Précédemment dans Once upon a time
Au pays imaginaire – Dans le Vallon Noir - Présent
Emma arrive à faire rentrer l’ombre de Peter dans la noix de coco.
Neal : L’ombre de Peter, c’est le seul moyen de retourner à Storybrooke.
Au pays imaginaire – Sur le Jolly Roger
Neal libère l’ombre de Peter en ouvrant la noix de coco près du canon. Regina utilise son pouvoir pour le désintégrer dans la voile.
Emma : Alors fichons le camp d’ici.
Peter Pan tente d’attraper l’ombre d’Henry. Ils échangent leurs corps et Gold arrive à faire entrer Peter/Henry dans la boîte.
Henry/Peter Pan : Celui qui a du souci à se faire, c’est Henry.
Felix : Peter.
Henry/Peter Pan : Maintenant on va jouer. (Le Jolly Roger continue sa route vers Storybrooke.)
Sur le port – Storybrooke – Présent
Belle et Ariel sont sur le port de Storybrooke regardant un homme au loin.
Belle : Si le nom que Rumple t’a donné est le bon, il travaille ici. (Cet homme est en train de découper du poisson.)
Ariel : (Souriant.) Ah.
Belle : C’est lui ? Hein, c’est Eric ?
Ariel : C’est lui. (Il continue de couper le poisson. Belle sourit.) Regarde, il ne doit vraiment pas m’aimer.
Belle : Vas-y, vas lui parler. Fonce. (Elle la pousse et elle rejoint Eric.)
Eric : Ariel.
Ariel : (En souriant.) Ah, Eric. (Il enlève son tablier et va la rejoindre. Ils s’embrassent sous les yeux de Belle, contente pour eux. Elle regarde dans le ciel et voit arriver le Jolly Roger qui atterrit près du port.) Qu’est-ce que c’est ?
Belle : Il revient.
OUVERTURE
Un monstre légendaire apparaît, Méduse.
Sur le port – Storybrooke – Présent
Les gens de Storybrooke saluent l’arrivée des héros sur la terre ferme. Henry, Emma et Mary Margaret entre autres descendent.
Leroy : (Tout content.) Ouais. Ils sont de retour. Emma. Oh, Blanche-Neige. Ouais. (Granny prend Henry/Peter Pan dans les bras. Leroy en fait de même et Granny enlace Emma. Belle voit Gold et elle est aussi contente de le revoir. Ariel et Mary Margaret se congratulent. Eric est à côté d’eux.)
Emma : Qu’est-ce que ça te fait d’être enfin à la maison ?
Henry/Peter Pan : C’est bien mieux que ce que j’avais imaginé. (Felix descend à son tour accompagné des enfants perdus.)
Belle : (Prenant Gold dans les bras.) Je te l’avais dit qu’on se reverrait.
Gold : Je te croirai toujours à partir d’aujourd’hui.
Neal : Salut.
Belle : Neal, bienvenue. (Elle met sa main sur son épaule.)
Neal : Je t’en remercie. (Donnant la canne de Gold.) J’ai… j’ai trouvé ça dans le bateau. Tu en auras peut-être besoin.
Gold : (La prenant.) Merci, oui tu as raison. Elle me rappellera l’homme que j’étais et que je ne dois plus être. (Ils se congratulent. Regina attend pendant ce temps. Les enfants perdus continuent de descendre. John et Michael suivent le bateau du regard et voient Wendy qui descend.)
Michael : Wendy. (Elle croise le regard de ses frères.)
Wendy : Michel. (Ils tombent dans les bras. John est content aussi.) Jean. (Là aussi, elle tombe dans ses bras.) Ah, vraiment c’est vous.
John : Si tu savais combien de fois on a rêvé de ce moment.
Wendy : (Neal arrive à côté d’eux.) Vous vous souvenez de Baelfire ?
Neal : Garçons. (Ils se tiennent dans les bras à quatre.) Qu’est-ce que vous allez faire.
John : Il est temps que les Darling rentrent enfin à la maison. Tous les trois.
Mary Margaret et David sont avec les nains et la mère supérieure.
Mary Margaret : Comment tu te sens ?
David : Plutôt bien. Je crois que l’eau fait son effet.
Kilian : Ça a aucun doute. L’ombre-rêve a tué mon frère dès l’instant où on a quitté l’île.
Mary Margaret : Gold va trouver l’antidote et tu vas guérir.
Emma est avec Henry, Ariel et Granny entre autres.
Emma : J’avoue que j’ai cru pendant un instant qu’on arriverait jamais à quitter cette île maudite.
David : Ouais mais on est là. (Il a mis son bras autour de l’épaule de Mary Margaret qui hausse la voix.) Un grand merci à Regina, sans elle on ne serait pas là. (Elle les regarde, gênée.)
Dans la forêt enchantée – Dans le château de Blanche-Neige – Passé
Méchante reine : Je jure de réduire à néant votre bonheur, je jure de le faire quoi qu’il m’en coûte. (Elle s’en va.)
Prince Charmant : Hey ! (Elle se retourne. Il lance l’épée contre la reine mais elle disparaît. Tout le monde est ahuri par ce qui vient de se passer.)
Après le mariage, Blanche-Neige ouvre la porte et entre dans la salle des conseils.
Prince Charmant : Blanche, écoute-moi.
Blanche-Neige : (Énervée.) Pourquoi ? Qu’est-ce que tu as à me dire qui pourrait me calmer ?
Prince Charmant : Et bien, on vient de se marier, ce n’est pas suffisant ?
Blanche-Neige : Regina a tout gâché comme d’habitude, il faut faire quelque chose.
Prince Charmant : Faire quoi ?
Blanche-Neige : (Se retournant.) Je n’en sais rien. Attaquer son château, lui voler sa magie, il doit bien y avoir un moyen de lui répondre.
Prince Charmant : Elle ne peut rien contre nous.
Blanche-Neige : Elle est décidée à aller jusqu’au bout et je ne me laisserai pas faire.
Prince Charmant : Elle veut détruire notre bonheur. Ce n’est pas un combat qui se livre sur un champ de bataille.
Blanche-Neige : Non, alors comment tu penses la vaincre ?
Prince Charmant : En nous allant en lune de miel comme prévu.
Blanche-Neige : Pardon ?
Prince Charmant : C’est la seule manière de montrer à Regina que rien de ce qu’elle fait ne peut atteindre notre bonheur.
Blanche-Neige : Mais comment peux-tu envisager de quitter le royaume avec le genre de menace qu’elle a lancée aujourd’hui ?
Prince Charmant : Justement, ce ne sont que des menaces, ce sont des paroles en l’air, elle ne peut rien.
