-[Forêt Enchantée - Passé]-
Une groupe de villageois regarde un spectacle de marionnette sur la place du marcher d’un village.
La princesse marionnette : Je fais un vœu, j’en fais autre mais rien de change jamais. Si seulement je savais faire des vœux qui se réalisent.
L’assemblée rit. Un petit garçon passe entre la foule, il vole les spectateurs.
La princesse marionnette : Hélas, n’y a-t-il personne pour terrasser le terrible dragon ? Et obtenir ma main en récompense.
Un prince marionnette entre en scène.
Le prince marionnette : Ah ! Ah ! Moi je tuerais ce terrible dragon ma princesse ou je mourais en le combattant !
La princesse marionnette : Alors ! Adieu cher prince ! Je suis heureuse de vous avoir connu.
La princesse marionnette sort et le dragon entre.
Le dragon marionnette : Ahhhh ! Qui ose me déranger dans mon sommeil ?
Le prince marionnette : Euhhh ! Le malotru est parti de ce côté.
Le dragon marionnette : Alors, je vais aller par-là !
Le petit voleur rentre dans la roulotte qui abrite le spectacle.
Le prince marionnette : Excellente idée ! Chacun son chemin ! Allez de votre côté, j’irai du mien.
———–
Les marionnettistes ont quitté le village. Ils sont dans la forêt. Le petit garçon montre à ses parents le résultat de ses vols.
Martin : Oh oh oh oh oh ! Attention ! Attention !
Myrna : Ne fait pas rouler les pièces, coquin !
Martin : Non car elles pourraient disparaître !
Martin fait disparaître une pièce devant son fils et la fait réapparaître à côté de l’oreille d sa femme.
Martin : Oh ! oh ! La voilà ! Hé hé hé hé hé !
Jiminy ouvre un sac et y trouve une cage.
Jiminy : Oh un criquet ! J’aime bien les criquets !
Myrna : Ils portent la poisse et ils sont bruyants !
Jiminy : Ils toujours ce qu’ils veulent, eux ! Quelques bonds et ils sont plus là. Ils sont libres.
Myrna : Toi aussi tu es libre.
Martin : De faire ce qu’on veut que tu fasses.
Myrna : Libre d’être ce que tu es.
Martin : Et tu es ce que tu es.
Jiminy : Peut-être que je veux être autre chose. Peut-être que je veux pas voler. Peut-être que je veux être gentil.
Martin : Tout ça à cause d’un criquet ?
Myrna : Sale insecte ! Je le savais !
Martin : Etre gentil, ça veut dire être faible !
Myrna : Laisse-nous réfléchir pour toi.
Martin : C’est à ça que servent les parents !
Myrna : On est là pour t’aider !
Martin : Tu es ce que tu es et tu n’y changeras rien, Jiminy. Compris ?
Jiminy : Ouais.
Martin : Très bien ! Regarde.
Martin fait disparaître quelque chose.
Martin : Problème résolu ! Voilà ! Hé hé hé hé hé !
-[Storybrooke]-
Archie est dans son cabinet. Il prend des notes. Il est en séance avec Henry.
Henry : Vous n’avez pas toujours été un criquet.
Archie : Euh ? Un criquet ? Ah ! Oui, tu dis ça parce que… Parce que tu crois que je suis Jiminy Criquet. D’où te viens cette idée ? Pourquoi tu crois ça ?
Henry : Mais parce que c’est ce que vous êtes.
Archie : Et qu’est ce que je suis ?
Henry : Vous êtes une conscience. Vous montrez ce qui est bien ou mal.
Archie : Alors tous les criquets qu’il y a à Storybrooke étaient des gens à un moment donné ?
Henry se lève.
Henry : Il n’y a pas de criquets ici. Ecoutez !
Archie : Il est peut-être encore trop tôt.
Henry : Il n’y a jamais eu de criquets. Vous n’aviez pas remarqué, c’est tout !
Archie : Et tu crois que ça prouve qu’il y a un sortilège ?
Henry : Ouais ! Mais ça c’est pas suffisant. Je cherche d’autres preuves.
Archie : Je t’ai déjà posé la question et tu m’as dit que tu voulais réfléchir un peu. Pourquoi trouves-tu important que tu ça existe réellement ?
Henry : Parce que c’est réel.
Archie : Bon d’accord ! J’aimerais que tu réfléchisses à ce que tu as dit. Il y a quelque chose enfoui là-dessous.
———–
Emma est au bureau du Shérif. Graham lui a donné son uniforme de travail.
Emma : Une cravate ? T’es pas obligé de déguiser une femme en homme pour qu’elle ait de l’autorité.
Graham : Tu crois que t’arriveras à te faire obéir des gens avec ton petit blouson rouge ?
Emma : J’arrive bien à te faire accepter ce que je veux !
Elle lâche l’uniforme.
Graham : Mets au moins l’insigne. Vas-y prend-le ! Si tu veux vraiment faire parti de cette communauté, tu dois rendre ça officiel.
Emma prend l’insigne et la met à sa ceinture. Un tremblement de terre se déclenche.
Emma : Oh !
Les téléphones sonnent.
———–
La voiture du shérif arrive à l’entrée de la mine. Un groupe de personne regarde les secours faire leur travail. Régina sort de sa voiture.
Régina : S’il vous plait, éloignez-vous !
Ruby : C’est un cratère ?
Marco : Non se sont les galeries d’une ancienne mine, ça s’est effondré !
