Précédemment dans Once upon a time.
Elsa traverse la route de Storybrooke en laisse une trace de givre sur le sol.
À Arendelle
Anna : Ce qu’Elsa est capable de faire est littéralement effrayant. (Un géant de glace apparaît.)
Dans Storybrooke
Leroy : (En criant.) Un bonhomme de neige géant ! Courez ! (David, Emma et Crochet sont à la poursuite du géant pendant qu’Elsa est effrayée derrière un mur.)
À Arendelle
Anna : C’est à propos de nos parents.
Grand Pabbie : Mais je crois savoir où ils devaient aller.
Dans l’océan, un navire est englouti pendant un orage violent.
Elsa : Où est Anna ?
Kristoff : Elle fait la traversée sur un voilier mais c’est pour vous qu’elle y va.
Elsa : (Alors qu’elle se trouve sur le port d’Arendelle avec Kristoff.) Que sait-on au juste de ce havre des brumes ?
Kristoff : (Hors cadre ; pendant qu’Anna se trouve sur un voilier.) Il se peut que vous le connaissiez sous le nom que ses habitants lui donnent, la forêt enchantée. (Anna touche son collier.)
À Storybrooke
Elsa : (Hors cadre.) Je dois la rejoindre. (Elle se trouve près de la boutique de Gold à givrer la serrure de la porte.)
Kristoff : (Hors cadre.) Il est trop tard.
Elsa : (Hors cadre.) Elle ne devrait pas faire cela toute seule. (Elle entre dans la boutique et voit le collier avec l’étoile qu’elle tient à la main.) Ne t’en fais pas Anna, où que tu sois, je te retrouverais. (Elle sort de la boutique et semble paniqué lorsqu’elle voit les voitures passer et les gens autour d’elle.) Tant qu’on ne sera pas réunis, personne ne quittera cette ville. (De la glace apparaît sur ses mains et les ferme. À la sortie de Storybrooke, un immense mur de glace apparaît.) Anna, d’une façon ou d’une autre, je saurais ce qui t’aies arrivé.
La forêt enchantée, il y a très longtemps
Anna arrive devant une ferme avec un troupeau de moutons. Elle frappe à la porte et c’est David qui ouvre.
David : Je peux vous aider ?
Anna : J’espère que oui. Vous êtes David ?
David : Oui, oui, c’est moi.
OUVERTURE
Dans la forêt enchantée
Anna : Bon alors voilà, j’ai eu votre nom par un de vos amis, un ami d’Arendelle.
David : Arendelle. Vous connaissez Kristoff ?
Anna : Qu’est-ce qui vous fait dire que c’est Kristoff ?
David : En fait, c’est la seule personne d’Arendelle que je connais.
Anna : Je vois. Il n’a pas dit ça. Comment peut-on remplir une mission secrète si on ne sait rien ?
David : Quel est votre mission ?
Anna : Je viens de le dire, elle est secrète. (Elle sourit.)
David : Oh.
Anna : Mais il m’a dit que je pouvais me fier à vous sauf pour l’objet de ma mission. (Elle a une lettre dans la main.)
David : Bon très bien, comment vous vous appelez ?
Anna : Joan.
David : Non, vous ne vous appelez pas Joan.
Anna : Et on ne vous ment pas comme ça, c’est rassurant. (Elle se met à rire.) Vous savez, je dois vous donner un faux nom pour votre sécurité.
David : On vous cherche ?
Anna : Je ne peux pas être plus claire c’est une mission secrète, votre sécurité. Bon, je recommence, je m’appelle Joan et je peux dormir dans votre grange.
David : Mais bien sûr puisque vous êtes la fiancée de Kristoff. (Voyant le regard fermé d’Anna.) Votre bague. (Il se met à rire.)
Anna : Oh.
David : Félicitations.
Anna : Merci.
David : J’attendrai le mariage pour connaître votre vrai nom. Vous pouvez dormir la grange est derrière. (Il se ferme car un carrosse arrive au loin.) Rentrez vite dans la maison, ça risque d’être dangereux.
Anna : Qui est-ce ?
David : (Hors cadre.) C’est une bergère mais elle n’est pas gentille du tout. Elle s’appelle Bo-Beep.
Dans l’appartement de Mary Margaret - Storybrooke
Mary Margaret : (Ayant Neal dans les bras.) Allez dors mon chéri et quand tu auras faim vers minuit, tu n’auras qu’à crier. (Elle le remet dans son lit.) Oui, je serais là. Ah, hmm, fais de beaux rêves. (Henry arrive près du lit de Neal.)
Henry : D’après toi, à quoi rêve les bébés ?
David : Aux combats de taureaux.
Emma : À des jeux vidéo.
Mary Margaret : Qu’est-ce que vous racontez ?
Henry : Je crois qu’ils plaisantent.
Mary Margaret : Ouais, ben je comprendrais l’humour quand je pourrais l’endormir et qu’il aura trois ans.
David : Trois ans, je vois que tu as gardé ton optimisme. (Mary Margaret s’assoit sur une chaise et Emma est à côté d’Henry qui a un panier.)
Emma : Fais voir un peu, je peux regarder, chocolat, DVD, glace, vin rouge. Tu prévois un sacré grignotage.
Henry : Oui, c’est pour ma mère.
Emma : (Mettant sa main sur l’épaule de son fils.) Le sheriff ne boit pas.
Henry : Mon autre maman. J’ai téléchargé « comment se remettre d’une rupture ». Il n’y a pas exactement le cas où la femme de ton copain revient du passé mais ça s’en rapproche.
Emma : C’est très gentil. (Elle entend un bruit ainsi que David. C’est un oiseau qui se trouve à la fenêtre. David y va ainsi que Mary Margaret qui le rejoint. Il ouvre la fenêtre et elle prend l’oiseau où se trouve un mot accroché à sa patte.)
Mary Margaret : C’est un message. (Elle prend le bout de papier. Elle le remet à la fenêtre puis lit le mot. L’oiseau s’envole.) C’est pour Henry, c’est de ta mère. (Elle le lui donne. Il se met à le lire.)
Henry : Elle ne veut plus me voir. (Il s’en va alors qu’Emma veut lui dire quelque chose mais se retient.)
Chez Granny - Storybrooke
Henry est assis au comptoir en train de réfléchir. Emma le rejoint.
Emma : J’ai lu le message, c’est pas tout à fait ce qu’elle a dit. Elle a écrit : « Pour l’instant, le temps de régler certaines choses. »
Henry : Mais elle ne veut pas me voir.
