-[Forêt Enchantée - Passé]-
Une calèche roule dans la forêt. Elle emmène le prince James et la princesse Abigaël à leur nouvelle résidence.
Prince James : Qu’en pensez-vous ma chère ?
Princesse Abigaël : J’ai déjà vu mieux.
Abigaël s’évente.
Princesse Abigaël : Ce voyage est interminable. La route des Trolls était bien plus rapide. Et beaucoup mois cahoteuse.
James prend sa sacoche.
Princesse Abigaël : Est-ce que vous m’écoutez seulement ?
Prince James : Oui bien évidement.
La calèche s’arrête.
Princesse Abigaël : Quoi encore ?
Le prince James sort de la calèche en laissant sa sacoche.
Un soldat : Mon seigneur.
Prince James : N’ayez crainte c’est un arbre au milieu du chemin.
James va examiner l’arbre. Pendant ce temps quelqu’un saute sur le toit de la calèche. James s’aperçoit que quelqu’un a coupé l’arbre qui leur barre la route.
Un soldat : Mon seigneur. ? Qui a-t-il ?
Prince James : Vous voyez ces marques ? Cet arbre a été coupé, il n’est pas tombé tout seul. C’est une embuscade !
Quelqu’un vole la sacoche restée dans la calèche. Abigaël crie.
Un soldat : Mon seigneur !
James dégaine son été et retourne auprès d’Abigaël en courant. Le voleur prend un cheval.
Princesse Abigaël : Au voleur !
Le voleur s’enfuit.
Un soldat : Rattraper-le ! Mon Seigneur ?
James prend un cheval et part à la poursuite du voleur.
Un soldat : Mon Seigneur attendez !
––––––––––––
James est à la poursuite du voleur. Il le rattrape et le fait tomber de cheval.
Prince James : Montre ton visage lâche !
James maîtrise le voleur et est sur le point de le frapper.
Prince James : Tu es une fille.
Blanche Neige : Une femme mon Seigneur.
Blanche Neige attrape une pierre et frappe James au visage. Elle se libère et remonter sur son cheval.
Prince James : Tu ne m’échapperas pas !
Blanche Neige s’enfuit.
Prince James : Où que tu sois je te retrouverais toujours !
Blanche Neige se retourne et sourit.
-[Storybrooke]-
Mary Margaret prend un café avec le Dr Whale chez Granny. Elle est distraite.
Dr Whale : Bon ! Où est-ce qu’on en était, Vous disiez que vous vouliez avoir 15 enfants, c’est ça ?
Mary Margaret : Quoi ? 15 enfants ? Oh ! Non ! J’en ai 15 dans ma classe. 15 élèves que vous verrez demain. Aller à l’hôpital fait partit de leur programme de bénévolat.
Dr Whale : Ouais, ouais c’est très intéressant le bénévolat pour eux.
Le Dr Whale est plus intéressé par les fesses de Ruby que sa conversation avec Mary Margaret.
Mary Margaret : Mais évidemment, je ne veux pas avoir 15 enfants. Enfin je veux pas dire que je ne veux pas d’enfants. J’en veux ! Non je veux tomber amoureuse, me marier, avoir des enfants. Tout ça me plairait mais… Bien sûr tout ça c’est…
Le Dr Whale dévore des yeux Ruby. Mary Margaret s’en rend compte.
Mary Margaret : Je pense que c’est embarrassant pour moi d’en parler aussi vite.
Le Dr Whale ne fait plus attention à Mary Margaret.
Mary Margaret : Ruby !
Ruby : Oui, Mary Margaret ?
Mary Margaret : L’addition s’il te plait.
––––––––––––
Mary Margaret marche toute seule dans la rue. Elle voit qu’Emma est dans sa voiture, elle va la voir.
Mary Margaret : Hey ! Ca va ?
Emma : Oh ! Ouais, ça va ! Ouais ! Dans mas liste des plans galère, dormir dans ma voiture n’entre même pas dans le top 10.
Mary Margaret : Vous dormez là ?
Emma : En attendant mieux, ouais !
Mary Margaret : Vous avez décidé de rester, pour Henry.
Emma : Ouais, c’est ça.
Emma sort de sa voiture.
Emma : Y a pas beaucoup d’appartement à louer dans cette ville. Aucun en fait. C’est normal ?
Mary Margaret : Ah ! C’est la malédiction !
Emma : Vous faites quoi dehors si tard ?
Mary Margaret : Mm… Je suis enseignante pas bonne sœur. J’avais un rendez-vous.
Emma : Ca s’est bien passé d’après ce que je vois.
Mary Margaret : Aussi bien que d’habitude.
Emma : Dites-moi qu’il a payé ?
Mary Margaret : Mm mm !
Emma : Oh !
Mary Margaret : Ouais. Et ouais si l’amour c’était facile, ça se saurait ! Enfin je vous le dis, si la voiture vous rend claustrophobe, j’ai une chambre d’amis.
Emma : Merci. Je suis pas douée pour le partage d’appartement. C’est pas trop mon truc ça. Je me débrouille mieux seule.
Mary Margaret : Et bien ! Bonne nuit. Et bonne chance avec Henry.
Emma : Merci.
––––––––––––
Les élèves de la classe de Mary Margaret sont à l’hôpital pour leur journée de bénévolat. Mary Margaret pose des fleurs sur une table. Elle remarque qu’Henry se trouve au chevet d’un homme derrière une porte vitrée. Henry est sur le point de toucher l’homme dans le coma quand Mary Margaret entre dans la pièce.