Blanche-Neige : Elle arrivera à ses fins, elle arrive toujours à ses fins.
Prince Charmant : Et nous on sera prêt à répliquer mais aujourd’hui, ce ne sont que des menaces. Ne gâchons pas ce moment, ne gâchons pas notre lune de miel. Nous pouvons aller où tu veux, tu n’as qu’à choisir.
Blanche-Neige : Où je veux ?
Prince Charmant : Oui. Du moment que tu arrives à ne plus penser à Regina pendant quelques jours.
Blanche-Neige : (Se retournant.) Allons au palais d’été. C’est là que mes parents ont passé leur lune de miel. Et j’ai toujours rêvé d’y aller avec mon mari.
Prince Charmant : Soit. Tu iras avec ton mari. (Ils s’embrassent.) Je vais prendre les dispositions pour le voyage. (Il l’embrasse à nouveau puis s’en va en courant et en rigolant, quittant la salle. Grincheux arrive derrière elle.)
Grincheux : Le château est sûr. Si elle revient, Regina aura à faire aux nains.
Blanche-Neige : D’accord Grincheux, merci.
Grincheux : Sans le vouloir, je vous ai entendu toi et le prince. Les murs sont un peu fins. Vous allez partir en lune de miel maintenant ?
Blanche-Neige : Il pense que c’est la meilleure réponse aux menaces de Regina.
Grincheux : J’ai entendu ce qu’il a dit. Toi, tu en penses quoi ?
Blanche-Neige : Je crois qu’il y a au palais d’été un moyen de se débarrasser une fois pour toutes de Regina.
Sur le port – Storybrooke – Présent
Ils regardent la voile noire où se trouve l’ombre de Peter.
David : Et l’ombre, on la laisse comme ça ?
Gold : Ne t’inquiète pas elle est piégée comme elle l’était par la bougie. La seule personne qui peut la libérer, (il montre la boîte de Pandore) est enfermée là-dedans. (Henry/Peter Pan les regarde et rejoint Felix.)
Felix : Que comptes-tu faire Peter ? Et si quelqu’un ouvrait la boîte et faisait sortir le vrai garçon ?
Henry/Peter Pan : Ce n’est pas un problème. Crois-moi.
Felix : C’est quoi la suite ?
Henry/Peter Pan : (Le regardant.) Il est temps de te punir. (Il jette un regard vers les autres.) Hey, maman, papa, Felix est libre et il est dangereux.
Felix : Mais qu’est-ce que tu fais ?
Henry/Peter Pan : Je gagne leur confiance.
Regina : (Arrivant vers Felix avec les autres.) Henry a raison. On ne va pas le laisser aller et venir comme il le souhaite.
David : Pas de souci, je vais lui trouver une belle petite cellule. (Il l’emmène.)
Emma : (Le touchant à l’épaule.) Ça va aller, tu ne crains plus rien.
Dans la boutique de Gold – Storybrooke
Gold met la boîte de Pandore dans une cache sur le sol.
Gold : (Alors que tout le groupe est avec lui.) Une fois que la boîte sera scellée, je serais le seul à pouvoir rompre le charme. (Il ensorcelle la cache.)
Henry/Peter Pan : Et tu ne le feras pas, c’est sûr ?
Gold : Tu peux me croire, je veux que Peter reste enfermé au moins autant que toi.
Emma : T’inquiète pas Henry.
Neal : Il ne sortira pas de là.
Regina : On est là, il ne t’arrivera plus rien, je te le promets.
Gold : Elles ont raison, tu n’as plus à t’inquiéter. Tant que je serais vivant, ce garçon restera ici. (Henry/Peter Pan comprend qu’il n’est plus en danger.)
Belle est en train de bien remettre la cravate de Gold.
Belle : Voilà, parfait.
Gold : Merci.
Belle : C’était un plaisir. (Elle rigole.) Et maintenant, que fait-on ?
Gold : C’est une question que je ne me suis pas vraiment posé. Je croyais que l’avenir se ferait sans moi.
Belle : Mais tu es toujours là, Henry n’a pas causé ta perte ni même Peter Pan. Alors maintenant tu peux arrêter de penser aux vieilles prophéties, d’accord ? Et commencer à réfléchir à l’avenir. Il y a tellement de chemins que tu peux prendre, de choix qui peuvent être faits.
Gold : Mais il n’y a qu’un seul chemin qui m’intéresse.
Belle : Et c’est lequel ?
Gold : Le chemin que nous suivrons tous les deux. (Ils s’embrassent.)
Chez Granny – Storybrooke
Nain : (Choquant la chope de bière avec celle d’un autre nain.) Allez, à la tienne. (Grincheux rigole. Emma amène le livre de contes de fée à Henry/Peter Pan.)
Emma : Oh mais cache ta joie. Neal l’avait dans sa chambre, on a pensé que tu le voudrais surtout maintenant que tu viens de vivre un conte de fée.
Henry/Peter Pan : Bien sûr, merci. (Il ouvre le livre.)
Emma : Ça va ?
Henry/Peter Pan : Ouais, pourquoi ? (Elle ne sait pas trop quoi répondre et regarde vers Kilian. Neal s’approche de lui.)
Neal : (Arrivant avec sa chope de bière.) Je ne pense pas que Granny serve du rhum.
Kilian : (Buvant son verre.) T’inquiète pas je ne suis pas là pour embêter mademoiselle Swan.
Neal : (En rigolant.) Mais non, je suis sûr que tu es là pour t’en jeter un avec les nains. (Il continue de rigoler.)
Kilian : J’ai pris une décision en ce qui concerne Emma, je me retire de la course.
Neal : Tu te retires ?
Kilian : Pour le bien de l’enfant, je vais laisser une chance à ses parents pour qu’au moins ils voient ce que ça donne sans un pirate diablement beau entre eux.
Neal : T’es sérieux ?
Kilian : Ouais, je suis diablement beau.
Neal : C’est cool, merci. (Il boit son verre.)
Kilian : Ne me remercie pas trop vite. Je suis prêt à attendre, j’ai tout mon temps. Tu l’as déjà quittée et elle a beaucoup souffert. Je ne parierais pas sur le fait qu’elle revienne avec toi. Et toi ?
Neal : Hmm. (Il s’en va.)
Leroy et la mère supérieure sont en train de discuter.
Leroy : C’est comme ça. (La mère supérieure rigole ainsi que lui-même. Elle voit arriver Clochette avec Regina.)
Mère supérieure : Fée Verte ?
Regina : Elle s’appelle Clochette.
Mère supérieure : Je sais, je suis étonnée, je croyais…
Clochette : Ne jamais me revoir ? Tout comme moi.
