Précédemment dans Once upon a time
Au pays imaginaire – Dans le Rocher du Crâne - Présent
Peter Pan : Tu as échangé Baelfire contre le pouvoir d’une dague. Je t’ai échangé contre la jeunesse.
Au pays imaginaire – Dans la forêt - Passé
Rumplestiltskin est attrapé par une ombre mais tente de se retenir à son père.
Malcolm : Je n’étais pas fait pour être père. (Il se transforme en Peter Pan.)
Au pays imaginaire – Dans la jungle – Présent
Wendy : Peter va mourir, il a besoin du cœur du plus pur des croyants. Si Peter survit, Henry doit mourir.
Au pays imaginaire – Dans le Rocher du Crâne
Henry donne le cœur à Peter. De la lumière verte traverse la grotte alors qu’Henry est au sol, les autres tentant de le réveiller.
Dans le jardin de Regina – Storybrooke – Passé
Regina : En réalité, vous n’avez pas choisi Henry par hasard.
Gold : Qu’est-ce que vous insinuez ?
Regina : Où l’avez-vous trouvé ?
Dans la rue – Storybrooke
Rumplestiltskin : Tous les sorts peuvent être rompus. (Henry donne la fin de l’histoire qui parle d’Emma à elle.) Leur enfant est la clé.
Dans la forêt enchantée – Passé
Regina a lancé le sort noir.
Rumplestiltskin : Un pouvoir aussi grand demande un grand sacrifice.
Dans la forêt enchantée – Dans la cellule de Rumplestiltskin
Regina : Dis-moi ce qu’il suffirait ?
Rumplestiltskin : Le cœur de l’être que tu aimes le plus au monde. (Regina met une fleur sur la tombe de son père.)
Dans la forêt enchantée – Passé
Grincheux : (Utilisant la cloche.) La malédiction, alerte ! (Un grand nuage bleu avec des éclairs verts arrive vers eux et fait le tour de la forêt enchantée. Le cortège de la méchante reine continue sa route. Elle est contente de la tournure des événements. Rumplestiltskin est toujours dans sa prison, attendant l’arrivée de la méchante reine.)
Rumplestiltskin : Je m’impatiente. (La méchante reine apparaît.) Qu’as-tu fait tout ce temps, très chère ?
Méchante reine : Tu sais très bien ce que j’ai fait tout ce temps. (Elle se retourne.)
Rumplestiltskin : Oh, c’est vrai, la malédiction. Tu as réussi ?
Méchante reine : En effet, j’ai réussi et je tenais à ce que tu le saches au moins un court instant avant que tous les misérables sujets de ce royaume agonisant, tu oublies qui tu es.
Rumplestiltskin : Qu’as-tu ressenti ?
Méchante reine : En voyant se former le nuage du sort ? Un sentiment de victoire.
Rumplestiltskin : (En ricanant.) Non, quand tu as tué l’être que tu aimais le plus au monde, au moment d’arracher le cœur de ton propre père, qu’as-tu ressenti ?
Méchante reine : C’était le prix à payer pour le sort noir, ce que j’ai ressenti n’importe guère, je sais qu’il aurait compris. Je devais redevenir maîtresse de mon destin, coûte que coûte et j’ai gagné.
Rumplestiltskin : Pourtant, tu reviens ici fanfaronner tant que tu le peux encore. Manquerait-il un petit quelque chose à ton bonheur ?
Méchante reine : Non, au contraire. J’ai tout ce que je voulais. Cette fois, rien ne peut m’arrêter.
Rumplestiltskin : (Il ricane.) Erreur, pas encore.
Méchante reine : Que veux-tu dire ?
Rumplestiltskin : Je parle de la Sauveuse. L’enfant de Blanche-Neige et du Prince Charmant. (La reine soupire.) Elle, elle peut t’arrêter, elle peut rompre la malédiction.
Méchante reine : Eh bien on dirait que éliminer un bébé sera ma nouvelle priorité.
Rumplestiltskin : Oh, j’en suis convaincu mais même si tu y parviens, ton plus gros problème ne sera pas résolu. Il y a maintenant un trou dans ton cœur et le jour viendra où tu me demanderas de le combler.
Méchante reine : Je crois que tu surestimes ton pouvoir de prémonition.
Rumplestiltskin : Et toi, tu sous estimes légèrement le prix à payer pour ce que tu as fait. (En chantonnant.) Tu verras que tu viendras à moi, quand tu n’auras plus le choix, oh.
Méchante reine : (Elle s’en va puis se retourne.) Tes sarcasmes ne te mèneront nulle part. Je te connais trop bien. Tu veux conclure un autre accord mais tu perds ton temps.
Rumplestiltskin : Un autre accord ? Tu m’as déjà promis une vie agréable dans le monde où nous allons. Que pourrais-je bien espérer de plus ? Peut-être à part…
Méchante reine : Que je te fasse… sortir de cette cage pour que tu puisses fuir ce nuage funeste et échapper à la malédiction.
Rumplestiltskin : Mais pourquoi souhaiterai-je cela très chère ? Je me trouve exactement à l’endroit où je veux être.
OUVERTURE
Une ombre apparaît dans la forêt.
Au pays imaginaire – Dans le Rocher du Crâne – Présent
Ils tentent de réveiller Henry.
Emma : Oh non, pourquoi il a perdu connaissance ?
Regina : Henry, tu nous entends ?
Neal : Il s’est évanoui dès qu’il a donné son cœur à Peter.
Regina : (Enlevant son sac.) Il respire ?
Neal : Accroche-toi petit. (Regina met son sac sous la tête d’Henry. Peter Pan revient dans la grotte et pose ses pieds au sol.)
Emma : Qu’est-ce que tu lui as fait ?
Peter Pan : Oh, moi, je ne lui ai rien fait. C’était son choix, il m’a offert son cœur de son plein gré, Emma.
Emma : (Sortant son épée pendant que Neal et Regina sont au chevet d’Henry.) Et je vais te le reprendre. (Elle court vers lui, voulant utiliser son épée contre lui mais il disparaît. Il réapparaît derrière elle en prenant la boîte de Pandore.)
Peter Pan : Je ne pense pas que tu en sois capable. Rumple ne l’était pas. Pourquoi ferais-tu mieux que lui ?
Emma : Où est-il ?
Neal : Qu’est-ce que tu lui as fait ?