Régina : Reculez ! Reculez ! Shérif ! Il faut installer un périmètre de sécurité ! Marco ! Allez aider les pompiers s’il vous plait ! Mlle Swan ! Cet incident concerne les autorités de la ville, vous devriez vous en aller !
Emma : Mais je travaille pour la ville maintenant !
Graham : C’est ma nouvelle adjointe.
Régina : C’est toujours le maire qui est le dernier au courant.
Graham : C’est dans mes attributions.
Régina : Bien sûr. Adjointe ! Rendez-vous utile, tenez les gens éloignés.
Graham : Hum !
Emma s’en va. Régina se retourne pour parler à la foule.
Régina : Chers concitoyens, ne vous inquiétez pas. Nous savions bien qu’il y avait une mine ici et que le secteur était criblé de galeries. Mais n’ayez crainte, je vais mettre en route un projet afin que cette zone soit sécurisée, réhabilité et intégrée au plan de la ville. Nous allons passer le bulldozer, tout sera aplani, bétonné.
Henry, qui est arrivé avec Archie, prend la parole.
Henry : Bétonné ? Et s’il y avait quelque chose là-dessous ?
Régina : Henry, qu’est ce que tu fais ici ?
Henry : Qu’est ce qu’il y a là-dessous ?
Régina : Il n’y a rien, alors ne t’approche pas, d’accord ?
Henry recule.
Régina : Que tout le monde m’écoute ! Reculez, reculez, reculez s’il vous plait ! Merci beaucoup !
Emma arrive avec le ruban jaune. Régina ramasse un bout de verre par terre et le met dans sa poche.
Henry : T’as vu ? C’était quoi ?
Régina : Ca suffit maintenant ! Ecoute bien ! Ce que je fais, c’est pour une question de sécurité ! Va attendre dans la voiture ! Adjointe Swan, Shérif, interdisez la zone !
———–
Henry est dans la voiture de sa mère. Il en sort.
Henry : Hé ! Archie ! Venez par-là !
Archie et Emma rejoignent Henry près de la voiture du Sheriff.
Henry : Voilà ! Ceci entre dans le cadre de l’Opération Cobra. J’ai besoin de vous deux.
Archie : Oh ! Je ne savais pas que j’étais dans l’Opération Cobra.
Henry : Si ! Bien sûr ! Vous savez tout, Archie. On peut pas la laissez faire ! Et s’il y avait quelque chose en dessous ?
Emma : C’est qu’une mine désaffectée.
Henry : Ouais et c’est bizarre ! Elle s’effondre juste après ton arrivée ! Tu affaiblies la malédiction ! Grâce à toi, les choses changent.
Emma : Non, j’ai rien à voir avec ça !
Henry : Si, je le sais ! T’as fait quelque chose de spécial aujourd’hui ? C’est ce qui a tout provoqué.
Emma touche son insigne. Régina arrive.
Régina : Henry ! Je t’ai dit d’attendre dans la voiture !
Archie s’en va.
Régina : Mlle Swan ! Faîtes votre travail !
Emma s’en va elle aussi.
Régina : Docteur ! Attendez s’il vous plait ! Bon alors ! On arrête les frais !
Archie : Quoi ? Excusez-moi ?
Régina : Mon fils ! Vous devez changer votre méthode. Il imagine que tout ce que je fais fait parti d’un horrible complot. Je gère un incident dangereux et lui croit que je veux dissimuler un secret. Quel terrible secret j’aurais pu cacher au fond d’une ancienne mine ? Qu’est ce qu’il a en tête ? Où est la logique là-dedans ?
Archie : Il a énormément d’imagination.
Régina : Oui et vous n’avez rien fait pour le calmer !
Archie : Je pense que ça serait néfaste de détruire le monde qu’il s’est construit, je préfère l’utiliser…
Régina : J’ai l’impression que parfois vous oubliez une chose… Vous travaillez pour moi ! Vous n’êtes qu’un employé et rien ne m’empêche de vous virer ! Ici, c’est ma ville ! Vous pourriez perdre vos patients et votre maison ! J’ai de quoi réduire votre vie à néant et vous ne serez plus qu’une minuscule créature.
Régina prend le parapluie d’Archie.
Régina : Et ce truc là sera bien le seul toit que vous aurez au-dessus de votre petite tête !
Archie : Qu’est ce que vous voulez que je fasse ?
Régina : Vous allez chasser ces absurdités de l’esprit de mon fils. Vous allez les éradiquer !
Régina part.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
La roulotte s’est arrêtée dans un campement. La mère et le père en sortent.
Myrna : Tu viens Jiminy ?
Jiminy sort de la roulotte.
Myrna : Je me souviens de cet endroit, on y est déjà passé ? On dirait que l’année a été bonne.
Martin : Oh oui ! Il y a plein de gens bien gras.
Myrna : On pourrait faire notre arnaque avec l’élixir des elfes ?
Martin : Hé hé hé !
Jiminy : Et si… Si on faisait seulement le spectacle ? On gagne assez avec les marionnettes, on n’est pas obligé de voler, non ?
Martin : Bon on peut s’en passer, oui. Mais c’est drôle. Nous on les vole et eux ils volent les biens de quelqu’un d’autre.
Myrna : C’est un système économique.
Martin : Et on est un maillon vital.
Jiminy : Je veux changer ! Je veux tout arrêter !
Myrna : Tu remets ça !
Martin : Oh non enfin ! Tu peux pas partir maintenant !
