Dans la forêt – Près du puits - Storybrooke – Présent
Felix : (Avec la malédiction à la main.) Tu m’étonneras toujours Peter. Tu as réussi à berner la méchante reine en moins d’une journée. Ah, je suis impressionné.
Henry/Peter Pan : Elle aime Henry, c’est son unique faiblesse. Voilà, c’est ici qu’on va jeter le sort noir. Tu as les ingrédients ? (Felix lui donne un sac.)
Felix : Que va-t-il leur arriver quand ce sera fait ? Ils vont tous mourir ?
Henry/Peter Pan : Pire encore, ils seront les esclaves du nouveau monde qu’on va créer. Ils n’auront aucun souvenir de ce qu’ils étaient avant. La mort est parfois une délivrance. Leurs souffrances à eux seront infinies. (Il jette un flacon dans le puits et l’eau devient verte.)
Devant le caveau de Regina – Storybrooke
Tout le groupe est dans la forêt et Gold est en face d’eux.
Mary Margaret : Une autre malédiction. Tout va recommencer.
Emma : Gold, est-ce que celle-ci va fonctionner comme la précédente ?
Gold : La précédente avait été créée pour répondre aux souhaits de la reine. Celle-ci se conformera aux désirs de Peter Pan. Je m’attends à quelque chose d’effroyable.
Regina : La malédiction est faite de manière à ce qu’on ne puisse pas l’arrêter. On ne peut rien contre elle.
Gold : En réalité, il est tout de même possible de l’arrêter.
Regina : Comment ça ?
Gold : Avec le parchemin sur lequel le sort est inscrit. Il ne peut être neutralisé que par la personne qui a eu recours, c’est-à-dire toi Regina.
Dans la forêt – Près du puits – Storybrooke
Henry/Peter Pan et Felix sont toujours près du puits.
Henry/Peter Pan : Ce qu’elle a fait, c’est de la rigolade comparé à ce que je prépare. (Il jette un nouveau flacon dans le puits.)
Felix : Je savais que tu gagnerais. Peter Pan n’échoue jamais. (Henry/Peter Pan jette le dernier flacon dans le puits en souriant.)
Devant le caveau de Regina – Storybrooke
Regina : Qu’est-ce que je dois faire ?
Gold : Détruire le parchemin. La malédiction que tu as jetée prendra fin, celle de Peter aussi mais il y aura un prix à payer et non des moindres.
Regina : Et comment va-t-on s’y prendre ?
Gold : Il sera difficile de le récupérer, alors nous le ferons venir à nous grâce à un sort qui nous permettra de rendre à Peter et à Henry leurs corps respectifs.
Dans la forêt – Près du puits – Storybrooke
Felix : On dirait qu’il nous manque un ingrédient.
Henry/Peter Pan : Oui exact.
Felix : Qu’est-ce que c’est ?
Henry/Peter Pan : Le cœur de l’être que j’aime le plus au monde.
Felix : Tu veux parler de ton fils, Rumplestiltskin ?
Henry/Peter Pan : Non, non, lui je ne l’ai jamais aimé.
Felix : Mais alors de quel cœur s’agit-il au juste ? Qui aimes-tu ?
Henry/Peter Pan : L’amour peut prendre des formes très diverses. Il ne se réduit pas forcément à la romance ou à la famille. Il se nourrit parfois de la loyauté, de l’amitié. Il n’y a qu’une personne qui a toujours cru en Peter Pan.
Felix : (Commençant à comprendre.) C’est moi. (Il regarde sur le côté.)
Henry/Peter Pan : N’aies pas peur, vois plutôt ça comme un honneur.
Felix : Non, non, non, attends ! (Henry/Peter Pan prend son cœur et l’écrase au-dessus du puits puis Felix s’effondre au sol.)
Devant le caveau de Regina – Storybrooke
Peter Pan/Henry : Si récupère mon corps et Peter le sien, c’est moi qui aies le parchemin alors je peux vous le rapporter.
Gold : C’est précisément l’idée.
Regina : (À Gold.) Même toi tu n’es pas assez puissant pour jeter un sort pareil.
Gold : Je pense que si j’avais l’instrument adéquat, je pourrais l’être.
Clochette : La baguette de la Fée Noire, l’une des fées les plus puissantes qui n’aient jamais existé. C’était une experte en magie noire. La Fée Bleue l’avait exilée du royaume mais avant, elle lui avait confisquée sa baguette.
Gold : Notre regrettée mère supérieure doit l’avoir cachée dans son lieu de résidence.
David : Alors qu’est-ce qu’on attend ? Il faut qu’on aille au couvent.
Clochette : Je viens, j’aimerai pouvoir lui rendre un dernier hommage.
Gold : Entendu. Quant à nous, nous allons retourner à ma boutique et préparer Henry pour ce qu’il attend.
Emma : T’en fait pas, on est là. (Ils se mettent à partir et l’ombre passe au-dessus d’eux.)
Dans la forêt – Près du puits – Storybrooke
Henry/Peter Pan finit de mettre la poussière du cœur dans le puits. Le nuage vert commence à remonter du puits alors qu’il sourit.
OUVERTURE
La voiture d’Emma apparaît alors qu’il y a autour d’elle un ciel vert.
Dans la forêt enchantée – Dans le château de Blanche-Neige
Dans la chambre d’Emma – Passé
Blanche-Neige, enceinte, est à côté de l’arbre magique et discute avec la Fée Bleue.
Blanche-Neige : Et si cela ne marche pas ? Une armoire magique est un pari risqué, vous le savez aussi bien que moi. Alors que ferons-nous si votre plan s’avère un échec ?