Peter Pan : Oh, il est dans cette boîte, bien au chaud et hors d’état de nuire. Malheureusement pour vous, votre meilleur allié ne peut plus rien me faire. (Il regarde la boîte.) Et vous non plus.
Emma : Tu crois ça. (Elle pointe son épée sur le bras de Peter.) Quel effet ça fait ?
Peter Pan : L’effet d’une chatouille. (Il se met à voler et s’envole à l’extérieur.)
Emma : Comment il va ?
Regina : (Posant sa main sur le torse d’Henry.) Tu vas t’en sortir, Henry. On va te ramener à la maison, promis. (Emma est revenue à côté de son fils et lui tient la main.)
Dans le bureau de Regina – Storybrooke – Passé – Onze ans plus tôt
Regina est en train de travailler à son bureau alors qu’Archie est avec elle.
Archie : Vous, vous vouliez me voir ?
Regina : (En écrivant.) En effet.
Archie : Si c’est au sujet des documents de Pongo, (il s’assoit) je les ai renouvelés il y a trois moi à peine.
Regina : Non, ça n’a rien à voir avec votre chien. (Elle pose son stylo sur la table.)
Archie : Madame, vous êtes sûre que ça va ?
Regina : Je vais très bien.
Archie : Pardonnez ma franchise mais vous n’en avez pas l’air.
Regina : Je ne tolérerai pas une telle impertinence. Je suis la reine… (Se reprenant.) Je suis le maire.
Archie : Et moi je suis psychothérapeute, c’est pour cette raison que vous m’avez fait venir, non ? Qu’est-ce qui vous tracasse ? Qu’est-ce que vous ressentez ?
Regina : Rien du tout. Je n’éprouve rien, strictement rien.
Archie : Si je devais hasarder une opinion, je dirais que vous êtes une femme très occupée et que parfois ça peut laisser un trou quelque part.
Regina : Un quoi ?
Archie : Disons plutôt un vide, il n’y a pas que le travail dans la vie. C’est peut-être pour ça que vous vous sentez insatisfaite.
Regina : Je ne suis pas du tout insatisfaite, j’adore la vie que je mène.
Archie : Si vous ne partagez ce bonheur avec personne, quel est l’intérêt ?
Regina : Encore cette impertinence agaçante.
Archie : Y a-t-il eu au moins un moment dans votre vie où vous n’aviez pas ce sentiment ?
Regina : À l’époque où le petit garçon était là. Owen.
Archie : Un enfant. Ça donne bien souvent un sens à la vie.
Dans la boutique de Gold – Storybrooke
Regina entre dans la boutique et Gold tape des doigts sur la table.
Regina : Je veux un enfant et pour ça je vais avoir besoin de votre aide.
Gold : Je suis flatté mais pas intéressé.
Regina : Pas ce genre d’aide, je viens de passer toute la matinée au téléphone avec des agences d’adoption. Pour chacune d’entre elles, il y a au moins deux ans d’attente mais vous, vous savez comment éviter les tracasseries administratives, alors s’il y en a un qui peut détourner le système et me trouver un bébé, c’est vous.
Gold : Vous souhaitez adopter ?
Regina : Ça n’a rien de si surprenant.
Gold : Je ne suis pas surpris. Je suis sûr que vous ferez une mère peu commune, à défaut d’être une bonne mère.
Regina : Est-ce que vous pouvez m’aider ?
Gold : Bien sûr mais avant d’entamer les démarches, vous devriez vous demander si vous êtes prête à avoir un enfant.
Regina : J’ai besoin d’un enfant.
Gold : Ce n’est peut-être pas exactement la même chose. Je vous en trouverai un. (Elle commence à partir.) Mais je ne peux vous garantir que ça vous apportera ce que vous espérez, seul l’avenir le dira. (Elle se retourne.) Quand on devient parent, on fait passer son enfant avant tout le reste, quoi qu’il arrive.
Au pays imaginaire – Dans le Rocher du Crâne – Présent
Regina utilise son pouvoir pour tenter de protéger Henry.
Regina : Cet enchantement préservera parfaitement son corps. Ça nous laissera un peu de temps pour retrouver Peter.
Emma : (Elle se relève et parle à Neal.) Tu as été un enfant perdu, tu as une idée d’où il est ?
Neal : Ben, je sais où il vit, je sais où se trouve son campement mais…
Regina : Mais après, on sait tous où il se trouve. Vous le croyez assez bête pour y retourner ? Vous servez à quoi en fait ?
Emma : (S’impatientant.) OK, ça suffit.
Regina : J’en ai rien à faire de ce que vous pensez, mon fils est en train de mourir.
Emma : Notre fils, alors je sais ce que vous ressentez.
Regina : Vous n’avez aucune idée de ce que je peux ressentir. Vous avez, vous vos parents à vos côtés, vous avez aussi cet homme qui ne sert à rien, un pirate fou amoureux de vous, vous avez tout et vous osez prétendre savoir ce que je ressens, tout ce que j’ai moi c’est Henry et je ne supporterai pas de le perdre parce qu’il est ma seule raison de vivre. (Elle se met à pleurer.)
Emma : (S’accroupissant.) Vous avez raison. Je ne sais pas ce que vous ressentez, si vous voulez diriger les opérations, allez-y. Comment vous voulez qu’on procède ? Comment peut-on sauver Henry ?
Regina : Je n’en sais rien.
Neal : (Les rejoignant.) Tu sais, même si on réussit à retrouver Peter, il était déjà puissant mais maintenant qu’il a le cœur d’Henry, je ne suis pas sûr qu’on puisse l’atteindre.
Regina : On peut l’atteindre. (Elle montre l’épée d’Emma.) Regardez, vous lui avez entaillé le bras, s’il saigne, c’est qu’on peut le blesser. Si on peut le blesser, on peut le tuer et on va le faire.
Au pays imaginaire – Dans la jungle
Tout le monde s’est retrouvé dans la jungle, au camp de Peter, et Henry est endormi dans un lit, Regina à ses côtés.
Mary Margaret : Gold est dans la boîte de Pandore ? David ne pourra pas quitter l’île.
David : Peu importe, ça faisait partie des risques, je m’y étais préparé. Tout ce qui compte c’est Henry. Combien de temps il nous reste pour le sauver ?
Regina : Je ne sais pas, l’enchantement devrait préserver son corps à peu près une heure.
Neal : S’il vole, Peter peut être n’importe où sur l’île.
Kilian : Une heure est vite passée, je propose que nous nous lancions à sa recherche. (Regina court vers Felix et le prend par la veste.)