Regina : Rends-lui ses ailes maintenant.
Mère supérieure : Je vous rappelle que vous n’avez pas d’ordre à me donner.
Regina : Elle nous a beaucoup aidés. Elle l’a méritée, elle a même fait réagir la poudre de fée.
Mère supérieure : Ah oui, fais voir.
Clochette : Enfin, elle a un peu réagit, (elle fait bouger la poudre dans la fiole) elle a brillé quelques instants mais je n’y arrive pas toujours du premier coup.
Mère supérieure : C’est bien ça ton problème.
Clochette : (Regardant vers elles.) Quoi ?
Mère supérieure : Tu doutes et tu ne crois même plus en toi. Si c’est comme ça, comment veux-tu que je crois en toi ? (Elle s’en va.)
Clochette : Elle m’a donnée soif.
Henry/Peter Pan est en train de lire le livre alors qu’Emma et Neal discutent.
Neal : Il va bien ?
Emma : Autant qu’on peut l’espérer.
Neal : OK. Emma, on pourrait… on pourrait trouver du temps pour discuter ?
Emma : C’est pas déjà ce qu’on est en train de faire ?
Neal : Si mais l’idée c’était de se voir tous les deux.
Emma : Tu me demandes de sortir avec toi ?
Neal : Non, c’est pas ce que j’ai dit, c’est…
Emma : Neal, écoute, j’en sais rien.
Neal : Écoute-moi, on a retrouvé Henry, il est en sécurité, on l’est tous. D’accord, je vais, je vais te faciliter les choses. Demain, je pense que j’aurais faim sûrement vers midi, je viendrais manger ici, je me mettrais à cette table (il regarde vers la table où se trouve Henry/Peter) et tu seras la bienvenue. (Elle sourit.) Si tu ne viens pas, j’en resterais là. (Neal va voir Henry/Peter, Mary Margaret et David arrivent derrière Emma qui se retourne.)
Emma : Ne le dis pas.
Mary Margaret : Dire quoi ?
Emma : Que je lui dois bien ça, sortir avec lui.
Mary Margaret : Pas du tout. C’est pour toi que tu devrais le faire.
Emma : Là, j’arrive pas à penser à moi. Ce qui compte pour l’instant c’est Henry. (Elle s’en va.)
Mary Margaret : Hmm.
David : Ouais, elle me fait vraiment penser à quelqu’un.
Dans la forêt enchantée – Dans le palais d’été – Passé
Le Prince Charmant a dans ses bras Blanche-Neige et l’amène à l’intérieur du palais. Ils regardent, émerveillé, les lieux.
Prince Charmant : Quelle surprise. C’est extraordinaire.
Blanche-Neige : Ça faisait si longtemps que je n’étais pas venue, que personne n’était venu. C’est fou ce que ça me manquait. Tu as eu raison de me convaincre de faire ce voyage. (Il enlève le fil de la cape.) Oh, non, non, non, pas si vite.
Prince Charmant : D’abord, il a fallu rompre ton sommeil puis reprendre le royaume tout ça avec sept nains constamment sur le dos
Blanche-Neige : Ah, ah.
Prince Charmant : Alors des tête-à-tête on n’en a pas vraiment eu.
Blanche-Neige : Oui, je sais, mais j’ai prévu quelque chose pour ce soir.
Prince Charmant : Hmm, pourquoi pas le faire tout de suite ?
Blanche-Neige : Ah, fais-moi confiance, ça vaut vraiment la peine d’attendre.
Prince Charmant : Oh, oh, d’accord. (Ils sourient.) Je vais m’occuper des chevaux. (Il s’en va en rigolant. Elle ouvre sa cape et l’enlève puis prend un drap qui se trouve sur un coffre. Elle son arc et ses flèches ainsi qu’une épée. Elle sort en douce du château puis court dans la forêt. Elle s’arrête en voyant son prince. Elle se racle la gorge.) Je peux savoir ce que tu as prévu de faire ?
Blanche-Neige : Comment tu as su ?
Prince Charmant : J’ai reconnu ton regard.
Blanche-Neige : (Elle s’approche du prince.) Quel regard ?
Prince Charmant : Celui que tu as quand tu mijotes quelque chose. (Elle soupire.) Je suppose que cette excursion a un rapport avec les menaces de Regina.
Blanche-Neige : Quand j’étais petite fille, les serviteurs du palais racontaient l’histoire d’une redoutable créature qui vivait près d’ici.
Prince Charmant : Quel genre de créature ?
Blanche-Neige : Si jamais ton regard croisait le sien, elle te changeait en statue sur-le-champ. Les gens l’appelaient Méduse.
Prince Charmant : Si je comprends bien, tu veux transformer Regina en pierre, mais comment ? En capturant cette Méduse ?
Blanche-Neige : Non, non, non, non, non, en lui tranchant la tête.
Prince Charmant : Et ensuite tu la lui enverras dans une boîte.
Blanche-Neige : Je ne sais pas encore mais si j’ai la tête, il suffira que Regina la regarde un petit instant pour être transformée, je trouverais bien le moyen d’y arriver.
Prince Charmant : Il n’en est pas question, je ne vais pas laisser ma femme courir les bois à la recherche d’un monstre, en tout cas, pas toute seule.
Blanche-Neige : Tu veux dire que…
Prince Charmant : Oui bien sûr que je viens avec toi. Je vois bien, tu ne seras pas tranquille tant que tu n’auras pas d’arme contre Regina mais je veux que tu me promettes une chose, si jamais on débusque Méduse et qu’on trouve un moyen de l’utiliser contre la reine, je veux que tu essayes d’apprécier ce qui restera de notre lune de miel.
Blanche-Neige : (Sortant son épée.) J’ai bien fait de prendre ça. (Ils sourient et l’image se fige, étant dans le livre de contes.)
Chez Granny – Storybrooke – Présent
Henry continue de feuilleter le livre et Clark s’apprête à éternuer mais Kilian met son crochet sous le nez. Emma s’approche d’Henry.
Emma : Désolée Henry, on n’est plus au pays imaginaire et c’est l’heure d’aller au lit. (Il ferme le livre de contes et s’en va avec Emma et rejoignent Regina.) Tiens, dis bonsoir à Regina.
Regina : Henry. Déjà, je n’avais pas vu qu’il était si tard. (Elle pose sa main sous le menton.) Je vais être inquiète de ne plus t’avoir près de moi.
Henry : Ça peut peut-être s’arranger. Peut-être que je peux aller chez toi ce soir.
Regina : (Contente.) Oh, oui bien sûr.