Emma : L’histoire avec Robin des Bois l’a fait souffrir et aussi tout ce qui s’est passé ces derniers enfin depuis toujours. Cela n’a pas était facile pour elle et pour toi et elle fait tout pour que vous ne soyez pas séparés parce qu’elle tient vraiment à toi.
Henry : (Se tournant vers Emma.) Alors pourquoi elle ne veut plus que je sois avec elle ?
Emma : Parce qu’elle croit que comme ça se sera moins dur.
Henry : C’est le contraire. (Emma veut dire quelque chose mais préfère se taire.)
À la sortie de Storybrooke, le poteau électrique se met à tomber, coupant ainsi l’électricité partout dans la ville.
Chez Granny - Storybrooke
Emma : Qu’est-ce qu’il se passe ?
David : (Via le talkie-walkie.) Emma, j’ai des appels de toute la ville. C’est une panne générale.
Emma : (Via le talkie-walkie.) D’accord, faut trouver d’où ça vient.
David : (Via le talkie-walkie.) Je passe te prendre, on va chercher ensemble.
Emma : (Mettant la main sur l’épaule d’Henry.) Hey, Henry, tu veux venir ? Ce sera l’opération oiseau de nuit, clair de lune ou…
Henry : C’est bon, vas-y.
Emma : (Hors cadre.) Il m’a même pas laissé l’embrasser, ça me tue.
Dans la voiture du sheriff - Sur la route
David : Ça me rappelle quelqu’un.
Emma : Ouais, moi aussi je fais ça, super, il en a hérité.
David : Non, il n’y a pas que toi. Henry a deux mères aussi peu expansibles l’une que l’autre. Cette tendance il a dû l’hériter de vous deux.
Emma : Tu te rends compte, je lui ai proposé de venir, il n’a pas voulu. Ça, ça m’inquiète.
David : Ouais, les enfants ont souvent des réactions extrêmes mais ça leur passe vite. Il faut le savoir et faire avec. (Emma se tourne vers lui.) Alors tiens le coup, ça arrangerait trop ceux qui veulent te voir abandonner. (Emma lui sourit et David voit quelque chose devant lui.) T’as vu ça ?
Emma : (Voyant le mur de glace et le poteau électrique à terre.) On a un souci. (David s’arrête au milieu de la route.) En tout cas les poteaux n’ont pas été mis par terre par le monstre de glace. Viens, on va jeter un coup d’œil.
Ils sortent de la voiture et Elsa les voient arriver, cachée derrière le mur de glace. Elle a autant peur.
Dans l’appartement de Mary Margaret - Storybrooke
Quelqu’un frappe à la porte de l’appartement de Mary Margaret. Elle ouvre et ce sont deux nains dont Leroy ainsi que Granny.
Mary Margaret : (Les voyant entrer dans l’appartement.) Qu’est-ce que… d’accord, je vous en prie entrez.
Leroy : Quel beau bébé.
Mary Margaret : (En souriant.) Merci.
Leroy : (Sur un ton énervé.) Enfin, c’est ce que je dirais si je voyais le bébé mais je ne peux pas, pourquoi ? Pare qu’il fait noir.
Nain : Tu sais ce que je ne peux plus voir moi, Internet, la télé, mon réveil.
Leroy : Autrement dit, il n’y a plus d’électricité. Alors qu’est-ce que tu comptes faire sœurette ?
Mary Margaret : Moi ? Vous devriez allez voir Regina, c’est le maire.
Granny : Non, elle dit que ce n’est plus son boulot. C’est ton sortilège donc maintenant, madame le maire, c’est toi.
Mary Margaret : (Surprise.) Vraiment ?
Leroy : On t’a aidée à reprendre ton royaume, tu te rappelles pour que tu puisses régner et bien c’est ça ton royaume maintenant. Alors règne et occupe-t-en.
Sur la route de Storybrooke
David regarde le coin avec une lampe-torche.
Kilian : (Arrivant avec une lampe.) Si vous vous posiez la question, la glace fait tout le tour.
David : Crochet, je ne savais pas que tu venais.
Kilian : Ayant reçu l’appel d’une belle demoiselle en détresse, j’accours.
Emma : Je n’étais pas en détresse mais qu’est-ce que tu veux dire ? (Crochet pose la lampe sur le sol.) Le mur fait le tour de la ville ?
Kilian : Oui exactement.
David : Une fois de plus on ne peut pas quitter Storybrooke.
Kilian : Ce satané mur fait plus que nous retenir d’après ce que je vois. (Voyant le poteau au sol.) C’est ce qui a causé la coupure de courant ?
Emma : Tu parles comme un véritable homme du vingt-et-unième siècle. Ouais, mais j’ai l’impression que celui ou celle qui a fait ce mur, ne voulait pas couper l’électricité, il voulait juste nous enfermer.
David : La question c’est pourquoi.
Kilian : Pour tous nous tuer, un par un. C’est ce que je ferais.
Femme : (Via la radio.) David, Emma, vous nous recevez, on vient aux nouvelles, à vous. (David va répondre.)
Kilian : Ah, j’aurais dû apporter du champagne.
Emma : Quoi ?
Kilian : Pour marquer notre second rendez-vous et parce qu’on a le plus grand seau à glace du monde.
Emma : Second rendez-vous ? J’ai loupé le premier alors.
Kilian : Mais si. D’abord le bonhomme de neige et ça c’est le second car si je ne comptais que les dîners en tête-à-tête, on n’en aurait même pas eu un.
Emma : (Elle regarde le mur de glace.) Ah. Je crois que j’ai vu quelque chose. Toi et ton seau à glace vous restez là, je vais voir ce que c’est. (Elle s’en va vers le mur.)
David : (Arrivant près de Kilian.) Ah, je crois qu’il est temps qu’on ait une conversation sur tes intentions vis-à-vis de ma fille.
Kilian : Je trouve que c’est un peu vieux jeu et (David pointe la lampe-torche vers le mur) je te dis ça alors que je paye encore avec des doublons.
David : Non, non, je connais ta réputation. Emma n’est pas une de tes conquêtes.
Kilian : Je ne risquerai pas ma vie pour un simple trophée. Au point où on en est arrivé, elle décide des choses autant que moi. (Il hoche la tête et David ne dit rien.)
Emma s’avance dans le mur de glace et voit Elsa qui se retourne.
Emma : (Voyant qu’Elsa utilise ses mains.) Attendez, qui êtes vous ?
Elsa : Je m’appelle Elsa.
Emma : D’accord, Elsa, n’ayez pas peur. Moi je m’appelle Emma. Qu’est-ce que vous êtes venue faire ? C’est vous qui avez fabriqué ce mur ?
