai dit que j’allais devoir mourir pour sauver Henry, j’ai trouvé un autre moyen. Je peux vaincre Peter Pan et rester en vie mais seulement si tu me fais parvenir un objet qui se trouve dans la boutique. L’objet en question est caché mais je sais que grâce à la force de notre amour, tu le trouveras. (Le coquillage s’arrête de briller.)
Ariel : Il aime se montrer énigmatique.
Belle : (Toute contente.) Il me demande mon aide. Il me demande de les sauver, lui, Henry et tous les autres.
Au pays imaginaire – Dans le campement du groupe
Mary Margaret semble énervée en rangeant les affaires qui se trouvent au sol ainsi que ses flèches. Elle prend un sac.
David : Attends, je vais le porter.
Mary Margaret : (Sur un ton énervé.) Je peux porter mon sac merci.
David : Mary Margaret. (Elle s’en va tandis que Kilian allume une lampe. Elle s’approche d’Emma et s’accroupit pour regarder dans un sac.)
Emma : Tu vas le laisser mariner encore longtemps.
Mary Margaret : Quoi ?
Emma : Combien de temps tu vas lui refuser de lui parler ? Tu ne crois pas que ça assez durer. Il t’a cachée le mal dont il souffrait pour ne pas nous détourner de notre mission, je peux comprendre.
Mary Margaret : Je vois que tu as les mêmes œillères que ton père.
Emma : Qu’est-ce que ça veut dire ?
Mary Margaret : Rien du tout.
Emma : (Se levant comme sa mère.) C’est un rien qui veut dire beaucoup de choses.
Mary Margaret : Fais attention avec Crochet et Neal.
Emma : C’est plutôt à l’ombre de Peter qu’on doit faire attention.
Mary Margaret : Le fait qu’ils aient tous les deux des sentiments pour toi est dangereux. (Kilian discute avec Neal.)
Emma : Ça n’a aucune importance. Tout ce qui compte pour moi c’est de récupérer Henry.
Au pays imaginaire – Dans le campement de Peter Pan.
Peter Pan : (Voyant Henry près d’un arbre.) Ah, tu es là, si nous allions faire un tour. Il y a un endroit de l’île que j’aimerais te montrer.
Henry : Laisse-moi tranquille, j’irais pas avec toi.
Peter Pan : (S’accroupissant, il soupire.) Je peux savoir pourquoi ?
Henry : Parce que je crois que tu me mens. Ma famille m’a pas abandonné, ils sont ici, au pays imaginaire, je le sais.
Peter Pan : Comment peux-tu en être si sûr ?
Henry : C’est important ?
Peter Pan : Non, pas tant que ça mais je me dois de te rappeler ce qui devrait l’être davantage. Si ta famille est vraiment ici sur l’île, pourquoi ne viennent-ils pas te chercher ?
Henry : (Se retournant.) Peut-être que tu ne les laisses pas m’approcher.
Peter Pan : Henry, tu peux me croire sur parole, personne ne retient ta famille prisonnière.
Henry : Alors, pourquoi tu n’arrêtes pas de disparaître dans la jungle ? Je sais qu’il y a un truc que tu me caches et je vais découvrir ce que c’est. (Il s’en va et Felix arrive près de Peter Pan.)
Felix : On dirait qu’on est en train de le perdre.
Peter Pan : Sa réaction n’a rien de surprenant. Il demande plus d’efforts. Vu ses origines, je n’attends pas moins de lui.
Felix : Tu veux qu’on apporte la cage ici ?
Peter Pan : Non, j’ai une meilleure idée.
Au pays imaginaire – Dans la cache de Neal
Kilian : (Posant la lampe sur la table.) Je doute fort qu’on puisse trouver l’ombre de Peter ici.
Neal : (Cherchant dans une malle.) Je cherche autre chose. Une noix de coco coupée en deux, il y a une bougie sur la partie inférieure, la partie supérieure sert de couvercle.
Emma : Oui, je vois très bien, on l’a cachée, je te la rapporte. (Elle s’en va la chercher.)
Kilian : Je tiens à te remercier de te montrer aussi compréhensif.
Neal : (Prenant une veste qu’il jette.) Compréhensif, à propos de quoi ?
Kilian : Emma et moi.
Neal : Emma et toi ?
Kilian : Notre batifolage, (voyant le regard de Neal) elle ne t’a rien dit ? (Gêné.) Voilà qui est embarrassant. Elle et moi nous nous sommes embrassés. Toutes mes excuses, j’ai supposé que tu le savais.
Neal : Vu les circonstances, elle a dû oublier de m’en parler. L’urgence pour nous, c’est de récupérer notre fils.
Kilian : Cela va sans dire. (Emma revient avec la noix de coco et les voit tous les deux, gênés.)
