Précédemment dans Once upon a time
Dans la forêt enchantée - Passé
Rumplestiltskin voit une jeune fille dans une cage.
Fille : (Montrant sa main avec un œil au milieu.) Rumplestiltskin terrifié à l’idée de devenir exactement comme son père.
Rumplestiltskin se tape un coup de massue sur le pied puis se retrouve chez lui en train de bercer Baelfire.)
Dans la forêt enchantée
Baelfire : (Sur le point de tomber dans le trou.) Papa ! (Il chute dans le trou.) Non !
Femme : Un jeune garçon te mènera à lui.
Dans l’appartement de Neal – New York
Henry : Je peux savoir ce qu’il se passe ici.
Dans la forêt enchantée
Femme : Ce garçon causera ta perte. (Au pays imaginaire, Gold regarde la poupée en pleurant.)
Au pays imaginaire – Dans la jungle – Présent
Kilian : (Pendant que David regarde sa blessure.) Une fois que tu auras bu cette eau, tu ne pourras plus jamais quitter le pays imaginaire. (Une ombre amène une autre alors qu’une autre amène Baelfire au pays imaginaire. Peter se trouve devant Kilian.)
David : Ça ne me paraît pas cher payé vu ce que j’y gagne. (Peter disparaît et apparaît devant Kilian.)
Au pays imaginaire – Dans une cabane
Wendy : Mais en quoi veux-tu le pousser à croire ?
Peter Pan : En moi. (Peter et Henry sont dans un cercle avec les enfants qui sont en train de danser.)
Au pays imaginaire – Près du Rocher du Crâne
Peter Pan : C’est à l’intérieur que nous trouverons le salut. T’en sens-tu capable ?
Dans la forêt enchantée – Passé
Un homme est en train de jouer aux cartes alors qu’un garçon se trouve à côté de lui.
Homme : Suivez la reine, messieurs. C’est du deux contre un, souvenez-vous. (Il mélange les trois cartes puis un homme met une pierre devant une carte. Il la retourne mais c’est un joker. Il a perdu.)
Villageois : Quoi ?
Homme : Ne le prends pas mal, tu n’es pas le seul que la dame a fait espérer en vain ce soir. (Prenant la pierre.) Elle s’est montrée timide avec tout le monde.
Villageois : (Retournant la manche qui fait apparaître une carte, celle de la reine.) Tu as triché.
Homme : Comment elle est arrivée là ? (Le villageois se met à frapper l’homme sous les yeux effarés de son fils.)
Garçon : (Tentant de le retenir.) S’il vous plaît, laissez-le, c’est mon papa.
Villageois : Tu serais bien mieux sans lui. (Il le frappe à l’abdomen et il tombe au sol. Il lui prend un petit sac.)
Homme : Non, non. (Il est trop tard, il l’a déjà pris et s’en va.)
Garçon : Tu n’as rien ?
Homme : J’ai joué, j’ai perdu, je n’ai même plus de quoi boire une bière, quelle grossièreté.
Garçon : Il a pris tout notre argent ?
Homme : Ouais mais je vais me débrouiller autrement, comme toujours. (Il touche le visage de son fils.) Rumple. (Il se relève.) Allez viens.
OUVERTURE
Le Rocher du Crâne apparaît.
Au pays imaginaire – Dans la jungle – Présent
Peter fait allonger Wendy sur le sol et lui met un drap sur elle, s’endormant.
Henry : Comment elle va ?
Peter Pan : Malheureusement, elle va de plus en plus mal. (Il se relève.)
Henry : Mais si je sauve la magie, est-ce qu’elle vivra ?
Peter Pan : Oui et mieux encore, si tu sauves la magie, tu nous sauveras tous. Mais pour y réussir, tu dois y croire de tout ton cœur. (Wendy se met à tousser.)
Henry : J’y crois.
Peter Pan : C’est parfait parce qu’on n’a plus beaucoup de temps. Viens avec moi. (Ils s’en vont, laissant Wendy seule. Il se met à crier.) Mes frères, ce soir, le pays imaginaire va sortir de son sommeil. Ce soir, le cœur du plus pur des croyants va remplir sa mission et accomplir notre destinée. Ce soir, Henry sauve la magie. (Tous les enfants perdus se mettent à crier de joie.)
Au pays imaginaire – Dans une autre partie de la jungle
Gold et Regina sont toujours en route dans la jungle à la recherche d’Henry et de Peter.
Regina : (Alors que Gold garde la boîte de Pandore dans la main.) Malgré nos différends quand il fallait agir, j’ai toujours pu compter sur toi, contrairement aux autres. Tu as raison, c’est un poids de les avoir avec nous.
Gold : Où sont-ils ?
Regina : Ah, Peter Pan leur a dit que Neal était vivant et Emma a mordu à l’hameçon. Ils sont en train de le chercher maintenant. Oh, excuse-moi, désolée.
Gold : (Ils s’arrêtent.) Ne le sois pas, il est vivant.
Regina : Quoi ?
Gold : C’était vrai, mon fils est ici sur cette île, je l’ai croisé.
Regina : Comment ça tu l’as croisé ? Et vous n’êtes pas restés ensemble ? Tu te rends compte qu’il a peut-être un moyen de quitter l’île.
Gold : On s’occupera des détails du retour une fois qu’on aura Henry. (Ils se remettent à marcher.)
Regina : Tu me caches quelque chose. Que s’est-il passé avec lui ?
Gold : Écoute, tout ce que j’ai à te dire c’est que la prochaine fois que je le verrai, ce sera pour remettre Henry dans ses bras et le père et le fils seront réunis.
Dans la forêt enchantée – Devant une maison
Rumplestiltskin et son père son devant une maison.
Rumplestiltskin : Où est-ce qu’on est ? (Son père ouvre la porte après avoir frappé. Ils entrent et sont en face de deux femmes.)
Malcolm : Tu vois, ces gentilles dames vont s’occuper de toi pendant quelque temps.
Femme 1 : C’est toi le petit garçon.
Femme 2 : Bonjour Rumplestiltskin.
Femme 1 : Est-ce que tu sais filer ?
Femme 2 : On te montrera.