Elsa : Je cherche quelqu’un, ma sœur. Je ne la retrouve pas. (Montrant le collier avec l’étoile.) Ce bijou était à elle. (Emma veut prendre le collier mais Elsa ne veut pas.) Je l’ai trouvé dans une boutique ici. Où est-ce qu’elle est ?
Emma : Je n’en sais rien mais si vous voulez que je vous aide, vous devez m’aider. Comment elle s’appelle ?
Elsa : (Après une pause.) Anna.
Dans la forêt enchantée - Dans le passé
Anna est devant la ferme avec David et sa mère. Bo-Beep est désormais devant eux.
Bo-Beep : Veux-tu une tasse de thé Bo-Beep ? Un petit gâteau pour l’accompagner.
David : Tu ne viens pas prendre le thé.
Bo-Beep : Il est très malin le garçon. (Voyant Anna.) Qui est-ce ?
Anna : Je m’appelle Joan.
Bo-Beep : Ah, c’est adorable. Tu sais ce que je veux, tu me connais. Mon paiement.
David : (À voix basse.) C’est de l’extorsion.
Bo-Beep : Appelle ça comme tu veux mais vous et vos moutons, vous ne serez en sécurité que si vous me payez ce que vous me devez.
David : Il se trouve que le mois a été difficile et…
Bo-Beep : Je comprends, je vais te laisser un délai pour trouver l’argent que tu me dois, tu as jusqu’à demain à midi. (David regarde sa mère.)
David : Non, c’est trop court, tu dois nous donner plus de temps.
Bo-Beep : Je ne donne jamais rien mais peut-être que si tu me laissais ton beau coursier, (elle regarde vers le cheval) je t’accorderai un jour de plus.
David : Je ne marchanderai pas, ce cheval restera toujours avec moi.
Bo-Beep : Donc, demain quand je reviendrai, si tu ne me payes pas, tu garderas ton cheval mais je prendrai ta ferme. (Elle tape son bâton sur le sol. Anna prend peur et le bâton s’illumine.) Et vous paierez vos dettes en étant mes esclaves.
David : (À voix basse.) Mère, ça va trop loin. Allons-nous--en, partons et recommençons. (Bo-Beep utilise son bâton vers eux et ils tombent au sol, Anna sursaute. Les hommes de Bo-Beep se mettent à rire. Une lumière s’illumine autour d’eux.)
Bo-Beep : Vous n’irez nulle part maintenant. Vous êtes marqués mes agneaux. C’est avec ce bâton que je retrouve mon troupeau et vous êtes deux de mes bêtes à présent. Alors si ça vous déplaît, payez-moi ce que vous me devez sinon cette ferme ainsi que vos tristes vies seront à moi. (Pendant que David et sa mère sont toujours au sol, Anna semble déterminer à aider David.)
Anna : (Voyant David travailler avec une brouette.) Vous n’allez tout de même pas vous tuer au travail pour cette, cette mégère.
David : Cette mégère, c’est la personne la plus puissante de la région.
Anna : Alors vous êtes prêt à être son esclave.
David : En attendant de lui échapper, on n’a pas le choix. (David s’occupe de son troupeau de mouton.)
Anna : Mais vous pouvez vous battre, non ?
David : Elle a une armée, à quoi bon se battre si c’est perdu d’avance.
Anna : Mais justement, c’est dans ce genre de bataille qu’il faut s’engager, quand on pense gagner ce n’est pas un combat, quand on croit que c’est impossible, alors là, on doit vraiment se battre.
David : (Donnant des granulés à ses moutons.) Vous n’êtes encore qu’une jeune fille naïve.
Anna : Bien sûr que je suis une jeune fille mais j’ai quand même retardé mon mariage pour aller dans un pays étranger chercher, oui enfin, pour accomplir une mission secrète. Et vous, vous n’êtes plus un enfant, vous êtes un grand gaillard qui n’a même pas à quitter ses terres pour se débarrasser d’une mégère.
David : Je suis un berger et rien d’autre. Bien sûr, si quelqu’un me provoque à la taverne, je sais me battre mais là on parle d’un tyran qui a sa propre armée et moi je n’ai que mes poings.
Anna : Si vous aviez une épée ?
David : (En souriant. Il met du foin dans l’enclos.) Je ne sais pas comment c’est à Arendelle mais ici dans la forêt enchantée, les fermiers ne font pas beaucoup d’escrime.
Anna : S’il faut vous montrer comment vous se servir d’une épée, ça je sais faire.
David : Ah oui. Vous tenez ça de Kristoff ? Parce que manier le pique à glace pour tailler de beaux glaçons, ce n’est pas pareil.
Anna : Non, j’ai appris avec mes soldats. Je veux dire les soldats qui servent ma… bref j’ai appris à me battre à l’épée avec des soldats que j’ai rencontrés et je peux aussi vous l’enseigner. Vous pouvez au moins essayer quitte à vous avouer vaincu demain. (Il semble réfléchir.)
De retour à Storybrooke
Kilian se trouve devant le mur de glace à la recherche d’Emma.
Kilian : Emma.
Emma : Restez où vous êtes. (Elsa tend sa main.)
David : Hey, hey, hey.
Emma : Non, t’avance pas, tout va bien, (David est prêt à utiliser son arme) elle cherche seulement à… (Elsa arrive à créer un nouveau mur de glace alors qu’Emma tombe dans une partie du mur.)
Kilian : (En criant.) Emma ! (Elsa se protège alors que de la glace tombe sur Kilian et David. Ils sont projetés au sol tandis qu’Elsa tombe au sol gelé, tout comme Emma. David et Kilian voient l’étendu des dégâts.) Appelle-la avec ta boîte. (David prend le talkie-walkie.)
David : Emma, Emma, tu m’entends ? (Il n’obtient pas de réponse.)
Kilian : Je vais la chercher. (Il monte vers le mur et se met à briser la glace avec son crochet mais n’y arrive pas.)
David : Et si on le soulevait ? (Ils tentent de le soulever mais sans résultat. Kilian retape avec son crochet.)
Kilian : (Voyant David prendre son bras.) Lâche-moi. Je ne la laisserai pas…
David : On ne va pas l’abandonner mais ça, ça ne sert à rien.
Kilian : Alors vas-y, tu as une suggestion ?
David : Cette glace est magique alors c’est grâce à la magie qu’on la détruira et je me battrai tant qu’on ne l’aura pas sortie de là.
Dans la forêt enchantée - Dans le passé
David et Anna se mettent à s’entraîner à l’épée. Elle arrive à le désarmer. Elle lui met un coup d’épée dans le dos.