Mary Margaret : Henry ! Tu pourrais donner un coup de main pour la déco ?
Henry : Vous pensez que monsieur John Doe va s’en sortir ?
Mary Margaret : Non. Il ne s’appelle pas John Doe, Henry. C’est le nom qu’on donne à une personne quand on ne sait pas qui elle est.
Henry : Et vous savez pas du tout qui il est ?
Mary Margaret : Non. Je lui apporte des fleurs quand je fais mes visites.
Henry : Qu’est ce qui lui est arrivé ?
Mary Margaret : Je n’en sais rien. Il est comme ça depuis que je suis bénévole à l’hôpital.
Henry : Et il n’a aucune famille ? Aucun ami ?
Mary Margaret : Personne ne l’a demandé.
Henry : Donc, en fait, il est tout seul.
Mary Margaret : Oui. Et c’est triste.
Henry : Vous êtes sûre que vous ne le connaissez pas ?
Mary Margaret : Evidement que j’en suis sûre ! Viens avec moi. Tu n’as pas à être là.
Ils sortent de la chambre de John Doe.
––––––––––––
Henry et Emma ont un rendez-vous secret à la plage. Henry lit son livre de contes.
Henry : J’ai retrouvé ton père : le prince Charmant.
Emma : Henry…
Henry : Il est à l’hôpital, dans le coma. Tu vois la cicatrice, il en a une lui aussi.
Emma : Mais ça n’a rien de vraiment exceptionnel tu sais ?
Henry : Elle est au même endroit. Tu ne vois pas ce que ça veux dire ? S’il est tombé dans le coma c’est à cause du mauvais sort. Ils ont été séparés et ils ne se souviennent de rien. On doit dire à mademoiselle Blanchard qu’on a retrouvé son prince charmant.
Emma : Ok petit. Allez dire à quelqu’un que son âme sœur est dans le coma, je pense que ça ne l’avance pas beaucoup. C’est déjà bien assez pénible d’être privée d’avenir, mais c’est encore pire de donner de faux espoirs à quelqu’un.
Henry : Ouais. Mais si j’avais raison ! Nous on sait qui ils sont et il faut qu’ils le sachent aussi !
Emma : Tu veux faire comment pour leur apprendre ?
Henry : Il doit se rappeler ce qui s’est passé. Il faut trouver le moyen de lui faire lire leur histoire à John Doe. Et peut-être que comme ça il pourra se rappeler qui il est.
Emma : D’accord !
Henry : T’es d’accord ?
Emma : Ouais. On va le faire ! Mais ça sera à ma façon ! Je parlerai avec elle.
––––––––––––
Mary Margaret prépare deux chocolats chauds, pour Emma et elle.
Mary Margaret : Vous voulez que je fasse la lecture à un patient dans le coma ?
Elle apporte son chocolat à Emma.
Emma : Henry pense que ça l’aidera peut-être à se rappeler qui il était.
Mary Margaret : Et d’après lui, c’était qui ?
Emma : Le prince Charmant.
Mary Margaret : Si je suis Blanche Neige… Il en a donc conclu que lui et moi…
Emma : Il a beaucoup d’imagination et c’est ça qui est compliqué ! Il n’écoutera pas si je lui dis qu’il rêve. Il faut le lui démontrer. Jouez le jeu. Faites ce qu’il vous demande et peut-être qu’il verra que…
Mary Margaret : Il verra que les contes de fée ne sont que des histoires, que ça n’existe pas l’amour au premier baiser, le coup de foudre et il ouvrira les yeux sur la réalité.
Emma : C’est plus ou moins ça oui.
Mary Margaret : C’est triste à dire mais ce plan est plutôt génial. On lui fait voir la réalité en douceur.
Emma donne le livre de contes de fée à Mary Margaret.
Emma : Je lui ai promis que demain on se retrouverait chez Granny pour le petit dej et que vous nous ferez un rapport complet.
Mary Margaret : Bien. J’ai a préparé un rendez-vous important alors. Ca sera à moi de faire la conversation.
––––––––––––
Mary Margaret est dans la chambre de John Doe.
Mary Margaret : Bon, je sais que c’est vraiment bizarre. Mais je le fais pour un ami. Alors soyez compréhensif s’il vous plait.
Mary Margaret ouvre le livre de contes et commence à lire.
Mary Margaret : Alors que le prince s’élançait à la poursuite du voleur à travers la forêt si dangereuse, sa promise croisa les bras et se mis à bouder, se demandant combien de temps elle devrait s’ennuyer à l’attendre avant qu’ils ne puissent reprendre leur voyage. Le voleur… Et là ils se regardèrent dans les yeux. Ils n’eurent aucun besoin d mots pour exprimer ce qui faisait battre leur cœur car c’est ici à l’ombre du pont des Trolls que leur amour vit le jour. C’est là qu’ils comprirent que peu importe ce qui les séparerai ils réussiraient toujours…
John Doe attrape la main de Mary Margaret.
––––––––––––
Mary Margaret est sortie de la chambre pour allez chercher le Dr Whale. Ils reviennent dans la chambre de John Doe.
Mary Margaret : Je suis sûre qu’il est en train de se réveiller. Je le sais, il m’a pris la main.
Ils entrent. Le Dr Whale vérifie les constantes de John Doe.
Dr Whale : Ses constantes sont stables. Rien d’anormal. Qu’est ce que vous faisiez là ?
Mary Margaret : Oh… Euh… Je lui faisais la lecture. Je lisais une histoire.