Myrna : Nous nous faisons vieux !
Martin : Et ma hanche me fait mal.
Myrna : J’ai le foie qui lâche.
Martin : J’ai des grosseurs à des endroits bizarres.
Myrna : J’ai des démangeaisons à n’en plus dormir.
Martin : Il vaut mieux que tu restes avec nous.
Myrna : Jusqu’à notre mort.
Martin : Aller ! Soit gentil ! Installe notre baraque.
Le tonnerre gronde.
———–
Il pleut sur le campement. Jiminy installe le décor pour le spectacle. Un petit garçon s’approche de lui.
Gepetto : Des marionnettes ? Whaou ! Tu as drôlement de la chance de faire ça !
Jiminy : Ouais… Faut voir…
Gepetto : Tu n’aimes pas ça ?
Jiminy : Non… Non j’aime pas ça ! Se sont les mêmes foires, les mêmes spectacles tous les ans.
Gepetto : Alors pourquoi tu ne fais pas autre chose ?
Jiminy : Ah ! Je ne sais faire que ça. Et toi c’est pour nous voir nous installer que tu es là sous la pluie ?
Gepetto : Non. Je suis là pour les criquets.
Jiminy : Oh ! Les criquets, oui. Oui, ça fait longtemps que je n’ai pas écouté le chant des criquets.
Le tonnerre gronde.
Jiminy : Tu feras mieux de rentrer… Tu vas prendre froid.
Gepetto : Toi aussi. Tiens, prends mon parapluie, je n’habite pas loin.
Jinimy prend le parapluie. Gepetto s’en va.
Gepetto : Vivement le spectacle, au revoir !
-[Storybrooke]-
Archie est dans son cabinet. Marco entre.
Marco : Hé ! Archie ! Tu viens ?
Archie : Marco ? Qu’est ce que tu fais là ?
Marco mime l’action de manger.
Archie : Oh ! Le déjeuner ! J’e suis désolé ! J’ai oublié, j’ai un patient. Un autre jour ?
Marco : Bien sûr ! C’est pas grave ça.
Henry entre dans le cabinet d’Archie.
Marco : Tiens ! Je te souhaite une bonne séance Henry !
Marco part.
Archie : Bonjour.
Henry : Vous voulez recruter Gepetto pour l’Opération Cobra ?
Archie : Pour toi, Marco c’est Gepetto ?
Henry : Bien sûr ! C’est le meilleur ami de Jiminy et Marco est le votre.
Archie : Très bien ! Ecoute, il… Il faut vraiment qu’on discute de ça… Tu veux bien ?
Henry : Je sais que vous n’y croyez pas mais je sais où trouver une preuve.
Henry ouvre son sac et le montre à Archie.
Archie : Qu’est ce que c’est ? Une lampe torche, des barres chocolatées. Oh ! Non, j’ai compris. Tu veux descendre dans ces galeries, c’est ça ?
Henry : Emma est ici ! Et enfin ça bouge et il faut que j’aille voir.
Archie : Henry, je t’arrête. Stop ! Stop ! Tu ne trouveras aucune preuve ! Tout cela… Tout cela est un délire ! Tu sais ce que c’est ?
Henry : Oui ! Oui… Je crois que oui.
Archie : C’est quelque chose qui n’est pas réel et ça veut dire qu’il y a un problème ! Et je croyais que tu t’en débarrasserais et c’est le contraire ! Et maintenant c’est devenu une psychose. Tu sais ce que c’est une psychose ? C’est quand on ne voit plus ce qui est réel ou non. Et si ça continue… Tu devras… Il faudra qu’on t’enferme. Alors pour ton propre bien, il faut que tu te reprennes, il faut que tu te réveilles, tu comprends ? On arrête les histoires, maintenant.
Henry s’en va de chez Archie. Archie pleure.
———–
Mary Margaret est à l’hôpital. Elle joue au pendu avec David.
Mary Margaret : Je vois pas. M ?
David : Hum ! Il y en a deux.
David écrit sur le calepin.
Mary Margaret : Ohh !
David : Ca y est ?
Mary Margaret : Oui, je suis mortifiée. C’était mon nom et j’ai failli me faire pendre.
David : T’as rien à craindre, j’aurais pas laissé faire ça ! J’aurais ajouté des orteils, une casquette ou même un cheval.
Mary Margaret : Tu jouais beaucoup à ce jeu, enfin avant ?
David : Aucune idée.
Mary Margaret : Ca va te revenir. Dans une semaine, tu rentres chez toi, c’est que tu progresses, tu vois.
David : Physiquement, oui !
Mary Margaret : T’as aucun mal à te faire de nouveaux souvenirs.
David : Peut-être que je préfère le présent.
Mary Margaret : On recommence ?
Kathryn entre dans la chambre de David.
Kathryn : Je peux jouer avec vous ?
Mary Margaret : Oh ! Heu… Madame Nolan. Oh… Je m’étais pas rendue compte… Il est déjà midi. Je dois y aller.
Kathryn : Au revoir, Mlle Blanchard.
Mary Margaret sort de la chambre.
Kathryn : Je t’ai apporté d’autres photos. Peut-être que cette fois tu auras un déclic.
David regarde Mary Margaret pendant que Kathryn lui parle.
Kathryn : C’est notre vieux chien, Ajax. Tu t’en souviens ?
David : Hein… Ouais… Euh ouais… Ajax.
Mary Margaret part.