Rumplestiltskin : Non, je ne veux pas rester ici, s’il te plaît papa, je serais gentil.
Malcolm : Rien que le temps que je trouve un travail et après on sera ensemble.
Rumplestiltskin : Mais je préfère rester avec toi, papa s’il te plaît. (Il se met dans les bras de son père.) Ne me laisse pas ici.
Malcolm : N’aies pas peur, ça va aller. (Il lui montre une poupée.) J’ai un cadeau pour toi, ce sera ton ami. Il te tiendra compagnie pendant que je serais parti. Quoi qu’il arrive, il sera avec toi.
Rumplestiltskin : Tu es sûr ?
Malcolm : Donne-lui un nom d’abord. C’est mieux quand les choses ont un nom, ça les rend réels. Fais-moi confiance. Il te protégera. Je serais revenu avant que tu t’en rendes compte, je te le promets. (Pendant qu’elles filent, le père de Rumplestiltskin s’en va et il se met à pleurer.)
Au pays imaginaire – Dans la jungle – Présent
Clochette, Kilian, Mary Margaret, David, Emma et Neal sont en route vers l’endroit où se trouve Peter.
David : Je vais demander à Clochette si on est encore loin du camp de Peter. Autant éviter les patrouilles des enfants perdus.
Mary Margaret : T’as raison. (Les autres s’en vont et Emma rejoint Mary Margaret.)
Emma : Alors, vous avez enterré la hache de guerre ?
Mary Margaret : Enterré, euh, j’en sais trop rien, disons que pour le moment on l’a mise de côté.
Emma : Tu as décidé de rester avec lui.
Mary Margaret : Oh tu sais rien que l’idée de te laisser me rend malade mais on ne peut rien faire, David mourra s’il quitte l’île et…
Emma : Donc, tu abandonnes. Si on est une famille, on doit tous rester ensemble.
Mary Margaret : Mais c’est la seule solution.
Emma : Peut-être que tu as déteint sur moi parce que j’ai du mal à accepter ça. Il faut se battre. (Tout le monde sort son épée en voyant quelqu’un arriver. C’est Regina et Gold. Ils sont tous soulagés.)
Regina : Si c’est comme ça que vous comptiez sauver Henry, on arrive juste à temps.
Mary Margaret : Qu’est-ce que vous faites là ? (Ils rangent leur épée.)
Regina : La même chose que vous sauf que nous, on a une chance de réussir. (Gold montre la boîte.) La boîte de Pandore. On peut y enfermer Peter pour l’éternité simplement en ouvrant le couvercle.
Neal : (À voix basse vers Emma.) Tu aurais dû me dire que mon père était avec elle.
Emma : (À voix basse.) J’en savais rien.
Clochette : Quoi, ton père c’est le Ténébreux ?
Neal : Ouais et il n’est pas question qu’il s’approche d’Henry.
Gold : Baelfire.
Emma : Pourquoi mais de quoi tu parles ?
Neal : D’après une prophétie, Henry causera sa perte. Il n’est pas venu pour lui sauver la vie, il est là pour l’éliminer.
Regina : C’est pour ça que tu voulais délivrer Henry avant d’avoir retrouvé ton fils, parce que tu savais qu’il dévoilerait ton secret.
Gold : J’ai cherché uniquement à protéger Henry et à le reprendre à Peter.
Emma : (Menaçant Gold avec son épée.) Tout devient très clair. Vous nous avez laissé avant qu’on arrive sur l’île.
Mary Margaret : (Pointant sa flèche vers Gold.) Tu voulais être le premier à trouver Henry.
David : (Sortant son épée.) Il fallait que tu sois seul.
Kilian : (Sortant également son épée.) Et qu’aucun de nous ne s’interpose.
Regina : Pour que tu puisses le tuer tranquillement.
Emma : Vous n’y arriverez pas. Il faudra d’abord vous débarrassez de nous.
Dans la forêt enchantée – Dans la maison des deux femmes – Passé
Rumplestiltskin est en train de filer de la laine.
Femme 1 : Un garçon si jeune.
Femme 2 : Et en aussi peu de temps en plus.
Femme 1 : Regarde-le, il pourra filer pour les rois…
Femme 2 : Et les reines, c’est certain.
Rumplestiltskin : Je croyais que je n’avais aucun talent.
Femme 1 : Owf, c’est plus que du talent, c’est un don. Si tu veux être apprenti, tout le monde voudra de toi.
Rumlestiltskin : Si je peux gagner ma vie alors je pourrais retourner avec mon père.
Femme 1 : Rumple, (elle arrête le rouet) tu as beaucoup de talent, seulement tout le monde sait que ton père est une canaille.
Femme 2 : Une canaille et un lâche.
Femme 1 : Si tu veux un jour être heureux, tu dois aller quelque part où personne ne connaîtra le nom de ton père.
Rumplestiltskin : Il faut que je parte tout seul.
Femme 1 : (Montrant un haricot magique.) Ce haricot ouvre des portes et pourra t’emmener loin d’ici.
Femme 2 : Dans un autre monde.
Femme 1 : Tu pourras commencer une nouvelle vie. Mais ton père ne doit pas être avec toi.
Rumplestiltskin : Mais il me reprendra quand il aura un travail, il me l’a promis.
Femme 1 : Non, il est au pub, il ne veut pas travailler surtout pas.
Femme 2 : Il ne veut aucune responsabilité.
Femme 1 : Ta famille peut t’apporter de la force mais elle peut aussi être un vrai fardeau. Et ton père sera toujours un fardeau pour toi. (Rumplestiltskin prend le haricot magique.)
Au pays imaginaire – Dans la jungle – Présent
Gold tente de s’expliquer devant le groupe qui est toujours menaçant.
Gold : Vous faites une grosse erreur. Ça m’est égal que le garçon cause un jour ma perte. Je ne lui ferais pas de mal.
Regina : Ce n’est pas toi qui parle, je dois rêver.
Gold : Sans moi, vous allez échouer. Je suis le plus puissant.
Neal : C’est pour ça qu’on ne te fait pas confiance.
Gold : Je n’ai pas ma dague mais si je l’avais, je te la donnerai.