Dr Whale : Hein… Peut-être que vous vous êtes endormie un instant. Peut-être que vous l’avez imaginé ?
Mary Margaret : Non ! Je n’ai rien imaginé du tout !
Dr Whale : Mlle Blanchard, ce que je constate c’est qu’il n’y a rien de spécial. C’est vrai que parfois l’appareil enregistre une légère fluctuation. C’est peut-être ce que vous avez entendu. Ca vous aura troublé ?
Mary Margaret : Non !
Dr Whale : Vous devriez rentrer chez vous maintenant. Reposez-vous un peu, d’accord ? Je vous contacte s’il y a du nouveau.
Mary Margaret acquiesce, prend le livre de conte et sort de la pièce. Le Dr Whale prend son téléphone et appelle Régina.
Régina : Allo ?
Dr Whale : C’est le Dr Whale. Je devais vous avertir s’il y avait un changement dans l’état de John Doe. Et bien il y a du nouveau.
Régina se lève de son bureau.
Régina : Quoi ?
Dr Whale : Une de nos bénévole a dit qu’il lui avait attrapé le bras. Il a bien une légère fluctuation de l’activité cérébrale.
Régina : Qui était cette bénévole ?
Dr Whale : Mary Margaret Blanchard.
Régina raccroche son téléphone en colère.
––––––––––––
Mary Margaret est assise sur son lit. Elle ouvre le livre de conte d’Henry et reprend sa lecture.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
Blanche Neige est dans une souche. Elle range tous les bijoux qu’elle possède dans un sac. Elle prend son collier le met autour de son cou, rabat sa capuche et s’en va. Elle marche sur un piège et se retrouve suspendu au-dessus du sol dans un filet.
Prince James : Ha ha ha ! Je t’avais dit que je te retrouverai. Où que tu sois je te retrouverai toujours.
Blanche Neige : C’est le seul moyen que tu as trouvé pour attraper une femme ? En la piégeant comme un animal ?
Prince James : C’est le meilleur moyen d’attraper un voleur.
Blanche Neige : Hein, hein…Ceci est digne d’un prince charmant.
Prince James : J’ai un nom tu sais ?
Blanche Neige : Je m’en moque ! Charmant ça te va ! Maintenant, fais-moi descendre de là, Charmant !
Prince James : Ah ah ! Je te relâcherai quand tu auras rendu la pochette pleine de bijoux que tu m’as volée.
Blanche Neige : Je n’ai que faire des bijoux, moi.
Prince James : En effet, je l’avais remarqué !
Blanche Neige : Où est-ce que tu veux en venir ? Tu m’insultes ?
Prince James : Pardon. Quelle maladresse ! Comment oserai-je calomnier celle qui m’a détroussé si promptement ? Où sont mes bijoux ?
Blanche Neige : Ils sont vendus. Trop tard.
Prince James : Quoi ?
Blanche Neige : Que valent-ils ? Dans ton palais tu as des trésors je suppose ?
Prince James : Mais ils sont particulier. Parmi eux, il y avait une bague qui était à ma mère, une bague que je vais donner à ma...
Blanche Neige : Cette espère de petite bécasse désagréable ? C’est pour elle que tu en fais autant ?
Prince James : C’est ma fiancée.
Blanche Neige : Je te souhaite bonne chance. Tu dois obtenir une sacrée contrepartie pour accepter un tel sacrifice.
Prince James : De quoi tu parles ?
Blanche Neige : Je sais comment ça marche. Le grand amour ? Non ça n’existe pas. Il n’y a que les mariages arrangés, des histoires de pouvoir et d’argent. Ca n’existe pas l’amour au premier baiser, au premier regard, le coup de foudre. Ah ! Laisse-moi deviner ? Son royaume veut s’emparer du tiens et c’est comment dire votre ultime recours pour éviter d’entrer en guerre.
Prince James : Ce n’est pas une cession, c’est plutôt une fusion. Et franchement, ça ne te regarde pas ! Voilà ce qu’on va faire. Ecoute bien ! Je te relâcher pour que tu me conduises à ceux qui ont mes bijoux et tu va récupérer la bague pour moi.
Blanche Neige : Mm mm. Pourquoi je le ferais ?
Prince James : Parce que tu ne voudrais pas que je dise à tout le monde qui tu es vraiment ?
James sort un avis de recherche de sa veste.
Prince James : Blanche Neige. Aide-moi à récupérer ma bague ou je te livre aux soldats de la reine. Et la reine est loin d’être charmante, il me semble ?
Blanche Neige : Très bien. Je ne voudrais pas t’empêcher de vivre ton grand amour.
James libère Blanche Neige.
-[Storybrooke]-
Emma est chez Granny. Elle vient de se changer. Elle rejoint Henry à une table.
Emma : Merci pour le chemisier. Il est à ta mère ?
Henry : Ouais, elle s’en rendra pas compte.
Emma : Au fait, elle te croit où ?
Henry : Ben… Parti à la salle de jeux vidéo.
Emma : Et elle a gobé ça ?
Henry : C’est ce qu’elle avait envie de croire, alors elle l’a cru.
Emma : Ah ! Comme c’est facile !
Henry : Mm mm.
Un bruit de clochette tinte.
Henry : La voilà !
Mary Margaret entre dans le restaurant.
Emma : Attend ! Ne te fait pas trop d’espoir ! On vient juste de commencer.
Mary Margaret vient s’asseoir avec eux.
Mary Margaret : il s’est réveillé !