———–
Mary Margaret mange des marshmallows grillés avec des gâteaux chez elle. Emma est assise au comptoir de leur cuisine.
Mary Margaret : Je suis la fille la plus nulle du monde !
Emma : A ce point là ? Du monde entier ?
Mary Margaret : Si Kathryn était quelqu’un de désagréable, se serait plus facile… Mais, elle est si… Gentille !
Emma : Et tu peux me dire ce qui serait plus facile ?
Mary Margaret : Rien…
Emma : Voilà qui est sage. Vaut mieux éviter les relations avec les hommes mariés, c’est le cœur brisé assuré. Tu peux me croire.
Quelqu’un frappe à la porte.
Emma : J’y vais.
Emma ouvre la porte. C’est Henry, il pleure.
Emma : Henry ? Qu’est ce qui se passe ? Entre.
Henry entre.
———–
Emma frappe à la porte du cabinet d’Archie. Il est en train de boire de l’alcool.
Emma : Archie ? Archie ?
Archie ne répond pas. Emma ouvre la porte et entre.
Emma : Qu’est ce que vous avez fait ? Vous m’aviez dit de ne pas briser des rêves que ça n’aurait qu’un effet négatif sur lui.
Archie : Quand une thérapie ne marche pas, il faut l’ajuster.
Emma : C’est à cause d’elle ? Elle vous a menacé ? Qu’est ce qui est assez fort pour vous faire oublier votre conscience ?
Archie : C’est strictement professionnel ! Et je n’ai aucun compte à vous rendre, vous comprenez ?
Le téléphone d’Emma sonne, elle répond.
Emma : Oui madame le maire ! Beau boulot !
Régina : Vous êtes avec lui ?
Emma : Oui, je suis avec le docteur Hopper. Et vous savez il est encore sous le choc après ce que vous lui avez dit.
Régina : Non ! Je parle d’Henry. Il est avec vous ?
Emma : Je l’ai déposé il y a une heure à votre bureau.
Régina : Et bien, il n’est pas là !
Emma : Je ne sais pas où il est.
Archie : Oh !
Emma raccroche.
Archie : Je sais où il est.
———–
Henry se trouve devant l’entrée de la mine. Il entre à l’intérieur.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
Rumplestiltskin est dans son château. Il file de la laine. Jiminy vient lui apporter un sac.
Rumplestiltskin : Hummm... Merci beaucoup. Et les noms s’il te plait de ceux à qui ces trésors appartenaient ?
Jiminy sort une liste de son veston et la pose sur le sac. Rumplestiltskin coupe un fil d’or.
Rumplestiltskin : Un fil d’or parce que tu as bien volé. Merci, tu peux y aller. Mais tu voudrais autre chose, n’est pas ?
Rumplestiltskin prépare une potion.
Rumplestiltskin : Une petite goûte de magie.
Jiminy : Je suis prisonnier de cette damnée roulotte. Je veux être libre, je veux être quelqu’un d’autre mais quelque chose m’empêche de partir.
Rumplestiltskin : Quelque chose ou quelqu’un ?
Jiminy : Se sont mes parents, en faite.
Une fiole apparaît dans les mains de Rumplestiltskin.
Rumplestiltskin : Alors j’ai exactement ce que tu cherches. Ceci est ta liberté ! Asperge-le, ou mélange-le, verse-le dans leur thé ou leur potage et ça fera effet.
Jiminy veut prendre la fiole.
Rumplestiltskin : Ah ! Mais tu n’as rien à me donner en contrepartie. J’ai une idée ! Quand la potion aura fait son travail, laisse-les où ils seront et moi je passerai les prendre. Ce sera ma rétribution.
Jiminy : Que vont-ils devenir ?
Rumplestiltskin : N’aie aucune crainte… Ils seront entre de bonnes mains. Et toi tu seras libre.
Jiminy prend la fiole et s’en va.
-[Storybrooke]-
Emma et Archie sont à la mine, ils cherchent Henry.
Archie et Emma : Henry ?
Archie : Henry ?
Emma : Henry ?
Archie : Henry ? Qu’est ce que tu as trouvé Pongo ?
Emma : Je crois pas qu’il soit là.
Archie : Moi si !
Archie montre une barre de chocolat à Emma.
Archie : Ca, c’est à lui ! Il en avait dans son sac.
———–
Henry est dans la mine. Il cherche des preuves. Il voit un objet briller sous sa lampe torche. Il le prend. Un éboulement se déclenche, henry court.
———–
Dehors, Emma et Archie sentent le tremblement de terre.
Emma : Hum ! Ah !
Archie : Henry !
Emma : Archie !
Archie entre dans la mine.
Archie : Sort ! C’est dangereux !
Emma : Henry !
Archie : Henry !
L’entrée de la mine est bouchée par l’éboulement.
Emma : Archie ! Archie ! Henry !
———–
Archie est coincé à l’intérieur de la mine. Il allume une allumette et part à la recherche d’Henry.
Archie : Henry ? Henry ? Tu es là ?
Henry sort d’un boyau.
Henry : Vous êtes venu m’aider ?
Archie : Non ! Henry ! Il faut sortir d’ici, tu entends ?
Henry : Alors vous êtes toujours contre moi ?
Archie : Ecoute ! C’est pas le moment ! Allez ! Viens avec moi ! Viens avec moi !
Henry : Vous me croyez pas ! Vous verrez ! Vous verrez !
Henry part en courant.
Archie : Henry ! Reviens ! Reviens ! Henry !