Regina : Où il est ?
Felix : Envolé. Vous ne pouvez rien contre lui. Il a déjà gagné. Peter n’échoue jamais.
Regina : Tu ne veux vraiment rien nous dire ? Moi je vais te faire parler. (Regina veut utiliser son pouvoir mais elle en est empêchée par Emma.)
Emma : Regina attendez.
Regina : On n’a pas de temps à perdre.
Emma : (Elles s’éloignent de Felix.) Je ne suis pas sûre que la torture soit la meilleure méthode. Vous avez vu ces gamins, ils en ont déjà assez bavé. (Les enfants sont assis les mains attachées dans le dos.) Il faut essayer autre chose.
Regina : On a été plus que patient avec eux. On ne peut pas leur faire entendre raison. Alors qu’est-ce que vous suggérez ?
Emma : On leur donne ce que veulent tous les enfants, une mère.
Dans la boutique de Gold – Storybrooke – Passé
Gold est en train de jouer aux échecs quand Regina entre dans la boutique.
Regina : Il y a du nouveau ?
Gold : Oui. On dirait que le destin vous sourit. Ce matin j’ai… j’ai eu au téléphone une agence qui a placé un petit garçon de Phoenix dans une famille tout près d’ici, à Boston.
Regina : Dans une famille ? Est-ce une bonne nouvelle ?
Gold : Oui, parce qu’à la dernière minute, l’adoption n’a pas abouti. Parfois ça arrive.
Regina : (En souriant, toute contente.) Alors ce bébé cherche toujours un foyer.
Gold : Et là encore, on pourrait y voir un signe du destin. (Montrant une enveloppe.) L’agence en question est à Boston. (Elle prend l’enveloppe.)
Dans une agence d’adoption – Boston
Regina est assise devant un homme qui s’occupe de l’adoption de son futur fils.
Homme : Madame Mills, je dois dire que votre dossier est presque trop beau pour être vrai. Vos références sont irréprochables. Et vous vivez dans une petite ville du nom de Storybrooke dont vous êtes le maire.
Regina : Troisième mandat, élue à l’unanimité.
Homme : Je n’en ai jamais entendu parler.
Regina : Oh, c’est un paradis secret, paisible, parfait pour élever un enfant. Une ville de conte de fées. Vous devriez venir nous voir. (Elle rigole.)
Homme : Je n’ai que deux semaines de vacances par an et aux Caraïbes, ils font des séjours repas et boisson à volonté. Vous avez ça à Storybrooke ?
Regina : J’ai bien peur que non.
Homme : Enfin, je vous ai parlé de vos droits et vos responsabilités, mais il y a un point en particulier sur lequel j’aimerai revenir plus en détail. Il s’agit d’une procédure d’adoption fermée, ce qui signifie que vous n’aurez jamais le moindre contact avec les parents biologiques de l’enfant. Vous n’aurez aucune information concernant leurs noms, leurs origines et leurs antécédents médicaux. Le dossier est définitivement scellé.
Regina : Ce qui m’intéresse, c’est l’avenir de mon fils, pas son passé.
Homme : Dans ce cas, toutes mes félicitations, vous êtes prête à rencontrer votre fils ?
Regina : (Fière.) Oui. (Elle est excitée et ils se mettent à rigoler. Il appuie sur un bouton de son téléphone pour appeler une personne. Elle se retourne et regarde devant elle et voit une femme avec un bébé dans les bras, elle est contente de le voir.) Ah, le voilà, salut toi. (Elle le prend dans ses bras.) Oh oui, c’est le destin qui nous a réunis, Henry.
Homme : Henry. On ne voit plus beaucoup d’Henry de nos jours, ce n’est plus très à la mode.
Regina : C’était le prénom de mon père. Je l’ai perdu malheureusement.
Homme : Je suis vraiment navré. J’espère au moins qu’il a eu une fin paisible. (Henry se met à pleurer.)
Regina : Oh.
Homme : Vous voulez peut-être un peu d’aide ?
Regina : Oh, non, non, non, ça va je gère. (Elle le met sur ses jambes. Ils rigolent.) Tu viens Henry, on rentre chez nous.
Au pays imaginaire – Dans le camp de Peter – Présent
Neal est à côté d’Henry qui a un mouchoir sur le front et est toujours endormi. Il semble nerveux et inquiet pour lui.
Emma : (S’adressant aux enfants perdus.) Les enfants, écoutez-moi. On ne va pas vous faire de mal. Je sais que vous ne voulez pas trahir Peter et je comprends. (Felix la regarde.) Mais vous êtes en train de commettre une grosse erreur. Pendant très longtemps, j’ai cru que je ne retrouverai jamais ma famille. J’étais orpheline comme vous tous ici. Une enfant perdu, et on m’a rappelé aujourd’hui que je ne suis plus seule. (Regardant ses parents.) Qu’il y a des personnes qui tiennent à moi. Je ne pensais pas que je dirais ça un jour. (Mary Margaret et David se regardent.) Alors, si ça m’est arrivé à moi, ça peut très bien vous arriver aussi.
Felix : Peter est la seule famille dont on ait besoin.
Emma : Non, une vraie famille ne fait pas ce qu’il a fait. Peter vous a tous fait faire des choses horribles, il vous a menti à vous et à Henry. Il l’a convaincu de lui donner son cœur.
Enfant perdu 1 : Pour sauver l’île.
Emma : Non, pour sauver sa propre vie.
Felix : N’écoutez pas ce qu’elle raconte, Peter veut uniquement nous protéger.
Emma : C’est faux, c’est nous qui voulons vraiment vous protéger et on est les seuls à pouvoir vous sauver. (Elle se relève.) On peut vous emmener dans notre monde très loin de cette île. Vous n’avez plus aucune raison d’avoir peur de lui. (Les enfants perdus se regardent.) Tant qu’il n’a pas absorbé le pouvoir du cœur d’Henry, il est encore possible de l’arrêter.
Mary Margaret : Il suffit que vous nous disiez où il est.
Felix : (Se relevant.) Allez-vous--en tant que Peter est encore d’humeur à vous épargner. Kilian : Hey, hey. (Il met son crochet sur son épaule pour le faire asseoir.)
Felix : C’est la seule chose qu’on vous dira.
Emma : Où est Peter ?
Felix : On ne te dira rien sur rien.
Enfant perdu 1 : Vous pouvez vraiment nous emmener avec vous ?