Emma : Quoi ?
Henry : Je le savais !
Mary Margaret : Il ne s’est pas réveillé, réveillé. Mais il m’a pris la main.
Henry : Il recouvre la mémoire.
Emma : Le médecin, il a dit quoi ?
Mary Margaret : Que je l’avais imaginé. Mais moi, j’ai pas rêvé. Je sais ce qui s’est passé.
Henry : On doit retourner là-bas ! Il faut que vous recommenciez !
Mary Margaret : Allons-y !
Mary Margaret et Henry se lèvent. Puis c’est au tour d’Emma
Emma : Une seconde ! Vous allez quoi ?
Mary Margaret : Si la connexion s’est faite, si j’ai pu l’atteindre…
Emma : Vous croyiez que c’est…
Mary Margaret : Le prince charmant ? Non ! Bien sûr que non ! En tout cas, il m’a entendu. Pourquoi et comment ? Je ne sais pas.
Mary Margaret sort du restaurant laissant Emma choquée.
––––––––––––
Henry, Mary Margaret et Emma sont à l’hôpital.
Henry : Il s’est réveillé, vous aviez raison.
Graham discute avec un infirmier.
L’infirmier : Entendu.
L’infirmier part. Graham se retourne pour parler à Henry.
Graham : Henry ! Attend ! Tu ne peux pas entrer !
Mary Margaret : Qu’est ce qui a ? C’est l’inconnu ? Qu’est ce qu’il a ?
Graham : Il a disparu.
Régina se trouve dans la chambre de l’inconnu avec le Dr Whale.
––––––––––––
Régina sort de la chambre.
Régina : Qu’est ce que vous venez faire ici ?
Elle attrape le bras d’Henry.
Régina : Et toi ! Je te croyais à la salle de jeux vidéo. Alors maintenant tu me mens ?
Mary Margaret : Qu’est ce qui s’est passé ? Quelqu’un a emmené l’inconnu ?
Graham : On n’en sait rien. Il est clair que sa perf a été arrachée mais il n’y a aucun signe de lutte.
Le Dr Whale sort de la chambre de l’inconnu.
Henry : Qu’est ce que t’as encore fait ?
Régina : Tu crois que j’ai quelque chose avoir là-dedans ?
Emma : Enfin ! C’est curieux que le maire soit là !
Régina : On m’a appelé ! Je suis responsable en cas d’urgence.
Mary Margaret : Vous le connaissez ?
Régina : Je l’ai trouvé. Il y a des années, il était sur le bord de la route sans papiers. Je l’ai amené à l’hôpital.
Dr Whale : Madame Mills lui a sauvé la vie.
Mary Margaret : Vous croyiez qu’il est en danger ?
Dr Whale : En danger ? Cet homme est nourri par perfusion et est sous observation constante depuis des années… Honnêtement il faut le retrouver très vite ou en danger sera bientôt un euphémisme.
Mary Margaret : Alors arrêtons un peu de parler et cherchons-le !
Emma est sur le point de partir.
Régina : C’est déjà ce que nous faisons ! Restez en dehors de ça ma chère. Et puis vous deviez vous tenir éloignée de mon fils mais vous insistez.
Régina prend la main d’Henry. Ils commencent à partir.
Régina : Alors tant pis je vais être obligée de l’éloigner de vous ! J’espère que mon chemisier vous plait ? C’est tout ce que vous aurez. Sheriff ! Il faut retrouver l’inconnu. Le Dr Whale a été clair ! Chaque instant est précieux !
Régina part avec Henry.
Graham : Hum ! Docteur, votre dernière visite remonte à quand ?
Dr Whale : Il y a environ 2 heures.
Graham : Alors on va se baser sur ce délai.
––––––––––––
Graham, Mary Margaret et Emma se retrouve au poste de surveillance de l’hôpital.
Graham : Vous étiez les deux seuls employés de service hier soir. Et vous n’avez rien vu ?
Walter : Rien du tout.
Emma : Personne d’autre n’est venu ?
Leroy : Oh moi ! J’ai rien vu.
Graham : Mlle Blanchard tout était normal quand vous étiez là avec votre classe ?
Mary Margaret : Pour autant que je sache, oui.
Emma s’approche du moniteur.
Emma : On regarde pas la bonne vidéo. C’est la salle que les enfants ont décorée. Si c’était bien l’enregistrement d’hier soir, on verrait les banderoles qu’ils ont accrochées.
Leroy : Tu t’es encore endormi !
Walter : Et toi tu me balances ?
Leroy : Hey ! J’ai pas envie d’être viré !
Walter : Je bois pas au travail, moi !
Graham : Et oh ! Messieurs ! Où est l’enregistrement ?
––––––––––––
Emma et les autres regardent l’enregistrement d’hier soir. On voit l’inconnu sortir de la pièce.
Mary Margaret : Oh ! Il est sorti tout seul ! Il va bien.
Emma : C’était il y a 4 heures. Sur quoi donne cette porte ?
Leroy : La forêt.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
Blanche Neige et le Prince Charmant marchent dans la forêt. Blanche Neige tripote son pendentif.
Prince James : Je croyais que tu n’aimais pas les bijoux. C’est quoi ce que tu as là ?
Blanche Neige : Quelle importance ?
Le Prince James arrache du cou son pendentif à Blanche Neige.
Blanche Neige : Attention ! C’est une arme !
Prince James : Cette poussière ? Depuis quand la poussière est une arme ?
Blanche Neige : C’est de la poussière de fée.