Emma : Oui tu n’auras qu’à me téléphoner demain pour me dire quand tu seras prêt. (Mary Margaret se retourne pour les voir.)
Regina : Allez viens Henry, on rentre à la maison. (Ils s’en vont.)
Mary Margaret : (Rejoignant Emma.) Ça va aller, ça se comprend qu’il ait envie de passer la première nuit dans son ancienne chambre.
Emma : Oui, ça doit être ça. (Elle lui touche le dos et s’en va.)
Dans la chambre d’Henry – Strorybrooke
Henry/Peter Pan est en train de regarder le livre au moment où apparaît le nuage du sort noir. Il tourne les pages et s’arrête sur l’image de la méchante reine qui est devant son caveau. Il jette un œil sur la veilleuse puis se retourne et fait le tour de la chambre en regardant des magazines. Il va vers un tourne-disque.
Regina : C’est l’heure d’éteindre jeune homme.
Henry/Peter Pan : Maman, ton caveau, tu l’as fait venir ici avec toi ?
Regina : Oui, tu le sais, tu le connais.
Henry/Peter Pan : Et toute ta magie aussi ?
Regina : Pourquoi tu poses ces questions ?
Henry/Peter Pan : Parce que je vais peut-être en avoir besoin pour me protéger contre Peter.
Regina : Il ne peut plus t’atteindre, chéri. Il est dans la boutique de Gold, enfermé.
Henry/Peter Pan : Et s’il s’échappait et s’il… et s’il venait encore s’en prendre à moi.
Regina : (S’asseyant à côté de lui.) La magie n’est pas la solution. (En fermant le livre.) Mon caveau est fermé et scellé pour une bonne raison parce que c’est dangereux. (Elle met son doigt sur le nez d’Henry/Peter Pan.) Je veillerai sur toi quoi qu’il arrive. (Elle range le livre.) Maintenant, assez traîné, tu te mets au lit. (Elle enlève la couverture pour qu’il puisse se mettre dedans. Elle le borde, touche son visage puis l’embrasse.) Bonne nuit. (Elle s’en va puis ferme la lumière. Henry/Peter Pan se lève et va vers la fenêtre, l’ouvre et regarde à l’extérieur.)
Henry/Peter Pan : Non, elle a tord, c’est la magie la solution. L’heure est venue. (Sur le Jolly Roger, l’ombre de Peter parvient à s’échapper et s’envole, rejoignant le centre-ville de Storybrooke.)
Dans la forêt enchantée – Passé
Le prince Charmant coupe l’herbe à travers le chemin qu’ils traversent dans la forêt.
Blanche-Neige : Tu ne m’en veux pas j’espère.
Prince Charmant : (En rigolant.) Je suis tombé amoureux de toi après que tu m’as assommé, volé et présenté à des trolls que tu avais énervés. Je savais dans quoi je m’engageais. (Il continue de couper les branches d’arbre.)
Blanche-Neige : Si on se fie à la légende, la grotte de Méduse ne doit plus être loin.
Prince Charmant : Au fait, si Méduse change ses victimes en pierre, il y a un moyen de lever le sortilège ? De les faire revenir ?
Blanche-Neige : La seule façon de libérer ses victimes, c’est de la tuer.
Prince Charmant : Et jusque-là, personne n’a réussi.
Blanche-Neige : Elle est immortelle.
Prince Charmant : Donc, en lui tranchant la tête, on…
Blanche-Neige : On ne la tuera pas mais ce sera plus facile de changer Regina en statue.
Prince Charmant : (Il l’arrête.) Blanche, tu es certaine de vouloir lui infliger ce sort.
Blanche-Neige : Tu es de son côté, maintenant.
Prince Charmant : Non, je suis du tient, tu le sais.
Blanche-Neige : Il y a de quoi en douter.
Prince Charmant : Quand on a réussi à emprisonner Regina, tu as empêché qu’elle soit exécutée en disant que ce n’était pas la solution. En quoi la transformer en statue serait différent ?
Blanche-Neige : Elle ne menaçait que nous deux alors que cette fois, elle s’en prend à tous les gens du royaume. (Ils s’en vont.)
Prince Charmant : On a déjà protégé le royaume de ses attaques, sans tête de Gorgone. (Elle semble avoir trouvé quelque chose.) Il y a autre chose. Pourquoi tu n’arrives pas à oublier Regina ? Ne serait-ce que quelques instants.
Blanche-Neige : (Se retournant.) Je ne sais pas mais je n’y arrive pas. (Arrivant près d’un caveau.) C’est là. Alors tu viens.
Prince Charmant : Tu ne veux rien rater de notre lune de miel.
Blanche-Neige : Dans ce cas, suis-moi. (Ils rentrent dans le bâtiment.)
Chez Granny – Storybrooke – Présent
David est en train de manger avec Mary Margaret.
David : Je n’ai jamais trouvé les lasagnes de Granny aussi bonnes.
Gold : Peut-être que tu auras soif après. (Il pose un flacon avec du liquide à l’intérieur.)
Mary Margaret : C’est…
Gold : Oui, l’élixir. Tu seras débarrassé de l’ombre-rêve une bonne fois pour toutes.
David : Tu… Tu as déjà trouvé l’antidote ?
Gold : Je tiens toujours mes promesses.
David : Euh, il n’y a pas un prix à payer, je ne te dois rien.
Gold : Non c’est… cadeau. Mais comme je suis de la famille maintenant, je pense que si j’ai besoin d’un service, tu seras plus réceptif.
David : (Se tournant vers lui.) Merci. (Gold rejoint Belle au comptoir.)
Mary Margaret : Qu’est-ce que t’attends ? Bois. (Il boit le flacon.) Tu te sens comment ? (Il se touche le côté et s’aperçoit que c’est parti. Il se met à embrasser Mary Margaret.) Qu’est-ce qu’il y a ?
David : Oh, je me dis qu’on pourrait peut-être enfin essayer de faire ce bébé. (Mary Margaret change de regard.) Bien sûr, pas ici, tout de suite.
Mary Margaret : Emma ne nous a pas écoutés. (Il se tourne derrière lui et voit Neal qui est en train de boire, seul.)
David : Je m’en occupe. (Il s’en va et Neal reste tout seul.)
Près de la plage – Storybrooke
Emma est en train d’envoyer un message sur son portable. David apparaît devant elle.
David : Dis-moi chez Granny, ce n’est pas de l’autre côté ?
Emma : C’est Neal qui t’envoie ?
David : Non, c’est pas lui qui m’envoie mais comme il était assis à sa table tout seul, j’ai voulu voir comment t’allais. Ça va ?
Emma : Ouais, ça va.
David : (Se mettant à côté d’elle.) Emma.