Felix : (Se tournant vers le jeune garçon alors que Kilian a toujours son crochet sur l’épaule de Felix.) Toi tu la fermes.
Emma : (S’accroupissant devant lui.) Oui, si vous nous aidez.
Enfant perdu 1 : Il est vers l’arbre de la réflexion.
Felix : Non.
Enfant perdu 2 : Si, l’arbre de la réflexion.
Felix : (S’énervant et tentant de se dégager de l’emprise de Kilian.) Qu’est-ce que vous faites ? Taisez-vous imbécile.
Emma : Qu’est-ce que c’est ?
Enfant perdu 1 : (Avec les mains attachées.) C’est l’endroit où il va quand il veut être tout seul.
Enfant perdu 2 : Vous le trouverez là-bas, ce n’est pas loin.
Felix : Ne lui faites pas confiance.
Emma : Vous pouvez nous dire où c’est ?
Enfant perdu 1 : Oui. Mais tu dois nous promettre qu’après, vous nous emmènerez avec vous.
Emma : Je vous le promets. On va rentrer chez nous. Tous ensembles. (Elle sourit.)
Chez Granny – Storybrooke – Passé
Granny : (Voyant Henry qui pleure à côté de Regina.) Qui est cet adorable petit rayon de soleil ?
Regina : Ça vous pose un problème qu’il pleure.
Granny : Non, bien sûr que non.
Regina : Henry, chut, chut, il faut que tu arrêtes de faire du bruit maintenant. C’est le moment de faire la sieste. (Elle regarde vers son repas mais est gênée de voir Granny.) Quoi ?
Granny : Vous voulez un conseil, racontez-lui une histoire. Ça les aide à se calmer. Un conte de fée pour l’endormir, ça l’habituera à votre voix. Ça marchait avec Ruby, en ce qui la concerne, les soucis sont venus plus tard. (Elle s’en va et Henry est toujours en train de pleurer.)
Regina : (Tentant de l’endormir.) Allez, on se calme, on se calme, tout va bien. (Elle le prend dans ses bras.) Il était une fois, une… (il lui a vomi sur son chemisier.)
À l’hôpital de Storybrooke
Le docteur Whale est en train d’ausculter le petit Henry.
Whale : En tout cas, il a le cœur solide et les poumons fonctionnent visiblement. (Il enlève son stéthoscope.)
Regina : Vous pourrez peut-être lui faire une prise de sang ou une radio du thorax.
Whale : C’est un fumeur ?
Regina : Pardon ?
Whale : Écoutez, je crois avoir identifié le problème. C’est un bébé qui pleure.
Regina : J’ai payé pour entendre ça ?
Whale : C’est votre mutuelle qui paye.
Regina : Bon, alors dites-moi ce que je dois faire.
Whale : Très bien, je vais vous faire une ordonnance. (Il ouvre le rideau.) Trois cuillères d’amour maternel.
Regina : Ah, docteur Whale. Personne n’aime son enfant plus que j’aime Henry. (Pendant qu’il pleure toujours.) Il y a forcément quelque chose qui ne va pas chez lui et votre travail c’est de le soigner. Alors faites-le.
Whale : Je pourrais prescrire d’autres examens mais quand il s’agit d’un bébé, c’est toujours un peu risqué et en général, ce n’est rien de grave.
Regina : Comment ça en général ?
Whale : (Se retournant.) Eh bien, dans un certain nombre de cas, il y a effectivement quelque chose d’anormal mais on ne peut pas le savoir sans la mère biologique.
Regina : Vous voulez dire la femme qui a abandonné ce bébé. Vous croyez qu’elle, elle pourrait le calmer. C’est moi, la mère d’Henry.
Whale : Je crois que je me suis mal exprimé. Si votre petit garçon a vraiment un problème de santé, il se peut que ça figure dans le dossier médical de cette femme, en particulier s’il s’agit d’une anomalie génétique et héréditaire. En fait, les seules personnes capables de nous renseigner sont les parents biologiques.
Regina : Mais il s’agit d’une adoption fermée. Je n’ai aucun moyen de contacter ces personnes.
À l’hôpital de Storybrooke
Regina : (Au téléphone avec Henry dans les bras.) Sydney, prends de quoi noter. Il y a une agence d’adoption à Boston sur Dartmouth Street.
Sydney : (Au téléphone.) Tu peux répéter, il y a du bruit autour de toi.
Regina : (Voyant Mary Margaret.) Mademoiselle Blanchard.
Mary Margaret : Bonjour. (Regina sourit.) Qui c’est ça ?
Regina : Je vous présente Henry. Rendez-vous utile pour une fois. (Elle lui donne le bébé et retourne au téléphone.) Boston Angels adoption sur Dartmouth Street. Je veux en savoir plus sur la mère biologique de mon petit garçon.
Sydney : (Au téléphone.) Mais c’est illégal, non ?
Regina : Justement, c’est pour ça que je fais appel à toi parce que je sais que pour moi, tu ne recules jamais devant rien. Il faut que je sache, c’est très urgent. Il y a quelque chose qui ne va pas chez Henry. (Mary Margaret berce Henry.) Il n’arrête pas de… (Elle voit Mary Margaret continuant à le bercer et qu’il ne pleure plus) pleurer. Renseigne-toi et essaye de faire vite. (Elle raccroche.) Comment vous avez fait ?
Mary Margaret : Fait quoi ?
Regina : Pour qu’il arrête de pleurer.
Mary Margaret : Je l’ai simplement pris dans les bras, c’est un vrai petit ange. (Regina le reprend et il se remet à pleurer.)
Regina : Oh non. Non, pourquoi il recommence ?
Mary Margaret : Je suis désolée. Est-ce que j’ai fait quelque chose qui ne fallait pas ?
Regina : Non, vous n’y êtes pour rien, c’est moi. (Il continue de pleurer. Mary Margaret vaque à ses occupations pendant que Regina ne sait pas quoi faire.)
Au pays imaginaire – Dans le campement de Peter – Présent
Wendy met un mouchoir sur le front d’Henry alors que Neal se trouve derrière elle. Les autres sont avec les enfants perdus.
Regina : La forêt des fées ? C’est où exactement ?
Enfant perdu 1 : Un peu plus au nord, c’est là qu’on trouvait de la poudre de fée quand il y en avait encore. (Emma se relève.)
Emma : Tu vois où c’est ?
Kilian : Ouais, cette partie de l’île est déserte aujourd’hui. À part Peter, nul n’a osé s’y aventurer depuis des siècles.