Prince James : Je croyais que c’était bénéfique ?
Blanche Neige : Quand elle vient d’une bonne fée ! Et celle-ci est très dangereuse. Elle transforme le plus terrible adversaire en un être que l’on peu aisément écraser.
Blanche Neige essaie de récupérer son pendentif.
Prince James : Tu aurais pu l’utiliser contre moi.
Blanche Neige : Tu ne valais pas le coût.
Le Prince James range la poudre de fée dans sa veste. Il rit.
Blanche Neige : C’est très dur d’en trouver ! Je ne m’en servirai que sur une seule personne !
Prince James : Mais oui la Reine ! Tu es très en colère on dirait.
Blanche Neige : Ce sont des mensonges sur les affiches. Et elle est allée jusqu’à m’envoyer en chasseur pour m’arracher le cœur.
Prince James : Que s’est-il passé ?
Blanche Neige : Ce n’était heureusement pas un prince sans scrupule. Il a eu pitié et m’a laissé partir. Depuis je me cache dans la forêt et j’essaie de collecter assez d’argent pour quitter le pays. Je veux m’enfuir dans un autre royaume, très loin d’ici et isolé. Là où on ne cherchera pas à me nuire.
Prince James : Tu vas te sentir seule.
Blanche Neige : Moins qu’en faisant un mariage sans amour.
Prince James : Moi, je ne m’attaque pas à des innocents.
Blanche Neige : Jusqu’à présent, je n’ai volé que les convois de la Reine. J’ai cru que c’était un de ses carrosses. Personne d’autre n’utilise cette route.
Prince James : On voulait voir les bois.
Blanche Neige : Oh ! Quelle chance pour moi ! Sache que tout ce que je fais Charmant, je le fais pour survivre ! La Reine veut ma mort !
Blanche Neige recommence à marcher.
Prince James : Qu’as-tu fait pour déchaîner une haine pareille ?
Blanche Neige : Elle me reproche d’avoir irrémédiablement gâchée sa vie.
Prince James : Et c’est le cas ?
Blanche Neige : Oui.
Ils arrivent à une rivière.
Blanche Neige : J’ai très soif. Je peux ?
Prince James : Oui. Mais fait vite.
Ils s’approchent de la rivière. Blanche Neige boit. Puis c’est au tour de James. Blanche Neige se relève et frappe James puis le pousse dans la rivière. Elle prend l’argent de James et s’enfuit dans la forêt. Elle est interceptée par les soldats de la Reine.
Un Soldat : Eh ! Regardez qui nous avons là !
Les soldats entourent Blanche Neige, l’un d’eux descend de cheval.
Un Soldat : Trop tard pour te cacher ! La Reine veut avoir ton cœur.
Le soldat sort un poignard.
Un Soldat : Et je compte satisfaire sa demande.
-[Storybrooke]-
Graham, Emma et Mary Margaret cherchent l’inconnu dans la forêt.
Emma : Qu’est ce qui a ?
Graham : Ses traces s’arrêtent ici.
Emma : Vous êtes sûr ? Je croyais que suivre une piste, c’était votre truc ?
Graham : Laissez-moi un peu de temps ! C’est mon domaine ! Je vais trouver !
Emma : C’est vrai allez-y !
Mary Margaret : Son domaine ? Ca veut dire quoi ? C’est aussi votre boulot de retrouver des gens ?
Emma : Ouais, ouais. Mais les personnes que je recherche vont plutôt dans des endroits comme Vegas.
Mary Margaret : Ouais
Emma : C’est rare qu’ils se cachent dans une forêt.
Mary Margaret : Retrouver des gens, c’est plutôt intéressant comme métier. Comment vous avez commencé ?
Emma : Je fais ça depuis longtemps. J’ai toujours fais ça. Aussi loin que je me souvienne.
Mary Margaret : Comment vous avez eu l’idée ? Peut-être bien en cherchant vos parents ? C’est Henry qui m’a dit que votre situation quand vous étiez petite était comparable à la sienne. Vous les avez trouvé ou pas ?
Emma : Ca dépend de qui il s’agit.
Emma et Mary Margaret entendent un bruit. Henry arrive.
Mary Margaret : Henry ?
Henry : Vous l’avez retrouvé ?
Emma : Non pas encore. Toi tu devrais pas être là !
Henry : Je suis venu vous aidez. Je sais où il veut allez !
Mary Margaret : Et d’après toi, c’est où ?
Henry : Il est en train de vous chercher.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
Un des soldats maîtrise Blanche Neige pendant qu’un autre aiguise son poignard.
Un Soldat : Empêche-la de bouger.
Le soldat est sur le point de la poignarder lorsqu’il s’effondre. James lui a lancé un poignard dans le dos. James s’élance au secours de Blanche Neige. Il se bat à l’épée avec un des soldats. Blanche Neige court chercher une épée. Le dernier soldat, toujours en selle s’élance à la rencontre de Blanche Neige et l’enlève.
Blanche Neige : Non ! Non !
James bat le soldat. Il remarque de Blanche Neige se fait enlevé. Il saisit le carquois et l’arc d’un soldat puis part à la poursuite du cavalier. James décoche une flèche et tue le cavalier. Blanche Neige arrête le cheval. James part à sa rencontre.
Prince James : Tu n’as rien ?
Blanche Neige : Tu m’as… Tu m’as sauvé.
Prince James : Il m’a paru honorable d’agir ainsi. Tu es prête ?
Blanche Neige : Prête à quoi ?
Prince James : Mes bijoux ?