Emma : Est-ce que… tout va bien ?
Neal : Ça pourrait aller mieux.
Emma : Tiens, ta carte des étoiles. (Elle lui donne la noix de coco.)
Neal : (La rangeant dans son sac.) Ce n’est pas une carte, c’est ce qui va nous servir à emprisonner l’ombre de Peter.
Kilian : Une noix de coco, c’est une plaisanterie ?
Neal : Tu passes d’un monde à l’autre à bord d’un bateau-pirate mais tu doutes qu’une noix de coco puisse être magique.
Kilian : C’est vrai dit comme cela. Et maintenant où va mener notre mission ?
Neal : Au Vallon Noir.
Emma : Vraiment. Pourquoi on ne va jamais dans les endroits qui s’appellent le Vallon Ensoleillé ou la Crique de l’Arc-en-ciel ? C’est quoi le Vallon Noir ?
Kilian : Le nom parle de lui-même, c’est l’endroit le plus obscur de toute l’île. Le peu de lumière qui parvient à l’intérieur est aspiré par les ombres qui en ont fait leur repaire. Je n’ai jamais osé m’y aventurer.
Emma : Ben, il ne faut jamais dire jamais. En route pour le Vallon Noir. C’est bien là que se cache l’ombre de Peter ?
Neal : C’est le seul moyen de retourner à Storybrooke. (Ils s’en vont.)
Dans la boutique de Gold – Storybrooke
Ariel : Tu as vu tous ces objets.
Belle : Oui, il a l’âme d’un collectionneur.
Ariel : (Tenant un tire-bouchon dans les mains.) Et ça c’est un…
Belle : Tire-bouchon. Mais ce n’est pas ce dont il a besoin.
Ariel : (Prenant un bouton.) Oh c’est un…
Belle : (Le regardant.) Un bouton. Mais ce n’est pas non plus ce qu’il cherche.
Ariel : Non, je sais mais Eric avait exactement (le bouton représente une ancre) le même sur sa veste le jour où je l’ai sauvé.
Belle : Qui est Eric ?
Ariel : C’est un prince, un qui a des jambes. (Belle rigole.) Je suis tombée amoureuse de lui il y a bien longtemps mais c’était voué à l’échec.
Belle : Parce que tu es une sirène ?
Ariel : On peut dire ça.
Belle : Et bien c’est une raison de plus pour accomplir la mission qu’on nous a confiées. (Ariel sourit.) Reprenons, Rumple a dit que je trouverai cet objet grâce à la force de notre amour. (Elle regarde autour d’elle et commence à comprendre.) Ah, excuse-moi, je viens de comprendre, c’est forcément de ça qu’il parlait.
Ariel : (Alors que Belle prend la tasse.) C’est une…
Belle : Une tasse.
Ariel : Elle est ébréchée.
Belle : Ouais, je sais mais malgré tout ce qu’elle a subie, elle est encore là, elle a survécu aux pires épreuves tout comme notre amour.
Ariel : Bon, et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? On se prépare un thé ?
Belle : Je ne sais pas trop. D’habitude, il la range dans ce vaisselier. (Elle va vers une armoire. Elle l’ouvre et elle met la tasse sur une soucoupe. De la lumière commence à arriver et elle fait une traînée puis se porte sur le sol.) Oh, il l’avait ensorcelée.
Ariel : C’est la clé. (Belle ouvre la dalle au sol et elle voit une boîte, elle la prend dans ses mains.) Oh, c’est une boîte.
Belle : Certains de mes livres en parlaient mais je ne savais pas qu’elle existait vraiment et que c’était Rumple qui l’avait.
Ariel : Qu’est-ce que c’est ?
Belle : C’est la boîte de Pandore. Si on en croit la légende, elle contient le mal absolu.
Ariel : Tu devrais peut-être porter des gants, tu ne crois pas.
Belle : Oh non, non, tant qu’on ne l’ouvre pas, on ne risque rien.
Ariel : C’est rassurant mais alors qu’est-ce qu’il y a dedans à ton avis ?
Belle : Ben, peut importe ce que c’est. On va permettre à Rumple de vaincre Peter Pan. (Les deux hommes arrivent dans la pièce, les menaçant avec une arme.)
Homme avec des lunettes : Tous ces efforts pour une boîte.
Belle : Qui êtes vous ?
Homme : Ceux que vous vouliez empêcher de venir à Storybrooke. (Il les attache sur des chaises avec une grande corde.)
Homme avec des lunettes : Restez tranquille, d’accord ?
Ariel : Je ne comprends pourquoi on fait tout ce que cet homme nous demande.
Belle : Parce qu’il a un revolver.
Ariel : Qu’est-ce qu’un revolver ?