Fée Bleue : Dans ce cas, la malédiction nous transportera dans un autre monde. Nous perdrons la mémoire et nous serons soumis au plus noir désir de la reine. C’est pourquoi il nous faut croire que ton enfant trouvera un moyen de nous sauver.
Blanche-Neige : Si nous avons tout oublié, nous ne pourrons pas lui dire qu’elle est la Sauveuse, comment le saura-t-elle ?
Fée Bleue : Un jour, quand le moment sera venu, notre histoire se révélera à elle.
Blanche-Neige : Notre histoire…
Fée Bleue : Tu dois me faire confiance.
Blanche-Neige : Qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ?
Fée Bleue : Je l’ignore encore mais je sais que cela finira par arriver.
Blanche-Neige : Comment pouvez-vous en être certaine ?
Fée Bleue : Parce que j’ai au fond de mon cœur ce dont nous avons le plus besoin aujourd’hui, l’espoir. Bonne chance, Blanche-Neige. Garde la foi. (Elle s’envole par la fenêtre et s’en va.)
Blanche-Neige : (Se tournant vers Charmant.) C’est facile à dire quand on a une baguette magique et des ailes.
Prince Charmant : Nous n’avons pas d’autre choix que de la croire.
Blanche-Neige : Mais ce mobile devait être à elle. (Elle regarde des licornes en verre accrochés au plafond.) Nous avions tant de projets.
Prince Charmant : Tu as entendu la Fée Bleue, nous pouvons encore triompher.
Blanche-Neige : Cette malédiction a brisé tous les rêves que notre famille avait.
Prince Charmant : Nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve.
Blanche-Neige : (Se tournant vers Charmant.) Alors comment sais-tu que les choses s’arrangeront ?
Prince Charmant : Parce que l’inconnu n’est pas forcément mauvais. La vie est pleine de rebondissements qu’on ne voit pas venir et cette malédiction, ce n’est qu’un rebondissement de plus.
Blanche-Neige : Mais tout ce que nous désirions, c’était élevé nos enfants ensemble. C’était notre fin heureuse et maintenant elle s’est envolée. (Elle se met à pleurer.)
Prince Charmant : L’avenir que nous imaginions s’est envolée mais peut-être qu’une autre fin heureuse nous attend. (Il touche ses mains.) Une fin à laquelle nous n’aurions jamais songé. Hmm.
Blanche-Neige : Je choisis l’espoir. (Elle se retourne vers le mobile.) Je fais le choix de croire. (Elle touche la licorne.)
Dans la boutique de Gold – Storybrooke – Présent
Mary Margaret touche une licorne accrochée au plafond de la boutique de Gold. Emma arrive vers elle.
Mary Margaret : Ce mobile était au-dessus de ton berceau. Je veux dire, il aurait dû être au-dessus de ton berceau.
Emma : J’adore les licornes.
Mary Margaret : T’abandonner à cause de la malédiction a été le choix le plus difficile à faire.
Emma : Je sais.
Mary Margaret : Chaque fois que je te regarde, je me demande ce qu’il se serait passé si j’avais pu faire autrement.
Emma : Je ressens la même chose quand je vois Henry.
Mary Margaret : Tu as fait ce que tu pensais être le mieux, tu voulais que lui…
Emma :…ait toutes ses chances. Oui c’est vrai mais n’empêche. Si je l’avais gardé, les choses auraient été très différentes. On aurait eu une vie tous les deux, une vie normale. (Belle et Peter Pan/Henry entrent dans la boutique. Regina est derrière eux.) À Boston ou ailleurs. Mais il faut croire que le destin en avait décidé autrement. (Mary Margaret acquiesce et Emma se tourne vers Peter Pan/Henry.) Ça va Henry ?
Peter Pan/Henry : Oui, j’ai seulement hâte d’être à nouveau moi-même.
Gold : (Lisant un livre.) Encore un petit peu de patience, ce ne sera plus très long. Une fois que nous aurons la baguette, tout rentrera dans l’ordre.
Au couvent – Dans l’église – Storybrooke
La mère supérieure est allongée dans son cercueil et trois religieuses sont à son chevet pour prier. Neal, David, Kilian et Clochette entrent dans l’église pour les rejoindre.)
Clochette : Navrée de vous interrompre mais on a besoin de votre aide. (Les religieuses se tournent vers eux.)
Religieuse : Pourquoi faire ?
Neal : La baguette de la Fée Noire est ici. Il nous la faut.
Religieuse : On ne peut pas vous…
Clochette : Je sais, c’est une arme terrible mais ce qui nous menace est bien pire alors où est-elle ? (L’ombre de Peter Pan fait le tour du couvent.)
David : Qu’est-ce que c’est que ça ?
Kilian : L’ombre de Peter. (Elle s’approche des vitraux.)
Religieuse : Qu’est-ce qu’elle veut ?
Kilian : La baguette.
David : Fuyez ! Vite, vite. (Les religieuses se cachent alors que l’ombre entre dans l’église.) Restons pas là.
Kilian : Faut se mettre à l’abri, venez. (Ils se cachent derrière les bancs. L’ombre est sur le point de s’en prendre à eux.)
Au pays imaginaire – Dans la jungle - Il y a très longtemps - Passé
Crochet est dans la jungle avec monsieur Mouche.
Crochet : Il serait temps d’accélérer le pas, monsieur Mouche. Dans l’intérêt de cette expédition comme dans celui de ta silhouette.
Monsieur Mouche : Mes excuses capitaine, (il s’arrête et regarde vers la jungle) mais cet endroit me flanque la chaire de poule. Nous ferions peut-être mieux de remonter à bord du navire.