Neal : Je sens que ça va changer.
Emma : Je préfère que tu restes ici. Quand on aura le cœur d’Henry, il n’y aura plus de temps à perdre. Il faudra être prêt à partir.
David : Et nous, qu’est-ce qu’on peut faire ?
Neal : Rassembler les enfants perdus, faites-les monter à bord du Jolly Roger et préparer le à décoller.
Enfant perdu 1 : (En souriant.) On part avec eux.
Kilian : Tu as des voiles de Pégase, j’espère sinon nous serons à la merci des vents alisées.
Neal : Non, c’est l’ombre qui va nous ramener chez nous si ton navire tient la distance.
Kilian : Du moment que ton plan tient la distance, il tiendra.
Neal : Henry sera avec moi en permanence, vous pouvez partir tranquille toutes les deux, il ne lui arrivera rien.
Mary Margaret : Tu veux dire toutes les trois. (Emma se tourne vers elle.) Je vais peut-être devoir vivre sur cette île pour l’éternité alors si tu crois que je vais renoncer à passer ces quelques heures qui restent avec ma fille, tu rêves.
Emma : OK, allons-y. (Elle s’en va.)
Dans la maison de Regina – Storybrooke – Passé
Henry est toujours en train de pleurer alors qu’elle continue de travailler dans la cuisine. Énervée, elle serre la main.
Regina : (Se levant pour tenter de le calmer.) Allons Henry, calme-toi, je te promets tout ce que je veux, c’est ton bonheur, je ferais n’importe quoi pour toi, n’importe quoi. (Elle le prend et le berce.) S’il te plaît, laisse-moi au moins une chance. (Il se calme et elle l’embrasse. Elle le met dans ses bras et semble dormir. Elle sourit.) Merci, trésor. (Son téléphone se met à sonner et elle prend l’appel.) Sydney, tu as trouvé quelque chose ?
Sydney : (Au téléphone.) L’agence n’a rien pu me dire mais j’ai mené ma petite enquête du côté des services sociaux et j’ai obtenu toutes les infos que tu voulais sur la mère. Je viens de te les envoyer par fax, tu ne dois pas tarder à les recevoir.
Regina : (Prenant les documents.) Oui, ça y est. (Elle regarde un document et semble bouleversée.) Non.
Dans la boutique de Gold – Storybrooke
Regina entre dans la boutique de Gold, pas contente alors qu’elle a le bébé qui se trouve dans son landau.
Regina : Vous le saviez.
Gold : Qu’est-ce que je savais ? (Elle le pose au sol.)
Regina : Qui est réellement ce nourrisson censé venir de Phoenix ? Sa mère a été trouvée dans la forêt juste à côté de Storybrooke, toute seule, il y a dix-huit ans.
Gold : Quelle incroyable coïncidence.
Regina : Dans la forêt il y a dix-huit ans.
Gold : Je crains de ne pas saisir ce que ça implique, je vous prie de m’excuser, ma mémoire n’est plus ce qu’elle était.
Regina : Ça implique que cette personne a été trouvée tout près d’ici, encore bébé, un jour particulièrement marquant. Le jour où cette ville, où cette ville a été…
Gold : Où cette ville a été quoi ?
Regina : (Commençant à comprendre.) Ce n’est pas n’importe qui en réalité. Cette mère biologique…
Gold : Pas n’importe qui ? Et bien dans la mesure où c’est elle qui a mis au monde votre enfant.
Regina : C’est vous qui avez manigancé ça de très longue date, avouez-le. Vous vouliez que je l’adopte, parce que sa mère est… c’est elle qui est…
Gold : Elle est quoi madame Mills ? Cette mère dont vous semblez avoir tellement peur.
Regina : Vous voulez me faire croire que vous ne voyez absolument pas de quoi je veux parler.
Gold : Je vois que vous êtes contrarié, ça paraît assez évident.
Regina : Vous m’avez dit que je viendrais vous voir, qu’il y aurait un trou dans mon cœur et que… Vous voulez que ça s’arrête. Ce que j’ai réussi à faire de cette ville, vous voulez tout détruire en faisant venir cette femme, voilà pourquoi vous avez fait tout ça.
Gold : Vous avez les yeux affreusement cernés. Il y a aussi ce léger tremblement dans la voix, très chère. Être mère n’est pas de tout repos.
Regina : Allez-y, faites semblant de ne pas comprendre de quoi je parle, vieux boiteux. Vous devriez savoir à qui vous avez à faire depuis le temps. J’ai tout sacrifié pour la vie que j’ai aujourd’hui. (En s’énervant.) Il n’y a rien qui puisse m’empêcher de savourer ma vengeance. (Elle reprend le bébé.) Henry repart à Boston demain à la première heure. (Elle quitte la boutique.)
Au pays imaginaire – Dans la jungle – Présent
Emma, Mary Margaret et Regina sont toujours à la recherche de Peter.
Regina : Regardez. (Ils voient la boîte de Pandore sur le rocher. Emma prend son épée. Mary Margaret pose son arc et ses flèches sur le rebord d’un rocher et elle s’avance vers la boîte.) Méfiez-vous. Peter l’a sûrement posée là pour une bonne raison.
Mary Margaret : C’est notre seul espoir de rentrer. Sans Gold, on est coincé ici. (Des branches d’arbre s’animent toutes seules et poussent Mary Margaret contre un arbre et l’emprisonnent.)
Emma : Qu’est-ce que c’est ? (Emma est aussi surélevée avec des branches d’arbre autour d’elle. Pareil pour Regina. Elles sont aussi coincées contre un arbre. Elles tentent de se débattre.)
Peter Pan : (Arrivant devant elles.) Vous n’avez pas encore abandonné. Vous n’êtes pas au courant ? (Il ramasse l’épée.) Peter Pan n’échoue jamais. Je ne m’attendais pas à ce que vous me retrouviez. Cela dit, ça ne devrait pas me surprendre, vous êtes des mères, elles ne renoncent pas facilement à leur progéniture. D’une certaine manière, je peux le comprendre mais si vous souhaitez revoir Henry, je ne vous cache pas que le seul moment où vous serez réunis, ce sera dans la mort. (Regina tente de se débattre pour s’en prendre à lui.)
Dans l’agence d’adoption – Boston – Passé
Regina amène Henry dans la pièce où se trouve l’homme qui s’est occupé de l’adoption. Elle le pose sur la table et l’homme ne comprend pas.