Homme avec des lunettes : M’oblige pas à te montrer comment on s’en sert. (L’homme prend la boîte et se met devant Ariel.)
Homme : Qu’est-ce que Rumplestiltskin a dit à propos de ce truc-là ?
Ariel : Je n’ai peur ni de vous ni de votre revolver et pas seulement parce que j’ignore ce que c’est.
Homme avec des lunettes : Tu veux vraiment que je m’en serve ? Cette boîte-là, qu’est-ce que c’est ?
Belle : De la magie et tout ce que vous voulez c’est la faire disparaître, alors pourquoi vous me posez toutes ces questions ?
Homme : (Se relevant.) Parce que notre chef veut savoir ce que c’est.
Belle : Votre chef, ah. Vous ne savez même pas dans quoi vous êtes impliqués et encore moins qui est à la tête de votre organisation.
Homme avec des lunettes : Peter Pan.
Belle : Quoi ?
Homme : Et oui. On sait parfaitement pour qui on travaille.
Belle : Mais Rumple a dit que vous étiez…
Homme avec des lunettes : Greg et Tamara n’étaient pas au courant, ils n’étaient que des pions en réalité alors que nous, on est tout à fait conscient de notre mission.
Belle : C’est-à-dire ?
Homme avec des lunettes : Nous assurer que ton petit copain échoue et que ce truc-là ne parvienne jamais au pays imaginaire.
Au pays imaginaire – Dans le campement de Peter
Peter Pan : (À Felix.) Je veux que tu ailles de l’autre côté de l’île distribuer ces provisions.
Felix : Entendu. Il y a autre chose ?
Peter Pan : Surtout veille à ce qu’Henry ne découvre pas ce que tu vas faire là-bas. (Ils s’en vont chacun de leur côté mais Henry se trouve derrière un arbre, prêt à suivre Felix. Il court vers lui.)
Au pays imaginaire – Dans la jungle
David se met à boire une gorgée d’eau et le donne à Mary Margaret.
David : Tiens. (Il lui donne.)
Mary Margaret : Non ça va. (Elle continue son chemin.)
David : T’en es sûr parce que tu m’as à peine dit deux mots depuis qu’on est sorti de la grotte et on en est sorti hier. Je sais que tu m’en veux de t’avoir caché que j’avais été empoisonné et mon attitude te paraît peut-être injuste mais si j’ai fait ça, c’est précisément pour être juste envers toi, je te le promets.
Mary Margaret : Je crois que… (montrant une direction) je crois que Clochette habite de ce côté-là. (Elle continue en faisant semblant de ne pas entendre ce qui fait soupirer David de dépit. Pendant ce temps, Emma, Neal et Kilian continuent leur chemin de leur côté.)
Neal : On va devoir se frayer un passage.
Emma : (Donnant son épée.) Tiens, sers-toi de ça.
Neal : C’est mon sabre, tu l’as trouvé dans la grotte ?
Emma : Non, c’est Crochet qui me l’a donné.
Neal : Tu es devenu sentimental ?
Kilian : Je me suis dit qu’Emma voudrait sans doute la garder en souvenir de toi.
Neal : Ah, c’est gentil mais maintenant elle m’a à ses côtés.
Emma : (Arrêtant Kilian.) Qu’est-ce qui lui prend ?
Kilian : J’ai supposé qu’il m’avait entendu avouer mon secret, je lui aussi supposé que tu lui avais parlé de notre baiser.
Emma : Qu’est-ce qui t’a fait croire ça ?
Kilian : J’espérais que cela signifie quelque chose pour toi.
Emma : Ce qui signifie quelque chose pour moi, c’est que tu nous aies dit que Neal était encore en vie. Je t’en remercie. Après tout, tu aurais pu garder pour toi les informations que t’a donné Peter.
Kilian : Pourquoi aurais-je fait cela ?
Emma : Je n’en sais rien. Il t’a sûrement proposé un marché, pourquoi il te l’aurait dit sinon ?
Kilian : C’était une mise à l’épreuve. Il voulait savoir si je laisserai un vieil ami mourir parce que le sort a voulu que nous convoitions la même femme lui et moi.
Emma : Et t’a choisi de le sauver ?
Kilian : Cela te surprend à ce point ?
Emma : Tu es un pirate.
Kilian : (Baissant la tête.) Ouais, c’est vrai, mais j’ai aussi des principes. Alors quand je gagnerai ton cœur, Emma, car je sais que j’y parviendrais, ce ne sera pas par une ruse quelconque mais parce que tu le voudras vraiment.
Emma : Tu sais, ce n’est pas un concours.
Kilian : Ah non. À un moment, tu vas devoir faire un choix parce qu’il est évident qu’aucun de nous deux ne voudra jamais renoncer à tout.