Archie part à sa poursuite.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
La famille de Jiminy s’arrête devant une maison. Ils s’apprêtent à taper à la porte quand Jiminy prend la parole.
Jiminy : Ecoutez ! Et si on s’en passait ce soir. On a assez d’argent comme ça !
Myrna : L’argent, ce n’est pas toujours tout, tu sais ! Il y a des principes !
Martin : La recherche constante de l’excellence.
Martin faire apparaître une fiole.
Myrna : L’excellence dans l’arnaque.
Martin : Allez ! Prends l’élixir des elfes.
Myrna tape à la porte. La porte s’ouvre sur un couple.
Myrna : Oh ! Que vous êtes beaux tous les deux !
Jiminy : Bon soir. Pardonnez-moi, laisseriez-vous un honnête homme se réconforter devant votre feu avec ses vieux parents ?
L’homme : Bien entendu ! Entrez !
Les parents de Jiminy entre dans la maison.
La femme : Je vais réchauffer du bouillon.
Myrna : On adore le bouillon.
Martin : Oh quelle jolie maison ! C’est charmant !
Myrna : Oh ! Quels pavés bien lisses !
Martin : C’est de la chaux que je vois là ?
La porte se referme, Jiminy est resté dehors.
———–
Toute la famille de Jiminy est entrée dans la maison. Ils dinent. La femme apporte du bouillon à Jiminy.
Jiminy : Merci pour votre gentillesse !
La femme : De rien.
Myrna : Décidément, je n’arrête pas d’y penser, cette pauvre famille !
Martin : C’est une horrible façon de s’en aller !
La femme : Quoi ? Euh… De quoi parlez-vous ?
Myrna et Martin : De la peste !
Myrna : Dans la dernière ville par laquelle nous sommes passés.
La femme : La peste ?
Myrna : Une épidémie en tout cas !
L’homme : Elle arrive par ici ? Vous… Vous n’avez rien ?
Martin : Nous ? Non ! On est immunisé !
Myrna : On a l’élixir des elfes.
Martin : Fait par des elfes à partir d’elfes.
Myrna : Quatre médecins de la cours sur cinq le recommande.
Martin : Le cinquième est mort avant de pouvoir le tester.
Myrna : L’idiot ! Evidemment vous l’avez déjà ! Vous êtes des gens prudents !
La femme : Nous n’étions pas au courant !
Myrna : Oh ! Non !
Martin : Oh ! Seigneur !
Jiminy : Vous allez mourir, il vous faut l’élixir des elfes.
Myrna : Si seulement on pouvait vous en donner !
Martin : Mais on n’en a pas d’avance.
Jiminy : On n’en a juste assez.
La femme : On peut vous payer !
Martin : Nous n’avons qu’un petit flacon.
Myrna : Mais il pourrait encore nous servir !
L’homme : Qu’est ce qu’on pourrait vous donner ?
La femme : Il y a sûrement quelque chose ici qui vous intéresse ?
Myrna : Je pense qu’en cherchant… On trouvera une bricole.
———–
Martin empaquète des ustensiles et de l’or appartenant au couple qui les a hébergées.
Myrna : Et bien ! Voilà ! Il est temps qu’on reprenne notre chemin.
Les parents de Jiminy sortent de la maison. Jiminy remet l’élixir au couple.
Jiminy : L’élixir.
L’homme : Merci
La femme : Merci beaucoup.
Jiminy sort.
———–
Les parents de Jiminy mettent dans la roulotte leur butin.
Jiminy : Se sont de braves gens. Ils nous auraient jamais fait un tour pareil !
Myrna : C’est là où ils ont bien tord !
Martin : Ouais ! Vaut mieux être parmi ceux qui prennent aux autres !
Myrna : Plutôt qu’être ceux à qui on prend !
Jiminy sort la fiole que Rumplestiltskin lui a donnée.
Jiminy : Je suis désolé, vous ne me laissez pas le choix.
Jiminy asperge ses parents avec la potion de Rumplestiltskin. Il ne se passe rien !
Myrna : Tu nous crois si fragile que ça !
Martin : Ce n’est pas de l’eau de pluie qui va nous tuer ! Je suis bon pour les tours de passe-passe, Jiminy.
Jiminy : Tu les as échangées. Oh ! Non... Si c’était l’élixir…
Martin : Oh mais alors… Nous avons donné ta mystérieuse fiole à cette pauvre famille ?
Myrna : Oh ! J’espère que ce n’était pas dangereux !
Jiminy se précipite vers la maison.
———–
Jiminy entre dans la maison. Il cherche le couple. Il ramasse la fiole vide sur le sol. Il voit deux poupées à l’effigie du couple sur le lit. Jiminy s’assoit. Ses parents entrent dans la maison.
Martin : ohhh ! Regardez-ça !
Gepetto appelle ses parents.
Gepetto : Papa ! Maman !
Gepetto entre dans la maison.
Gepetto : Qui êtes-vous ?
Jiminy : Hum ! Non !
Le garçon voit les poupées.
Gepetto : Papa ! Maman ! Qu’est ce que tu leur as fait ? Qu’est ce que tu leur as fait ?
-[Storybrooke]-
Archie marche dans la mine à la recherche d’Henry.
Archie : Henry ! Henry ! Henry ! Henry ! Henry ! Henry !
Il trouve Henry dans un boyau. Il inspecte un trou.
Archie : Va moins vite !
Henry : Il y a quelque chose qui brille là-dessous !