Anna : C’est bien, continuez. (Ils se remettent en position.)
David : (En soufflant.) Ouais, d’accord. Bon, allons-y. (Ils continuent de se battre et elle arrive à esquiver ses attaques. Elle le désarme à nouveau et il s’assoit sur le sol près de la grange.)
Anna : Ça va venir, recommencez.
David : Non, on arrête, pardon mais si je n’arrive pas à vous battre, comment je ferai devant son armée ?
Anna : Vous vous découragez trop facilement.
David : Écoutez, vous croyez avoir raison mais j’ai moi aussi un peu d’expérience, je sais ce que c’est qu’une bataille qu’on ne peut pas remporter. Et pour le moment le plus important pour moi et surtout pour ma mère, c’est de survivre.
Anna : Oui, c’est bien ça, vous vous découragez tout de suite, à croire que vous aimez ça.
David : Non, je préfère survivre. (Il se relève.)
Anna : Ce n’est pas ça vivre.
David : Si, c’est ça la définition de vivre.
Anna : C’est vous qui êtes naïf. J’ai connu cette situation avec ma sœur. Des choses terribles nous sont arrivées et comme vous, elle se cachait, mais sa façon à elle de se cacher c’était de fuir. Elle croyait que ça réglerait son problème alors que c’était le contraire. Il fallait l’aider comme vous pour qu’ils se rendent compte que survivre n’est pas vivre.
David : Et c’est vous qui lui avait ouvert les yeux.
Anna : J’ai failli y laisser la vie mais oui, je l’ai fait. Si vous écoutez Bo-Beep et devenez ses esclaves, vous ne ferez que survivre.
David : (Il s’en va.) Je perdrai tout si je lui résiste.
Anna : Vous perdrez tout si vous ne lui résistez pas.
David : (Haussant la voix.) Laissez-moi juger de ce que je peux supporter de perdre.
Anna : Ne soyez pas si têtu. Vous n’avez jamais rien perdu, vous avez peur, c’est tout.
David : Ah, vous croyez ça.
Anna : Vous n’agiriez pas comme ça si c’était le cas.
David : Mais c’est tout le contraire, j’ai déjà beaucoup perdu.
Anna : Non, c’est de la lâcheté, (baissant la voix) enfin, oui c’est ça. C’est bien ce que je pense.
David : Lorsque j’avais six ans, je me suis réveillé un matin parce que mon père et ma mère se disputaient, ça arrivait souvent. Souvent pour la même raison, il buvait. Mais ce matin-là, ça m’a semblait différent. Cette fois, mon père ne criait pas, il pleurait. Entre deux sanglots, il a dit à ma mère une chose dont je me souviendrais toujours. « Je vais battre cette saleté pour notre garçon, je dois être un homme meilleur, un homme différent. Je dois arrêter». Il lui a promis de le faire. (Anna baisse la tête.) Régulièrement, mon père partait pour nous réapprovisionner. (Il s’assoit.) C’était un voyage de deux semaines. En général, ça devenait deux semaines de beuverie. Mais il lui a dit que cette fois, il n’avalerait pas une seule goutte et que dans deux semaines, il rentrerait à la maison sobre, comme il était avant. Son époux, mon père, qu’on serait une vraie famille. Ma mère ne m’en a jamais parlé mais je savais tout. Et tous les matins pendant deux semaines, je me réveillais heureux en pensant à ce que mon père avait promis. Alors, le quatorzième jour, je me suis levé et quand j’ai entendu que quelqu’un était derrière la porte, j’ai été prêt à me jeter dans les bras de mon père. C’était le prévôt qui était derrière la porte. Ouais, mon père avait livré bataille. Pendant treize jours il a gagné. Mais le quatorzième, il a passé sa soirée dans une taverne. Son corps a été retrouvé dans les débris de sa carriole tout au fond d’un ravin. Certaines batailles ne se gagnent jamais. (Il se lève et s’en va.) Il y a des forces qui nous dépassent.
Anna : Votre père était minable. Enfin, il était faible. Je veux dire que vous n’êtes pas comme ça, vous vous êtes fort.
David : Non, vous n’en savez rien.
Anna : C’est ce que j’espère. Écoutez, je voudrais rester une nuit ici avant de continuer mon voyage. Mais je resterai aussi demain pour vous aider si vous le voulez. Retrouvez-moi demain matin devant la grange et on continuera à s’entraîner. Si vous ne venez pas, alors je m’en irai tout de suite. (Elle s’en va à son tour.)
Dans le mur de glace – Storybrooke
Emma : (Se relevant.) Ah, eh bien, (elle se touche le front) aouh. Il faut le reconnaître, c’est impressionnant. Vous pouvez me dire ce qui s’est passé ?
Elsa : (Sur un ton ferme.) Non, mais sachez que je suis très puissante. Et vous et vos amis devriez être plus prudents. Gardez vos distances.
Emma : On le fera, en attendant, appuyez sur la touche, la touche retour et enlevez ce mur de glace, ça, ça pourrait nous aider.
Elsa : Désolée, il va falloir attendre. Amenez-moi ce que je veux et ensuite je verrais si je vous libère.
Emma : Votre sœur, c’est ça ?
Elsa : Hmm.
Emma : Ça va être dur de la chercher coincer ici.
David : (Via le talkie-walkie devant le mur de glace.) Emma, est-ce que tu m’entends ?
Elsa : Qu’est-ce que c’est ?
Emma : Euh, c’est un…
David : (Via le talkie-walkie.) Ça va Emma ? Dis quelque chose.
Emma : Cet objet me permet de parler à mon père qui est de l’autre côté du mur. Mais si vous le faisiez fondre, on pourrait parler tous ensemble.
Elsa : Dites-lui d’aller chercher Anna. (David ne sait pas trop quoi faire.)
Emma : Allô, tu m’entends ?
David : (À voix basse.) C’est elle.
Kilian : (Après avoir pris le talkie-walkie.) Emma, on t’écoute.
Emma : (Via le talkie-walkie.) Je suis toujours avec la jeune femme. Elle cherche sa sœur Anna. Elle pense qu’Anna est ici parce que elle a trouvé son collier dans la boutique de Gold. Elle veut qu’on retrouve sa sœur sinon elle…
Elsa : (Prenant le talkie-walkie.) Sinon je gèle cette ville et tous ses habitants. (David et Kilian ne savent pas quoi faire face à cette menace alors qu’Elsa est toujours tendue à côté d’Emma.)
Dans la centrale électrique de Storybrooke
Nain : Qu’est-ce qu’elle fait ?