Crochet : Pas avant que j’ai trouvé un moyen de quitter cette île infernale. Nous sommes ici depuis trop longtemps et maintenant que je sais qu’il existe une dague qui peut tuer le Ténébreux, il me tarde de lever l’ancre et de regagner le monde dont nous venons. Ma soif de vengeance est ravivée.
Monsieur Mouche : Votre soif de vengeance serait plus en sécurité sur le lac… (Il se prend un coup de bâton sur la tête.)
Crochet : (Se retournant.) Monsieur Mouche ? (La fée Clochette lui met un couteau sous la gorge.)
Fée Clochette : N’es-tu pas un peu trop vieux pour être un enfant perdu ?
Crochet : Je ne fais pas partie de la bande de Peter et comme tu l’as toi-même constaté, je ne suis plus un enfant.
Fée Clochette : (Touchant les cheveux de Crochet.) Alors qui es-tu et que viens-tu faire ici ?
Crochet : Je suis le capitaine du Jolly Roger et je suis à la recherche (il souffre) d’une forme de magie qui me permettrait enfin de repartir dans la monde d’où je viens. Tu n’en aurais pas un petit peu par hasard ?
Fée Clochette : Je suis à court justement.
Crochet : (Se dégageant.) Je ne le crois pas une seconde. Si j’osais, j’irais jusqu’à dire que tu es une fée.
Fée Clochette : Et moi si j’osais, j’irais jusqu’à dire que tu es un pirate.
Crochet : Gagné. Alors dis-moi la fée, peux-tu m’aider ?
Fée Clochette : Tu me demandes de l’aide ? (Passant la pointe du couteau sous la gorge.) Tu ne crains donc pas qu’il me prenne l’envie de te trancher la gorge ?
Crochet : (Posant la lanterne sur un rocher.) Ce ne sont guère des manières de fée. Ne devrais-tu pas plutôt me guider vers une fin heureuse ou toute autre chose au moins aussi précieuse ?
Fée Clochette : C’est vrai que j’ai été une fée. C’était il y a bien longtemps mais ensuite on m’a repris mes ailes. Quand à ta soi-disant fin heureuse, trouve-la tout seul. (Il tente de prendre quelque chose derrière lui mais Clochette l’en empêche avec son couteau.) Pas un geste.
Crochet : Ça n’est pas une arme. (Il sort la bouteille de rhum.) Du moins pas au sens où on l’entend habituellement. (Débouchonnant la bouteille.) Une goutte de rhum ?
Fée Clochette : Pourquoi tiens-tu tellement à partir ? (Elle boit à la bouteille.)
Crochet : Le Ténébreux a tué la femme que j’aimais et je compte bien le lui faire payer. (Il boit à son tour.)
Fée Clochette : Alors tuer cet homme et ta fin heureuse ? Même si pour y parvenir, tu risques d’y laisser la vie.
Crochet : Je suis prêt à risquer ma vie pour deux choses : l’amour et la vengeance. J’ai perdu le premier, si je dois mourir pour assouvir ma vengeance, je crois que je m’estimerais plutôt satisfait.
Au couvent – Dans l’église – Storybrooke – Présent
Neal, David, Kilian et Clochette tentent de se protéger contre l’ombre de Peter.
David : Alors tout ce qu’on a à faire, c’est rallumer cette bougie ? C’est comme ça que vous l’avez capturée au pays imaginaire ?
Neal : Oui, mais cette fois on s’en débarrasse pour de bon.
Kilian : Je vais attirer son attention.
Clochette : Tu es sûr que c’est une bonne idée ?
Kilian : Si c’est le seul moyen d’empêcher cette malédiction d’effacer tous nos souvenirs, je suis prêt à prendre ce risque.
Clochette : Je croyais que tu ne risquais ta vie que par amour ou par vengeance.
Kilian : Et pour une autre bonne raison, mes intérêts. (Il se lève et passe par-dessus les bancs.) Hey ! (Neal s’avance alors que Kilian tente toujours d’attirer l’ombre.) C’est censé m’impressionner ? (L’ombre l’attaque et le projette au sol. Il glisse et David le prend pour le mettre derrière un banc. L’ombre continue de faire le tour.)
Clochette : Tu peux le capturer ?
David : Non, il est trop haut, il faudrait s’approcher.
Neal : Si on savait voler, on pourrait l’atteindre. (Regardant vers Clochette.) Attends.
Clochette : Je te rappelle que je n’ai plus mes ailes.
Neal : Mais tu as de la poudre de fée.
Clochette : Qui est devenue inerte.
David : Non, Clochette, tu as réussi à la faire fonctionner une fois, tu peux le refaire. Clochette se lève et va au centre pour tenter d’approcher l’ombre. Elle prend la fiole avec de la poudre de fée dans les mains et l’ouvre. La poudre s’échappe et Clochette se concentre pour pouvoir voler. Neal lui donne la noix de coco avec la bougie et elle se concentre à nouveau pour la faire allumer, y arrivant. Elle s’envole et arrive à attraper l’ombre qui tente de s’échapper mais n’y arrive pas et elle se fait aspirer dans la noix de coco. Elle la referme. Tout le monde sourit et elle descend pour atterrir au sol. Ils rigolent. Elle jette la noix de coco dans un feu et l’ombre est désintégrée. Ils reviennent vers Clochette toujours en rigolant.
Neal : Beau travail.
Kilian : Tu vois que tu es toujours une fée. (David met sa main sur l’épaule de Clochette qui en fait de même.)
Clochette : Et toi, toujours un pirate. Tu vas bien ?
Kilian : J’ai perdu une main autrefois, je devrais survivre.
Clochette : Quoi qu’il en soit, je sais pourquoi tu as risqué ta vie et ce n’était pas pour servir tes intérêts ou par vengeance, c’était pour Emma.