Neal : Alors, tu n’as qu’à me donner la boîte de Pandore. Peu importe que je te fasse confiance tant que je peux te contrôler.
Gold : Mon fils. (Il donne à Neal la boîte de Pandore.)
Neal : Regarde-moi. (Gold le regarde.) Si tu tentes quoi que ce soit qui ressemble à de la magie, tu passeras une éternité dans cette petite boîte. (Il la prend.)
Emma : Allons-y. (Tout le monde s’en va sauf Gold et Neal.)
Gold : (Arrêtant Neal.) Attends. Écoute-moi, Baelfire. Tu ne sais pas à qui tu as à faire.
Neal : Alors, dis-le moi. Qu’est-ce qui s’est vraiment passé entre vous ?
Gold : Peter Pan a conduit mon père à sa perte.
Dans la forêt enchantée – Dans un village – Passé
Des gens déambulent dans les rues du village et le père de Rumplestiltskin continue de jouer aux cartes avec un villageois.
Villageois : Je recommence.
Malcolm : C’est parti. (Son fils est en train de le regarder au loin. Son père est content d’avoir gagné.)
Rumplestiltskin : Elles avaient raison. Tu es là.
Malcolm : Tiens, fiston, je me suis usé les pieds toute la matinée à chercher du travail. Ces messieurs ne connaissaient pas le bunto alors je leur montre. (Il rigole et voit son fils partir.) Rumple, revient. (En criant.) Rumple. (Il court après son fils puis le rattrape.)
Rumplestiltskin : Tu as dit que tu chercherais un travail.
Malcolm : Mais aucun patron ne veut de moi.
Rumplestiltskin : Parce qu’ils se méfient de toi.
Malcolm : Mais toi non, toi tu me fais confiance.
Rumplestiltskin : J’aimerais bien. Et si on allait quelque part où on pourrait tout recommencer ? Quelque part où personne ne te connaîtrait. (Il lui montre le haricot magique.) Grâce à ça.
Malcolm : Où l’as-tu trouvé ? Tu sais combien d’argent nous rapporterait ce haricot. (Il veut lui prendre.)
Rumplestiltskin : (Il bouge sa main.) Non, il est à moi. Tu vas le jouer et tu vas le faire.
Malcolm : Tu ne comprends pas, donne-le moi.
Rumplestiltskin : Si, si, je comprends, avec ce haricot, on pourrait aller ailleurs, là où personne nous connaîtrait et où on serait une vraie famille.
Malcolm : Ce serait un nouveau départ ?
Rumplestiltskin : C’est ça. (Il remontre le haricot.) J’ai confiance en toi.
Malcolm : Alors, on va où, hein ?
Rumplestiltskin : Il n’y a pas un endroit où tu veux vraiment aller ?
Malcolm : Oui, attends, attends. (Il se tape la main sur son front pour réfléchir.) Que je réfléchisse. À quoi je pensais ? « Pense à de jolies choses ». C’est là.
Rumplestiltskin : Quoi ?
Malcolm : Quand j’étais petit, mon père m’a vendu à un forgeron. Je passais mes journées devant le feu dans la crasse et la sueur. Mais tous les soirs, je me disais « Pense à de jolies choses » et pendant que je dormais, j’allais dans un pays merveilleux.
Rumplestiltskin : Comment il s’appelait ?
Malcolm : Le pays imaginaire.
Rumplestiltskin : C’est là qu’on devrait aller. (Son père prend le haricot et le lance sur le sol. Un portail s’ouvre.)
Malcolm : Je ne sais même pas si ce pays existe Ah, ah ! (Ils sautent dans le vortex.)
Au pays imaginaire – Dans la jungle – Présent
Tout le groupe continue son chemin vers l’endroit où se trouvent Peter et Henry. Emma s’adresse à Kilian.
Emma : Il faut qu’on parle.
Kilian : Euh, j’ai remarqué que quand une femme disait ça, la conversation n’était jamais agréable.
Emma : Il doit y avoir un moyen de faire quitter l’île à David.
Kilian : Non, désolé.
Emma : Il m’a expliquée ce qui s’est passé pour ton frère. Tu as peut-être pas très envie d’en parler mais…
Kilian : Non, en effet. L’eau qu’il a bue à nouer un lien entre lui et l’île. S’il s’en éloigne, le lien sera brisé et le poison reprendra son œuvre.
Emma : Mais si on prend de l’eau avec nous, il restera connecté à l’île. Il arrivera vivant à Storybrooke.
Kilian : Pour combien de temps ? Quand il n’aura plus d’eau, l’ombre-rêve pourra le tuer, rien ne l’en empêchera.
Gold : (Écoutant la conversation.) Sauf s’il y a un autre antidote. Tout d’un coup, ce que je dis vous intéresse. Pourtant, je ne suis pas digne de confiance.
Emma : (Alors qu’il se met à sourire.) C’est vrai mais je vais prendre le risque.
Gold : Si vous vous en souvenez bien, moi aussi j’ai été empoisonné avec de l’ombre-rêve par notre lâche et beau pirate. Et pourtant.
Emma : Ouais, on sait aussi comment vous vous en êtes sorti, en sacrifiant la vie d’une autre personne. David n’est pas aussi égoïste.
Gold : Quelle noblesse. Le plus important, c’est qu’en passant près de la mort, j’ai appris beaucoup sur ce poison et je pourrais sûrement créer un élixir à Storybrooke.
Emma : À quel prix ?
Gold : Je pense que c’est un très grand service. J’en attends un d’importance égal en retour. (Il s’apprête à partir.)
Neal : (Arrivant devant son père.) Non, quand on rentrera à Storybrooke, tu soigneras David parce que c’est bien, il n’y aura pas de marché ni de chantage, tu as compris ?
Gold : Bien, je ferais ce que tu veux.
Emma : Je vais le dire à David. (Emma s’en va rejoindre David et les autres mais ils arrivent.)
Clochette : On y est, leur campement est à côté.
Emma : Alors on y va. Clochette, tu nous fais entrer par derrière, on attrape Henry et on ressort, rien de plus. (À Neal.) Tu t’occupes des guetteurs ?
Neal : Ouais, je suis paré. (Il montre son petit sac.)