Emma : La seule chose que je dois choisir, c’est la bonne manière de récupérer mon fils.
Kilian : Tu y arriveras.
Emma : Tu en es sûre ? Je ne t’ai encore jamais vu échouer et quand tu l’auras retrouvé, les choses sérieuses pourront commencer. (Il sourit.)
Neal : (Haussant la voix.) Venez voir. (Il donne un couteau à Emma.) Je crois que je l’ai trouvé. (Ils continuent leur route dans la jungle et arrivent dans un endroit boisé. Un souffle commence se faire sentir.) Le Vallon Noir.
Kilian : Alors c’est ici que les victimes de l’ombre viennent se terrer.
Neal : Ouais, condamner à passer l’éternité dans les ténèbres. Venez, et faites attention à ne pas devenir l’une d’entre elles. (Ils continuent leur chemin.)
Dans la boutique de Gold – Storybrooke
Belle et Ariel tentent de se détacher.
Belle : C’est trop serré.
Ariel : On va trouver un moyen.
Belle : Comment tu peux en être si sûre ?
Ariel : Parce que je suis une optimiste.
Belle : J’aimerais l’être aussi mais chaque fois que j’ai voulu me comporter en héroïne, ça… ça a fini par très mal tourné alors. Je suis vraiment désolée que tu ne puisses pas retrouver Eric.
Ariel : Ne t’en fais pas pour moi, même quand le bracelet aura perdu ses pouvoirs magiques, je continuerai de le chercher sans relâche et je le retrouverai. Enfin, s’il vit près d’une plage.
Belle : Le bracelet ? C’est ça qui a transformé ta queue de sirène en jambes ?
Ariel : Oui, pourquoi ?
Belle : Je sais comment on va sortir d’ici.
Ariel : Ah oui, comment ?
Belle : Il suffit que t’étires tes nageoires, tu peux retirer le bracelet ?
Ariel : (Tentant d’attraper le bracelet.) Non, je n’arrive pas à l’attraper.
Belle : Attends.
Ariel : Oui. (Belle essaye d’attraper le bracelet à son tour.) Tu y arrives.
Belle : Ouais, ça y est. Bouge pas, je l’ai. (Elle retire le bracelet et Ariel se transforme en sirène. Elles tombent de leur chaise. Ariel a réussi à se dégager et enlève la corde pour libérer Belle.)
Ariel : Tu vois, ça a bien tourné cette fois. Voilà.
Près de la boutique de Gold – Storybrooke
Ariel et Belle sont désormais sorties de la boutique à la recherche des deux hommes.
Ariel : Où ont-ils bien pu aller ?
Belle : Au moins, avec le charme de protection, ils ne peuvent pas sortir de Storybrooke.
Ariel : Mais que vont-ils faire de la boîte ?
Belle : Moi si je voulais être sûre qu’elle n’arrive jamais au pays imaginaire, je la détruirais.
Ariel : Comment détruit-on un objet aussi puissant que celui-là ?
Belle : Avec quelque chose d’aussi puissant.
Ariel : Comme un charme, par exemple ?
Belle : Non, non, comme la pioche d’un nain. Les seules pioches qui puissent briser un diamant, c’est avec ça que leurs copains qui ont enlevé Henry ont tenté de détruire Storybrooke. Faut faire vite. (Elles se mettent à courir.)
Au pays imaginaire – Dans la jungle
Mary Margaret et David sont toujours en train de marcher dans la forêt.
David : Je crois que cette fois, on est presque arrivé. (Regardant autour de la jungle.) Je comprends pourquoi elle a choisi ce coin de l’île. C’est calme, tranquille, c’est l’endroit idéal pour construire une hutte, tu ne crois pas. (N’obtenant pas de réponse.) Une cabane dans un arbre, si tu préfères. (Elle continue de ne pas lui parler.) Mary Margaret. (Elle continue sa route.) Blanche ! Quand vas-tu te décider à me parler à nouveau ? Quand on attaquera le campement, quand on délivrera Henry. Quand ça ? Dis-moi quelque chose, n’importe quoi. (Elle s’arrête puis se tourne vers lui. Elle le rejoint.)
Mary Margaret : (Sur un ton de colère.) Pourquoi tu n’as rien dit ? Pourquoi t’en as pas parlé, réponds-moi.
David : Au fait au départ, j’espérais trouver un remède contre ce poison. Je me disais que si j’en trouvais un, c’est… c’était pas la peine de t’inquiéter pour rien.
Mary Margaret : OK, mais ensuite tu en as trouvé un et tu as continué de me cacher ce qu’il s’était passé.
David : Oui, je sais.
Mary Margaret : T’avais toujours peur de m’inquiéter ?
David : Mais non, je, je n’ai pas réfléchi.