Mère supérieure : Bravo Fée Verte. (Elle est debout après s’être réveillée.)
Clochette : Fée Bleue, mais tu étais…
Mère supérieure : Morte, je sais mais en tuant l’ombre, tu m’as rendue la mienne et ramené à la vie. Merci. Tu as appris à croire en toi, Fée Verte, Fée Clochette. (Elle sourit.) Bienvenue parmi nous.
Clochette : Je suis à nouveau une fée même si j’ai enfreint toutes les règles ?
Mère supérieure : J’ai peut-être été un peu trop sévère. Tu méritais tes ailes Clochette et tu as mérité de les récupérer à de nombreuses reprises.
Clochette : Merci beaucoup.
Mère supérieure : En ce qui concerne la baguette de la Fée Noire, (elle fait apparaître la baguette et la donne) tenez. Sauvez-nous tous. (Neal la prend. Ils s’en vont.)
Dans la boutique de Gold – Storybrooke
David arrive avec le groupe dans l’arrière-boutique où se trouvent Regina, Emma et Peter Pan/Henry.
David : On a une bonne nouvelle, la Fée Bleue est en vie, elle nous a donnés la baguette.
Emma : On a besoin d’autre chose ?
Gold : Oui, d’une dernière chose. (Il prend quelque chose dans l’armoire derrière lui. Belle est à côté de lui. Il sort un bracelet.)
Mary Margaret : Qu’est-ce que c’est ?
Gold : L’une des rares choses utiles que j’ai réussi à subtiliser à Tamara et Greg avant qu’ils ne partent pour le pays imaginaire. Ce bracelet inhibe les pouvoirs magiques de la personne qu’il porte.
Regina : (Se tournant vers Kilian.) Puisqu’on en parle, je n’ai pas oublié ce que tu m’as fait.
Kilian : Ouais.
Gold : Tu veux bien me donner ton poignet Henry ? (Il met le bracelet sur son poignet.) Je veux m’assurer que quand mon vieux père se réveillera, il sera affaibli. Ça bloquera tous ses pouvoirs.
Peter Pan/Henry : Qu’est-ce qu’il va se passer maintenant ?
Gold : Je vais jeter un sort, tu vas tomber dans un profond sommeil et quand tu te réveilleras, tu auras retrouvé ton corps.
Peter Pan/Henry : Ah.
Regina : Et là, tu récupéreras le parchemin dont on a parlé et tu viendras nous trouver aussi vite que possible. (Neal donne la baguette à Gold.)
Peter Pan/Henry : Quand j’ai donné mon cœur à Peter, je croyais me comporter en héros. Pardon, je suis désolé.
David : Non, ce n’est pas à toi de t’excuser, c’est à Peter de le faire.
Gold : Il est temps. (Peter Pan/Henry s’allonge sur la banquette.) Ne quitte pas la baguette des yeux. (Il tourne la baguette puis la pose sur son front. Peter Pan/Henry se met à avoir des spasmes.)
Emma : Qu’est-ce qu’il se passe ?
Gold : Son esprit quitte le corps de Peter.
Regina : Ça a fonctionné.
Emma : Allons retrouver notre fils. (Tout le monde s’en va sauf Gold. Neal met sa main sur son épaule.)
Belle : (S’approchant de lui.) Tu ne viens pas avec nous ?
Gold : Non, non, non, je vais rester ici, mon cher père et moi nous avons… quelques histoires de famille à régler.
Belle : (S’en allant.) D’accord. (Peter Pan est désormais endormi.)
Dans une école – Storybrooke – Octobre 2011 - Passé
Henry est à une table à l’extérieur de l’école en train de regarder une page d’un arbre généalogique. La cloche se met à sonner.
Henry : Arbre généalogique. (Il la remet dans sa couverture de cahier. Il mange et Mary Margaret s’approche de lui.)
Mary Margaret : Henry, c’est la deuxième fois que tu ne rends pas ton devoir, il y a un problème ? (Elle n’obtient pas de réponse et elle s’assoit.) Ah, tout va s’arranger, tu verras. Il suffit d’y croire très fort, (il ferme la boîte) la vie est imprévisible.
Henry : Vous trouvez qu’elle l’est la votre ? Parce que j’ai franchement l’impression qui a jamais rien qui change dans cette ville. Rien à part moi. Ma mère biologique ne m’aimait pas. Regina dit qu’elle m’aime mais je sais que ce n’est pas vrai, j’ai… j’ai pas ma place ici.
Mary Margaret : Tu as ta place parmi nous, Henry et tu es aimé. J’ai quelque chose à te montrer. Ce matin, j’ai nettoyé le placard de ma chambre comme je le fais chaque semaine depuis des années et tu sais ce qui s’est passé ? J’y ai trouvé quelque chose, quelque chose que je n’avais jamais vu. (Elle sort le livre « Il était une fois » et le pose sur la table devant Henry.)
Henry : (Lisant la première de couverture.) Il était une fois.
Mary Margaret : Il est apparu ce matin comme par magie.
Henry : C’est totalement impossible.
Mary Margaret : Évidemment et pourtant, c’est arrivé. Ce livre a d’une manière ou d’une autre atterri chez moi. Est-ce qu’on me l’a donnée et j’ai oublié que je l’avais ? (Henry feuillette les pages du livre.) Peut-être mais il était bien là. Et tu sais ce que j’y ai trouvé quand je l’ai ouvert ? De l’espoir.
Henry : (En réfléchissant.) Moi j’y vois que des contes de fée.