Gold : Tu permets que… (il prend l’épée de Kilian) je t’emprunte ça. (David met la main sur son épée.) Vous avez dit pas de magie, je veux bien mais je n’irai pas là-bas armer de mon seul sourire.
Kilian : Et moi, je fais comment ?
David : (Donnant un couteau.) Tiens, au cas où ton sourire ne suffirait pas.
Kilian : (Attrapant le couteau.) Ouais merci.
Emma : On y va. (Ils s’en vont alors qu’ils rejoignent le campement où les enfants perdus discutent et rigolent.)
Gold : (À voix basse.) Est-ce que je pourrais utiliser ma magie sur eux au moins ?
Neal : Non.
Regina : Je vais le faire.
Gold : Tu te souviens de la formule. (Avec son pouvoir, Regina fait monter les flammes et les enfants s’évanouissent et tombent au sol. Ils arrivent sur le campement et surveillent les alentours à la recherche d’Henry et de Peter.)
Neal : (Avec la boîte de Pandore à la main.) Où est Peter ?
Emma : Je ne sais pas. (Les autres regardent autour d’eux. Elle se met à crier.) Henry !
David : Il est forcément là.
Mary Margaret : Oui, mais où ?
Wendy : (En criant.) Aidez-moi. (Emma court et se trouve désormais devant la cage de Wendy. Elle se baisse à hauteur de la jeune fille.) Vous êtes une adulte.
Emma : Je m’appelle Emma, je cherche mon fils. (Neal arrive près d’elles.)
Neal : (La voyant.) Wendy.
Wendy : Qui êtes-vous ?
Neal : C’est moi, Baelfire.
Emma : (En se levant.) Vous vous connaissez ?
Wendy : Baelfire.
Neal : Ouais on se connaît.
Wendy : Ah, c’est vraiment toi. (Il prend une pierre et tape plusieurs fois sur la cage pour l’ouvrir.)
Neal : (L’attrapant.) Viens.
Wendy : (Ils tombent dans les bras.) Je pensais ne jamais te revoir.
Neal : Mais comment tu es arrivée là ?
Wendy : Je t’ai suivi jusqu’ici, je suis venue te chercher.
Neal : T’as fait ça pour moi ?
Wendy : Oui, je ne voulais pas que tu sois seul, sans famille. Tu nous avais dit que ton père et ta mère étaient morts tous les deux. (Gold entend la conversation.)
Gold : Tu lui as dit que j’étais mort ?
Neal : C’était moins dur que de te dire la vérité, mon père m’a abandonné. (Gold regarde vers eux, l’air perdu.)
Au pays imaginaire – Près de la plage – Passé
Rumplestiltskin et son père atterrissent sur la plage du pays imaginaire.
Rumplestiltskin : (Voyant le paysage.) Oh.
Malcolm : On y est arrivé. (En rigolant, il rejoint son fils.) On a réussi. (Rumplestiltskin est content de voir ce paysage.) C’est comme dans mes rêves, rien n’a changé.
Rumplestiltskin : Qu’est-ce que c’est joli.
Malcolm : Non, ce n’est pas que ça, c’est un endroit spécial. Tu peux faire ce que tu veux. Tu y penses très fort et ça arrive. Qu’est-ce que tu aimerais manger ? Tu n’as qu’à y penser, allez essaye. (Rumplestiltskin montre sa main et en y pensant fort, il fait apparaître une part de gâteau.) Tu peux manger pleins de gâteaux sans avoir mal au ventre, ou t’accrocher à une liane et plonger dans la cascade. (Rumplestiltskin pose sa part de gâteau sur une pierre.) Et le plus beau de tout, tu peux voler. (Il se met les bras en croix.)
Rumplestiltskin : Mais non, c’est impossible.
Malcolm : Au pays imaginaire, l’impossible est possible si tu y crois. Regarde, tu vas voir. (Il se met à courir pour arriver sur une pierre et s’apprête à sauter pour voler.) Woouuuh ! (Il rigole puis saute et tombe au sol.)
Rumplestiltskin : Oh. (Il s’approche de son père pour voir si tout va bien. Ce dernier ne comprend pas pourquoi ça n’a pas fonctionné.)
Malcolm : Pourquoi ça fait ça ? (Il s’énerve.) J’arrivais toujours à voler quand j’étais gamin.
Rumplestiltskin : Peut-être que tu n’arrives plus à voler parce que tu n’es plus un petit garçon.
Malcolm : Mais oui, bien sûr. (Il se tape le poing sur le front.) Ça ne peut être que ça, la poudre de fée. Même petit, il me fallait la poudre de fée pour pouvoir m’envoler. (Rumplestiltskin se met debout sur une pierre.)
Rumplestiltskin : Où est-ce qu’on en trouve ?
Malcolm : Ah, tu vas voir. (Il prend son fils et le met sur son épaule. Ils tournent et rigolent en même temps. Il le repose.) Hop là. Viens, viens. (Il le prend par la main et ils s’en vont vers la jungle en courant.) Wououh ! (Une ombre s’approche d’eux et les suit.)
Au pays imaginaire – Dans le campement de Peter Pan – Présent
Gold réfléchit alors que tout le monde a pris possession du campement. Emma est assise ainsi que Wendy qui a une couverture autour d’elle.
Neal : (S’approchant de Wendy.) Hey, Wendy, parmi les enfants, est-ce que tu as vu mon fils ? Il s’appelle Henry.
Wendy : Tu as un fils ?
Neal : (Pendant que Gold continue de suivre la conversation.) Oui, Peter veut son cœur.
Emma : Il a dit quelque chose sur le cœur du plus pur des croyants ?
Wendy : Non, je suis désolée. Je n’ai jamais entendu parler d’un cœur.
Gold : Elle ment. (Neal se retourne vers lui.) Où est-il ? (David l’arrête alors qu’il a l’épée à la main. Neal s’est levé pour les rejoindre.)
David : Hey, attends, qu’est-ce que tu fais ?
Gold : J’ai porté assez de mensonges dans ma vie pour en connaître le poids. Elle sait où est Henry.
Neal : C’est la vérité ?
Wendy : Tu ne sais pas tout.
Mary Margaret : Tu aides vraiment Peter ?