Granny : Vite, j’ai un frigo remplie de palourdes très fragiles. Il n’y a qu’à lire le manuel.
Leroy : Il est écrit en japonais.
Granny : (Pendant que Mary Margaret tente de comprendre ce qui a sur le générateur.) Tant pis mais faites quelque chose.
Nain : Peut-être que Marco pourrait nous aider, en bricolage il se débrouille.
Leroy : Geppetto, tu crois vraiment. Je ne suis pas certain qu’un menuisier s’y connaisse beaucoup en voltage.
Granny : Le docteur Whale ?
Leroy : Il est docteur, pas électricien.
Mary Margaret : (Se tournant en colère.) Je n’ai pas besoin d’aide moi.
Leroy : Tu es sûre. Je suis déjà Grincheux alors imagine si je n’ai pas de cafetière.
Nain : Oui, imagine ce que serait sans lumière, sans ordinateur, sans télé, sans CD, sans DVD, sans DVDR.
Mary Margaret : (Elle se tourne et se met à crier.) Arrête de parler avec des lettres. Écoutez, je n’ai pas de baguette magique, j’ai huit heures de sommeil en huit jours, j’alète mon enfant et j’ai les nerfs à vif. Alors j’en ai assez comme ça. J’ai peut-être lancé un sortilège mais j’ai jamais demandé à m’occuper d’une centrale électrique et je commence à comprendre pourquoi Regina était méchante. Ça ne venait pas d’elle, c’était à cause de vous, vous qui avez vécu toute votre vie sans électricité, sans ampoules. Allez-vous acheter une lampe-torche. (Elle s’est calmée et les trois décident de partir sans rien dire.)
Dans le mur de glace – Storybrooke
Emma commence à avoir de plus en plus froid alors qu’Elsa attend de voir ce qui se passe.
Emma : Vous n’avez pas froid, je suis gelée.
Elsa : Je n’en ai jamais souffert.
Emma : L’autre jour, une sorte de monstre de neige est venue ici, c’est une de vos créatures ?
Elsa : Je veux retrouver Anna et je suis prête à tout pour ça.
Emma : Je vois bien que vous tenez beaucoup à elle. Désolée pour le collier.
Elsa : (Voyant qu’il n’est plus là.) Oh où est-il ?
Emma : Là, dans cette crevasse. (Elsa le voit un étage en dessous de la glace.) Il suffirait de faire fondre un peu la glace pour le récupérer. Et si vous faites tout fondre, on pourrait discuter dans un endroit un peu plus chaud. (Attendant une réponse qui ne vient pas.) Vous ne contrôlez rien, c’est ça ? Ce qui vous avez dit à David, ce n’était pas une menace, c’était un avertissement parce que vous ne contrôlez pas ce que vous faites.
Elsa : Vous ne savez rien sur moi.
Emma : Je me connais moi. J’ai des pouvoirs et j’ai du mal à les contrôler. J’ai l’impression que vous êtes pareil.
Elsa : Vous, vous avez des pouvoirs magiques ?
Emma : Oui. (Elle tremble de froid.)
Elsa : Anna est spéciale, elle, elle m’aide à les contrôler. Si je la retrouve, elle pourra m’aider à défaire tout ça. On pourra faire disparaître ce mur et toute cette glace quand elle sera là.
Emma : Mais pour l’instant, elle n’est pas là.
Elsa : Peut-être qu’avec votre magie, on arriverait à sortir d’ici.
Emma : J’ai essayé, j’ai déjà essayé rien que pour me réchauffer, je ne sens ni mes pieds ni mes mains. (Elle bouge ses bras pour tenter de se concentrer à utiliser ses pouvoirs. Elle met ses mains devant elle pour tenter d’activer ses pouvoirs mais elle n’arrive pas.) Vous voyez, je n’ai aucun contrôle sur mes pouvoirs. (Elle met ses mains sur ses bras pour tenter de se réchauffer.) Non, je suis si fatigué. (Elle se met par terre.)
Elsa : Non.
Emma : J’ai besoin de m’allonger.
Elsa : (S’approchant d’elle.) Emma, Emma, parlez-moi. (Elle la relève mais Emma s’assoit.) Dites m’en plus, vous, vous êtes née avec un don ou on vous a lancée un sort.
Emma : Alors il n’y a que deux options, euh et bien j’en sais rien, j’ai été élevée dans un monde sans magie et je ne savais pas que j’avais des pouvoirs jusqu’à il n’y a pas longtemps et je n’avais pas mes parents pour m’aider.
Elsa : Parfois avoir des parents ne suffit pas. Je suis devenue la reine d’un grand royaume sans y être préparée.
Emma : Je connais ça de ne pas être préparée. Je suis, tu vas rire, la Sauveuse. Je me demande toujours ce que ça veut dire.
Elsa : Ça te paraît parfois un peu lourd à porter je suis sûre, et quand on essaye de faire comme si de rien n’était, on finit quand même par faire du mal aux gens. Ce que je trouve aussi très dur, c’est que je pense que personne d’autre n’a des pouvoirs comme les miens.
Emma : Tu dois te sentir très seule.
Elsa : Oh, c’est ma faute si on est coincé ici, pardon ce n’est pas ce que je voulais. (Emma se remet au sol, recroquevillée sur elle-même.) Emma. Emma.
Dans la boutique de Gold - Storybrooke
David et Kilian entrent dans la boutique de Gold. Il est derrière le comptoir avec Belle à ses côtés.
Gold : On dirait que notre lune de miel est finie.
David : On a une urgence. Emma a été piégée dans de la glace par une femme qui a une magie qui gèle tout.
Gold : Et en quoi ça me concerne ?
Kilian : Fais quelque chose, c’est toi le Ténébreux.
Gold : Je pourrais d’une pensée faire fondre la glace mais ça détruirait aussi ton amie. C’est ce que tu veux ?
David : (Mettant sa main devant Crochet.) Non, il n’est pas question de tuer quelqu’un. Mais la femme qui a piégée Emma est avec elle et elle cherche sa sœur qui s’appelle Anna. Elle croit qu’elle est ici parce qu’elle a trouvé un objet qui lui appartient dans votre boutique, un collier.
Belle : (Tendant une carte.) Celui-là ? (Elle le donne à Crochet.)
David : Montre. (Il prend la carte et voit le collier.) Je l’ai déjà vu. (Regardant vers Gold.) Je sais qui est Anna.
Dans la forêt enchantée - Dans le passé
David : (Entrant dans la grange.) Joan. Joan, je regrette mais c’est perdu d’avance. Tu dois t’en aller avant que Bo-Beep n’arrive. (Montrant un sac.) Je, je t’ai apporté des provisions. (S’avançant dans la grange.) Si tu pars tout de suite, tu seras sauve.