Archie : Ecoute-moi ! C’est très dangereux ! Il faut qu’on sorte d’ici !
Henry : Mais… C’est peut-être important !
Archie : Regarde-moi ! Regarde-moi ! J’ai peur pour toi !
Henry : Parce que vous me croyez dingue ?
Archie : Non ! Non ! Parce qu’on est enfermé dans les galeries souterraines d’une mine abandonnée et que je ne vois aucune sortie.
———–
Un groupe de secours s’est constitué à l’entrée de la mine.
Marco : Archie sait bien ce qu’il fait ! Il veillera à sa sécurité jusqu’à ce qu’on les retrouve.
Un éboulement se déclenche.
Régina : Arrêtez-tout ! Arrêtez ! Vous ne faîtes qu’aggraver les choses !
Emma : J’essaie de le sauver ! Vous savez bien pourquoi il est descendu. Parce que vous lui avez fait penser qu’il avait quelque chose à prouver.
Régina : Pourquoi il est si sûr qu’il a quelque chose à prouver ? Qui l’encourage constamment ?
Emma : Ne me reprochez pas ça !
Régina : Et vous ne me faîtes pas de leçon alors qu’il est enterré vivant.
Régina s’en va. Pongo aboie.
———–
Archie et Henry errent dans la mine. Archie entend Pongo.
Archie : Hé ! T’as entendu ?
Henry : C’est Pongo !
Archie : Guide-toi au son.
Henry court vers les aboiements de Pongo.
———–
Dehors, Emma va voir Régina pour lui parler.
Emma : On doit se reprendre maintenant. Nous disputer ne fera pas avancer les choses.
Régina : Oui. Vous avez raison.
Emma : Que voulez-vous que je fasse.
Régina : Aidez-moi.
———–
Dans la mine, Archie et Henry se dirigent vers un ascenseur.
Archie : Je crois que ça vient de là !
Henry : C’est quoi… C’est quoi ?
Archie dégage la vue en enlevant de la taule.
Archie : On dirait… Un ancien ascenseur.
———–
Emma et Régina continuent leur conversation à l’entrée de la mine.
Régina : On doit trouver le moyen de… Percer le sol, il nous faut quelque chose de très puissant.
Emma : C’est-à-dire ?
Marco s’invite dans la conversation.
Marco : Des explosifs !
———–
Dans la mine.
Archie : C’est par-là que les mineurs montaient et descendaient. Ca donne sur l’extérieur, c’est pour ça qu’on entend Pongo.
Henry : Vous croyez qu’il peut marcher ?
Henry entre dans l’ascenseur.
Archie : On va essayer.
———–
A l’extérieur de la mine, tout le monde se cache en prévision de l’explosion.
Emma : C’est bon, c’est dégagé !
———–
Dans l’ascenseur dans la mine, Archie tourne la manivelle pour faire marcher l’ascenseur.
Archie : Aide-moi !
———–
A l’extérieur, Régina donne l’ordre de faire exploser l’entrée de la mine.
Régina : Allez-y !
———–
Dans l’ascenseur les efforts d’Henry et D’Archie sont récompensés, l’ascenseur monte un peu.
———–
A l’extérieur, un homme fait exploser l’entrée de la mine.
———–
L’ascenseur descend plus profondément dans la mine. Archie protège Henry.
———–
Emma descend vers l’entrée de la mine pour vérifier si l’entrée est ouverte, puis elle remonte vers Régina.
Régina : Ca a marché ?
Emma : Ca s’est pas ouvert.
Graham : Qu’est ce que ça a fait alors ?
———–
Mary Margaret est dans la salle de détente des malades à l’hôpital.
Mary Margaret : Au revoir, à bientôt.
Un homme : Au revoir.
Elle s’en va avec un dossier. David arrive.
David : Tiens ! Où est-ce que tu vas ?
Mary Margaret : Chez moi ! J’ai fini ma journée. Tu devrais pas te reposer ?
David : Euh… En fait le docteur Whale veut que je commence ma rééducation motrice. Je suis sensé marcher 30 minutes par jour sur tapis roulant ou dehors avec un infirmier. Mais ils sont un peu à court de personnel à cause de ce qui est arrivé à la mine. Donc pas de sortie ! A moins qu’une bénévole ne prenne le temps de venir avec moi ?
Mary Margaret : Mmf !
———–
Mary Margaret et David sont près d’un lac.
David : J’essaie de me souvenir de cette vie… Mais je sais pas. C’est comme si je m’étais réveillé dans un pays inconnu.
Mary Margaret : Et, il n’y a rien qui te reviennes en mémoire ?
David fait non de la tête.
Mary Margaret : Comment ça se passe quand t’es avec elle ? Tu t’es souvenu de votre chien ?
David : Non. J’ai menti.
Mary Margaret : C’est vrai ?
David : Elle est si intentionnée… Je voulais pas la décevoir. Mais j’ai l’impression que tout sonne faux. Un chien qui s’appelle Ajax ? C’est pas un nom de chien, ça. Tout me semble étrange, j’y comprends rien. Tout me semble irréel.
Mary Margaret : Tu dois te sentir très seul.
David : Il y a qu’une chose qui me paraît réel.
Mary Margaret : Hum ?
David : Toi.
Mary Margaret : Quoi ?
David : Je sais que c’est dingue. Mais quand je regarde cet endroit et les gens autour de moi, tu es la seule… Qui a l’air vrai.
Ils sont sur le point de s’embrasser.