Emma : Je me pose des questions sur Henry. Il n’est plus lui-même, il n’a pas reconnu son livre de contes hier soir.
David : Il est en train de vivre de sacrés trucs alors.
Emma : Je sais, en plus, il a voulu dormir chez Regina.
David : Ouais tu sais, elle a fait beaucoup pour le sauver et elle l’a élevé jusqu’à ce que tu arrives.
Emma : Ouais, je sais ce qu’elle a fait.
David : Écoute, je suis pas inquiet, je suis sûr qu’il voudra rester avec toi ce soir. Il a juste besoin de temps.
Emma : Je sais, ce qu’il y a, c’est que j’ai toujours l’impression qu’il va arriver un malheur et ça je dois l’empêcher à tout prix.
David : Faut pas que tu aies toujours ça en tête.
Emma : Pourquoi pas, les galères, ça revient souvent.
David : Et il y a aussi des choses bien dans la vie mais en pensant comme ça, tu passes à côté. La vie ce n’est pas seulement être toujours prêt à lutter, il y a aussi pleins de moments à savourer.
Emma : Des moments ?
David : Oui. La vie est faite de moments, des bons, des mauvais qui valent tous le coup d’être vécu.
Emma : Pour l’instant je suis plutôt abonnée aux moments difficiles.
David : Raison de plus pour profiter des instants de bonheur qui se présentent à toi.
Emma : Et tu crois que déjeuner avec Neal serait un de ces moments-là.
David : Je ne sais pas. Est-ce qu’il fait du bruit quand il mange ? (Ils se mettent à rigoler.)
Emma : Je ne sais pas si je suis prête.
David : Tu as rien à perdre à essayer.
Emma : Ouais.
David : Allez viens, je vais t’emmener chez Granny. (Ils s’en vont se prenant bras dessus, bras dessous.)
Emma : Tu n’aurais pas une autre raison de me pousser vers Neal ?
David : Quelle raison ?
Emma : Me tenir éloigné de Crochet.
David : Tu crois que j’ai des vues sur Crochet ? Emma, je suis un homme marié. (Ils se mettent à rigoler.)
Chez Granny – Storybrooke
Kilian revient dans le restaurant de Granny et se trouve nez-à-nez avec Clochette. Il a sa bouteille de rhum dans la main.
Clochette : Crochet, hey, ça va ?
Kilian : Hmm, ça va, ma jolie. (Alors qu’elle continue sa route, il l’arrête avec son crochet.) La question est est-ce que toi, ça va bien ?
Clochette : Pourquoi ça n’irait pas ?
Kilian : Je sais qu’on peut se sentir perdu à Storybrooke quand on ne connaît pas l’endroit. Mais peut-être qu’un verre (il montre le flacon de rhum) t’aidera un peu à te repérer.
Clochette : Toi et moi, on sait que tu veux plus qu’un verre. Tu veux surtout que je t’aide à ne plus penser à Emma.
Kilian : Emma ? Quelle Emma ? Je ne vois que toi.
Clochette : J’ai peut-être perdu mes ailes mais j’ai encore ma dignité et ce que tu as en tête n’arrivera jamais. (Ils entendent crier et ils vont voir ce que c’est. Ils sortent à l’extérieur où David et Emma les ont rejoints. Ça continue de hurler)
Emma : (Qui regarde dans le ciel.) Qui c’était ?
Kilian : On se pose la même question.
Emma : (Voyant Kilian et Clochette ensemble.) Attendez tous les deux vous étiez…
Clochette : Non.
Kilian : Peut-être bien. (Quelqu’un crie encore.)
David : Par là. (Ils se mettent à courir et Emma regarde d’un drôle de regard Kilian qui s’en va à son tour. C’est la mère supérieure qui court pour tenter d’échapper à l’ombre de Peter. Elle réussi à prendre son ombre et la religieuse s’écroule au sol. David va la rejoindre.) Oh non, non, (il regarde son pouls) allez. (Il n’y a plus rien à faire.) C’est trop tard.
Clochette : Pourquoi l’ombre a fait ça ?
Kilian : Je n’en ai aucune idée mais je sais qu’elle ne suit les ordres que d’une seule personne.
Emma : Peter.
Dans la chambre d’Henry – Storybrooke
Henry/Peter Pan est en train de lire le livre dans sa chambre. Regina arrive dans sa chambre.
Regina : Henry, il y a un problème, viens avec moi. (Il se met à sourire.)
Dans la forêt enchantée – Dans le bâtiment de Méduse – Passé
Blanche-Neige et le Prince Charmant entrent dans le bâtiment en avançant doucement pour voir où se trouve Méduse.
Blanche-Neige : Garde bien les yeux baissés. (Il s’exécute et elle en fait de même.)
Prince Charmant : D’accord, comment on fait pour la trouver ? (Elle se met à crier et Charmant prend Blanche pour la mettre contre un mur.)
Blanche-Neige : Je crois que ce n’est pas ça notre problème. (Méduse passe entre les murs.)
Prince Charmant : Reste là, je vais l’attirer et quand elle passera devant toi…
Blanche-Neige : (Prenant l’épée.) Je lui tranche la tête mais n’oublie pas, quoi que tu fasses, ne la regarde jamais dans les yeux. (Ils se mettent contre un mur et Charmant s’avance dans le couloir.)
Prince Charmant : Hey ! (Méduse arrive au même moment en criant. Il court et passe devant Blanche et se met à crier.) Vas-y ! (Elle utilise son épée pour tenter de lui trancher la tête mais ne peut pas car l’épée se détruit.) Blanche !
Blanche-Neige : (Se mettant contre un mur avec Charmant.) Ça, ce n’était pas dans la légende.
Prince Charmant : Ça aurait été trop facile autrement.
Blanche-Neige : (Elle jette la poignée de l’épée au sol.) Comment on va lui couper la tête ?
Prince Charmant : Je crois que ce n’est plus à l’ordre du jour. (Méduse parcourt les couloirs.)
Blanche-Neige : Peut-être que tu avais raison. Peut-être qu’il fallait rester au palais.
Prince Charmant : Non. Non, ça va aller. On n’a qu’à trouver la sortie. (Il voit un casque au sol et le prend. Il le jette dans un autre couloir et Méduse va voir où se trouve le bruit.) Allez, vas-y. (Ils se mettent à courir mais elle tombe au sol et est aspirée. Il tente de se cacher pour ne pas voir les yeux de Méduse.) Blanche, ne te retournes pas.