Mary Margaret : Non, tu n’as pas réfléchi une seconde, tu ne t’aies pas dit que j’avais le droit de savoir que tu ne pourrais plus jamais quitter cette île. Pourquoi tu n’en as pas parlé ?
David : (Haussant la voix.) Parce que j’étais terrifié !
Mary Margaret : Tu as cru que je refuserais de… de rester ici avec toi après tout ce qu’on a traversé ensemble, tu as cru que je pourrais repartir sans toi.
David : Non, je savais que tu resterais et c’est ce qui me faisait si peur. Tu mérites tellement mieux, je ne voulais pas que tu sois obligée de rester sur cette île avec moi parce que j’estime que ce n’est pas à toi de payer le prix de ma guérison.
Mary Margaret : Quand on s’aime, on reste ensemble.
David : Oui mais on doit parfois se sacrifier pour protéger la personne qu’on aime et je dois reconnaître qu’une partie de moi ne supporte pas l’idée de t’infliger cette vie.
Mary Margaret : C’est avec joie que je bâtirai une cabane dans un arbre et que je passerais ma vie à éviter les flèches empoisonnées des enfants perdus, du moment qu’on n’est plus jamais séparés. Mais tu aurais dû me parler.
David : Je sais, je te demande pardon. (Ils s’enlacent.)
Mary Margaret : Tu as cessé de croire, David. Comment tu as pu cesser de croire en nous ? (Il l’embrasse.)
Au pays imaginaire – Dans le Vallon Noir
Neal, Emma et Kilian sont toujours sur le chemin à l’intérieur du Vallon Noir.
Emma : En résumé, on n’a plus qu’à attendre que l’ombre de Peter revienne.
Neal : Ouais, et quand elle se montrera on sera prêt. (Il sort la noix de coco.)
Emma : Tu m’expliques comment ta noix de coco fonctionne.
Neal : On allume la bougie, l’ombre est attirée à l’intérieur. (Il met les deux parties de la noix de coco sur le rebord.) Dès qu’elle s’approche, la flamme l’aspire, on referme le couvercle et là, elle ne peut plus s’échapper.
Kilian : Très ingénieux mais tu oublies un petit détail, nos lanternes se sont éteintes. Comment diable comptes-tu allumer cette bougie ?
Neal : (Montrant le briquet.) Bienvenue au vingt-et-unième siècle. (Il tente de l’allumer mais le vent éteint la flamme.)
Emma : C’est bon, tu y arrives ?
Neal : (Allumant le briquet.) Ouais, une seconde. (Il n’arrive pas à allumer la lampe.)
Kilian : Attends, laisse-moi faire.
Neal : Non, ça va, je m’en occupe.
Kilian : Je n’ai qu’une seule main et je peux faire mieux que ça.
Neal : (Se relevant.) Écoute, ce n’est pas le moment d’essayer d’impressionner Emma.
Kilian : Ah, tu crois que c’est mon intention ?
Emma : Dites, vous n’avez rien de mieux à faire.
Kilian : Elle a raison, on aura tout le temps de se disputer quand on aura allumé cette maudite bougie. (Il tente d’allumer la bougie mais n’y arrive pas.)
Neal : Ce n’est pas si facile que ça, hein mon pote. Laisse-moi faire. (Il lui reprend le briquet des mains.) Rends-le-moi, allez. (Ils se disputent et le briquet vole et tombe au loin. Il atterrit dans un trou.)
Emma : Ça suffit, on n’a pas de temps à perdre. (Elle entend du bruit et le vent se met à souffler. Elle sort son épée lorsqu’elle voit l’ombre.) On n’a pas vraiment de temps à perdre, c’est l’ombre de Peter là-haut ?
Neal : Ouais, c’est bien elle.
Kilian : Et les deux autres ? (Les ombres les attaquent.)
Neal : Elles sont à ses ordres. (Ils tentent d’échapper aux ombres en utilisant l’épée mais une ombre s’attaque à Kilian et le pousse contre le mur.)
Emma : Crochet !
Neal : (Coincé par l’ombre.) Emma ! (Elle se cache et l’ombre passe à côté d’elle. L’ombre revient sur elle, qui a la noix de coco contre elle, et l’éloigne avec son épée tandis que Kilian est toujours coincé.)
Kilian : Ah ! (Elle tente de se défendre. L’autre ombre s’en prend toujours à Neal.)
Neal : (En criant.) Ah ! (Les ombres leur prennent leur ombre respectif.) Vite sauve-toi.
Kilian : Par pitié.
Neal : Emma ! (Emma tente de se concentrer pour faire allumer la bougie et avec sa main arrive à l’allumer. L’ombre est aspirée dans la noix de coco et emprisonnée. Les deux ombres lâchent leur étreinte, Neal et Kilian tombant au sol. Elle est soulagée d’avoir réussi.) Comment tu as fait ça ?