Blanche Neige : C’est vrai tu as un mariage qui t’attend. Les trolls auxquels je les ai vendus se trouvent derrière cette colline. Il faut être prudent.
Prince James : Tu as peur des trolls ?
Blanche Neige : Tu n’en as jamais rencontrés.
Prince James : Se sont des petits bonshommes ?
Blanche Neige : Hein ? Tu confonds avec les nains. Ils sont plus prompts à trancher ta main qu’à la serrer.
Prince James : Alors réglons cette affaire tout de suite.
Blanche Neige : Oui, nous n’avons pas que ça à faire toi et moi. Allons-y !
Prince James : Tu dois trouver ton lointain petit coin de solitude.
Blanche Neige : Et tu as une fiancée exigeante à couvrir de bijoux.
-[Storybrooke]-
Graham, Mary Margaret, Henry et Emma sont toujours dans la forêt à la recherche de l’inconnu.
Henry : Vous l’avez réveillé, vous comprenez ? C’est vous qu’il a vu en dernier. Il veut à tout pris vous retrouver.
Mary Margaret : Henry. C’est pas à moi qu’il pense. Il doit être en état de choc. Il est resté plongé dans le coma si longtemps !
Henry : Mais il est amoureux de vous. Alors arrêtez de le poursuivre s’il vous plait ! Et comme ça il pourra vous trouver.
Emma : Tu dois rentrer chez toi maintenant, où est ta mère. Elle va me tuer c’est sûr et toi tu va en baver !
Henry : Elle m’a raccompagné à la maison et elle est tout de suite repartie.
Emma : On te ramène chez toi, compris !
Henry : Non !
Graham crie.
Graham : Les filles !
Mary Margaret, Henry et Emma accourent. Graham est penché sur le sol, il regarde le bracelet d’hôpital de l’inconnu.
Mary Margaret : C’est quoi ? C’est
Emma : C’est bien du sang.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
Le prince James et Blanche Neige chevauchent dans la forêt jusqu’à un pont. Ils descendent de cheval. Blanche Neige fait partir le cheval.
Blanche Neige : Ya ! Les trolls n’aiment pas les chevaux. Maintenant, on marche ! Suis-moi et ne dit pas un mot !
Le prince James et Blanche Neige s’avancent sur le pont.
Prince James : Où sont-ils ?
Blanche Neige : Ils sont là.
Elle pose de l’or sur la rambarde du pont. Les trolls grimpent jusqu’à eux.
Blanche Neige : Tout va bien. Je le connais, c’est bon !
Un troll : Qu’est ce que tu fais là ? Je croyais qu’on en avait fini ?
Blanche Neige : Je veux faire un autre échange.
Un troll : Je ne dirais rien devant lui. Qui est-ce ?
Blanche Neige : Personne. Il est avec moi.
Un troll : Ah bon. Il est avec toi. Cette réponse doit me suffire ?
Blanche Neige : Je te dis que ce n’est personne. Alors écoute-moi. Je veux racheter les bijoux que je t’ai vendus.
Un troll : Dis-moi qui c’est !
Blanche Neige : Tu n’as rien à craindre de lui écoute moi.
Blanche Neige se place entre le troll et James.
Blanche Neige : Je vais te rendre tout ton argent. Donne-moi simplement la bague. Tu peux garder le reste.
Le troll fait signe à un autre troll de rendre sa bague à James.
Prince James : Je vous remercie, nous apprécions votre aide.
Un troll : Il est trop pressé.
Le troll reprend la sacoche avec la bague.
Un troll : Ils nous ont tendu un piège.
Blanche Neige : Je te jure que non !
Un troll : C’est le fils du roi ! Allez ! Attrapez-le !
Le troll se saisit de Blanche Neige. James dégaine son épée mais un des trolls le désarme.
Prince James : Lâche-là !
Blanche Neige : Non ! Fait-moi confiance, je t’en pris ! Si j’avais voulu te piégé, je l’aurais déjà fait ! Ne lui fait pas de mal.
Un troll : Les négociations sont finies ! Fouillez-le !
Les affaires de Blanche Neige tombent au sol. Un troll trouve le pendentif de Blanche Neige dans la veste de James, il le jette par terre. Puis il trouve l’avis de recherche concernant la capture de Blanche Neige.
Un troll : Blanche Neige. Ta tête vaut de l’or ! Va l’aider !
James qui se retrouve sans personne pour le maîtriser, ramasse son épée et commence à frapper les trolls avec. Blanche Neige est libérée.
Prince James : Cours ! Je te suis.
James continue à se battre. Blanche Neige ramasse son pendentif et la sacoche avant de partir. James pousse un troll dans le vide. Il s’apprête à partir quand il est agrippé par un autre troll qui se cachait. Blanche Neige court.
Blanche Neige : Suis-moi ! Ils ne connaissent pas la forêt aussi bien que moi.
Blanche Neige s’arrête de courir et constate que James est prisonnier.
Un troll : Le sang royal est le plus des nectars.
Le troll s’apprête à décapiter James quand il est transformé en cafard. Les trolls qui tenaient James avancent vers Blanche Neige. Elle leur jette de la poussière de fée et les transforme eux aussi en cafard. James se relève.
Prince James : Tu m’as… Tu m’as sauvé.
Blanche Neige : Il m’a paru honorable d’agir ainsi.
Prince James : Tu n’as plus de poussière de fée.
Blanche Neige : Je trouverais bien autre chose.
Blanche Neige jette son pendentif au sol.