Bo-Beep : Je n’en suis pas si sûre.
David : Où est Joan ?
Bo-Beep : Là où elle ne risque pas de sortir. (Elle lui montre le collier.) Pour s’attirer des problèmes. Et même si elle s’échappe, je l’ai marquée. (Son bâton s’illumine.) Pour l’éternité, où qu’elle aille, je la retrouverai. Et maintenant, toi et ta mère, ou vous me payez ou vous me donnez votre ferme. (Elle s’en va.)
Dans le mur de glace - Storybrooke
Elsa : (Tentant de réveiller Emma.) Emma, ne t’endors pas.
Emma : Non, je ne dors pas.
Elsa : Dis m’en plus sur ton fils.
Emma : (Parlant difficilement.) Tu veux seulement que je t’en parle parce que je mourrai si je m’endors.
Elsa : (Alors qu’Emma s’est de nouveau évanouie.) Emma, Emma. Reste avec moi. (Elle relève ses yeux.)
Chez la bouchère – Storybrooke
David se rend chez la bouchère Bo-Beep qui est en train de couper de la viande. David entre dans la pièce.
Bo-Beep : Désolée mon agneau, c’est fermé.
David : Il faut que tu m’aides.
Bo-Beep : Toi et moi on n’est pas amis que je sache. Oublie-moi et dégage.
David : Ici, tu n’as plus ta bande de valets pour faire la loi, Bo-Beep.
Bo-Beep : (Regardant le tranchant.) En fait, il ne m’en reste plus qu’un. (Prête à lancer le couteau vers David.) Dis-lui bonjour.
Kilian : (Attrapant son bras avec sa main et son crochet.) Lâche ça. (David la mène vers une armoire.)
David : Écoute, ma fille est en danger, je dois retrouver une personne pour la sauver, une personne que tu as marquée.
Bo-Beep : J’ai marqué beaucoup de gens dans ma vie.
David : Elle s’appelle Anna. À l’époque, on l’appelait Joan.
Bo-Beep : Tu crois que je tiens un registre peut-être, là tu rêves.
David : Alors tu sais ce que je veux. (En haussant la voix vers Kilian.) Derrière la boutique, Crochet. Elle doit le garder près d’elle. Ce qu’on cherche, c’est un bâton de bergère.
Bo-Beep : (Le voyant dans les mains de Crochet.) Hey, hey, c’est à moi, ça m’appartient, laissez-le. (Elle est projetée derrière une étagère.)
David : Désolé. (Bo-Beep ne s’énerve plus et voit partir Crochet avec son bâton. David le suit.)
Bo-Beep : Comme ça dans ce monde, tu es un héros.
David : Dans ce monde, je ne te dois rien du tout. On va chercher Anna, Crochet.
Elsa : (Via le talkie-walkie.) Elle est frigorifiée. Elle s’est évanouie.
Kilian : C’était cette femme, Elsa. Elle dit qu’Emma s’est évanouie, qu’elle meurt de froid. (David est figé, ne sachant pas quoi faire.)
Dans la forêt enchantée - Dans le passé
Dans une tente, Bo-Beep regarde le collier d’Anna dans un miroir, l’ayant mis autour du cou. Elle se regarde dans le miroir et voit sur le côté où se trouve David.
Bo-Beep : Midi tout juste, au moins tu es à l’heure. J’espère que tu as mon argent.
David : Non, navré.
Bo-Beep : Tu n’envisages pas sérieusement de te révolter ? Tu sais que tu n’as aucune chance. (Donnant un ordre à ses valets.) Mes jolis. (Ils sortent leur épée. David sort son épée et se met à combattre les gardes. Les deux piègent David mais il arrive à se dégager, les frappant. Le combat continue. Il donne un coup de botte dans la tête de l’un d’entre eux et ils sont désormais au sol. Bo-Beep prend une épée à son tour.) Tant pis, maman va devoir se salir les mains. (Un combat s’engage à nouveau entre les deux. Elle arrive à le neutraliser puisqu’il se trouve au sol.) Tu vois, tu ne peux pas gagner.
David : Va savoir. (Il se roule sur le côté et elle met l’épée dans un poteau. Elle tente de la ravoir mais n’y arrive pas. David met l’épée sous le cou de Bo-Beep.) La roue peut tourner. (Il lui reprend le collier. Il met l’épée dans le sol et met Bo-Beep contre un poteau puis attache ses mains autour de celui-ci.) Alors, où est Joan ?
Bo-Beep : Je ne te dois rien du tout. Je la trouverai quand même. (Il voit le bâton de Bo-Beep.) Et tu vas m’aider que tu le veuilles ou non.
Il le prend, sort et regarde dans le trou du bâton pour voir une image de Joan. Il voit un mouton et se rend compte que c’est dans une ferme qu’elle se trouve. Il court vers la ferme en faisant tomber le bâton et ouvre la porte de la grange. Anna, se trouvant au-dessus de lui, tombe dessus et quand il se retourne, elle se rend compte que c’est David, elle est prête à le frapper mais y renonce.)
Anna : Excuse-moi. Je t’ai pris pour l’un d’entre eux. (David lui montre le collier.)
David : Je lui ai repris ton collier.
Anna : (En souriant.) Tu l’as fait ? Tu t’es battu et tu as gagné.
David : Ne sois pas si surprise. C’était ton idée.
Anna : Oui, seulement je croyais que tu ne serais pas prêt. Mais j’espérais que ça irait et j’avais foi en toi.
David : D’accord, tu avais raison. C’était une bataille impossible, c’est pour ça que je devais le faire.
Anna : Qu’est-ce qui t’a fait changer d’avis ? (Elle le relève.) Puisqu’elle te paraissait toujours aussi impossible.
David : Elle s’en ait pris à toi.
Anna : Tu me connais à peine.
David : Mais c’était suffisant. Et, ce que tu as dis sur ta sœur était très… je suis peut-être capable de survivre. Mais je dois aussi être capable de vivre avec moi-même et, et jamais je n’y arriverai si je ne peux pas vivre une vie que j’ai choisi. (Elle sourit.) Allez, il est temps que tu reprennes ton voyage.
Anna : Je te remercie. (Ils s’en vont.)
Devant le mur de glace – Storybrooke
David et Kilian courent devant le mur de glace avec le bâton. David pose le bâton sur le mur et prend le talkie-walkie.
David : (Via le talkie-walkie.) Elsa.
Dans le mur de glace – Storybrooke
David : (Via le talkie-walkie.) Elsa. Comment va Emma ?