Emma : Grâce à Regina.
Neal : Elle t’enseigne la magie.
Emma : (Regardant la noix de coco.) Ouais, on dirait bien. (Ils se relèvent.)
Au pays imaginaire – Dans la jungle
Henry est toujours à la poursuite de Felix dans la jungle. Il marche sur une brindille en faisant du bruit et Felix se retourne mais ne voit personne. Il continue son chemin tandis qu’Henry s’est caché derrière un arbre et poursuit sa route.
Dans la mine – Storybrooke
Belle et Ariel poursuivent leur expédition dans la mine avec des lampes torche à la main. Elles tentent de rattraper les deux hommes.
Belle : Suis-moi, ils ne doivent plus être très loin.
Ariel : On devrait peut-être attendre les nains.
Belle : Non, on n’a pas le temps. (Elles arrivent près des deux hommes.)
Homme : Tiens, sers-toi de cette pioche.
Belle : Non, ne faites pas ça. (L’homme pointe son arme vers elle.) Si vous détruisez cette boîte, de nombreuses personnes qu’on aime vont mourir.
Homme avec des lunettes : (Tenant la pioche à la main.) Au moins, ça nous fait un point commun parce que si on la détruit pas, une personne que nous aimons va mourir.
Belle : Quoi ? De qui vous parlez ?
Homme : Ça ne te regarde pas, maintenant allez vous-en. On tient pas à vous faire de mal.
Homme avec des lunettes : Mais on le fera alors vous feriez mieux de laisser tomber.
Belle : Non, jamais. (Elle met en route le wagon tandis que l’homme avec des lunettes utilise la pioche pour tenter de briser la boîte mais ne peut pas car le wagon arrive sur eux et ils tombent au sol. Belle récupère la boîte et jette l’arme au loin pour ne pas qu’ils la rattrapent.)
Homme avec des lunettes : Non, rendez-la nous. Vous faites une terrible erreur, il y a des choses importantes en jeu.
Belle : Vous voulez détruire la magie.
Homme avec des lunettes : Non, ça n’a rien à voir. On se fiche complètement de la magie.
Belle : Alors, qu’est-ce que vous voulez au juste ?
Homme avec des lunettes : On essaye seulement de sauver notre sœur.
Ariel : Votre sœur ?
Homme avec des lunettes : Peter Pan la garde prisonnière depuis très longtemps.
Homme : Ça fait plus d’un siècle.
Belle : Quoi ? C’est impossible voyons, vous seriez…
Homme avec des lunettes : Morts. On en ait conscient. Peter nous a maintenus en vie pour qu’on exécute ses ordres. Tant qu’on lui obéira, il ne la tuera pas.
Homme : Quand il n’aura plus besoin de nous, il la libérera et nous aussi. Mais maintenant…
Belle : Maintenant, vous avez vraiment une chance de la revoir. On sait comment vaincre Peter. Votre sœur sera bientôt libre.
Homme avec des lunettes : Vous croyez que vous êtes les premiers à être convaincus de pouvoir le vaincre.
Belle : Pourquoi ? Vous aussi vous avez essayé ?
Homme avec des lunettes : Oui mais nous avons échoué. C’est comme ça que notre sœur s’est retrouvée prisonnière au pays imaginaire.
Homme : On a voulu se comporter en héros mais on a fait qu’aggraver les choses.
Homme avec des lunettes : Et le pire reste à venir. Maintenant qu’on a échoué, il va la tuer.
Belle : (Regardant la boîte.) Sauf si cette boîte parvient sur l’île parce que là Peter aura trop de problèmes pour avoir le temps de faire du mal à votre sœur.
Homme avec des lunettes : Vous croyez que vous pouvez le battre ?
Belle : Oui, j’en suis même persuadée et si tout ce que vous dites est vrai, je vous jure qu’on sauvera votre sœur.
Ariel : Comment s’appelle-t-elle ?
Les deux hommes se regardent et acquiescent pour donner la réponse.)
Homme : Elle s’appelle Wendy, Wendy Darling. Si vous la rencontrez, dites-lui que Jean ou Michel espèrent la revoir.
Au pays imaginaire – Dans la jungle
Peter ouvre une cage où se trouve une fille à l’intérieur. C’est Wendy.
Wendy : Que se passe-t-il ? Tu me libères ?
Peter Pan : Pas encore, Wendy. (La sortant de la cage.) Mais cela ne t’empêche pas de venir jouer avec moi.
Sur la plage – Storybrooke
Ariel et Belle sont sur la plage pour qu’Ariel puisse repartir au pays imaginaire. Elle a toutes ses affaires.
Belle : Bon tu n’as pas oublié ce que tu dois lui dire.