Blanche-Neige : Ah ! (Il voit le bouclier et tente de se protéger. Il lance le bouclier contre elle mais elle le fait tomber d’un revers de main. Blanche se lève et se met à courir alors que Méduse utilise son tentacule pour faire retourner Charmant qui croise ses yeux. Ils deviennent rouge et se transforme en statue de pierre. Blanche se retourne à son tour et met sa main devant elle pour se protéger.) Charmant !
Près du monastère – Storybrooke – Présent
Mary Margaret est choquée alors qu’Emma et David mettent une couverture sur le corps de la mère supérieure. Regina et Henry/Peter arrivent au même moment.
Regina : Qu’est-ce qui s’est passé ?
David : (Se relevant.) L’ombre l’a tuée.
Regina : L’ombre de Peter ? Je l’ai emprisonnée dans la voile.
Emma : Et bien, elle s’est libérée.
Neal : Viens Crochet, on va récupérer la bougie sur ton navire. Si elle attaque encore, on pourra la capturer. (Ils s’en vont tous les deux.)
Emma : Peter est derrière tout ça.
Regina : Mais il est dans une boîte enfermé sous le plancher de la boutique de Gold.
Emma : Qui ça pourrait être d’autre ?
Henry/Peter Pan : Peter peut s’en prendre encore à moi ?
Regina : Ça on n’en sait rien.
Mary Margaret : Mais on peut se dire qu’il est toujours une menace.
Emma : Et qu’il attaquera Henry.
Henry/Peter Pan : Alors il ne faut pas que je reste là.
David : Il a raison, dehors, il est en danger.
Henry/Peter Pan : Tu vas me protéger, hein ?
Regina : (Le prenant dans ses bras.) Mais oui voyons.
Emma : Vous deux allez-y, on s’occupe de l’ombre. (Ils commencent à partir mais elle interpelle Regina.) Regina, attendez.
Regina : Quoi ?
Emma : Surtout, surveillez-le bien.
Regina : On s’est déjà dit ça, non.
Emma : Oui, je sais, je trouve qu’il est un peu bizarre, c’est tout.
Regina : Vous trouvez ? C’est parce qu’il veut être avec moi ?
Emma : Non, je ne voulais pas… non, non, ce n’est pas ce que je disais.
Regina : Si, si, c’est ce que vous pensiez. Vous n’arrivez pas à admettre que je suis sa mère autant que vous et peut-être que tout simplement, il a besoin de moi quand il a peur. Vous semblez oublier que je l’ai rassuré quand il faisait des cauchemars et ça pendant dix ans. Il va bien.
Emma : Ce n’est pas vous. Mon intuition me dit qu’il y a quelque chose qui cloche.
Regina : Vous pourriez peut-être utiliser cette intuition pour chercher l’ombre au lieu de vous montrer bêtement jalouse. (Elle s’en va et rejoint Henry/Peter.)*
Henry/Peter Pan : Où est-ce que tu m’emmènes ?
Regina : Au seul endroit dans tout Storybrooke où l’ombre ne pourra jamais entrer. (Hors cadre.) Là où je garde ma magie.
Près du caveau de Regina – Storybrooke
Regina amène Henry/Peter Pan dans son caveau pour le protéger. Elle ouvre la porte puis pousse le cercueil et ils descendent les marches.
Regina : Tu me promets de ne toucher à rien.
Henry/Peter Pan : Oui, je te le promets. (Il se met à sourire.)
Dans la forêt enchantée – Dans le bâtiment de Méduse – Passé
Méduse lâche son étreinte alors que Charmant est en statue. Blanche essaye de se protéger.
Blanche-Neige : Oh, je ne te laisserai pas. Elle n’arrivera pas à me faire peur comme ça. (Elle se met à viser avec son arc mais elle est interrompue par la méchante reine.)
Méchante reine : Il va falloir faire un peu mieux, Blanche-Neige. (Elle s’arrête.)
Blanche-Neige : Non. (Elle regarde vers le bouclier brisé.)
Méchante reine : Votre lune de miel se passe bien ?
Blanche-Neige : (Regardant l’image de la reine.) Je n’ai pas souvenir de vous avoir invitée.
Méchante reine : Quoi ? Que se passe-t-il ? Vous êtes énervée parce que votre prince est changé en statue. (En rigolant.) C’est à peine si je vois une différence.
Blanche-Neige : Vous y prenez vraiment plaisir.
Méchante reine : Oh que oui.
Blanche-Neige : Tout est votre faute.
Méchante reine : Non ma chère, c’est la votre. Oh et je dois vous remercier parce que vous m’avez évité bien des tracas. Finalement, je n’ai qu’à vous laisser faire et à vous regarder détruire vous-même votre bonheur. (Elle rigole et disparaît.)
Blanche-Neige : Elle a raison, c’est ma faute. Je n’ai fait que me piéger toute seule. (Regardant le bouclier, elle comprend qu’elle peut l’utiliser à son avantage.) Mais oui. (Elle enlève ses gants et déchire le tissu se trouvant autour du bouclier. Méduse n’est plus très loin d’elle. Elle se cache derrière le bouclier et se met à crier.) Viens me chercher. (Méduse se regarde dans le bouclier et ses yeux rougissent puis elle se transforme en statue. Charmant redevient humain après son ensorcellement.)
Prince Charmant : Blanche. (Elle fait tomber le bouclier puis s’en va l’embrasser.)
Blanche-Neige : Tu n’as rien.
Prince Charmant : Maintenant, je sais ce qu’a ressenti Frédérick. (Il se touche le cou.)
Blanche-Neige : J’ai cru t’avoir perdu.
Prince Charmant : Comment tu as fait ? Comment… Comment tu l’as vaincu ?
Blanche-Neige : Je n’ai rien fait. Je l’ai laissée elle-même s’anéantir. Je suis désolée, j’étais si concentrée à trouver une arme contre Regina que j’ai failli perdre ce qui compte le plus pour moi, toi.
Prince Charmant : C’est vrai que tu as failli me perdre, tu as bien failli.
Blanche-Neige : Comment je pourrais me faire pardonner ?
Prince Charmant : Si tu y tiens tellement, je crois que j’ai une idée. Allons-y.
Blanche-Neige : Ouais. (Ils s’en vont.)
Devant la boutique de Gold – Storybrooke – Présent
David, Emma et Mary Margaret courent vers Gold et Belle qui sortent de la boutique.
Gold : Je suis désolé mais nous sommes fermés. Quelque soit votre souci, ma journée est finie.
Belle : Rumple.
Emma : La boîte de Pandore, donnez-la-moi.
Gold : Pourquoi la voulez-vous ?
Emma : On doit l’ouvrir.
Gold : Pour que Peter s’échappe, vous avez perdu la tête.
Mary Margaret : Il arrive à contrôler l’ombre. Même s’il est enfermé, Henry est en danger.