David : Kathryn.
Mary Margaret : Oh ! D’accord.
Kathryn arrive.
David : Kathryn. Tu es là.
Kathryn : Oui. Je sais bien que c’est pas l’heure des visites mais il fallait que je te voie. Je t’ai fait des muffins au cramberries, c’était tes préférés.
Mary Margaret : Excusez-moi, je vous laisse tous les deux.
Mary Margaret part.
David : Attends ! Mary Margaret ! A demain ?
Elle lui sourit et s’en va.
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A l’entrée de la mine, Régina essaie de comprendre pourquoi l’explosion n’a pas ouvert de passage.
Régina : Qu’est ce qui s’est passé ? Qu’est ce que vous avez fait ? Vous deviez contrôler l’explosion
Un homme : Madame, on n’avait pas prévu que les…
Emma rejoint Régina.
Emma : Madame le maire, s’il vous plait !
Régina : Ils auraient pu tuer mon fils !
Emma : Je sais mais ça nous avance pas !
Marco : Si on savait exactement où ils sont on pourrait forer jusqu’à eux.
Pongo aboie toujours. Emme va vers lui.
Marco : Et peut-être qu’en bricolant une sorte de treuil on arriverait à les remonter.
Graham : Mais où on creuse ?
Emma ouvre la porte du camion dans lequel se trouve Pongo.
Emma : Vient Pongo !
Régina : Il faut qu’on sache où ils sont.
Pongo cherche.
Emma : C’est le chien d’Archie ! Il sent quelque chose. Regardez ! Ils doivent être là… Là-dessous ! Qu’est ce que c’est ?
Marco et Graham déplacent la poussière.
Emma : T’es un bon chien. Pousse-toi.
Marco et Graham poussent une plaque de métal. Il y a une grille en-dessous.
Graham : Non.
Emma : Qu’est ce que c’est ?
Graham : Un conduit d’aération.
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Archie et Henry sont coincés dans l’ascenseur. Henry regarde avec sa torche vers le haut. De la terre lui tombe dessus.
Henry : Je suis… Désolé… Vraiment… Vraiment désolé.
Archie : Oh ! C’est rien.
Henry : Je voulais tellement… Trouver une preuve.
Archie : Non… Ca va je t’assure. Et moi… Moi aussi je suis désolé. Ah… Je crois pas que tu soies cinglé. Je... Je pense simplement que tu as une mère très très présente et qui a une… Une idée très précise de la voie que tu dois suivre et que quand tu t’en écartes un peu ça lui… Ca l’effraie… Ce qui est naturel en fait. Mais c’est aussi naturel, que de ton côté, tu es la possibilité de… D’avoir tes propres idées. Enfin… Quoi qu’il en soit, je ne pensais pas ce que j’ai dit et je n’aurais jamais du le dire.
Henry : Alors, pourquoi vous l’avez dit ?
Archie : Oh ! Je ne suis pas si bien que ça. Je ne suis pas l’homme que j’aimerais être.
Ascenseur descend un peu plus dans une secousse.
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Marco attache un crochet à la grille.
Emma : ok ! Aller on y va !
Ruby actionne le treuil pour soulever la grille.
Emma : Ca suffit stop ! C’est bon !
La grille est posée sur le sol à côté du trou.
Emma : Doucement.
Régina : Bon alors… C’est quoi la suite.
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Henry et Archie continuent de discuter.
Henry : Vous pouvez être ce que vous voulez. Je pense que vous pouvez être quelqu’un de bien… Après tout vous êtes Jiminy Criquet.
Archie : Voyons ! Enfin… Jiminy Cricket était un insecte. C’était la petite voix de la conscience et je suis loin d’être comme ça.
Henry : Mais avant d’être ce que vous dîtes. C’était quelqu’un à qui… Il a fallu beaucoup de temps avant de trouver ce qu’il devait faire.
Archie : Ca ! Ca me ressemble plus.
Henry : Sans la malédiction, tout serait plus facile. Entendre la petite voix en vous et devenir… Celui que vous voulez être.
L’ascenseur à une nouvelle secousse.
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Marco explique ce qu’il faut faire pour aller chercher Archie et Henry.
Marco : Il faut que celui qui descende arrive en bas sans se balancer, sinon en frottant, le filin va arracher les parois du conduit.
Graham arrive avec un harnais.
Graham : J’ai un harnais.
Régina : Faîtes-moi descendre !
Emma : Pas question ! Non, je vais le faire.
Régina : C’est mon enfant !
Emma : C’est le mien aussi… Votre boulot c’est d’être assise toute la journée. J’y arriverai.
Régina : Alors, ramener-le moi.
Emma : Aller !
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Des gravats tombent sur la cage d’ascenseur et dans le cou d’Henry.
Henry : Hum…
Archie : Hé. Tu réponds à ma question.
Henry : Quelle question ?
Archie : Pourquoi c’est si important que ta théorie sur les contes ne soit pas qu’une simple invention.
Henry : Ca j’en sais rien.
Archie : Dit ce qui te vient à l’esprit.
Henry : Parce que… Il y a forcément autre chose.
Archie : Je vois ce que tu veux dire.
Henry : Je voulais prouver que c’était pas que des histoires. C’est nul parce que j’ai rien trouvé du tout.
Archie : C’est faux ! Tu m’as retrouvé alors que j’étais perdu.
Henry : Comment ça ? Vous vous rappelez maintenant ?