Prince James : Merci.
James rengaine son épée. Ils ramassent les affaires de Blanche Neige.
Blanche Neige : Tu t’imagines ? Je ne pouvais pas laisser mourir le prince charmant.
Prince James : Je te l’ai déjà dit. J’ai un nom. C’est James.
Blanche Neige : Cette rencontre fut un plaisir, James. Allons-nous en, d’autres peuvent encore venir.
Ils partent. James ramasse l’or et écrase un cafard.
-[Storybrooke]-
Un loup hurle dans la forêt. Le groupe arrive près d’une rivière au niveau du pont du Toll.
Mary Margaret : C’est pas vrai ! Il est où ? Vous le voyez ?
Graham : Les traces s’arrêtent au bord de l’eau.
Mary Margaret éclaire le cours d’eau avec sa torche. Elle voit l’inconnu, jette sa torche et court vers lui.
Mary Margaret : Je l’ai vu. Il est là ! Oh non !
L’inconnu est évanoui dans l’eau, la tête à moitié immergée.
Graham : Envoyez une ambulance au vieux pont à péage. Faîtes-vite !
Ils courent tous auprès de l’inconnu sauf Henry.
Emma : Attendez ! Je lui prends les pieds. Ils entreprennent de sortir l’inconnu de l’eau.
Graham : C’est bon, on y va.
Mary Margaret : Je le tiens ! Ca va aller ! Voilà !
Ils le ramènent sur la berge.
Mary Margaret : Attendez ! Je glisse. Allez moins vite, moins vite.
Ils posent l’inconnu sur le sol.
Mary Margaret : Non non non non ! Non non non ! Je vous ai trouvé ! Ca va allez !
Graham : Les secours arrivent.
Mary Margaret : Tenez le coup !
Henry : Qu’est ce qu’il a ? Il va s’en sortir ?
Mary Margaret secoue l’inconnu. Emma rejoint Henry.
Emma : Henry ! Ne regarde pas reste avec moi ! D’accord ! Ne regarde pas !
Mary Margaret vérifie la respiration de l’inconnu.
Mary Margaret : Je vous en pris revenez avec nous ! Revenez vers moi.
Mary Margaret commence le massage cardiaque. Puis lui fait de la respiration artificielle. Et l’embrasse. L’inconnu recrache de l’eau, il respire de nouveau. Mary Margaret lui attrape la tête.
John Doe : Vous m’avez sauvé.
Henry : Elle a réussi ! Elle a réussi ! Elle l’a réveillé, c’est super !
Emma : Oui, petit. Elle a réussi !
John Doe : Merci
Mary Margaret : Qui êtes-vous ?
John Doe : J’en sais rien.
Mary Margaret : Ca va aller. N’ayez pas peur.
––––––––––––
Les ambulanciers ramènent John Doe à l’hôpital.
Un ambulancier : Attention ! Poussez-vous !
Dr Whale : Merci les gars ! Vous pouvez y allez.
Le Dr Whale et les infirmières s’occupent de John Doe. Pendant ce temps Graham, Emma, Mary Margaret et Henry arrivent devant la salle d’urgence. Une femme arrive. Elle entre dans la pièce.
La femme : David ? C’est toi, David ?
Dr Whale : Sortez madame !
Elle s’approche.
La femme : Oh c’est toi !
Dr Whale : Vous ne pouvez pas rester là. S’il vous plait !
La femme : David, c’est toi !
Dr Whale : Vous n’avez rien à faire ici. Vous ne pouvez pas rester là madame.
Le Dr Whale emmène la femme.
Dr Whale : S’il vous plait vous ne pouvez pas rester là ! On doit l’examiner ! Laissez-nous faire !
Mary Margaret : C’est qui ?
Régina : Sa femme.
Régina est là.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
James et Blanche Neige marchent dans la forêt.
James : Voilà.
James pose sac de Blanche Neige par terre.
James : Ah ! Oui, je pense que tu le veux ?
James donne une bourse à Blanche Neige.
Blanche Neige : Ah ! C’est vrai l’or ! Merci
Elle range la bourse et prend la sacoche de James et la lui rend.
Blanche Neige : Et toi ! Pour te marier, tu as besoin de ça.
James : Ah !
Il prend la sacoche et sort la bague.
James : Je sais. Ce n’est pas ton style.
Blanche Neige : Il n’y a qu’une seule façon de le savoir.
Elle prend la bague de James et la met à son annulaire.
Blanche Neige : Non. Ca ne me va pas du tout.
Elle enlève la bague et la lui rend.
Blanche Neige : Mais ta fiancée va l’adorer.
James : Euh. Oui.
James prend la bague et la range.
James : Si tu veux prend les autres bijoux, je n’ai besoin que de cette bague.
Blanche Neige : Oh ! Non. Merci ça va aller. Nous avons tous les deux ce que nous voulions.
James : D’accord. Où que tu ailles, fait attention. Si jamais tu as besoin…
Blanche Neige : Tu me retrouveras.
James : Toujours.
Blanche Neige : Je pourrais presque le croire.
Elle prend ses affaires.
James : Il faut y aller. Au revoir Blanche Neige.
Blanche Neige : Au revoir prince charmant.
James : Je te l’ai déjà dit, c’est James.
Blanche Neige : Mm. Non, je préfère Charmant.
Ils s’éloignent l’un de l’autre.
-[Storybrooke]-
A l’hôpital, Régina raconte l’histoire de David.