Ariel : Ne t’inquiète pas je transmettrais ton message à Gold.
Belle : (Mettant ses mains sur les épaules d’Ariel.) Bonne chance. Ça va aller. (Ariel retire son bracelet et plonge dans la mer sous les yeux de Belle. Elle s’en va.)
Au pays imaginaire – Dans la jungle
Felix continue son chemin toujours suivi par Henry. Il pose son sac sur le sol. Henry regarde ce qu’il y a dans le sac et entend quelqu’un tousser dans la cabane. Il prend le sac et monte à l’intérieur. Wendy est allongée dans un lit et semble malade.
Henry : Qui es-tu ?
Wendy : Tu ne devrais pas être là.
Henry : Je sais, je croyais que Peter retenait ma famille prisonnière ici.
Wendy : Ah.
Henry : Pourquoi tu vis aussi loin du campement ?
Wendy : Parce que je suis malade et il a peur que les autres attrapent ce que j’ai.
Henry : Tu ne m’as pas dit qui tu étais.
Wendy : Je m’appelle Wendy.
Henry : Wendy Darling ? (Elle acquiesce et il s’assoit sur le lit.) Moi c’est Henry. Qu’est-ce que tu as ?
Wendy : C’est l’île qui me rend malade. Son pouvoir commence à faiblir. Je suis ici depuis très longtemps mais et j’ignore pourquoi ça m’affecte beaucoup plus que les autres. Tu lui ressembles.
Henry : À… À qui ?
Wendy : À ton père.
Henry : Tu connaissais mon père ?
Wendy : On était amis, il y a bien longtemps, quand il était à peine plus vieux que toi. Il a protégé mes frères d’un terrible danger, il aurait risqué sa vie pour ma famille. (Elle tousse.)
Henry : Ça va aller ?
Wendy : Tu devrais t’en aller.
Henry : Je peux peut-être faire quelque chose pour toi.
Wendy : Je ne voudrais pas que tu attrapes ce que j’ai. Peter fait déjà tout ce qui est en son pouvoir mais la magie, je sens bien qu’elle est en train de disparaître.
Henry : Il y a sûrement un…
Wendy : S’il te plaît Henry, sors d’ici avant que toi aussi tu ne tombes malade. (Henry laisse le sac et s’apprête à partir.)
Henry : Je reviendrais te voir, je te le promets. (Il quitte la cabane et retourne dans la jungle.)
Peter Pan : (Arrivant près de Wendy.) Bravo, même moi je n’aurais pas pu être plus convaincant. (Wendy s’assoit sur son lit.) Oh et toute cette histoire à propos de son père, c’était très émouvant.
Wendy : Tu sais que je déteste le mensonge.
Peter Pan : Il ne faut pas voir cela comme un mensonge mais plutôt comme un moyen de le motiver.
Wendy : De le motiver pour quoi ?
Peter Pan : Pour qu’il fasse ce qu’il doit être fait. Pour nous tous ici. Tu vois, Henry est le plus pur des croyants et moi je vais le pousser à croire.
Wendy : Mais en quoi veux-tu le pousser à croire ?
Peter Pan : En moi. Je vais te remettre dans ta cage.
Au pays imaginaire – Sur la plage
Gold et Regina sont sur la plage à attendre Ariel et il regarde sa chevalière.
Regina : Tu crois réellement que Belle peut réussir ?
Gold : Oui, je le crois.
Regina : Tu es sûr que ce ne sont pas tes sentiments pour elle qui t’aveugle.
Gold : Je crois au contraire que mes sentiments m’ouvrent les yeux.
Regina : Tu aimes réellement cette fille.
Gold : (Se tournant vers elle.) Serais-tu jalouse ?
Regina : De Belle ? Je ne crois pas, non.
Gold : Non, de moi, parce que j’ai quelqu’un à aimer. (Elle le regarde et pendant ce temps, Ariel arrive dans la mer et sort de l’eau.)
Ariel : Pardon, je suis en retard. Il y a eu quelques petites complications. (Ils s’approchent d’elle.)
Gold : Tu l’as ? (Elle sort la boîte de son petit sac et l’approche à Gold. Il la prend.)
Regina : Parfait, tu as honoré ta part du marché. (Ariel sort son bracelet et Regina utilise son pouvoir pour l’ensorceler.) Désormais tu auras des jambes chaque fois que tu le souhaiteras ou des nageoires, en fonction de ce qu’Eric préfère.
Ariel : Merci.
Gold : Tu peux retourner à Storybrooke, te lancer à sa recherche, le choix te revient.
Ariel : Une dernière chose : Belle m’a demandée de vous dire que Peter Pan gardait quelqu’un de prisonnier sur l’île. Une jeune fille prénommée Wendy. Ses frères se trouvent à Storybrooke. Belle tient à les aider, elle veut que vous vous assuriez que Wendy va bien.