Wendy : Il garde Jean et Michel vivants à condition que je fasse ce qu’il demande.
Gold : Peu importe ce qu’il a promis, il ne tient jamais ses promesses.
Wendy : Et pourquoi je croirais un homme qui a abandonné son fils ?
Regina : Parce que tes frères lui font confiance. Ils ont écouté son amie Belle et ils l’ont aidé à retrouver cette boîte qui peut neutraliser Peter.
Wendy : Ils vont bien ?
Gold : Pour l’instant. Mais si nous échouons, ils seront condamnés.
Neal : (S’accroupissant devant Wendy.) Wendy, nous sauverons Jean et Michel, je te le promets mais pour l’instant, tu dois à tout prix m’aider, s’il te plaît.
Wendy : Peter a dit à Henry qu’avec son cœur, il pouvait sauver la magie mais c’est un mensonge. En réalité, c’est lui que ça sauvera.
Kilian : Explique-toi.
Wendy : Peter va mourir. Il a besoin du cœur du plus pur des croyants pour absorber la magie qu’il y a sur l’île. Une fois qu’il l’aura fait, il sera immortel, tout puissant.
Mary Margaret : Et qu’arrivera-t-il à Henry ?
Wendy : Ah, vous savez c’est un échange. Si Peter survit, Henry doit mourir. (Emma se relève.)
Au pays imaginaire – Près du Rocher du Crâne
Peter utilise le bateau pour arriver près du rocher du Crâne. Ils accostent près de la plage et Peter range la barque en la faisant tenir avec une corde.
Peter Pan : Ça faisait bien longtemps que je n’étais pas venu ici. (Grâce à un bâton, il trace un trait sur le sol.)
Henry : Qu’est-ce que tu fais ?
Peter Pan : (Ensorcelant l’entrée de la grotte.) Je protège l’entrée. Allez, viens, faut faire vite. (Ils se mettent à courir à l’intérieur du Crâne.)
Au pays imaginaire – Dans le campement de Peter Pan
David : Où est-ce qu’ils sont Wendy ?
Wendy : Ils allaient au Rocher du Crâne mais vous devez vous dépêcher.
David : Nous, on ne bouge pas de là. On se chargera des enfants perdus quand ils se réveilleront.
Emma : Vous n’êtes pas obligés.
Mary Margaret : Pas de discussion, vous le ramenez à la maison et vous lui dites qu’on l’aime.
Emma : Tu lui diras toi-même quand vous serez revenus du pic du mort. Gold te soignera quand on sera à Storybrooke mais il faut emporter de l’eau. (Mary Margaret va dans les bras de sa fille.)
Mary Margaret : Tu n’as pas abandonné. (À Gold.) Je te remercie.
Gold : Tu es bien la seule à me remercier aujourd’hui.
Kilian : Clochette et moi on va surveiller les garçons. On se retrouvera au Jolly Roger quand vous aurez récupéré Henry.
Mary Margaret : (À Emma.) Promets-moi que si on n’est pas au rendez-vous, vous partirez quand même.
Emma : Nous repartirons tous ensemble, tous.
Mary Margaret : Bien, on y va. (Elle se met à partir avec David qui embrasse Emma avant d’y aller à son tour.)
Au pays imaginaire – Dans la forêt – Passé
Rumplestiltskin et son père sont en train de marcher dans la forêt en cherchant de la poudre de fée.
Rumplestiltskin : Je suis fatigué.
Malcolm : On y est presque. On pourra se reposer quand on aura la poudre de fée. On fera ce que tu veux. Encore un petit effort et tu verras.
Rumplestiltskin : De quoi ça à l’air ?
Malcolm : Ah, on dirait de la poussière. Au premier coup d’œil, on dirait n’importe quelle poussière. (Il fait un rond avec ses mains.) C’est quand tu crois en son pouvoir qu’elle rayonne de magie et devient quelque chose de très spécial, d’unique. (Il regarde au-dessus de lui et voit de grands arbres.) C’est là.
Rumlestiltskin : Je ne vois que des arbres.
Malcolm : La poudre vient des fleurs qui poussent sur les branches tout en haut, au plus près du ciel. Les fleurs s’ouvrent la nuit à la lumière des étoiles. C’est de là que la poudre tient sa magie. (En souriant.) Ça fait des années que je n’étais pas aussi excité. Ça remonte à mon enfance quand dans mes rêves, je grimpais dans ces arbres. (Il voit son fils qui s’est arrêté.) Qu’est-ce qu’il y a Rumple ? On va s’amuser. Tu sais, si tu veux voler, tu ne dois pas avoir le vertige.
Rumplestiltskin : Je ne veux pas voler. C’est ton idée.
Malcolm : Mais tu en auras envie quand tu auras vu l’effet que ça fait. (Il ricane.) Le vent qui souffle sur toi, le monde étalé sous tes yeux, la tête vidée de tous soucis, tu es tout seul. Tu es libre. Allez vas-y, (il s’accroupit et croise ses mains) je te fais la courte échelle.
Rumplestiltskin : Mais je peux tomber.
Malcolm : Je te promets que ça ira.
Rumplestiltskin : Ne m’y oblige pas, papa, s’il te plaît, ça me fait peur.
Malcolm : (Rejoignant son fils.) Oh, mais excuse-moi mon grand, (il met ses mains sur les joues de Rumplestiltskin) je me suis laissé emporter. Tu vas attendre ici pendant que je vais chercher la poudre de fée.
Rumplestiltskin : (Regardant autour de lui.) Tu me promets de revenir vite ?
Malcolm : Oui, (en ricanant) je vais être si rapide que tu ne t’en rendras même pas compte et là tu verras à quel point le pays imaginaire est formidable. (Il s’en va en commençant à monter dans un arbre. Rumplestiltskin le regarde faire en levant la tête. Il continue de monter et arrive près d’une branche où se trouve une fleur mais n’arrive pas à l’attraper. Il s’accroche et en voit une autre branche avec une fleur dessus. Il prend de la poudre à l’intérieur et la met sur sa tête.) Je veux voler. (Il s’accroche toujours quand une ombre arrive près de lui. Elle fait le tour.) Hey, oh. Il y a quelqu’un ? (L’ombre continue son tour et vient devant Malcolm.) Qui es-tu ?