Mary Margaret : Et à quoi servent réellement les contes de fée selon toi ? Ils sont là pour nous rappeler que les choses finiront par s’arranger, si quoi qu’il arrive, on garde toujours espoir. Ta fin heureuse ne sera peut-être pas celle que tu imaginais mais c’est justement ce qui la rend si précieuse.
Henry : Est-ce que… est-ce que je peux vous l’emprunter ?
Mary Margaret : Je te le donne.
Henry : (En souriant.) C’est vrai ?
Mary Margaret : Croire en ne serait-ce qu’en la possibilité d’une fin heureuse est d’un grand réconfort, et je crois que tu en as besoin. (Elle se lève.) On se voit en classe. (Elle s’en va alors qu’il ouvre une page du livre où se trouve Blanche-Neige et le prince Charmant.)
Henry : Mademoiselle Blanchard ?
Mary Margaret : Oui. (Elle est dans une robe de princesse, ce que voit Henry avant de la retrouver comme elle était.)
Henry : Merci.
Mary Margaret : Mais de rien. (Elle retourne vers l’école et Henry ouvre une autre page où il voit Blanche-Neige avec un bébé dans les bras, Emma.)
Henry : Emma. (Il regarde en face de lui.)
Dans les rues de Storybrooke – Présent
Granny : Je sens son odeur. (Ils vont vers la bibliothèque.) Il est tout près d’ici.
Mary Margaret : À la bibliothèque ?
Granny : Oui. (Ils courent alors qu’Henry sort de la bibliothèque et les rejoint.)
Henry : C’est moi, c’est moi, ça a marché. (Il se jette dans les bras d’Emma et de Regina.) Me serrez pas si fort, qu’est-ce que vous faites ? On s’est vu il y a cinq minutes.
Regina : Mais ce n’était pas toi qu’on voyait.
Emma : (Prenant le parchemin des mains d’Henry.) Il a le parchemin. C’est à vous de jouer maintenant. (Regina prend le parchemin puis tombe au sol.) Regina. Regina.
Dans la boutique de Gold – Storybrooke
Peter Pan est désormais dans son corps et encore allongé. Il se réveille et Gold est en face de lui.
Gold : Bonjour papa.
Peter Pan : Je pensais que tu me tuerais dans mon sommeil, p’tit gars. Il faut croire que tu as changé de… (il regarde son poignet où se trouve le bracelet) Oh je vois, c’est donc ça. Tu m’as retiré mes pouvoirs, c’est pour ça qu’il t’est aussi facile de, de pavaner et de prendre des grands airs.
Gold : Je voulais te parler. Je voulais que tu me regardes en face et que tu repenses à tout ce que tu as fait.
Peter Pan : Évidemment, regarder mon fils dans les yeux une dernière fois, le voir tel qu’il est réellement et penser à tout ce qui aurait pu être. C’est ça que tu voudrais, moi aussi je le veux. J’ai l’impression de te revoir quand tu n’étais qu’un tout petit bébé, tout à moi et sans défense. Ces deux grands yeux immenses toujours rempli de larmes qui prenait toute la place, qui me prenait mon nom, mon argent, mon pain et mon temps libre, qui me retirai à tout jamais l’espoir de me construire un jour une vie meilleure. Cette minuscule larve rose aux mouvements désordonnés, qui dévoraient tous mes rêves les uns après les autres sans jamais pouvoir s’arrêter. Quel âge as-tu maintenant ? Quelque chose comme deux cents ans. Quand serais-je débarrasser de toi ?
Gold : Tu ne vas pas tarder à l’être. (Il prend une épée.) Dans la mort.
Peter Pan : Dans ce cas, un dernier conseil, fiston. Ne construis jamais une cage dont tu ne sais pas sortir. (Il prend le bracelet.) C’est moi qui ai créé ce bracelet, il ne fonctionne pas sur moi. En revanche sur toi… (Il met le bracelet sur le poignet de Gold par magie.) Écarte-toi de mon chemin. (Il utilise son pouvoir contre son fils qui est projeté en arrière, tombant au sol.) Voyons ce que tu es capable de faire sans magie. (Gold tente d’attraper l’épée mais reçoit un coup de pied dans la figure.)
Gold : Je ferais tout ce que je pourrais pour ceux que j’aime.
Peter Pan : Pour ton fils, non, c’est déjà trop tard, bientôt cette fumée verte va remplir les poumons de ceux qui te sont chers et leur embrumer la cervelle mais à eux, contrairement aux autres gens de cette ville, je ne prendrai pas que la mémoire, non. Puisqu’ils ont tellement d’importance à tes yeux, je leur prendrai aussi la vie.
Gold : Non.
Peter Pan : Et toi, tu ne feras rien pour m’en empêcher. Tu sais pourquoi ? Parce que sans la magie, tu es à nouveau celui que tu étais avant, le lâche du village. (Il se relève et s’en va, laissant Gold sans défense. Ce dernier tente de retirer le bracelet mais il n’y arrive pas.)
Dans la forêt enchantée – Dans le château de Rumplestiltskin – Passé
Rumplestiltskin : (En allumant une bougie.) Il s’est passé trop d’années, Baelfire mais je les ai toutes comptées. (Il éteint la bougie. Belle entre dans la pièce.)
Belle : Ah, je te prie de m’excuser, je ne savais pas que tu étais là.
Rumplestiltskin : Sors d’ici.
Belle : Je pose seulement ces fleurs, ensuite je m’en vais.
Rumplestiltskin : Je t’ai dit de sortir. (Elle pose les fleurs sur la table. Il mouille ses doigts et éteins la bougie. Il la prend dans ses mains et la met en dessous de la table. Pendant ce temps, Belle touche le châle qui se trouve sur la table.)