Regina : (Donnant un papier.) Je vous ai noté les heures de ses repas et les moments où je le couche, l’après-midi et le soir.
Homme : Madame Mills, je tiens à vous assurer que ce bébé est entre de très bonnes mains avec nous.
Regina : Je sais. Je suis seulement très déçu que ça n’ai pas fonctionné. Les choses ont pris une tournure que je… je n’avais pas prévu.
Homme : Il arrive que ça n’accroche pas pour diverses raisons et dans l’intérêt de l’enfant, il vaut mieux parfois renoncer à lui que de le rendre malheureux.
Regina : Que va devenir Henry, maintenant ?
Homme : Nous avons une nouvelle famille prête à l’accueillir. Tout ira très bien pour lui. (Regina regarde Henry qui sourit.) Écoutez, prenez une minute pour lui dire au revoir, d’accord. Je reviens. (Il s’en va avec un dossier dans la main. Elle s’approche de lui et le met bien dans le landau.)
Regina : Ah Henry. Tu mérites tellement mieux que moi. Que ce soit dans ce monde ou dans l’autre, tu es vraiment la seule personne qui ait jamais cru en moi. (Elle le prend dans ses bras et se met à pleurer alors que l’homme arrive.)
Homme : Vous voulez que je le porte pour que vous puissiez signer tous ces documents ?
Regina : Non merci, ce ne sera pas nécessaire, Henry est mon enfant, (elle le pose et prend ses affaires) et je pense que le mieux pour lui, c’est de rester avec sa mère, qu’il n’abandonnera plus jamais quoi qu’il puisse arriver. (Elle s’en va alors que deux autres personnes sont avec l’homme dans le bureau.)
Homme : Je crois que ce ne sera pas pour cette fois, je vais devoir vous remettre sur liste d’attente. La mère a finalement changé d’avis. Je suis désolé.
Michael : Alors, on n’aura pas l’enfant ?
Homme : Pas celui-là. (Les deux hommes, il s’agit de John et Michael, les frères de Wendy.) Mais je peux vous remettre sur la liste de… (Ils s’en vont.)
Michael : Peter ne va pas être content.
Homme : Euh, où allez-vous ?
John : C’est bien pour ça qu’on ne laisse pas tomber, on finira par avoir cet enfant.
Au pays imaginaire – Dans la jungle – Présent
Peter continue sa conversation avec Emma, Regina et Mary Margaret qui sont toujours coincées contre l’arbre.
Peter Pan : Vous avez du mal à bouger ? Ce n’est pas étonnant vu l’endroit où vous êtes. Ce qui accélère votre mort, ce sont vos regrets.
Emma : Quoi, qu’est-ce que tu racontes ?
Peter Pan : Cet arbre a été témoin d’un événement crucial pour moi, j’ai abandonné mon fils ici.
Regina : Tu as un enfant ?
Peter Pan : Je suis plus vieux que j’en ai l’air.
Emma : Alors toi aussi tu dois regretter de l’avoir abandonné.
Peter Pan : Pas du tout, j’en suis très heureux au contraire. (Il va vers la boîte de Pandore et la prend.) Et maintenant que je l’ai enfermé dans cette boîte, je ne le perdrai plus jamais.
Regina : Rumplestiltskin est ton fils ?
Peter Pan : Oh oui.
Mary Margaret : Enfin comment c’est possible ? Tu es…
Peter Pan : Plus jeune que lui. En apparence. Un peu comme ta fille et toi.
Regina : Tout ça c’est du bluff. Tes pouvoirs ont diminué, en fait tu ne peux rien contre nous et encore moins contre Rumplestiltskin.
Peter Pan : Oui, c’est exact. C’est pour ça que je suis venu ici, cet arbre me protégera jusqu’à ce que je retrouve mes pouvoirs. Et ensuite, ensuite, je vais vraiment pouvoir m’amuser et je n’aurais plus jamais à me soucier de mon fils. Voilà au moins une chose que nous aurons bientôt en commun. (Emma tente de se dégager mais n’y arrive pas, elle est toujours coincée.)
Emma : (Pendant que Mary Margaret souffre.) Il y a forcément un moyen.
Peter Pan : Non, vous ne pouvez pas vous échapper. Parce que cet arbre s’attaque aux regrets que nourrissent ceux qui l’approchent. (Pointant son épée vers Emma.) Hors toi, tu en as beaucoup.
Emma : Je regrette de ne pas t’avoir coupé en deux quand j’en avais l’occasion.
Peter Pan : Il n’y a pas que ça qui te ronge. Non, j’ai le cœur de ton fils dans la poitrine alors je sens mieux que personne à quel point tu l’as déçu encore et encore.
Mary Margaret : Fiche-lui la paix maintenant.
Peter Pan : Peut-être que je devrais. Après tout, comment aurait-elle pu devenir une bonne mère ? Quand on voit l’exemple que tu lui as donné en l’abandonnant pendant vingt-huit ans.
Regina : Tu as fini ton numéro ?
Peter Pan : Le mot de la fin revient à la reine. Toi qui as tant à regretter, tu veux peut-être soulager ta conscience avant de mourir.
Regina : Oui mais il y a un problème, tu vois, je suis à l’origine d’une malédiction qui a dévasté un royaume tout entier. J’ai torturé et tué un nombre incalculable de personnes. J’ai fait des choses terribles. Je devrais me sentir affreusement coupable et pourtant je n’ai pas le moindre regret. (Elle arrive à se libérer de l’emprise des branches et sauve par la même occasion Mary Margaret et Emma. Peter est surpris.) Parce que c’est ce qui m’a mené à Henry. (Elle reprend le cœur d’Henry de la poitrine de Peter. Il souffre et tombe au sol. Elle reprend la boîte de Pandore.) Maintenant, il ne reste plus qu’à sauver Henry.
Au pays imaginaire – Sur le Jolly Roger
Quelqu’un fait assoir Felix sur le pont alors que tous les autres sont sur le bateau. Emma cherche Henry.
Emma : Henry !
Mary Margaret : Où il est ?
Neal : (Se montrant.) Par ici, venez. (Henry est allongé sur le pont et Regina s’approche de lui.)
Regina : Accroche-toi mon chéri. (Elle remet le cœur dans la poitrine d’Henry.)
Emma : Henry. (Rien ne se passe.) C’est trop tard ?
Regina : Henry, allez chéri. (Il se réveille. Tout le monde est soulagé et Henry va dans les bras d’Emma et de Regina, contentes.)