Ombre : Je suis l’unique habitant du pays imaginaire.
Malcolm : Explique-moi ce qui ne va pas. Je n’arrive pas à voler.
Ombre : Il faut que tu y croies.
Malcolm : J’essaye mais ça ne fait rien pas du tout.
Ombre : Parce que tu ne devrais pas être ici. (Elle continue son chemin alors qu’un objet tombe à côté de Rumplestiltskin qui regarde sa poupée. Il touche le chapeau.)
Rumplestiltskin : Papa. (Il n’y a personne qui répond.) Papa. Papa.
Au pays imaginaire – Près du Rocher du Crâne – Présent
Gold, Regina, Emma et Neal sont dans une barque en direction du Rocher du Crâne. Neal navigue. Tout le monde descend et arrive devant la grotte.
Emma : (Regardant au sol.) Je reconnais ces traces, c’est Henry. Wendy avait raison, ils sont là. (Emma est projetée en arrière en voulant avancer vers l’entrée qui est ensorcelée.)
Neal : (Il la relève.) Tu n’as rien ?
Emma : Je crois que ça va.
Neal : C’était quoi ?
Gold : Peter a bloqué le passage avec un charme.
Regina : On doit pouvoir le briser. (Elle avance sa main pour tenter de détruire le charme avec une boule de feu mais elle fait le tour du passage et les autres se protègent.)
Neal : Eh, faites gaffe.
Gold : Essaie encore si tu veux mais la magie de Peter est trop puissante en tout cas pour toi. (Gold arrive à passer à l’intérieur du passage sous les yeux surpris de Regina.)
Regina : Mais.
Emma : Comment vous avez fait ça ?
Gold : Le charme ferme le passage à tous ceux qui projettent une ombre.
Neal : Et tu n’en as plus, alors c’était vrai, tu t’es séparé de ton ombre.
Gold : Et Peter le sait. Voilà pourquoi il a utilisé ce sortilège. Il ne cherche pas à vous empêcher de passer, c’est moi qu’il veut attirer. Il sait que j’irais jusqu’au bout.
Neal : Tu es vraiment là pour sauver Henry ?
Gold : Je t’ai donné la boîte, je t’ai obéi maintenant rends-la moi. (Neal tend la boîte mais Regina la prend.)
Neal : Hey.
Regina : Tu n’as pas intérêt à rater ton coup ou tu regretteras très vite les jeux de gamin de Peter. Tu as bien compris ?
Gold : Très chère, un simple bonne chance aurait été suffisant. (Il prend la boîte de Pandore. Il entre dans la grotte. Tout le groupe reste devant l’entrée.)
Au pays imaginaire – Dans le Rocher du Crâne
Regina : Et maintenant, qu’est-ce qu’on va faire ?
Neal : Si on faisait comme lui, si on arrachait nos ombres.
Regina : Si j’en avais les moyens, il y a longtemps que j’aurais déjà essayé.
Emma : (Regardant à l’extérieur.) Regardez la lune. (Ils regardent la lune.)
Regina : La lune ?
Emma : C’est bien sa lumière qui fait qu’on a des ombres ? Peut-être qu’on pourrait la masquer grâce à la magie.
Neal : Provoquer une sorte d’éclipse tu veux dire ? C’est possible ?
Regina : Il faut voir.
Emma : Allez-y.
Regina : Il faut que vous m’aidiez.
Emma : Pour faire de la magie ?
Regina : L’influx doit être très fort. On va voir si en vous donnant des leçons, j’ai perdu mon temps. Faites comme moi. (Elles mettent leurs mains devant et Neal se met derrière elles. Elles commencent à faire de l’ombre à la lune.)
Au pays imaginaire – Dans le Rocher du Crâne
Ça s’assombrit, Peter et Henry arrivent à l’endroit où se trouve un sablier géant.)
Peter Pan : Nous y voilà, c’est ici que tu vas sauver la magie.
Henry : Pourquoi c’est forcément là ?
Peter Pan : Parce que c’est de cette grotte qu’émane la magie du pays imaginaire.
Henry : (Regardant le sablier qui se trouve à la fin.) Le sablier, à quoi il sert ?
Peter Pan : Il indique combien de temps il reste avant que toute la magie soit épuisée.
Henry : Il est presque vide. (Peter entend du bruit, regardant autour de lui, et Henry l’a remarqué.) Ça va pas, qu’est-ce qu’il y a ?
Peter Pan : Rien. Viens avec moi. (Ils marchent vers un rocher où Henry s’assoit.) J’ai un détail à régler avant qu’on ne commence. Attends-moi. (Il s’en va, laissant Henry seul.)
Au pays imaginaire – Dans le Rocher du Crâne
Gold, qui a la boîte dans la main, prend sa poupée dans sa poche et la regarde.
Au pays imaginaire – Dans la forêt – Passé
Rumplestiltskin est assis près d’un arbre avec sa poupée à la main, il est en train de pleurer. Son père arrive au même moment.
Malcolm : Qu’est-ce que tu as p’tit gars.
Rumplestiltskin : Papa. (Il l’enlace dans ses bras.) J’ai cru qu’il t’était arrivé quelque chose.
Malcolm : Non, non, je suis là. (Son fils continue de pleurer.) Tu n’as pas à t’inquiéter pour moi. (Il l’embrasse.)
Rumplestiltskin : Tu as trouvé de la poudre de fée ?
Malcolm : Ouais, mais ça n’a pas marché quand je l’ai utilisée.
Rumplestiltskin : Pourquoi ?
Malcolm : Euh, je ne suis plus un petit garçon. Tu avais raison, ce pays n’est que pour les enfants. Les adultes n’ont pas à être là.
Rumplestiltskin : Hmm. Puisque c’est ça, on va aller ailleurs. (Il s’avance puis se retourne vers son père.) Tout ce qui compte, c’est qu’on reste ensemble.
Malcolm : J’aimerais que ce soit aussi facile mais nous savons tous les deux que où qu’on aille, les vieux démons reprendront le dessus. Je ne pourrais jamais être un bon père pour toi. Je suis trop faible.