Gold : Vous pensez que libérer Peter changera ça.
Emma : Oui, on va se débarrasser de lui définitivement.
Gold : Pardonnez-moi mademoiselle Swan mais nous avons déjà eu beaucoup de mal à le capturer, alors ce que j’éviterai de faire, c’est tenter le diable.
Emma : Mon but, ce n’est pas de le garder prisonnier, ce serait pas mieux s’il n’était plus là.
Gold : À quoi pensez-vous ?
À la frontière de Storybrooke
La voiture de David et celle de Gold arrivent à la frontière. Ils sortent tous de leur voiture.
Gold : Il n’y a pas de magie au-delà de la frontière de la ville. (Il a la boîte de Pandore à la main.) Si on libère Peter derrière la ligne, il n’aura plus aucun pouvoir contre nous. (Emma se met devant lui.)
Emma : Attendez, je vais le faire.
Gold : Si je franchis la ligne, je ne perdrais pas la mémoire.
Emma : Je sais bien mais il n’y a pas de magie de l’autre côté et sans vouloir vous vexer, le monde réel, c’est mon domaine. (Elle passe la ligne l’arme à la main.) Je vais me charger de lui à ma manière.
Gold : Peter est mon père.
Emma : C’est mon idée. Si j’échoue, ce sera à vous de finir le boulot.
Mary Margaret : Emma, fais attention. (Gold ouvre la boîte de Pandore et la pose de l’autre côté de la ligne. Apparaît Peter Pan/Henry et Emma pointe l’arme vers elle. Il se relève. Tout le monde se méfie de lui et Emma vise Peter Pan/Henry.)
Peter Pan/Henry : Maman.
Emma : Quoi ?
Gold : Vous attendez quoi ? Tuez-le.
Peter Pan/Henry : Écoutez-moi, je vous en prie, c’est moi Henry. Peter a pris ma… Il a échangé nos corps.
Emma : Tu penses que je vais croire ça ?
Gold : Ne l’écoutez surtout pas, il ne fait que mentir.
Peter Pan/Henry : Non c’est vrai. Il a fait l’échange au moment où monsieur Gold le mettait dans la boîte, je te le jure. (Il tente d’avancer.)
Emma : (Toujours aussi menaçante.) Non, reste où tu es.
Gold : Tuez-le Emma.
Emma : (Hésitante.) Peut-être qu’il dit la vérité, peut-être que c’est pour ça que quand je suis avec Henry, je le trouve bizarre.
Gold : Et peut-être que c’est ce qu’il veut vous faire croire, on est tous morts s’il franchit cette ligne.
Emma : Très bien, si t’es vraiment Henry, t’as qu’à le prouver. Dis-moi une chose qu’il est le seul à savoir.
Peter Pan/Henry : Euh, j’ai été coincé dans la mine, j’ai essayé de faire sauter le puits et j’adore le chocolat chaud à la cannelle.
Gold : Ça ne prouve pas que c’est lui.
Mary Margaret : Il a raison Emma, Henry a pu lui raconter ça quand il était sur l’île.
Emma : Peter connaît peut-être certains faits mais il n’y a pas que ça dans la vie, il y a aussi des moments particuliers et il ne les connaît pas forcément. La première fois où on a vraiment parlé, tu t’en souviens ? La première fois où on a eu un vrai contact.
Peter Pan/Henry : Ouais.
Emma : C’était où ?
Peter Pan/Henry : À mon château, juste après ton arrivée à Storybrooke.
Emma : Et qu’est-ce que tu m’as dit ?
Peter Pan/Henry : Que je savais pourquoi tu m’avais abandonné.
Emma : Pourquoi ?
Peter Pan/Henry : Tu voulais que j’ai toutes mes chances. (Elle baisse son arme et la range. Tout le monde est soulagé.)
Emma : Henry.
Peter Pan/Henry : Maman. (Ils se jettent dans les bras.)
Emma : C’est toi Henry. (À Gold.) Vous promettez de nous laisser entier si on franchit la ligne. (Peter Pan/Henry sourit et, après qu’Emma ait ramassé la boîte, ils franchissent la ligne. Il va dans les bras de Mary Margaret et David. Emma lui rend la boîte.)
Gold : Pardonne-moi d’avoir douté de toi et pardonne-moi de t’avoir enfermé dans cette boîte.
Peter Pan/Henry : Oh c’est rien, (ils se regardent) j’aurais fait la même chose.
Emma : Allez viens, viens. (Ils s’en vont vers la voiture.)
David : Si lui est avec nous, où est Peter ?
Dans le caveau de Regina – Storybrooke
Henry/Peter Pan est toujours dans le caveau avec Regina. Il regarde tous les flacons et en voit un qui l’intéresse près d’une flamme. Il sourit.
Regina : Qu’est-ce qu’il y a ?
Henry/Peter Pan : Rien, je me disais que j’avais de la chance que tu t’occupes de moi comme ça.
Regina : Ah, mon chéri, quand tout sera terminé, je te promets que je serais enfin la maman que tu as toujours voulu avoir. (Elle le prend dans ses bras et il en profite pour prendre le flacon.) Je t’aime si fort. (Il ouvre le flacon et de la fumée blanche en sort faisant tomber Regina qui se trouve inconsciente.)
Henry/Peter Pan : Je sais, c’est pour ça que c’était aussi facile.
Dans la forêt enchantée – Dans le palais d’été – Passé
Prince Charmant : (Pendant que Blanche-Neige est allongée.) Je regrette qu’on n’ait pas trouvé le moyen de vaincre Regina.
Blanche-Neige : Ce n’est rien.
Prince Charmant : Non, ne dis pas ça. (Il enlève son manteau.) Je sais à quel point ça te tenait à cœur même si tu ne savais pas pourquoi.
Blanche-Neige : Je le savais.
Prince Charmant : Quoi ? (Il s’assoit.)
Blanche-Neige : Quand tu m’as demandée pourquoi je voulais la changer en statue, je n’ai pas voulu te le dire mais je le savais. Au fond, j’avais peur de me l’avouer.
Prince Charmant : De t’avouer quoi ?
Blanche-Neige : Je veux des enfants, une famille.
Prince Charmant : Oh, mais moi aussi, enfin qu’est-ce… qu’est-ce qui te fait si peur là-dedans ?
Blanche-Neige : Je ne me voyais pas donné le jour à un enfant dans un monde où Regina est toujours une menace. C’est pour ça que je ne pensais plus qu’à la vaincre. Comment peut-on imposer à un innocent de vivre dans un monde où le mal sera toujours là ?