Neal : Eh doucement, tu reviens de loin p’tit gars.
Henry : Pardon j’ai… je voulais sauver la magie.
Emma : Je sais, ça ne fait rien.
Henry : Je voulais devenir un héros.
David : Tu as largement le temps pour ça.
Mary Margaret : Là, il faut te reposer.
Kilian : Bienvenue à bord, moussaillon. Je veux que mon invité d’honneur soit bien installé, dans la cabine du capitaine.
Regina : Allez viens, je vais te border.
Dans la maison de Regina – Storybrooke – Passé
Regina s’occupe d’Henry et Archie est à côté d’eux.
Archie : Ça me fait plaisir de vous voir comme ça. J’avoue que j’étais assez inquiet et je suis très content que les choses se soient arrangées.
Regina : Il reste tout de même un petit problème, docteur Hopper, je suis un peu contrariée. Non, en fait, je suis terrifiée à l’idée que la mère biologique d’Henry se rende compte un beau jour qu’elle regrette de l’avoir abandonné et qu’elle vienne ici pour le reprendre.
Archie : J’ai cru comprendre qu’il s’agissait d’une procédure d’adoption fermée. Vous ne pouvez donc rien savoir l’une de l’autre.
Regina : C’est vrai mais, j’ai peur d’avoir à faire cette fois-ci à quelque chose qui va au-delà des lois. Le destin, le sort.
Archie : Il me semble que vous avez su vous forger votre propre destin.
Regina : Mais il y a quelqu’un quelque part qui pourrait venir tout détruire.
Archie : Si vous redoutez constamment l’avenir, vous ne pourrez jamais profiter du présent. Cet enfant vous a apporté quelque chose d’inestimable, l’amour Regina. Alors, profitez-en, profitez du bonheur d’être mère. (Elle regarde Henry.)
Dans le caveau de Regina – Storybrooke
Regina se trouve sur la tombe de son père avec Henry dans les bras.
Regina : Merci père. (Elle couche Henry et bouge le cercueil. Elle lui raconte une histoire alors qu’ils se trouvent à l’intérieur du caveau.) Il était une fois une reine aussi belle que puissante. Elle avait jeté un sort merveilleux qui lui avait donné tout ce qu’elle souhaitait. Du moins, le croyait-elle. Elle fut désespérée quand elle prit conscience (elle prend un flacon) que la vengeance ne pourrait jamais lui suffire. Elle se sentait très seule. Alors, elle se mit à chercher à travers le monde un petit garçon qui pourrait être son prince (elle le touche) jusqu’au jour où elle finit par le trouver. Tous les deux, ils vivaient heureux mais ce n’était pas pour toujours. Il y avait encore un être nuisible qui rôdait au loin. (Elle verse de la poudre blanche dans une coupe.) La reine ne pouvait s’empêcher de penser que son prince (elle referme le flacon) était en danger. Même si elle était sûre (elle prend un autre flacon et se tourne vers Henry) d’être capable de vaincre tous ceux qui menaceraient le petit garçon. Elle savait qu’elle ne pouvait pas l’élever dans cette peur constante. (Elle se retourne vers la table.) Non, il fallait qu’elle mette de côté ses angoisses permanentes et qu’elle fasse passer son enfant avant tout le reste. (Elle met le liquide dans la coupe pendant qu’Henry pousse un petit cri. La coupe se met à fumer.) Et c’est pourquoi, la reine se procura une ancienne potion d’amnésie. (Elle se retourne vers Henry.) Oh, ne t’en fais pas, même si elle boit la potion, elle n’oubliera pas son enfant. Elle n’oubliera que ses soucis, ses tourments. (Elle reverse un autre liquide dans la coupe.) Ses peurs irraisonnées. Et quand ce sera fait, la reine et son prince se sentiront enfin libres. (Elle se retourne vers Henry et se met à pleurer.) Et ils pourront vivre heureux pour toujours. (Elle boit le liquide de la coupe. Elle la pose et elle se met à disparaître. Henry se met à pleurer, elle se tourne à nouveau. Elle sèche ses larmes.) Coucou mon chéri. (Elle sourit et le prend dans ses bras.) Alors qu’est-ce que tu as envie de faire ?
Au pays imaginaire – Sur le Jolly Roger – Présent
Regina est à côté d’Henry qui est allongé dans la cabine de Kilian.
Regina : Ah, je connais ce regard, c’est celui que tu as après cinq heures de jeu vidéo et trop de pizzas.
Henry : La pizza, c’est bon. (Regina rigole et utilise son pouvoir pour protéger le cœur d’Henry.) Ça pique. (Il souffre.) Qu’est-ce que c’était ?
Regina : Un sortilège pour que plus personne ne puisse prendre ton cœur, quoi qu’il puisse arriver.
Henry : (Prenant sa main.) Merci maman. (Elle sourit puis l’embrasse.)
Regina : On sera bientôt à la maison mon petit prince. (Elle s’en va et Henry se lève puis se recouche. Peter apparaît dans la pièce. Il sort son épée et Henry prend peur.)
Peter Pan : Je suis désolé qu’on ait dû en arriver là, Henry.
Pendant ce temps, Neal ouvre la boîte de Pandore pour faire réapparaître son père qui ne comprend pas ce qu’il se passe.
Gold : Baelfire.
Neal : Papa. (Ils se congratulent et sont fiers de se retrouver.)
Gold : Où est Henry ?
Neal : Il va bien, il est sauvé.
Gold : Je t’avais dit que je ne lui ferais pas de mal.
Neal : Je n’aurais pas dû douter de toi. Pourquoi tu ne m’as pas dit que Peter était ton père ?
Gold : Je ne voulais pas que tu saches que j’avais été un aussi mauvais père que lui. Nous sommes pareils lui et moi. Tous les deux, nous avons abandonné nos fils.
Neal : Non, tu n’es pas comme lui. Toi, tu as tout fait pour me retrouver. (Il se met à pleurer. Ils se jettent encore dans les bras tandis qu’Emma se retourne vers ses parents.)
Emma : Il l’a libéré, ça veut dire que…
David : Qu’il va me guérir.
Mary Margaret : On peut rentrer chez nous ensemble et rester en famille. (Tous les trois se tiennent dans les bras. Neal voit son père adopter un drôle de regard.)
Neal : Qu’est-ce qu’il y a ?
Henry : Peter, qu’est-ce que tu fais là ?