Belle : Je te demande pardon, tu étais en train de… C’était une commémoration en son honneur ? Quel âge aurait-il maintenant ?
Rumplestiltskin : Il n’est pas mort, il est perdu.
Belle : Perdu ? Euh, mais…
Rumplestiltskin : (Touchant à son tour le châle.) Aujourd’hui, c’est son anniversaire, je devrais être avec lui en train de le fêter. Autrefois, nous avons eu la possibilité d’être heureux tous les deux mais j’ai eu peur.
Belle : Il n’est peut-être pas trop tard.
Rumplestiltskin : Je l’espère. Non, je n’aurais pas droit à une fin heureuse.
Dans la boutique de Gold – Storybrooke – Présent
Gold tente d’enlever son bracelet, sans résultat. Il voit l’épée puis la prend et regarde son poignet, comprenant que c’est le seul moyen de l’enlever.
Dans la rue – Storybrooke
Regina est toujours allongée et inconsciente. Emma tente de la réveiller.
Emma : Regina, réveillez-vous. Regina.
Regina : (Se réveillant.) Emma. (Elle se relève.)
Emma : Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Ça va ?
Regina : Oui, je vais bien, j’ai seulement…
Mary Margaret : Seulement quoi ? Il s’est passé quoi quand vous l’avez touché ?
Regina : J’ai vu ce qu’il fallait faire.
Henry : Maman, il ne va rien t’arriver, hein ?
Regina : Peu importe, ce qui compte c’est (elle touche le visage d’Henry) qu’il ne t’arrive rien à toi. (Le parchemin disparaît pour réapparaître dans les mains de Peter Pan qui les rejoint.)
Peter Pan : Faux.
Kilian : Il a le… (Peter les pétrifie tous grâce à son pouvoir.)
Peter Pan : Parchemin, ça c’est sûr.
Dans la boutique de Gold – Storybrooke
Gold retrousse sa manche et est prêt à couper sa main.
Dans la rue – Storybrooke
Peter Pan : Regardez-vous. Littéralement médusé. De jolies poupées avec lesquelles je peux jouer à ma guise. Je crois que je vais commencer par ces deux-là. (Il s’approche de Belle et Neal.) Vous êtes tous les deux si adorables, difficile de décider lequel tuer en premier. En fait, non, pas tant que ça, ce sera toi, toi d’abord, Neal. (Il met son doigt devant lui. Gold arrive par derrière et le prend par la veste.)
Gold : Ça suffit, laisse-les en paix.
Peter Pan : Oh, voyez-vous ça. La petite larve montre les dents. Tu as l’intention de protéger tous ceux que tu aimes.
Gold : Je ne te laisserai pas toucher à un seul de leurs cheveux.
Peter Pan : Oh, je serai curieux de voir ça.
Gold : Mais tu vas le voir. Parce que j’ai une mission cruciale à accomplir. Que je dois la mener à bien quoi qu’il en coûte. (Un gros plan est fait sur Belle.) Il n’y a pas d’échappatoire cette fois. Ce que je dois faire a un prix, un prix que je suis enfin prêt à payer. (Il se tourne vers son fils.) J’ai créé cette malédiction pour te retrouver, pour te dire que j’avais commis une erreur, pour être sûr que tu aies une chance d’être vraiment heureux. (Peter se met à sourire.) Je sais que ton bonheur est désormais possible mais pas avec moi. Je l’ai accepté.
Peter Pan : Ce ne sont que de belles paroles. (Il ricane.)
Gold : Je t’aime Baelfire. Je t’aime aussi Belle. Tu m’as rendu plus fort.
Peter Pan : Plus fort ? Peut-être mais ce n’est pas ça qui te rendra tes pouvoirs.
Gold : Mais je n’en ai pas besoin. Tu vois, tu as peut-être perdu ton ombre mais il y a un détail que tu oublies.
Peter Pan : Et quel est ce détail ?
Gold : C’est que moi aussi, je lui ai même confié quelque chose à cacher. (Il lève le bras et son ombre lui apporte sa dague tout en rentrant dans son corps. Désormais, il tient son père dans les bras.)
Peter Pan : Qu’est-ce que tu fais ? (Gold retient toujours son père.)
Gold : Je sais que le seul moyen de te tuer, c’est de mourir avec toi et cette fois-ci, cette fois-ci, je suis prêt à mourir. (Il enfonce la dague dans le corps de Peter qui se met à souffrir. Il retrouve son âge normal.) Bonjour papa.
Malcolm : Rumple, je n’en suis plus, rien ne t’oblige à faire ça. Il te suffit de retirer la dague. On pourra tout recommencer. On pourra avoir une fin heureuse.
Gold : Ah, je suis un méchant et les méchants n’ont pas droit à une fin heureuse. (Il tourne la dague pour tuer son père puis se met à l’embrasser. Le parchemin tombe au sol et ils ont tous les deux disparus, ce qui libère tout le groupe. Ils sont sous le choc mais Belle se met à pleurer de chagrin suite à la disparition de Gold. Elle s’assoit sur le sol. Elle continue toujours de pleurer.)
Belle : Oh non, Rumple. Il est mort. (Neal est sous le choc alors que Regina ramasse le parchemin.)
Mary Margaret : Regina, ça va ?
Regina : Ça va.
Emma : (S’approchant de Neal.) Je suis navrée.
Neal : Mon père a fait ce qu’il devait faire. (Il sourit.) Il nous a tous sauvés. Regina, faites en sorte qu’il ne soit pas mort pour rien. Regina.
Regina : Qu’est-ce qu’il y a ?
Kilian : Nous sommes ici pour une raison, ma belle. Peter.
Regina : Il est mort.