Prince Charmant : On finira par la mettre hors d’état de nuire une fois pour toutes.
Blanche-Neige : La question n’est pas là. J’avais tort. Quand j’ai failli te perdre, j’ai compris. On ne doit plus attendre. C’est maintenant qu’on doit fonder notre famille.
Prince Charmant : J’ai du mal à te suivre.
Blanche-Neige : C’est simple. Regina sera toujours un problème et si ce n’est pas elle, ce sera quelqu’un ou quelque chose d’autre. Il y aura toujours une menace ou un danger mais ce n’est pas ce qui doit nous empêcher de vivre. On doit profiter des moments de bonheur qui se présentent entre les moments difficiles. Et je ne vois pas de plus grand bonheur que de faire un enfant. (Ils s’embrassent.)
Prince Charmant : Alors cet enfant, nous l’aurons. (Elle sourit.)
Vers le caveau de Regina – Storybrooke – Présent
Emma tente d’appeler Regina alors que le groupe va rejoindre le caveau de Regina.
Voix de la messagerie : Je ne peux pas…
Emma : (Au téléphone.) Regina ne décroche toujours pas.
Peter Pan/Henry : Quand on sera en face de Peter, rappelle-toi qu’il est dans mon corps. Alors, si tu dois lui lancer une boule de feu, essayes d’éviter le visage.
Gold : Je ferai de mon mieux. (Devant le caveau se trouve Clochette, Kilian et Neal.)
Neal : (Se retournant alors qu’il tente d’ouvrir la porte.) Henry, c’est toi.
Peter Pan/Henry : (Courant vers Neal.) Papa. (Ils se jettent dans les bras.)
David : Vous avez trouvé l’ombre ?
Clochette : Pas encore.
Kilian : (Montrant la noix de coco.) Et on pourra lui régler son compte. (Il la donne à Neal.)
Gold : Pour l’instant, c’est Peter qui nous intéresse. Pourquoi nous restons plantés là ?
Neal : Ça ne s’ouvre pas.
Gold : Ah oui. (Il utilise sa main pour tenter de voir si elle peut s’ouvrir, ce qui n’est pas le cas.)
Neal : Tu vois.
Gold : Oui, ça risque d’être un peu plus long que prévu. (Il réutilise sa main et son pouvoir pour tenter de l’ouvrir. Emma s’isole près d’un arbre, Mary Margaret la rejoignant.)
Mary Margaret : On va y arriver, ça va aller, soit pas inquiète.
Emma : Non, ça ira pas. S’il est en bas, je ne pourrais pas tirer parce qu’il est dans le corps d’Henry.
David : On chassera Peter de son corps et on le sauvera.
Emma : Ah, tu crois.
David : Oui. Et c’est parce que tu as vu juste, tu avais raison pour Peter comme ta mère avait raison pour Regina il y a bien longtemps. On va l’arrêter et tu pourras…
Emma : …Avoir des moments heureux en attendant la prochaine catastrophe.
David et Mary Margaret : Oui, c’est ça.
Emma : Vous êtes de bons parents mais vous faites erreur. Je suis la Sauveuse. Je n’aurais pas ces instants dont vous parlez. Je ne pourrais pas vivre comme ça. Quand je me dis que je vais me détendre et savourer l’instant, je n’y arrive pas c’est tout, parce que je crois que ça n’arrêtera jamais.
Mary Margaret : J’étais exactement comme toi.
Emma : (Soupirant.) C’est différent. La magie a un prix et le prix à payer pour être la Sauveuse, c’est de… (regardant ses parents) de n’avoir jamais de répit. (Gold réussit à ouvrir la porte et les trois le regardent faire.)
Gold : Je vous en prie. (Il entre dans le caveau. Les autres le suivent.)
Dans le caveau – Storybrooke
Emma, Gold, Mary Margaret et David descendent dans le caveau et voient Regina allongée au sol.
Mary Margaret : (Courant vers elle.) Regina ! (Elle regarde son pouls.)
David : (Ne voyant pas d’autre personne.) Peter est parti.
Emma : C’est bon, il n’y a pas de danger. (Gold, mettant sa main au-dessus du visage de Regina, utilise son pouvoir pour la réveiller.)
Regina : (Se relevant.) Qu’est-ce qui s’est passé ?
Emma : C’est Henry ou plutôt Peter qui a réussi à prendre son corps.
Regina : Et je n’ai rien vu ?
Mary Margaret : Personne n’a rien vu.
Regina : Je voulais tellement croire ce qu’il me disait que je n’ai pas fait attention au reste. Je voulais tellement croire qu’il avait encore besoin de moi comme mère.
Peter Pan/Henry : (Arrivant dans le caveau.) Mais j’ai besoin de toi.
Regina : (Surprise de le voir.) Henry ? (Il s’approche d’elle et la prend dans ses bras.)
David : Alors, c’est quoi ce que Peter est venu chercher ici ? (Gold pose sa main devant un coffre vide et des bougies. David l’a vu.) Qu’est-ce qu’il y a ?
Gold : Ne me dit pas que tu le gardais ici.
Regina : Où voulais-tu que je le mette ?
Emma : Qu’est-ce que c’est ? Il a pris quoi ?
Dans la forêt – Storybrooke
Felix : (Voyant Henry/Peter Pan avec un rouleau de papier avec une formule dessus.) Une formule magique ?
Henry/Peter Pan : Non, Felix, c’est la malédiction. Celle qui les a tous arrachés à la forêt enchantée et qui les a amenés ici.
Felix : Tu m’as sorti de leur cellule juste pour me dire comment ils sont arrivés dans cette ville ?
Henry/Peter Pan : Non, je t’ai libéré parce que cette malédiction va nous permettre d’avoir ce qu’on a toujours voulu.
Dans le caveau de Regina – Storybrooke
Regina : Pourquoi Peter voudrait la malédiction ? Je l’ai déjà utilisé.
Emma : Et je l’ai brisé.
Gold : Ça ne l’empêchera pas de l’utiliser encore mais cette fois vos parents n’auront rien prévu pour la contrer et vous ne serez pas en mesure de la briser.
David : À quoi ça servirait puisqu’on est déjà là ?
Mary Margaret : Si on lance la malédiction aujourd’hui sur Storybrooke, ça fera quoi ?
Dans la forêt – Storybrooke
Henry/Peter Pan : Ils vont tous oublié qui ils sont. Le temps va s’arrêter et toi et moi, on pourra faire tout ce qu’on veut.
Felix : La ville entière sera à nous.
Henry/Peter Pan : Oui. Et quand on n’en aura fini, ce sera le nouveau pays imaginaire. (Ils regardent vers Storybrooke en souriant.)