Archie : Non… Non… Je me souviens pas être Jiminy mais je me suis rappelé quelle personne je voulais vraiment être. Je dois mieux écouter.
Henry : C’est quoi ? Qu’est ce qui se passe ?
Archie : Je crois que se sont les secours.
Emma arrive.
Emma : Ca va tous les deux ?
Archie : Oui, ça va on n’a rien.
Emma : Je vais te remonter Henry. J’y suis, arrêter ! Stop !
Emma retire la grille de l’ascenseur. Archie porte Henry pour le donner à Emma.
Archie : Aller ! Grimpe !
Emma : Tu y es presque. Je te tiens ! C’est bon ça va. Je le tiens.
Archie : C’est sûr, vous le tenez bien.
La cage d’ascenseur vibre.
Emma : Archie !
Archie : Elle doit se décrocher.
Emma : Je peux rien faire !
Archie : Ca va aller !
Emma et Henry : Archie !
La cage tombe dans le conduit. Archie s’est suspendu avec son parapluie grâce à un mousqueton.
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Le treuil remonte Emma, Henry et Archie. La foule applaudit. Régina prend Henry dans ses bras.
Ruby : Ouais elle a réussi !
Régina : Viens !
Marco et Archie s’enlacent. Emma rejoint Régina et Henry pour voir comment il va.
Emma : Ca va ?
Régina : C’est bon, faîtes s’éloigner tout ces gens.
Régina emmène Henry.
Régina : Va par-là.
Régina va voir Archie.
Régina : Oh ! Merci docteur Hopper.
Archie : Oui. J’ai à vous parler. Je vais continuer à suivre Henry et je vais le faire à ma manière.
Régina : Mais le fait que j’ai eu peur pour lui ne change rien, Dr Hopper ! Vous ferez ce que je vous dis, ou…
Archie : Ou quoi ? Vous allez briser ma vie ? Vous me ferez ce qu’il y a de pire ? Moi, j’essaierai toujours de faire de mon mieux.
Régina : Ne me provoquez pas !
Archie : Ce n’est pas une provocation parce que vous allez me laisser tranquille et je pourrais travailler en paix.
Régina : Ah ! Tiens ! Et pourquoi ça ?
Archie : Parce qu’un jour, il se pourrait que vos droit sur cet enfant soient remis en cause. Et vous savez comment un juge détermine qui fera un parent convenable ? Il consulte un expert, de préférence celui qui a suivi l’enfant… Donc je vous conseille de garder ça bien en tête, de ne pas m’empêcher de travailler ni de m’empêcher de faire ce que m’indiquera ma conscience.
Archie s’en va.
-[Forêt Enchantée - Passé]-
La roulotte de la famille de Jiminy est arrêtée près d’un champ. Jiminy sort de la roulotte et va regarder les étoiles.
Jiminy : Je voudrais… Je voudrais…
La Fée Bleue apparaît.
La Fée Bleue : J’ai entendu ton vœu… Ne pense pas si fort, j’ai des oreilles.
Jiminy : Hum.
La Fée Bleue : Mais c’est impossible… Je ne peux pas ramener les parents du petit garçon.
Jiminy : Pourtant… C’est ma faute… Je… Je… J’aimerais pouvoir revenir en arrière. S’il le faut, je donnerai ma vie en échange.
La Fée Bleue : Ce qui est fait est fait… Mais il y a peut-être une autre solution.
Jiminy : Oh. S’il te plait… Parle.
La Fée Bleue : Le petit garçon devra grandir en affrontant de nombreuses difficultés, si tu veux, tu pourrais l’aider.
Jiminy : Je ne les quitterai jamais, c’est impossible, se sont mes parents… Ma vie… C’est ce que je suis.
La Fée Bleue : Mais si tu souhaitais ne plus être celui que tu es, qui voudrais-tu être ?
Le bruit des criquets s’intensifie.
La Fée Bleue : Qu’il en soit ainsi.
La Fée Bleue transforme Jiminy en criquet.
La Fée Bleue : Comment tu te sens ?
Jiminy : Libre !
La Fée Bleue : Retrouve le garçon, Jiminy. Tu vivras tant qu’il aura besoin de toi. Retrouve-le vite Jiminy.
Jiminy : Comment vais-faire ? Je ne connais même pas son nom.
La Fée Bleue : Il s’appelle Gepetto.
-[Storybrooke]-
Archie et Marco sont en pleine conversation près de l’entrée de la mine. Emma et Henry les regardent.
Archie : Tout d’un coup, ça s’est mis à dégringoler… Et moi j’étais là.
Marco : Tu t’es attaché comme ça ?
Archie : Oui !
Emma : C’est le père d’Archie ?
Henry : Non. Se sont de très vieux amis.
Emma : Tu m’as vraiment fait très peur.
Henry : Je suis désolé.
Emma : Messieurs… Aller, tu viens ! Ta maman t’attend.
Henry : Hé ! Ecoutez !
Archie : Des criquets !
Henry : Ils reviennent. Les choses sont en train de changer.
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Mr. Gold marche dans sa boutique. Sur le comptoir, sont assis les parents de Gepetto sous la forme de poupée.
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A l’hôpital, Mary Margaret remet sa lettre de démission.
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Les habitants de Storybrooke fêtent le sauvetage d’Archie et d’Henry près de la mine. Régina laisse tomber le morceau de verre qu’elle avait ramassé plus tôt. Il tombe au fond de la mine où se trouve le cercueil de verre de Blanche-Neige.