Rumplestiltskin : (Il s’avance vers son père.) Qu’est-ce que tu racontes ? Je ne comprends pas ce que tu veux dire.
Malcolm : J’ai trouvé un moyen de rester ici, un moyen de faire fonctionner la poudre de fée pour que je puisse à nouveau voler comme quand j’étais un petit garçon.
Rumplestiltskin : Comment ?
Malcolm : En me débarrassant de ce que je traine comme un poids, toi. (L’ombre arrive par derrière et prend Rumplestiltskin.)
Rumplestiltskin : Aide-moi. (Il tente d’accrocher la main de son père alors que l’ombre le maintient.) C’est un monstre.
Malcolm : Ce n’est pas un monstre Rumple, c’est un ami. (L’ombre tente de l’arracher mais Rumplestiltskin tient toujours son père, étant en l’air.) Il fait partie de l’île. Quand j’aurais fait ce qu’il veut que je t’aurais abandonné, il fera partie de moi aussi.
Rumplestiltskin : Ah, aide-moi, il va me prendre.
Malcolm : Je n’ai pas le choix, si je veux rester, je dois croire que je suis jeune et toi tu me rappelles tout le contraire.
Rumplestiltskin : S’il te plaît, papa, aide-moi.
Malcolm : Un enfant ne peut pas avoir d’enfants Rumple, je suis désolé mais c’est vrai. Arrête de résister. On sait tous les deux que tu seras mieux sans moi. (Rumplestiltskin pleure.) Je n’étais pas fait pour être père. (Il le lâche et l’ombre emmène Rumplestiltskin qui crie. Il laisse tomber la poupée au sol et son père est en train de se transformer. L’ombre lui montre.)
Rumplestiltskin : Non, non. (Son père devient Peter Pan et l’ombre l’emmène au loin. Il regarde ce que cela donne pendant que son fils continue de crier.)
Au pays imaginaire – Dans le Rocher du Crâne – Présent
Gold rejoint Peter dans la grotte. Ce dernier se retourne.
Peter Pan : Salut, p’tit gars. (Voyant la boîte.) Je vois que tu ne viens pas les mains vides.
Gold : Où est Henry ?
Peter Pan : Mon arrière-petit-fils. Tu n’as toujours pas dit aux autres qui j’étais vraiment. Même pas à ton fils, pourquoi ?
Gold : Parce que tu n’es qu’un lâche pour moi.
Peter Pan : On sait tous les deux que si c’était vrai, je serais déjà dans ta boîte.
Gold : Tu crois que je ne le ferais pas ? Tu m’as laissé entrer simplement pour me narguer ?
Peter Pan : Non, pour te revoir. Pour te donner une dernière chance. Reste avec moi, oublie cette idée idiote. On va tout recommencer.
Gold : Tu crois que j’ai envie d’être avec toi ? Qu’un jour je pourrais te pardonner alors que tu m’as abandonné ?
Peter Pan : Vraiment, tu me déçois beaucoup, je pensais qu’après toutes ces années tu serais plus conciliant. Surtout que tu as fait la même chose à ton fils. Tu as échangé Baelfire contre le pouvoir d’une dague. Je t’ai échangé contre la jeunesse. On se ressemble bien plus que tu ne veux l’admettre.
Gold : Nous n’avons rien en commun.
Peter Pan : Bien sûr que si et tu n’as pas à en avoir honte. Toi et moi on n’était simplement pas fait pour être pères.
Gold : J’ai regretté ce que j’ai fait à mon fils au moment où je l’ai laissé partir. J’ai passé ma vie à essayer de le retrouver, de le rejoindre et toi, qu’as-tu fait ? Rien, tu m’as oublié.
Peter Pan : Je ne t’ai jamais oublié, pourquoi je me serais fait appeler Peter Pan ?
Gold : Tu ne veux tout de même pas que je crois que c’est parce que tu tenais à moi.
Peter Pan : Pourtant si. Si tu te décides à poser cette boîte, tu verras que c’est vrai. On pourra repartir à zéro comme tu le voulais, tous les deux comme on se l’était dit.
Gold : Je compte bien repartir à zéro et ce sera sans toi. (Il tente d’ouvrir le couvercle mais rien ne se passe. Peter sourit et Gold réessaye.) Qu’est-ce que ça veut dire ?
Peter Pan : (Montrant une autre boîte.) Ce n’est plus toi qui l’a.
Gold : Tu les a échangées.
Peter Pan : Suivez la reine. Tu n’y crois toujours pas. Sur cette île, il suffit de penser à une chose pour l’avoir. Elle peut même être fausse mais je pense avoir la vrai, alors, ça fait quoi quand on l’ouvre.
Gold : Non ! (Peter ouvre la boîte de Pandore et Gold est aspiré à l’intérieur.)
Peter Pan : Je suis désolé, Rumple. Je t’ai laissé une chance et tu as fait ton choix. (Gold est désormais dans la boîte et elle se referme.)
Dans la forêt enchantée – Dans la maison des deux femmes – Passé
Rumplestiltskin frappe plusieurs fois à la porte et elle s’ouvre. Les deux femmes le voient et le font entrer. Il pleure. Il tombe dans les bras des deux femmes et continue de pleurer.
Femme 1 & 2 : Oh.
Femme 2 : Mon petit.
Les deux femmes mettent Rumplestiltskin dans le lit.)
Femme 1 : Allez, qu’as-tu fait du haricot magique ?
Rumplestiltskin : Il s’en est servi. Il m’a laissé et il ne reviendra jamais.
Femme 2 : Oh, c’est mieux comme ça, Rumple.
Rumplestiltskin : Maintenant je suis tout seul.
Femme 1 : Oh non, tu nous as.
Femme 2 : Et tu as le rouet.
Femme 1 : Tu es chez toi ici.
Femme 2 : Maintenant repose-toi, ça te fera du bien.
Femme 1 : Et après on filera, hmm. Où est ton bonhomme ?
Rumplestiltskin : Je l’ai perdu.
Femme 1 : On t’en fabriquera un autre, tu lui donneras le même nom.
Rumplestiltskin : Non, Peter Pan est parti pour toujours.