Régina : Il s’appelle David Nolan et elle c’est sa femme, Kathryn. Cette joie que je vois sur son visage et bien ça me donne plutôt envie de pardonner. Nous parlerons de ton insubordination plus tard. Tu sais ce que veut dire insubordination ?
Henry fait non de la tête.
Régina : Ca veut dire que tu seras puni.
Kathryn sort de la chambre de David.
Kathryn : Je vous remercie. Je vous remercie d’avoir retrouvé David.
Mary Margaret : Je suis très étonnée. Alors… Vous… Vous ne saviez pas qu’il était ici dans le coma ?
Kathryn : Entre David et moi, il y a quelques années, c’était très tendu. C’était ma faute, maintenant, je le sais. J’étais exigeante et pas très à l’écoute. Un jour, je lui ai dit que si ça ne lui plaisait pas, il pouvait partir et c’est ce qu’il a fait. J’ai pas essayé de le retenir. C’est la plus belle erreur que j’ai faite.
Emma : Vous ne l’avez pas cherché.
Kathryn : Non, j’ai toujours pensé qu’il avait quitté la ville. Aujourd’hui, je sais pourquoi je n’avais aucune nouvelles de lui. Maintenant, je vais pouvoir faire ce que j’ai toujours voulu faire, lui dire que je suis désolée. Nous avons une seconde chance.
Mary Margaret : C’est.. C’est merveilleux !
Le Dr Whale sort de la chambre de David.
Dr Whale : Très franchement, ça tient du miracle.
Kathryn : Il va bien ?
Dr Whale : Em… Physiquement, il est sur la bonne voie. Sa mémoire par contre en a pris un sérieux coup. Il lui faudra du temps s’il peut la recouvrer.
Mary Margaret : Qu’est ce qui l’a réveillé ?
Dr Whale : Il n’y a aucune explication. Je sais pas, il a eu un déclic.
Emma : Il s’est tout simplement levé et il a décidé d’aller faire un tour ?
Dr Whale : Quand il s’est réveillé, il était délirant et instinctivement il est sorti… Il recherchait peut-être quelque chose ?
Henry : Ou bien quelqu’un.
Kathryn : Je peux le voir ?
Dr Whale : oui. Bien sûr. Allez-y en douceur.
Kathryn entre dans la chambre de David.
Régina : Henry, on s’en va.
Henry se lève puis retourne près de se chaise :
Henry : Oh ! Une minute, j’ai oublié mon sac.
Il en profite pour parler à Mary Margaret.
Henry : Ne les croyiez pas ! C’est pas vrai ! C’est vous qu’il cherchait, c’est sûr !
Mary Margaret : Oh ! Henry !
Henry : Il voulait au pont à péage, c’est ce qui arrive à la fin de l’histoire.
Mary Margaret : Non. Il allait là-bas parce que c’est la dernière chose que je lui ai lu. Tu comprends ?
Henry : Non. C’est parce que vous devez être ensemble, c’est tout.
Régina : Je t’attends
Henry s’en va.
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Emma rattrape Henry et Régina dans un des couloirs de l’hôpital.
Emma : Madame le maire ?
Régina : Attends-moi à la voiture. Mlle Swan, je ne vous ai rien dit tout à l’heure. Ne me le faite pas regretter.
Emma : Excusez-moi, mais j’ai des doutes. L’histoire de Kathryn Nolan me paraît dure à avaler. Pendant tout ce temps, il y avait un inconnu dans le coma à l’hôpital et personne n’a fait de recherches ? N’en a parlé nulle part ? Je trouve ça très bizarre.
Régina : Mais pourquoi ça vous paraît si étonnant ? Hum ? Pourquoi madame Nolan mentirait ? Oh ! Vous croyiez que je l’ai ensorcelée ?
Emma : Je trouve très étrange que vous ayez été la personne responsable de lui au cours de toutes ces années et que vous la retrouviez seulement aujourd’hui.
Régina : Cette ville est plus grande que vous ne le croyiez. Il arrive que des gens se perdent vous savez. Ici, c’est comme partout ailleurs, il y a des accidents, des malheurs.
Emma : Et quand ça vous arrange, vous arrivez à résoudre le mystère ?
Régina : Grâce à vous. Grâce à la vidéo que vous avez trouvée. C’était un vrai coup de génie. Ca nous a donné l’idée de visionner d’autre vidéo. Il se trouve que John Doe parlait dans son sommeil. Il appelait une certaine Kathryn. En ayant un nom, c’était facile de reconstituer le puzzle. Moi qui pensais que vous Mary Margaret vous bondiriez de joie. L’amour a été le plus fort. Soyez plus positive ma chère. Sans vous deux, ils auraient fini leur vie tout seul. C’est pour ça que je suis prête à pardonner vos incessantes impertinences parce que vous voyez, ces événements m’ont rappelé ce qui fait vraiment la différence : je suis tellement chanceuse, tellement heureuse d’avoir Henry. Je pense que n’avoir personne, c’est la malédiction la plus terrible.
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Dans la chambre de David, Kathryn enlace David. Pendant cette embrassade, il remarque Mary Margaret qui les regarde. Elle tourne autour de son doigt la bague du prince James.
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Mary Margaret est assise dans les escaliers chez elle. Elle a l’air triste. Elle joue avec sa bague. Quelqu’un frappe à la porte. Elle va ouvrir.
Mary Margaret : Emma !
Emma : Je suis désolée de débarquer aussi tard. Est-ce que la chambre que vous me proposiez est toujours libre ?
Mary Margaret sourit puis invite Emma à entrer.