Kilian : La malédiction qu’il a jeté est toujours là alors penses-tu pouvoir l’arrêter ou faut-il préparer nos âmes à disparaître ? Parce que la mienne risque d’avoir besoin d’un certain temps. (Dans la forêt, le nuage vert commence à arriver ce qui alerte Leroy.)
Leroy : (En courant.) Alerte, elle est là. La malédiction, elle arrive. Elle arrive de tous les côtés. On ne peut pas lui échapper.
David : On peut encore l’arrêter, il n’est pas trop tard, n’est-ce pas Regina ?
Regina : Oui, oui.
Emma : Bon, c’est quoi le prix à payer, Gold a dit qu’il y en aurait un, quel prix on va devoir payer ?
Regina : (Se tournant vers elle.) Ce n’est pas à vous de le payer. C’est à moi seule.
Emma : Qu’est-ce que vous voulez dire ?
Regina : C’est ce que j’ai ressenti quand j’ai pris le parchemin. Je dois renoncer pour toujours à ce que j’aime le plus au monde. (Emma regarde vers Henry qui vient à côté d’elle.)
Emma : Henry.
Regina : Je ne dois jamais le revoir. Je n’ai pas le choix, c’est à moi de mettre fin à tout ça.
Mary Margaret : À la malédiction qui nous a transportés à Storybrooke ?
Regina : Qui a créé Storybrooke. Cette ville n’est pas à sa place ici et nous non plus d’ailleurs.
David : En brisant la malédiction, on détruit la ville.
Regina : Ce sera comme si elle n’avait jamais exister. Et chacun retournera dans le monde d’où il vient sans pouvoir plus jamais revenir ici.
Emma : Vous allez repartir dans la forêt enchantée ?
Regina : Nous allons tous y retourner excepté Henry. Lui, il restera ici parce que c’est dans ce monde qu’il est né.
Emma : Quoi ? Tout seul ?
Regina : Non, vous resterez avec lui parce que vous êtes la Sauveuse. Si vous êtes née, c’est pour briser la malédiction et cette fois encore, vous y échapperez.
Emma : Je ne veux pas y échapper, je veux qu’on reparte avec vous tous.
Regina : Ce n’est pas possible. Je ne peux pas être avec Henry. C’est le prix que je dois payer sinon c’est voué à l’échec. (Le nuage arrive de plus en plus vite.)
Mary Margaret : Emma, il faut que tu t’en ailles.
Emma : Je viens de vous retrouver.
Mary Margaret : Mais on va devoir à nouveau se séparer pour que tu aies toutes tes chances et Henry aussi.
Emma : Non, je ne suis pas d’accord, je, je ne peux pas. Enfin, je ne suis pas prête. Je suis la Sauveuse, je suis censée pouvoir rétablir ce que vous appelez les fins heureuses. C’est bien ce qu’Henry disait.
Mary Margaret : Les fins heureuses ne sont pas toujours telles qu’on les imaginait. Regarde autour de toi, tu as changé la vie de tous ceux qui sont ici aujourd’hui.
Emma : Mais on forme une famille.
Mary Margaret : Oui mais on sera toujours une famille, rien ne pourra changer ça.
David : Henry et toi, vous formerez une famille et tu auras la vie que tu voulais. Tu seras heureuse, tu seras comme tout le monde.
Mary Margaret : C’est le moment de croire en toi, Emma. C’est le moment de choisir l’espoir.
Regina : On se connaît depuis quelques temps maintenant et jusqu’ici tout ce que je voulais, c’était de me débarrasser de vous pour récupérer Henry (Emma le regarde) mais en réalité ce que je souhaite c’est qu’il soit heureux avec ou sans moi. Nous n’avons plus le choix, vous devez vous en aller.
Emma : (Après une hésitation.) OK.
Dans un hôpital – Phoenix – Onze ans plus tôt - Passé
Docteur : Bon maintenant poussez de toutes vos forces. (Emma est en plein travail. Elle crie.) C’est ça, poussez, poussez, poussez. (Les lumières disjonctent.) Voilà, c’est fini. (Il lui montre le bébé.) C’est un très beau bébé. Oui, tu es magnifique. C’est un garçon. (Le bébé pleure et elle ne veut pas le voir.)
Infirmière : (À voix basse.) Docteur, elle ne veut pas garder l’enfant.
Docteur : Il faut que vous sachiez que vous pouvez encore changer d’avis.
Emma : Non, je ne saurais pas être une mère.
À la frontière de Storybrooke – Présent
La voiture d’Emma est à la frontière de la ville Tout le monde y est alors que la malédiction arrive de plus en plus vite. Emma et Henry vont dans les bras de David et Mary Margaret. Il se met en face de Regina.
Henry : C’est pas juste. Tout est ma faute.
Regina : Qu’est-ce que tu veux dire ?
Henry : Si j’étais pas allé chercher Emma, si j’avais laissé la ville sous l’emprise de la malédiction, rien de tout ça ne serait arrivé. Je croyais que j’étais seul au monde, que tu ne m’aimais pas mais j’avais tort.
Regina : Henry, j’avais tort moi aussi, ce n’est pas ta faute, c’est la mienne. J’ai, j’ai jeté ce sort par pure vengeance et je suis une méchante. Tu as entendu monsieur Gold, les méchants n’ont pas droit à une fin heureuse.
Henry : T’es pas une méchante, t’es ma maman. (Il touche son épaule et va dans ses bras. Emma vers Neal.)
Emma : Neal, je suis désolée.
Neal : Il faut pas. Tu vas emmener notre fils loin de tout ça.
Emma : (Pendant que Neal met sa main sur l’épaule d’Henry.) Et toi, tu dois repartir là-bas.