Elsa : (Via le talkie-walkie.) Elle est glacée. Elle devient bleue.
Devant le mur de glace – Storybrooke
Kilian : Non, Emma. (Il se remet à briser la glace avec son crochet.)
David : (Arrêtant Crochet.) Non, ça ne sert à rien. (Via le talkie-walkie.) Elsa…
Dans le mur de glace – Storybrooke
David : (Via le talkie-walkie.)…Écoutez-moi.
Devant le mur de glace – Storybrooke
David : Vous devez trouver un moyen de sortir.
Dans le mur de glace – Storybrooke
Elsa : (En sanglot.) J’ai besoin d’Anna.
Devant le mur de glace – Storybrooke
David : Elle n’est pas encore avec nous mais on sait comment la retrouver et on va le faire alors pour l’instant vous êtes…
Dans le mur de glace – Storybrooke
David : (Via le talkie-walkie.)…seule.
Elsa : Je n’ai aucun contrôle.
Devant le mur de glace – Storybrooke
David : Je sais ce que c’est. Vous vous sentez piégée, c’est…
Dans le mur de glace – Storybrooke
Davd : (Via le talkie-walkie.)…c’est une bataille que vous ne pouvez pas gagner…
Devant le mur de glace – Storybrooke
David :…mais c’est justement une bataille que vous devez livrer ou vous mourrez.
Dans le mur de glace – Storybrooke
Elsa : Non, je ne vais pas mourir, je vais survivre mais Emma.
David : (Via le talkie-walkie.) Survivre…
Devant le mur de glace – Storybrooke
David : …n’est pas assez. Vous devez…
Dans le mur de glace – Storybrooke
David : (Via le talkie-walkie.) …vivre.
Elsa : (Via le talkie-walkie.) Qui vous a dit ça ?
Devant le mur de glace – Storybrooke
David : Vous le savez.
Dans le mur de glace – Storybrooke
Elsa : Anna. Vous la connaissiez. (Emma se réveille.)
David : (Via le talkie-walkie.) Je l’ai connue il y a bien longtemps.
Devant le mur de glace – Storybrooke
David : Elle m’a aidé à devenir l’homme que je suis.
Dans le mur de glace – Storybrooke
David : (Via le talkie-walkie.) Elle m’a sauvé la vie et sauvé la votre.
Devant le mur de glace – Storybrooke
David : Et maintenant, il faut que vous sauviez celle d’Emma.
Dans le mur de glace – Storybrooke
David : (Via le talkie-walkie.) Je n’ai pas bien connu Anna.
Devant le mur de glace – Storybrooke
David : Mais elle n’aurait pas voulu que vous viviez seule…
Dans le mur de glace – Storybrooke
David : (Via le talkie-walkie.)…dans cette grotte glaciale. Parce que c’est là…
Devant le mur de glace – Storybrooke
David :…que vous resterez si vous ne faites pas fondre cette glace. (Dans le mur, Elsa hésite.) Alors, allez-y.
Dans le mur de glace – Storybrooke
Elsa pose le talkie-walkie sur le sol et se lève prête à détruire le mur de glace. Emma peine à se relever. Derrière le mur, David et Kilian attendent de voir ce qu’il se passe. Elsa met ses mains devant elle et se concentre pour tenter de faire sauter le mur de glace. Emma se lève pendant que du vent apparaît. Elsa y arrive et fait un trou dans le mur. David et Kilian commencent à voir le trou.
Devant le mur de glace – Storybrooke
Kilian : Ça marche. (Emma est à genoux tandis que Crochet la voit.) Je la vois. Emma ! (Elsa tente de relever Emma pour quitter l’endroit.) Emma.
David : (La sortant.) Il faut la réchauffer. On rentre, vite. (Emma se met dans les bras de Crochet.)
Kilian : Ça va ? (Emma fait oui de la tête. Elle n’arrive pas à se tenir sur les jambes alors Crochet la prend dans ses bras tandis qu’Elsa sort du trou.)
David : (À Anna.) Vous avez réussi. Vous l’avez sauvée.
Elsa : Oui, c’est vrai mais je l’ai aussi mise en danger. Vous ne me devez rien.
David : Je dois tout à votre sœur vous savez. Et ce que j’ai dit était vrai, elle m’a aidé alors à mon tour de vous aider. Tout n’est pas fini, on va la retrouver. (Elle se met à sourire et faisant oui de la tête.)
Dans la centrale électrique – Storybrooke
Mary Margaret tente de lire le manuel pour faire fonctionner le générateur.
Mary Margaret : Je ne comprends pas le japonais mais je sais faire ça. (Elle appuie sur un bouton rouge puis tire sur une manivelle mais ça ne marche pas. Elle insiste.) Ça devrait s’allumer. (Dépitée, elle pose le manuel sur le boîtier électrique tandis que Neal se met à pleurer.) Oui, chéri, je sais que tu as faim, excuse-moi, (elle le prend dans ses bras) je te donne à manger dans une seconde. (Elle regarde Neal et commence à comprendre.) Il a faim. Ce truc a faim, le fuel. (Elle tente de trouver l’endroit où se trouve le boîtier pour actionner l’arrivée du fuel. Du combustible. (Elle le trouve et fait tourner une poignée et ça marche, le fuel arrive.) C’est ça, c’est l’heure de manger. (Elle active une manette faisant faire fonctionner l’électricité. Un voyant rouge s’allume et l’électricité arrive dans la pièce.) Oh, ah, ah, (elle se met à rire.) Ouais. Ah, c’est qui la meilleure, hein ? (Elle tape sa main contre celle de Neal.) Et oui, madame le maire va te donner du lait.
Dans l’appartement de Mary Margaret - Storybrooke
Emma est assise alors qu’Elsa lui a mis une couverture pour se réchauffer. Elle sanglote de froid.
David : (Lui mettant à son tour une autre couverture.) Emma, ça va ? (Emma fait signe de la tête, il parle à voix basse.) Bon.
Kilian : (Lui prenant la main.) Elle est glacée. (L’électricité se remet en marche dans la pièce. Crochet apporte un petit radiateur pour qu’elle puisse se réchauffer.)
Emma : Ouais, génial. (David lui frotte le bras pour qu’elle se réchauffe.)
Henry : Je vais te faire du chocolat chaud.
Emma : Attends.
Henry : Je sais avec de la cannelle. (Elle le prend dans ses bras.)
Emma : Excuse-moi, tout à l’heure, je n’ai pas été à la hauteur. (Elle sanglote toujours autant.)
Henry : Je suis content que tu sois là. Je dois déjà me passer d’une mère alors deux c’était hors de question.