Peter Pan : Je voulais ton cœur, Henry, mais ta mère me l’a arraché de la poitrine et m’a laissé pour mort. Elle va le regretter. (Il tente d’arracher le cœur d’Henry mais ne peut pas à cause du sortilège. Il recule, se faisant mal à la main.) Oh, très ingénieux. (Il tente de prendre l’ombre dans le dos.)
Henry : (Souffrant.) Ah, qu’est-ce que tu fais ? (Peter tente d’attraper son ombre.)
Gold : (Arrivant derrière lui avec la boîte à la main.) La magie du sang fonctionne dans les deux sens, mon cher père. (Il ouvre la boîte et pendant que Peter arrache l’ombre d’Henry, Peter est aspiré par l’énergie de la boîte. Tout en attrapant son ombre, Peter arrive à échanger son corps contre celui d’Henry, leurs yeux se mettent à briller.)
Peter Pan/Henry : Non. (Il lâche l’ombre d’Henry/Peter et il est enfermé dans la boîte que referme Gold. Regina redescend dans la pièce.)
Regina : Henry, Henry. Oh, ça va ?
Henry/Peter Pan : Oui ça va, tout va bien.
Regina : Tu en es sûr ?
Gold : Il est résistant ce petit, tu l’as bien élevé.
Sur le pont du bateau, tout le monde s’active et Mary Margaret donne un ordre aux enfants perdus pendant que Neal met la noix de coco au-dessus du canon.)
Mary Margaret : Allez vite, mettez-vous tous de ce côté.
Emma : Vous êtes prête ? (Regina se prépare et Emma allume la mèche du canon. Neal ouvre la noix et l’ombre s’envole au-dessus du bateau alors que tout le monde regarde. Regina utilise son pouvoir pour le désintégrer dans la voile qui devient noire. Tout redevient calme.) Vous croyez qu’il va voler ?
Regina : Il n’aura pas le choix.
Emma : Alors, fichons le camp d’ici.
Kilian : Comme tu voudras ma jolie. Maîtres de l’équipage, levez l’ancre.
Le Jolly Roger se met à voler, passant à côté du Rocher du Crâne et traverse les nuages pour aller sur la route de Storybrooke.
David : Tu te souviens quand on est arrivé sur cette île, t’as dit qu’on allait devoir tous coopéré.
Emma : J’étais prête à tout essayer.
David : Je vais être franc avec toi, je ne pensais pas que c’était possible, (Mary Margaret donne à manger aux enfants perdus) qu’un héros, une méchante, un pirate soient capable d’unir leur force mais on a réussi parce qu’on avait ce qui permet de cimenter une équipe, une meneuse.
Emma : Si j’ai fait tout ça, c’est uniquement pour qu’Henry puisse rentrer à la maison, pour que tout le monde puisse rentrer.
Le Jolly Roger continue sa route. Wendy et Clochette sont sur une autre partie du bateau.)
Clochette : On est mieux ici que dans une cage, n’est-ce pas ?
Wendy : On est vraiment sauvé ?
Clochette : Oui, tu reverras bientôt tes frères.
Wendy : Oh, j’ai quelque chose à te donner. Je l’ai conservé tout ce temps. Je n’ai jamais pu m’en servir mais toi tu pourras peut-être. (Elle lui donne un petit tube contenant de la poudre de fée.) C’est de la poudre de fée, la dernière récolte provenant de la dernière fleur de la cime de l’arbre. Elle est inerte mais…
Clochette : Je ne peux pas la faire fonctionner. Je n’ai plus aucun pouvoir depuis que j’ai perdu mes ailes.
Wendy : Tu trouveras une solution, je crois en toi, Clochette.
Henry/Peter Pan remonte sur le pont venant de la cabine de Kilian et Neal le voit.
Neal : Hey, ça va ? T’es pas censé te reposer ? Je peux t’apporter un truc à manger si t’as faim.
Henry/Peter Pan : Je me sens beaucoup mieux déjà. Je crois qu’un peu d’air frais me fera du bien.
Neal : OK, écoute…
Enfant perdu : Bon, c’est certain. C’est ce que je me suis dit moi aussi.
Neal : …je sais qu’on n’a pas eu l’occasion d’apprendre vraiment à se connaître tous les deux pas encore alors je tiens à te dire que tu as un père maintenant, maintenant et pour toujours. (Henry/Peter Pan sourit.) Et je ne te laisserai jamais tombé, d’accord ? (Henry/Peter acquiesce.) Approche. (Ils se tiennent dans les bras.)
Pendant ce temps, Clochette rejoint Regina.
Clochette : Je suis bien contente que tu aies récupéré ton fils. La méchante reine était encore capable d’aimer en fin de compte.
Regina : Oui, il semblerait. Tu avais vu juste on dirait.
Clochette : Je savais qu’il restait du bon en toi.
Regina : (Voyant la fiole s’éclairer.) Et apparemment, il reste un peu de magie en toi.
Clochette : Mais, qu’est-ce qu’il se passe ?
Regina : Et bien, je dirais que pendant un court instant, tu as cru en toi.
Henry/Peter prend une assiette avec de la viande dedans et s’approche de Felix. Il lui montre l’assiette.
Felix : Tu peux te le garder ton bol, je n’ai pas faim.
Henry/Peter Pan : Je suis venu te remercier.
Felix : (Se tournant vers lui.) Je ne fais pas partie des traîtres qui t’ont permis d’avoir la vie sauve. Moi, je suis avec Peter quoi qu’il arrive et Peter…
Henry/Peter Pan : …n’échoue jamais.
Felix : (Ne comprenant pas.) Quoi ?
Henry/Peter Pan : Tu as très bien entendu. Peter Pan n’échoue jamais. On ne peut pas le battre même quand on croit avoir gagné, quand on croit l’avoir terrassé, il trouve un moyen de s’en sortir.
Felix : Tu ne te sens pas en sécurité au fond ?
Henry/Peter Pan : Oh si, moi je ne risque rien, quand on s’est affronté, j’ai assuré mon avenir pour longtemps. Celui qui a du souci à se faire c’est Henry.
Felix : Mais c’est toi Henry.
Henry/Peter Pan : Non, plus maintenant.
Felix : Alors tu… (À voix basse.) Tu as changé de corps.
Henry/Peter Pan : Tu es sûr que tu n’as pas faim ? (Il lui remontre l’assiette et la prend.)
Felix : Merci… Peter.
Henry/Peter Pan : Maintenant, on va jouer.