Neal : Ouais, on n’y peut rien. (Ils se mettent dans les bras.) Écoute, c’est loin d’être fini. On se reverra tous les trois. (Emma commence à partir.) Au revoir, Henry.
Kilian : (S’approchant d’Emma.) Je dois admettre que ton vaisseau a plutôt fière allure. Il ne se passera pas un jour sans que je pense à toi.
Emma : Tant mieux. (Regina s’approche aussi d’Emma.)
Regina : Emma. Il y a quelque chose que je ne vous ai pas dit.
Emma : Quoi encore.
Regina : Quand la malédiction déferlera sur nous, elle nous renverra tous d’où on vient. Il ne restera plus rien de notre passage ici. Y compris dans vos mémoires. C’est ainsi que le sort fonctionne, Storybrooke cessera purement et simplement d’exister ou plutôt, elle n’aura jamais existé. Du coup, ces dernières années disparaîtront de vos mémoires à tous les deux et nous redeviendront des personnages de conte de fées.
Emma : Et nous, qu’est-ce qu’on va devenir ?
Regina : Je l’ignore.
Emma : Ça ressemble pas tellement à une fin heureuse.
Regina : Ce n’en est pas une mais je sais comment arranger ça.
Emma : Vous pouvez préserver tous nos souvenirs ?
Regina : Non, en fait, je peux vous faire ce que j’ai fait à tous les gens de cette ville. Vous donnez d’autres souvenirs.
Emma : Vous les avez ensorcelés pour qu’ils soient malheureux pour toujours.
Regina : Faites-moi confiance. Emma, en cadeau d’adieu, je vous offre une vie heureuse, de bons souvenirs pour vous (elle se tourne vers Henry qui la rejoint) et pour Henry. Vous ne l’aurez jamais abandonné. Vous n’aurez jamais été séparé l’un de l’autre.
Emma : Vous feriez ça ?
Regina : Quand j’annulerai le sort que Peter a jeté et que vous franchirez les limites de la ville, vous aurez la vie dont vous avez toujours rêvé.
Emma : Mais elle ne sera pas réel.
Regina : Votre passé ne le sera pas mais votre avenir le sera. Il faut que vous y alliez. Il ne nous reste plus beaucoup de temps, la malédiction approche.
Regina prend Henry dans ses bras. Elle l’embrasse sur le front. Emma se met à pleurer et Mary Margaret met ses mains autour de ses joues et l’embrasse sur le front. Ils montent dans la voiture. Tout le monde les regarde faire. Regina arrache le parchemin qui se met à bleuter. Le nuage vert approche de plus en plus. Elle fait une boule avec le parchemin. Elle utilise son pouvoir pour tenter de le ralentir mais sans succès. La voiture s’en va et la malédiction englobe tous les habitants de Storybrooke qui disparaît. Henry regarde derrière lui mais il n’y a plus personne. Regina les regarde partir. Le nuage violet englobe toute la ville, même le livre de contes dans la chambre d’Henry. La voiture continue son chemin alors qu’Henry regarde Emma en souriant.
Dans un hôpital – Phoenix – Onze ans plus tôt – Passé
Docteur : Il faut que vous sachiez que vous pouvez encore changer d’avis. (Henry continue de pleurer alors qu’Emma semble hésiter.)
Emma : Attendez. Laissez-moi le prendre dans les bras. (Il lui donne Henry.)
Docteur : Tenez. (Elle sourit en le voyant.)
Emma : Ah, oh, oh.
Sur la route – Présent
Emma continue sa route en regardant vers Henry. La ligne de la frontière sur Storybrooke disparaît.
Dans un appartement – New York – Un an plus tard
Dans sa chambre, Emma se réveille après que le réveil affiche 8 heures 15 minutes et l’éteint. Elle prépare une omelette, la fait cuire dans une poêle. Elle se tourne vers Henry qui arrose des fleurs. Elle met deux assiettes, une pour lui et une pour elle. Elle met une tasse avec du chocolat avec de la crème.
Henry : T’as pas oublié un truc, maman ?
Emma : Ah, si la cannelle. (Elle l’apporte.) Et voilà.
Henry : Merci. (Il en met dessus et ils choquent leur tasse. Quelqu’un frappe à la porte.) Tu attends de la visite ?
Emma : Non. (La personne insiste.) Tu ne bouges pas d’accord ? (Elle s’en va vers la porte et arrête la radio en même temps. Elle l’ouvre et c’est Kilian qui est en face d’elle.)
Kilian : Swan, enfin. (Il s’avance vers elle en souriant.)
Emma : Euh doucement. On se connaît ?
Kilian : J’ai besoin de ton aide, il vient de se passer quelque chose d’affreux. Ta famille a de gros ennuis.
Emma : Ma famille est ici, vous êtes qui ?
Kilian : Un vieil ami. Je sais que tu n’as aucun souvenir de moi mais je peux te rendre la mémoire. (Il se met à l’embrasser et elle lui donne un coup de genou dans la jambe et le pousse à l’extérieur de l’appartement.)
Emma : Mais qu’est-ce qui vous prend ?
Kilian : (Souffrant.) C’était un pari risqué mais je devais essayer. J’espérais que mes sentiments étaient partagés.
Emma : Ce que vous allez partager, c’est une cellule au poste de police.
Kilian : Je comprends que cela puisse paraître insensé mais il faut absolument que tu te rappelles qui tu es. (Elle ferme la porte et Henry l’a entendu.)
Henry : C’était qui ?
Emma : Aucune idée. Quelqu’un a dû laisser la porte ouverte en bas. Bon, on mange. (Elle retourne à sa place.)