Regina : Ah, tout ce qui m’importe c’est de sauver Henry.
Ariel : Et si aujourd’hui vous avez une chance d’y parvenir, c’est grâce à Belle et moi. Alors, ce serait la moindre des choses que d’essayer de la délivrer.
Gold : Nous ferons notre possible. (Regina ne semble pas d’accord.) Écoute, quand tu seras à Storybrooke, dis à Belle que je l’aime et qu’elle avait raison. Nous allons nous revoir. (Elle retourne sous l’eau.)
Au pays imaginaire – Dans la jungle
Emma, Neal et Kilian sont désormais à l’extérieur et parcourent la jungle. Neal a la noix de coco dans la main.
Neal : Et attends, je sais que je n’ai pas assuré, excuse-moi.
Emma : (Se retournant.) Ouais, ça c’est sûr. Vous avez pas assuré. On a failli laisser l’ombre s’échapper parce que vous vous battiez pour un briquet.
Kilian : Ce n’était pas pour le briquet qu’on se battait, ma jolie.
Emma : OK. Je vais être extrêmement claire, si je devais choisir quelqu’un, ce serait Henry. C’est le seul amour qui y est une place dans ma vie. (Ils s’en vont mais Neal et Kilian semblent comprendre ce que ressent Emma.)
Au pays imaginaire – Dans une autre partie de la jungle
David et Mary Margaret attendent alors que Clochette les rejoint.
Clochette : Je n’étais pas sûre de vous revoir mais si vous êtes venus pour me convaincre de vous aider avant que vous ayez trouvé un moyen de quitter l’île...
David : (La rejoignant.) On en a un, enfin, on en aura bientôt un.
Clochette : Je n’aime pas tellement entendre le mot « bientôt ».
Mary Margaret : L’ombre de Peter. Emma, Crochet et Neal vont la capturer et elle nous permettra de quitter l’île.
Clochette : Ils vont capturer l’ombre de Peter ? Je ne bougerai pas le petit doigt tant que je n’aurais pas une preuve qu’ils auront réussie. (Elle entend du bruit et se retourne. Emma, Neal et Kilian sont de retour.)
Neal : (Il montre la noix de coco.) Ça y est. Voilà la preuve que tu demandes Clochette. Je suis content de te revoir.
Clochette : Baelfire. C’est vraiment toi ?
Neal : Ouais. Mais tout le monde m’appelle Neal maintenant.
Kilian : Nous avons réussi. Es-tu prête à respecter tes engagements, Clochette ?
Clochette : Oui. (Tout le monde est content.) Je vais vous aider. (Ils s’en vont sans Neal qui interpelle Emma.)
Neal : Euh, Emma.
Emma : Écoute.
Neal : En fait, je voulais te dire que t’avais raison à propos d’Henry. La seule chose qui compte c’est lui et s’il est tout ce qui subsiste de notre histoire, c’est déjà formidable.
Emma : Ouais, allons chercher notre enfant. (Ils s’en vont.)
Au pays imaginaire – Dans la jungle
Henry marche toujours dans la jungle et Peter l’attend.
Peter Pan : (Assis.) Pourquoi tu fais cette tête d’enterrement ? (Il se lève pendant qu’Henry se retourne.)
Henry : Tu disais que tu me cachais rien du tout mais tu mentais. J’ai trouvé Wendy.
Peter Pan : Attends, je vais t’expliquer.
Henry : Elle va mourir, c’est ça ?
Peter Pan : J’ai bien peur que oui comme presque toute l’île parce que la magie est en train de disparaître. J’aurais pu te le dire mais je ne voulais pas te mettre un tel poids sur les épaules. Savoir que la vie d’une jeune fille dépend de soi, c’est dur à porter.
Henry : Alors, je suis le seul qui puisse sauver la magie ?
Peter Pan : C’est ce que je crois.
Henry : Comment je dois m’y prendre ?
Peter Pan : La vraie question ce n’est pas comment mais quand. Viens avec moi. (Il l’emmène dans la jungle. Il lui montre un bout de terre près d’une plage.) Tu vois cette île.
Henry : C’est le Rocher du Crâne.
Peter Pan : Oui, c’est à l’intérieur que nous trouverons le salut, le salut que seul le cœur du plus pur des croyants peut nous apporter.
Henry : Moi.
Peter Pan : Oui, toi Henry. Mais je te le dis tout de suite, ce ne sera pas facile. Cela te demandera de l’héroïsme et un grand sacrifice. (Henry se tourne vers lui.) La seule question c’est : t’en sens-tu capable ?
Henry : (Après avoir réfléchi.) Oui.