Au pays imaginaire – Dans la forêt
Peter ramasse la poupée qui se trouve au sol et il regarde en l’air en pensant à s’envoler. Il se met à voler et traverse tout le pays imaginaire et rejoint le Rocher du Crâne qu’il découvre. Il se pose dedans. Il voit une ombre alors que le sablier égraine le sable.
Peter Pan : C’est quoi cet endroit ? Je ne crois pas l’avoir vu dans mes rêves.
Ombre : Bien sûr, car il n’existait pas encore. Tu l’as créé en prenant la décision de rester ici.
Peter Pan : Un crâne géant. C’est grandiose. À quoi sert le sablier ?
Ombre : Il représente la magie qui te donne ta force. La magie qui te permet de rester ici et de rester jeune.
Peter Pan : Et il se passera quoi quand il sera fini ?
Ombre : Ta jeunesse disparaîtra et tu mourras.
Peter Pan : Mais je croyais que j’allais toujours rester jeune.
Ombre : Les enfants visitent le pays imaginaire pendant leur rêve. Ce n’est pas un endroit fait pour qu’ils y vivent. Tu es le premier qui a voulu rester et en faisant cela, tu as enfreint les règles.
Peter Pan : Elles sont faites pour qu’on les enfreigne, en particulier ici. J’ai… J’ai créé cet endroit sans avoir à y réfléchir. Il doit y avoir une autre fin.
Ombre : C’est possible.
Peter Pan : Je la trouverai. Je trouverai une solution, du moment que j’y crois.
Au pays imaginaire – Dans le Rocher du Crâne – Présent
Henry regarde la fin du sablier s’égrainer. Peter arrive et pose la boîte de Pandore sur un rocher.
Peter Pan : Le moment est venu. Tu vas sauver la magie et le pays imaginaire.
Henry : Qu’est-ce que je dois faire ?
Peter Pan : Il faut que tu me donnes ton cœur. Le cœur du plus pur des croyants.
Henry : Tu veux dire que je dois y croire.
Peter Pan : (En rigolant.) Non, Henry. (Gêné.) Tu dois vraiment me donner ton cœur.
Henry : Ah, mais qu’est-ce qu’il va m’arriver à moi ?
Peter Pan : Tu deviendras le plus grand de tous les héros.
Henry : Tu peux me dire la vérité, il y a toujours un prix à payer avec la magie. Il doit y en avoir aussi un pour la sauver.
Peter Pan : Je ne te mentirai jamais. Tu as raison, ça aura un prix. Tu devras rester ici avec moi. Cette île deviendra ton nouveau chez toi. Je sais que c’est un sacrifice énorme mais ça vaut le coup.
Henry : Ouais, je sais que les héros font tout le temps des sacrifices. Je l’ai bien vu avec ma famille.
Peter Pan : S’ils te voyaient maintenant, ils seraient fiers de toi parce que tu vas tous les sauver. Tu es prêt alors ?
Henry : Oui.
Peter Pan : Laisse-moi t’aider. (Il ensorcelle la main d’Henry pour qu’il puisse prendre son cœur sans avoir mal. Neal, Emma et Regina arrivent au même moment en courant. Il a désormais son cœur dans la main.)
Neal : Henry, non. Ne fais surtout pas ce qu’il te dit.
Henry : Papa, tu es vivant ?
Neal : Ouais mon grand et je veux que tu m’écoutes. Peter te ment.
Peter Pan : Moi aussi je suis heureux de te revoir Baelfire et de revoir la Sauveuse et la méchante reine.
Emma : Henry, il te veut du mal, éloigne-toi tout de suite de lui.
Henry : Non. (Montrant son cœur.) Le cœur du plus pur des croyants, c’est lui qui va sauver la magie. Il va tous vous sauver.
Regina : Non, ce n’est pas vrai. Là, ce n’est pas du tout la magie qui est en jeu, il faut absolument que tu nous croies. La seule vie que Peter veut essayer de sauver ici c’est la sienne.
Henry : Non, tu mens.
Peter Pan : Bien sûr qu’elle ment. (Peter arrive devant Henry.)
Neal : Non, c’est la vérité. Peter va mourir s’il n’a pas ton cœur et si tu lui donnes, c’est toi qui meurs.
Peter Pan : Ils veulent que tu doutes et que tu abandonnes mais ne les écoute surtout pas. Tu le sais bien, c’est une épreuve que vivent tous les héros. (Henry doute.)
Emma : Écoute-moi. Je sais de quoi ça peut avoir l’air d’être un héros et c’est pas ça.
Henry : (À Peter.) Pourquoi ils mentiraient ?
Peter Pan : Parce que les adultes mentent toujours Henry, tu es bien placé pour le savoir.
Regina : Je t’en prie. Écoute-nous, tu dois nous croire.
Peter Pan : Tes parents n’en ont rien à faire du pays imaginaire, ils savent que si tu donnes ton cœur pour le sauver, tu dois rester ici. (Il se met derrière Henry.) Ils ont peur de te perdre alors ils sont égoïstes.
Emma : Tu dois nous faire confiance.
Peter Pan : Confiance ? Je suis le seul qui a toujours été honnête avec toi, le seul qui a cru en toi. C’est ta décision et pas la leur. (Le sablier arrive à la fin.) Il faut que tu décides vite, il ne reste plus beaucoup de temps.
Neal : Nous croyons en toi, Henry.
Emma : Parce que nous t’aimons.
Regina : Nous t’aimons plus que tout.
Henry : Moi aussi je vous aime (les trois sourient ainsi qu’Henry) mais je dois sauver la magie.
Neal : Non, non, non.
Henry : Je suis désolé.
Emma et Neal : Non, non. (Henry met le cœur dans la poitrine de Peter alors qu’une lumière verte fait le tour de la grotte, faisant reculer Emma, Neal et Regina. Henry tombe au sol Toute la lumière verte fait aussi le tour de l’île, touchant Kilian et Clochette ainsi que les enfants perdus. Puis c’est au tour de Mary Margaret et David de le subir. Peter est content et commence à s’envoler pendant qu’Emma, Regina et Neal s’approchent d’Henry.)
Emma : Henry. (Ils tentent de le réveiller alors que Peter est toujours en hauteur.)