Emma : (Après qu’Henry soit parti et qu’elle s’est mise à sourire.) Elsa, ça va ?
Elsa : J’ai perdu ma sœur et maintenant voilà que j’ai aussi perdu son collier. Il ne me reste plus rien d’elle.
David : (Prenant le bâton de Bo-Beep.) Allons la chercher. (Elsa le prend.)
Dans la forêt enchantée - Dans le passé
Anna : (Quittant la maison.) J’espère vous voir tous les deux au mariage.
Mère de David : (Lui donnant un bout de tissu avec de la nourriture à l’intérieur.) Considère ça comme un premier cadeau au cas où tu aurais faim en route.
Anna : (Regardant ce qu’il y a à l’intérieur, elle se met à sourire.) Merci beaucoup.
Mère de David : Grâce à toi, il a changé.
Anna : David, non, il a toujours été comme ça. (Elle met la nourriture dans son sac.) Sans le savoir, c’est tout.
Mère de David : Je te remercie.
Anna : Tant mieux si j’ai pu être utile. J’ai une question à vous poser sur la magie, comme celle de Bo-Beep, vous savez. Est-ce que c’est courant dans votre contrée ?
Mère de David : Oui, il y a de la magie un peu partout dans notre pays.
Anna : Euh, mes parents ont un problème de magie à régler. Une magie très puissante, vous connaissez quelqu’un qui pourrait peut-être les conseiller dans ce domaine ?
Mère de David : Je ne m’y connais pas bien, je sais qu’il y a un homme, un sorcier extrêmement puissant qui connait bien toutes les formes de magie.
Anna : Peut-être qu’il pourra m’aider. Comment il s’appelle ?
Mère de David : Je n’aime pas prononcer son nom à voix haute, c’est quelqu’un de, de très dangereux mais je vais te le noter.
Anna : (En souriant alors que David arrive avec son cheval.) Merci. (Se tournant vers David.) Qu’est-ce que tu fais ?
David : Il est à toi, avec lui tu iras plus vite.
Anna : Je croyais que tu ne voulais pas t’en séparer.
David : Oh, c’était un souvenir dont je n’ai plus besoin ou que je ne veux plus avoir. Il était à mon père. (Il tend la main pour qu’elle puisse faire pareil. Elle lui sert et se met à monter sur le cheval.)
Anna : Tu te rends compte, maintenant, tu parles comme un héros.
David : Je ne suis qu’un berger.
Anna : On verra. (La mère de David arrive et a un bout de papier dans ses mains qu’elle donne à Anna. Cette dernière se met à partir et la mère lui fait signe de la main pour dire au revoir. Elle lit le bout de papier.) Rumple, Rumplestilskin. Hmm. (Elle se met à galoper. Dans un endroit inconnu, Rumplestilskin voit Anna partir et se met à ricaner de plaisir.)
Rumplestilskin : Bien.
Dans l’appartement de Mary Margaret - Storybrooke
Elsa regarde dans le trou du bâton pour voir s’il y a quelque chose dedans, ce qui n’est pas le cas.
Elsa : Je ne vois rien du tout.
David : Rrr, ça devrait marcher.
Kilian : Il est cassé.
Elsa : Où alors, il lui est arrivé quelque chose.
Emma : Vous entendez ce bruit ? (Il y a le son d’un battement de cœur.)
Elsa : C’est un cœur qui bat.
David : (L’entendant aussi.) C’est ça.
Emma : On ne sait toujours pas où est ta sœur mais on sait le plus important.
Elsa : (En souriant.) Elle est vivante.
Mary Margaret : (Entrant dans l’appartement.) Qui est vivante ? (Voyant Elsa.) Oh, qui êtes-vous ?
David : (Faisant les présentations.) Euh, je te présente Elsa. On va chercher sa sœur. (Il se met à côté de Mary Margaret.) Retrouver les gens, c’est ce qu’on fait dans cette famille et on les retrouve toujours parce qu’on, on s’accroche. On ne baisse jamais les bras. (Emma regarde vers ses parents tandis qu’Elsa continue de sourire. Henry se met à réfléchir.)
Devant la maison de Regina – Storybrooke
Henry marche devant lui pour rejoindre la maison de sa mère. Il frappe à la porte. Il continue de frapper à la porte alors que Regina va voir qui est-ce.
Henry : Je sais que t’es là. Toi, t’y crois peut-être plus mais moi je crois toujours en toi. Et je ne vais pas m’en aller simplement parce que tu me le demandes. C’est ma maison et je te préviens que je reviendrais tous les jours parce qu’ici c’est aussi chez moi. (Regina est sur le point de pleurer en entendant son fils.) Et ma chambre me manque. (Elle arrive à ouvrir la porte.)
Regina : Ah, oh Henry.
Henry : Maman. (Ils s’enlacent dans les bras assez longtemps.)
Devant le mur de glace – Storybrooke
Elsa et Emma sont de retour devant le mur de glace.
Emma : C’est toi qui as fait ça. Alors peut-être que tu ne contrôles pas tout mais c’est étonnant et très original, ouais. Tu dis que tu es la seule à avoir ce pouvoir.
Elsa : C’est peut-être mieux ainsi pour tout le monde.
Emma : Pour toi surtout, ça fait de toi la fille la plus (cherchant ses mots) givrée. (Elles sourient.) Je plaisante.
Elsa : (En souriant.) Une chose est sûre, c’est que plus personne n’a plus besoin de cette barrière. Je vais la détruire.
Emma : Ouais. (Elsa met ses mains devant et se met à utiliser ses pouvoirs pour détruire le mur. Mais avec la force qu’elle met, cela ne fonctionne pas.) Ah, pourquoi il ne fond pas. Je ne vois aucune raison pour que toute cette glace reste là. Personne d’autre n’a ce pouvoir, je devrai être capable de la faire fondre.
Emma : Alors qu’est-ce qu’il l’empêche de disparaître ?
Chez une marchande de glaces - Storybrooke
Une femme sert une glace au parfum chocolat à Leroy.
Leroy : Merci. C’est le cauchemar les coupures de courant pour vous. Votre stock n’a pas souffert ?
Reine des glaces : Non, rien n’a eu le temps de fondre. J’ai eu de la chance sans doute.
Ils sourient puis Leroy s’en va. Après qu’il soit parti, elle profite pour faire de la glace avec de la crème de vanille grâce à ses pouvoirs. Elle prend de la glace avec son doigt puis la mange. Elle se met contre une armoire et celle-ci se met à givrer ainsi que les meubles alentours. Elle se met à sourire.